Annuaire des structures
Cérémonie d’inauguration de la chapelle œcuménique du CHPF
Le Président Edouard Fritch était présent, samedi matin, à la cérémonie d’inauguration de la chapelle œcuménique du Centre hospitalier de Polynésie française (CHPF) – Te Aroha, à Pirae, en présence du ministre des Solidarités et de la Santé, Jacques Raynal, d’autres membres du gouvernement et des représentants des confessions religieuses.
Ce lieu de receuillement s’adresse à l’ensemble des fidèles des différentes confessions et communauté religieuses qui se rendent à l’hôpital pour des soins ou pour rendre visite à un proche, mais également aux membres du personnel du CHPF.La chapelle, qui peut accueillir 55 personnes, est implantée au milieu d’un espace végétalisé et minéralisé.
La construction a été lancée en décembre dernier par le gouvernement, sur fonds propres, pour un montant de 110 millions Fcfp. Le Président exprimé sa satisfaction quant à la réalisation de la chapelle – Te Aroha, qui permettra aux familles, patients et personnels de se recueillir et de trouver du réconfort, et ce dès ces fêtes de fin d’année.
– Source: La Présidence –
Signature d’un protocole de coopération avec les îles Cook
Le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a signé ce vendredi, à la Présidence, un protocole de coopération avec le ministre de la Santé des îles Cook, Nandi Glassie, en présence notamment du ministre des Solidarités et de la santé, Jacques Raynal.
Le ministre de la Santé des îles Cook, Nandi Glassie, était accompagné d’une délégation ministérielle composée de sa directrice des services hospitaliers, le Dr Yin Yin May, et de Valentino Wichman, en charge de la planification et des programmes.
Lors de la 12ème réunion des ministres de la Santé du Pacifique, organisée en août dernier, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la région Pacifique occidentale, une réunion bilatérale a été organisée par le ministre de la Santé des îles Cook avec le ministre des Solidarités et de la santé, le Dr Jaques Raynal. Les deux ministres se sont accordés, à cette occasion, pour développer une coopération en santé entre les deux pays, qui partagent de nombreuses similitudes en termes de population, de culture, et de problématiques sanitaires.
Cette coopération vise à améliorer la santé de leurs citoyens respectifs au travers d’actions telles que le développement du personnel œuvrant dans le domaine de la santé, le renforcement de la collaboration et de l’échange d’informations sur divers sujets de santé, et la continuité de la collaboration avec l’Institut Louis Malardé.
La région Pacifique de l’OMS comprend 21 pays et territoires dont les trois collectivités françaises du Pacifique. Dans une stratégie de promotion et de protection de la santé, sous le thème d’une vision « Iles-santé », l’OMS insiste sur la nécessité de collaboration et d’entraide entre pays voisins.
Source: La Présidence
Comité de direction de la Direction de la santé
Le 14 décembre 2017, la Direction de la Santé a tenu son Comité de direction élargi au Fare Potee de la Direction de la santé. A cette occasion, la Direction de la santé a invité tous les responsables des départements, des structures de santé (Subdivisions et des Formations sanitaires, des Centres de consultations spécialisées ...) de Tahiti et des îles, pour leur présenter un point d'étapes sur la mise en oeuvre des actions du SOS et les nouveaux projets à mettre en oeuvre au cours de l'année 2018.
Charte d’engagement des entreprises actives pour la santé des salariés : sept nouveaux signataires
Le ministre des Solidarités et de la santé, le Dr Jacques Raynal, accompagné de la directrice de la Direction de la Santé, Laurence Théron, a procédé, mercredi, à la signature de la charte d’engagement des entreprises actives pour la santé des salariés, avec les représentants de sept nouvelles entreprises locales qui s’impliquent dans ce programme.
En effet, Avis, Vini, la TEP (Société de Transport d’énergie électrique en Polynésie), la Banque de Tahiti, Nestlé, Plastiserd, et WanD ont intégré le réseau des Entreprises actives (EA), qui était déjà composé de 12 entreprises souhaitant bénéficier d’un programme d’accompagnement de la Direction de la santé.
Ce programme consiste principalement à mettre en œuvre des actions favorisant une alimentation saine et équilibrée ainsi que la pratique régulière d’une activité physique auprès des salariés. Sous la supervision technique du Département des programmes de prévention de la Direction de la Santé, un soutien méthodologique et une aide à la prise de décision sont notamment proposés.
Le ministère et la Direction de la santé, suite à une évaluation du programme obésité en 2015, ont considéré la promotion de la Santé comme un axe dominant et transversal qui prône des environnements favorables à l’alimentation, à un mode de vie physiquement actif, à la prévention des problèmes reliés au poids, au maintien et à l’amélioration de la santé par chacun. Le lieu de travail représentant un terrain privilégié pour sensibiliser une partie de la population que sont les salariés, la Direction de la santé s’est rapprochée des entreprises locales dans le but d’encourager l’adoption de comportements de vie sains.
Le réseau des Entreprises actives a été lancé, en 2015, avec huit entreprises (Air Tahiti Nui, Hôtel Le Méridien, Electricité de Tahiti, Hôtel Intercontinental Tahiti, Polynésienne des Eaux, Tahitienne de Secteur Public, Brasserie de Tahiti et la Caisse de Prévoyance Sociale). En février dernier, les entreprises privées Newrest, Interoute, Intercontinental Bora Bora Resort & Spa et SIPAC ont à leur tour signé la charte d’engagement des entreprises actives pour la santé des salariés.
Source de la Présidence de Polynésie française
Remise des diplômes universitaires d’infirmier d’Etat en soins de santé primaire
Le ministre des Solidarités et de la santé, Jacques Raynal, a remis, vendredi après-midi, à dix agents leur diplôme universitaire d’infirmier d’Etat, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée sous le fare potee de la Direction de la santé.
En tout, 59 Infirmières et infirmiers diplômés d’Etat (IDE) de la Direction de la santé exercent dans les centres de santé isolés des archipels des Marquises, des Australes des Tuamotu. Parmi ces 59 agents, 26 d’entre eux exercent dans un centre de santé sans médecin, 20 autres exercent sous la supervision d’un médecin sur place, mais assurent eux-mêmes une astreinte de première ligne. En outre, 13 agents itinérants basés à la Direction de la santé effectuent des missions régulières dans l’ensemble de ces structures.
Les infirmiers et infirmières des centres de santé primaire de Polynésie assurent de multiples missions de terrain, ils mettent notamment en œuvre des actions de prévention, d’hygiène publique et de promotion de la santé tout en collaborant étroitement avec les communes, le service de l’éducation et les services sociaux. Afin d’améliorer la qualité des prestations offertes aux usagers des archipels et de conforter les agents IDE dans leurs missions multiples et complexes, la Direction de la santé a mis en place en 2016 un diplôme universitaire intitulé « Infirmières à compétences élargies en soins de santé primaire insulaire ».
Le contenu de cette formation de neuf semaines réparties sur une année, a été établi en collaboration avec l’université de Polynésie Française et le département de médecine générale de l’université de médecine de Bordeaux. Le programme comprend cinq semaines de cours et quatre semaines de stages pratiques. Les principaux domaines abordés sont la gestion et management des centres de santé, les compétences en santé primaire, techniques de prévention et promotion de santé, l’approfondissement des connaissances en physiopathologie et thérapeutique ainsi que les techniques de consultation et de prise en charge des urgences.
Cette formation est proposée aux IDE volontaires de la Direction de la santé et en priorité aux 59 agents exerçants déjà en centre de santé insulaire des trois archipels éloignés. Sont admis les agents ayant un projet professionnel d’au moins trois années en centre de santé insulaire après l’obtention du diplôme.
Huit infirmiers et infirmières ont été diplômés lors de la première promotion de 2016, et dix IDE ont été diplômés lors de cette deuxième promotion de 2017. Ces agents pourront désormais utiliser leurs compétences au bénéfice des populations insulaires.
Source de la Présidence de Polynésie française
CONTAMINATION A SALMONELLA AGONA DE JEUNES ENFANTS EN METROPOLE
A la suite du signalement d’un nombre inhabituel, en métropole, de salmonellose chez des enfants âgés de moins de 6 moins ayant consommé des produits de nutrition infantile des marques Picot, Milumel, Lémiel, Pepti Junior et Carrefour, il a été procédé aux retraits des produits et lots concernés localement.
En Polynésie, des mesures de retrait et rappel de produits de nutrition infantiles ont été prises par le Ministère des solidarités et de la santé suite à une contamination à Salmonella Agona de jeunes enfants en Métropole.
-Source: ARASS-
« Préférez le naturel » La nouvelle campagne anti sucres ajoutés
Privilégier les produits naturellement sucrés plutôt que ceux bourrés de sucres ajoutés, c’est le message de la campagne de prévention que lance, lundi, la Direction de la santé. Trois visuels modernes montrent des sucettes faites de pastèque ou de litchi, et un ananas en forme de canette de soda, avec le slogan « Préférez le naturel. » Le ministre des Solidarités et de la Santé, Jacques Raynal, a présenté cette nouvelle campagne de communication, entouré du Dr Merehau Mervin, directrice adjointe de la santé, du Dr Bruno Cojean, responsable du département des programmes de prévention, de Marjorie Bourges, responsable du bureau des maladies liées au mode de vie, et de la diététicienne Hélène Thual. Les messages seront déclinés en affichage, presse, Internet et réseaux sociaux pour “amener le consommateur à réfléchir à sa consommation de sucre, et consommer des produits sucrés de meilleurs qualité nutritionnelle”. Le Dr Cojean a rappelé que les besoins en sucre d’un homme adulte n’excèdent pas 30g par jour, soit l’équivalent de six morceaux de sucre. L’OMS recommande que les sucres ajoutés n’en représentent pas plus de 10%, soit trois grammes par jour.
Préférer plutôt qu’interdire : les autorités se veulent pédagogues vis-à-vis des Polynésiens. Les chiffres sont stables depuis quelques années, a rappelé le ministre, mais ils sont alarmants : 70% de la population en surpoids, dont 40% d’obèses. 18% de la population présente un diabète de type II. 56 % des enfants de 7 à 9 ans prennent deux à trois goûters par jour. Les enquêtes montrent qu’un ménage moyen polynésien consacre plus de 25 000 francs par mois aux boissons et produits sucrés, soit 40% de leur budget alimentaire mensuel. Au cœur de l’attirance pour les sucres ajoutés, la notion de plaisir, de satisfaction immédiate à laquelle on cède jusqu’à mettre sa santé en danger. “Ça ne peut pas se faire en cinq minutes”, dit le ministre,“ mais je suis persuadé que progressivement, ça va changer.”
La fiscalité comportementale face aux lobbies
Cette campagne assez “soft” n’est pas le seul angle d’attaque, a indiqué Jacques Raynal, qui reconnaît que “les habitudes alimentaires sont influencées par une offre peu adaptée”. Ses services travaillent avec les acteurs agricoles et les distributeurs pour rendre plus accessibles les produits naturels et sains, assure-t-il. De plus, la “fiscalité comportementale” sur les produits alimentaires trop sucrés, trop salés et trop gras sera bien mise en place en 2018, et Jacques Raynal indique que des discussions sur ce sujet, ainsi que sur la révision de la liste des PPN et des PGC sont également en cours avec les industriels et les importateurs, même s’il ne cache pas que le lobbying va bon train. Au final, les produits mauvais pour la santé seront plus chers, mais Jacques Raynal invite le public à ne pas considérer ces hausses de prix comme une punition, mais plutôt comme une indication pour l’aider à mieux se nourrir.
Les recettes fiscales ainsi dégagées seront fléchées pour alimenter un fonds de prévention, promet encore le ministre, sans toutefois envisager la renaissance de l’Épap (l’Établissement pour la prévention, dissous en 2010) : “Même si c’était une bonne démarche au départ, l’Épap était mal construit sur le plan de la promotion des actions”, dit Jacques Raynal. “C’était une banque pour les associations qui montaient leurs actions, mais ça partait un peu dans tous les sens.”
Cette campagne et celles qui suivront l’an prochain représentent la mise en œuvre de mesures du schéma d’organisation sanitaire adopté en 2016. Une autre campagne est prévue en 2018, qui ciblera aussi les produits excessivement gras ou salés.
-Source: La Dépêche de Tahiti –
La lutte contre le diabète en Polynésie Française
Mardi 14 Novembre, Titaua Doom a reçu le docteur Maire Tuheiava, dans son émission « Invité café ». Elle est venue nous parler de la journée mondiale contre le diabète.
En Polynésie, 11.000 patients atteints de diabète. Ce sont des chiffres déclarées à la CPS en longue maladie mais ces données sont en dessous de la réalité. Le coût des dépenses liées à leur prise en charge s’élève à 3 milliards de francs pacifique.
-Source: Polynésie première –
Les professionnels de santé de la Direction de la Santé en Formation en santé primaire en Polynésie
Dans le cadre de l’élaboration d’une nouvelle organisation des soins de santé primaire, 15 responsables de santé de proximité de la Direction de la santé se sont réunis pour une formation de base en santé publique.
Cette formation consistait en un enseignement en e-learning à distance pendant cinq semaines suivi d’une session de cinq jours de regroupement en présentiel. Cette session de cinq jours de regroupement en présentiel s’est déroulée du 30 octobre au 03 novembre 2017 à l’Institut de Formation des Professionnels de Santé.
Cette formation a permis aux participants d’acquérir une terminologie commune des concepts afin de :
- comprendre les principes fondamentaux de l’action en santé publique ;
- maîtriser les différentes étapes de la mise en œuvre d’un projet dans le champ de la santé publique et de la promotion de la santé ;
- mobiliser les outils méthodologiques adéquats à la mise en œuvre d’une action de terrain.
Cette formation a été animée par deux expertes en santé publique, Mesdames Joëlle KIVITS et Justine TROMPETTE, de l’Ecole de Santé Publique de l’Université de Lorraine.
La Semaine du Diabète et la Promotion de la Ea’ttitude
En 2017, le thème mondial est « la femme et le diabète ». L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) souhaite attirer l’attention sur l’accessibilité équitable pour toutes les femmes quelles que soit leurs conditions socioéconomiques, à la prévention, au dépistage précoce, au diagnostic, ainsi qu’au traitement et aux soins. Actuellement, il y a plus de 199 millions de femmes atteintes du diabète dans le monde et ce chiffre va en augmentant : 313 millions d’ici 2040 (source OMS).
En Polynésie, 11% des femmes enceintes sont affectées par le diabète gestationnel (vs prévalence estimée autour de 4% en France métropolitaine) Aussi, les professionnels de santé préconisent un dépistage systématique du diabète gestationnel pour toutes les femmes enceintes afin de mener les grossesses à terme en toute sécurité.Dans ce cadre, la Direction de la santé avec ses partenaires mettent en place des actions d’informations et de sensibilisation à la prévention du diabète auprès de la population à travers de deux actions fortes pour mobilisation la population :
• Du 13 au 17 novembre, les professionnels de santé de la Direction de la santé se mobilisent
Durant cette semaine, les dispensaires et toutes les structures de santé invitent la population à se faire dépister du diabète et renforce la sensibilisation envers les futures femmes enceintes et celles ayant eu un diabète gestationnel.• Novembre 2017 : Bouger pour sa santé partout en Polynésie
Aux quatre coins de la Polynésie, la Direction de la santé encourage chacun à bouger : au travail, à la maison, dans les temps libres.EA’TTITUDE : parlons POSITIF !
C’EST UNE APPROCHE POSITIVE POUR PREVENIR LES FACTEURS DE RISQUE
– Promouvoir et inciter à une alimentation de bonne qualité nutritionnelle et riche en saveurs, associant le plaisir et la santé
– Inciter à un mode de vie actif et à la pratique d’une activité physique ou sportive régulière
– Aider pour une vie sans tabac
– Modérer la consommation des boissons alcoolisées
– Favoriser le bien-être personnel et l’estime de soi