Annuaire des structures de la Direction de la santé
Dossier de presse
1er Séminaire SPORT-SANTE en Polynésie française
Résumé:
La Direction de la santé, en partenariat avec le Maita’i Sport Santé annonce le 1er séminaire Sport Santé de la Polynésie française.
Communiqué de presse du Bulletin de Surveillance Sanitaire des S19-S20 2018
Données du 07 mai au 20 mai 2018
Dossier de presse
Semaine mondiale de la vaccination en Polynésie 2018
Résumé:
La Direction de la santé organise la semaine mondiale de la vaccination 2018 en Polynésie française. Elle se tient du 24 avril au 27 avril 2018 avec des activités et la participation d’experts de Métropole, de l’OMS, de Nouvelle Calédonie et de Wallis et Futuna : conférences, ateliers…
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Semaine mondiale de la vaccination : Cérémonie officielle de certification de l’élimination de l’hépatite B
Dans le cadre de la semaine mondiale de la vaccination, le ministre des Solidarités, Jacques Raynal, était présent, mardi en début d’après-midi, à la Direction de la Santé, pour la cérémonie officielle de certification de l’élimination de l’hépatite B chez les enfants vaccinés en Polynésie française.
La Polynésie française a historiquement été considérée comme hautement endémique pour l’hépatite B. La vaccination systématique de tous les nourrissons à la naissance contre le virus de l’hépatite B a donc été initiée en 1992.
En 2013, une étude de séroprévalence de l’hépatite B dans la population des enfants âgés de 6 ans scolarisés en Pf a été réalisée par la Direction de la Santé. Elle a consisté à évaluer la séroprévalence de l’antigène Hbs dans le but de vérifier l’impact et la qualité de la vaccination.
Cette enquête a montré l’absence de transmission du virus de l’hépatite B chez les nourrissons en Polynésie française. Cette cérémonie était hautement symbolique : les bons résultats obtenus démontrent en effet l’efficacité d’un programme vaccinal bien mené depuis 25 ans en Polynésie française.
Source La Présidence de la Polynésie française
Semaine mondiale de la vaccination
Cette année, la semaine mondiale de la vaccination met l’accent sur la nécessité d’agir collectivement pour que chacun soit protégé des maladies à prévention vaccinale.
Le thème retenu par le bureau régional de l’organisation mondiale de la santé est « Protégés Ensemble »
La Direction de la santé s’associe à cet évènement mondial et organise des activités du 24 au 27 avril 2018.
L’objectif est d’encourager la vaccination en Polynésie.
Dans la mise en œuvre des actions prévues, la Direction de la santé souhaite :
- Encourager les professionnels de santé à poursuivre leurs efforts dans la vaccination,
- Informer le grand public sur les enjeux de la vaccination,
- Mettre en avant la certification de l’élimination de l’hépatite B chez les enfants vaccinés en Polynésie.
Communiqué de presse du Bulletin de Surveillance Sanitaire des S13-S14 2018
Données du 26 mars au 08 avril 2018
Atelier « TOUS ENSEMBLE CONTRE LE DIABETE »
La prévalence du diabète en Polynésie française : l’importance de lutter contre les maladies non transmissibles.
Le taux de prévalence du diabète en Polynésie est important puisqu’il atteint 19.6%. A titre de comparaison, l’enquête ObEpi réalisée en 2012 pour la France, montre que 5,5% des Français déclaraient être traités pour un diabète de type 2.
Selon les données de la Caisse de Prévoyance Sociale, près de 2 300 personnes dépendent d’un traitement quotidien par l’insuline (type 1) pour leur santé et 5 300 patients présentent un diabète non insulino-dépendant (type 2). En 2012, le taux de prévalence du diabète de type 2 traité et reconnu au titre de la longue maladie, en Polynésie française (sur la population protégée par la Caisse de Prévoyance Sociale), est de 2,79% (± 0,2) contre 2,63% en 2011. Le nombre de personnes atteintes par cette maladie a été multiplié par 2 sur la dernière décennie.
Avec 8.961 patients concernés en 2016, elle demeure la deuxième maladie de longue durée avec un taux de 16,1% des Longues Maladies (LM), après l’hypertension artérielle.
La situation du diabète en Polynésie française n’est plus une découverte car décrite depuis au moins 20 ans. Ce phénomène n’est pas spécifique aux Polynésiens, puisqu’il touche d’autres populations dans le monde, notamment celles connaissant des transitions démographiques, économiques et épidémiologiques rapides comme notre pays. Les projections mondiales tendent à montrer que le diabète, pourtant classé comme maladie aux facteurs de risque évitables, (alimentation non équilibrée, sédentarité, alcool et tabac) continue de progresser dans la majorité des pays.
Le système de prise en charge par l’assurance maladie contribue positivement au suivi médical à long terme, au contrôle des complications et à la durée de vie des patients diabétiques. Mais au prix de ces efforts et avec l’effet du vieillissement de la population, les dépenses de santé sont inéluctablement en expansion comme en Métropole.
Pourquoi organiser un atelier autour du diabète ? Retour sur les deux journées de l’atelier « Tous ensemble contre le diabète »
Différents acteurs en Polynésie française mènent des actions de prévention en faveur de la lutte contre le diabète. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaît l’importance de créer des environnements favorables à la santé pour prévenir des maladies non transmissibles, ainsi que l’importance d’un travail en multi sectorialité. En Polynésie française, les associations jouent également un rôle dans la promotion d’environnements favorables à la santé pour prévenir des maladies non transmissibles.
C’est pourquoi, le Docteur Maire Tuheiava, responsable du Centre de Consultations spécialisées Protection Maternelle et Infantile (CCSPMI) et référente Diabète à la Direction de la santé, a souhaité réaliser un atelier concernant la mise en place d’actions pour lutter contre le diabète, lors des journées des 20 et 21 mars 2018, « Tous ensemble contre le diabète », avec la participation de la Communauté du Pacifique, représentée par Madame Solène Bertrand-Protat en charge des maladies non transmissibles pour les pays francophones du Pacifique.
Lors de ces journées, 10 associations ont été conviées, et 27 personnes ont participé à cet atelier.
L’objectif était ainsi de renforcer les compétences des associations œuvrant dans le champ de la prévention des maladies non transmissibles et de renforcer ainsi les liens, de rappeler le rôle de chacun pour favoriser le partenariat et la complémentarité entre les autorités sanitaires et le secteur associatif.
Pendant ces deux jours, différents intervenants se sont succédés. Il a permis ainsi de présenter les deux programmes d’actions pour les années 2018-2022 réalisés par la Direction de la Santé, concernant le développement d’environnements favorables au travers d’actions sur l’alimentation équilibrée et la pratique d’activité physique ainsi que par la lutte contre les addictions.
Solène Bertrand-Protat, Maire Tuheiava, ainsi que Taimai Maamaatuaiahutapu, infirmière spécialiste de l’éducation au diabète, ont apporté des connaissances et informations concernant le diabète, la prévention et sa prise en charge.
Lucie Rondeau, du Département des programmes de prévention a présenté les travaux de la Direction de la santé dont le Schéma de prévention et les programmes d’actions sur la lutte contre les addictions, et alimentation équilibrée/activité physique, pour les faire connaître aux associations.
Des professionnels des cellules de promotion de santé, Rose Rochais (FSTI), Line Deligny (FSTN) et Fabienne Tuua (FSTN), ont également présenté ce qu’elles réalisent auprès des populations, comme la présentation de la création d’un jardin partagé à Taravao, ou encore les solutions pour lutter contre la sédentarité.
Pauline Niva, chargée de communication et Hélène Thual, diététicienne et responsable du Bureau des maladies liées au mode de vie, du Département des Programmes de Prévention de la Direction de la santé, ont présenté un atelier sur « Comment animer une séance d’information ».
La présentation du projet concernant les activités physiques adaptées portées par le réseau « Maitai sport santé » a également été faite par le Docteur Pierre Aufrère , médecin de sport de la Direction de la Jeunesse et des Sports et Christian Weislocker, régulateur du réseau.
L’atelier « Tous ensemble contre le diabète »
Les personnes des associations ont eu ainsi l’occasion d’être actif par le biais des ateliers réalisés. De plus, des messages autour du diabète ainsi qu’un apport de connaissances concernant le diabète et sa prévention ont pu être apportés.
La volonté de réunir le secteur associatif et les acteurs de santé, s’ajoute aux autres stratégies d’éducation, de sensibilisation et de protection d’environnements, pour lutter contre les maladies non transmissibles.
L’OMS dans le rapport mondial sur le diabète réalisé en 2017, indique que « il s’agit de politiques et de pratiques mises en œuvre dans l’ensemble des groupes de population et dans des cadres spécifiques (milieu scolaire, à l’intérieur des habitations, sur le lieu de travail) qui contribuent à la bonne santé de tous. »
Ainsi, l’ensemble des participants ont manifesté leur satisfaction de ces deux jours d’atelier et cela a permis également de renforcer les partenariats entre les associations et les professionnels de santé.
Participation de la Direction de la santé et du réseau Maita’i Sport Santé à l’évènement « World Rowing Virtual Indoor Sprint »
La Direction de la santé et le réseau Maita’i Sport Santé ont participé à l’évènement «World Rowing Virtual Indoor Sprints » organisé par l’Association Cercle d’Aviron Polynésien Marara Tahiti, le samedi 10 mars dans les Jardins de Paofai.
Les patients et leurs familles ainsi que le public ont testé et apprécié les différents ateliers des activités physiques adaptées (APA) proposés lors de cet évènement, comme le Qi Qong, la marche nordique, l’aviron, le basket-ball, le karaté et le multiactivité.
Cette manifestation s’est clôturée de manière conviviale et chaleureuse par les témoignages des patients sur les bénéfices acquis lors de la pratique des activités physiques adaptées (APA), et par l’Apéro Mait’ai sport santé préparé par les étudiants de BTS Assurances Lamennais.
Vive le Maita’i Sport Santé !
Communiqué de presse
La campagne de lutte contre la Filariose – Prise Observée Directe (POD) 2018
Résumé:
La Direction de la santé lance la campagne de lutte contre la Filariose – POD 2018. Elle se tiendra du 1er mars au 30 avril 2018 avec une attention particulière pour la population des Iles Sous le Vent et des Marquises Sud.
Téléchargez le communiqué de presse complet : Communiqué de Presse – La campagne de lutte contre la Filariose 2018
La campagne de lutte contre la Filariose 2018
En Polynésie française, la filariose lymphatique (FL) est provoquée par un ver parasite, Wuchereria bancrofti.
Le principal vecteur de transmission de la maladie est le moustique Aedes polynesiensis.
Cette maladie a fait l’objet d’une lutte en santé publique depuis des décennies. Depuis 1999, la Polynésie française adhère au programme PacELF (Plan d’élimination de la filariose lymphatique dans le Pacifique) qui intègre :
– la distribution annuelle de médicaments (association de DEC – diéthylcarbamazine et d’albendazole) ;
– la prise en charge des malades atteints de filariose ;
– la lutte contre les vecteurs.L’administration supervisée des médicaments ou POD (Prise Observée Directe) a été mise en place en Polynésie française en 2010. Elle a pour objectif de rendre plus efficace la distribution de masse des médicaments en s’assurant que les personnes prennent réellement les médicaments. L’objectif est une couverture médicamenteuse de 75% de la population cible (excluant les enfants de moins de 2 ans et les femmes enceintes).
Ces médicaments sont utilisés pour détruire les microfilaires chez les porteurs asymptomatiques afin d’interrompre la transmission de la maladie. Ils ont également une action sur les parasites adultes (macrofilaires).
Les personnes infectées par ces parasites sont le plus souvent asymptomatiques : on dit qu’elles sont porteuses de filaires. Le diagnostic est fait grâce à un test sanguin qui met en évidence l’«antigène filarien». Ce test est utilisé pour évaluer l’efficacité des programmes de lutte contre la filariose lymphatique : ces tests sanguins sont faits chez des personnes tirées au sort qui représentent l’ensemble de la population. Lorsque la prévalence (%) de la maladie est inférieure à 1%, on considère que l’objectif d’élimination est atteint.
De 2014 à 2016, des enquêtes d’évaluation ont été menées dans l’ensemble des archipels. Les résultats obtenus sont conformes aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) aux Tuamotu-Gambier, aux îles du Vent, aux Australes et aux Marquises Nord. Dans ces archipels il a été possible d’arrêter la POD systématique.Pour les îles Sous-le-Vent (ISLV) et les Marquises sud, la prévalence de l’antigénémie filarienne était >1%, c’est la raison pour laquelle la distribution communautaire et scolaire doit être maintenue en 2018.
Les personnes qui pour des raisons professionnelles ou familiales se rendent fréquemment dans ces deux archipels sont invitées à prendre également les médicaments : ceux-ci seront disponibles dans toutes les structures de santé publique du 1er mars au 30 avril 2018.
Bonne POD 2018 !
Afin de répondre au mieux aux questions de la population, comme chaque année, une page Facebook dédiée à la POD a été mise en place.
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