Annuaire des structures de la Direction de la santé

  • Résumé:

    Compte tenu de l’évolution épidémiologique mondiale du Covid 19 (coronavirus), et dans le prolongement des mesures mises en place le 28 janvier et les 7, 19 et 20 février afin d’éviter l’introduction du coronavirus en Polynésie française, le gouvernement du pays a décidé d’adapter les mesures relatives à l’attestation médicale.

    A compter de ce jour, une attestation médicale certifiant l’état de santé exempt de tout signe d’infection à coronavirus du voyageur, datant de moins de 5 jours, devra être présentée à l’embarquement des vols à destination de la Polynésie française par tout voyageur ayant séjourné dans une zone à risque dans les 30 jours précédant le voyage.

  • Mission de la Direction de la santé à Rikitea

    Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, accompagné de la directrice de la santé, Laurence Bonnac-Théron, et du subdivisionnaire des Tuamotu-Gambier, François Laudon, s’est rendu à Mangareva, dans le village de Rikitea, du 15 au 18 février.

    Cette mission avait pour objectif principal d’acter la réhabilitation du centre médical, mais aussi le renouvellement des contrats de travail du personnel soignant et la mise en place d’une collaboration avec les établissements scolaires et la municipalité.

    La direction de la santé a lancé plusieurs audits techniques et de sécurité des centres de soins de l’archipel des Tuamotu Gambier au dernier trimestre. Le centre médical de Rikitea construit dans les années 1980 est devenu, aujourd’hui, un établissement peu conforme avec la règlementation sanitaire en vigueur.

    Reçu par le conseil municipal de Rikitea, le ministre de la Santé a saisi le maire de l’île, Vai Gooding, sur la nécessité de réhabiliter le centre médical destiné à recevoir du public. A ce titre, les travaux de réfection de la toiture, la sécurisation du réseau électrique, la mise aux normes de la plomberie et de l’assainissement devront démarrer au second semestre de cette année. Durant la durée des travaux, le maire de Rikitea accueillera l’équipe soignante dans des  locaux de « transit » de la commune.

    Une rencontre avec le personnel soignant a aussi permis à la délégation de prendre la pleine mesure des conditions de travail dans un milieu insulaire isolé, en particulier à Mangareva, l’île la plus orientale de Polynésie à 1650 km de Tahiti avec un seul vol aérien commercial par semaine. Dans l’attente de l’organisation de concours de recrutement, le ministre Jacques Raynal va proposer au gouvernement de proroger les contrats de travail de personnels déjà présents sur l’île afin d’assurer une continuité pour des soins de qualité.

    La délégation a ensuite été reçue par Joséphine Labeyie-Lehartel, directrice de l’école élémentaire de l’île, et Dany Paheo, adjoint de la directrice du collège Saint Raphael et référent en langues mangaréviennes. Ils ont pu échanger sur la mise en place du projet « Ecole en Santé » ainsi que sur les actions d’éducation à la sexualité et de lutte contre les addictions. Cette rencontre a permis de renforcer l’orientation vers davantage de prévention pour le centre médical adapté au milieu scolaire.

    Par ailleurs, l’infirmière de promotion de santé communautaire, recrutée au dispensaire des Tuamotu Gambier viendra régulièrement en mission pour accompagner les acteurs de terrain.

    La délégation et le maire se sont rendus sur le site où se trouve le bassin de filtration d’eau potable soit par captage d’eau de ruissellement ou par forage. A ce jour, Rikitea est la seule commune de l’archipel à avoir un réseau communal de distribution d’eau potable, soit 12 300 mètres de canalisations pour 300 abonnés. Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, demandera, dès son retour de mission, au service d’hygiène publique d’accompagner la commune pour améliorer la qualité de l’eau potable par une surveillance bactériologique active.

    Source : Présidence de la Polynésie française

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    Mission de la Direction de la santé à Rikitea

    Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, accompagné de la directrice de la santé, Laurence Bonnac-Théron, et du subdivisionnaire des Tuamotu-Gambier, François Laudon, s’est rendu à Mangareva, dans le village de Rikitea, du 15 au 18 février.

    Cette mission avait pour objectif principal d’acter la réhabilitation du centre médical, mais aussi le renouvellement des contrats de travail du personnel soignant et la mise en place d’une collaboration avec les établissements scolaires et la municipalité.

    La direction de la santé a lancé plusieurs audits techniques et de sécurité des centres de soins de l’archipel des Tuamotu Gambier au dernier trimestre. Le centre médical de Rikitea construit dans les années 1980 est devenu, aujourd’hui, un établissement peu conforme avec la règlementation sanitaire en vigueur.

    Reçu par le conseil municipal de Rikitea, le ministre de la Santé a saisi le maire de l’île, Vai Gooding, sur la nécessité de réhabiliter le centre médical destiné à recevoir du public. A ce titre, les travaux de réfection de la toiture, la sécurisation du réseau électrique, la mise aux normes de la plomberie et de l’assainissement devront démarrer au second semestre de cette année. Durant la durée des travaux, le maire de Rikitea accueillera l’équipe soignante dans des  locaux de « transit » de la commune.

    Une rencontre avec le personnel soignant a aussi permis à la délégation de prendre la pleine mesure des conditions de travail dans un milieu insulaire isolé, en particulier à Mangareva, l’île la plus orientale de Polynésie à 1650 km de Tahiti avec un seul vol aérien commercial par semaine. Dans l’attente de l’organisation de concours de recrutement, le ministre Jacques Raynal va proposer au gouvernement de proroger les contrats de travail de personnels déjà présents sur l’île afin d’assurer une continuité pour des soins de qualité.

    La délégation a ensuite été reçue par Joséphine Labeyie-Lehartel, directrice de l’école élémentaire de l’île, et Dany Paheo, adjoint de la directrice du collège Saint Raphael et référent en langues mangaréviennes. Ils ont pu échanger sur la mise en place du projet « Ecole en Santé » ainsi que sur les actions d’éducation à la sexualité et de lutte contre les addictions. Cette rencontre a permis de renforcer l’orientation vers davantage de prévention pour le centre médical adapté au milieu scolaire.

    Par ailleurs, l’infirmière de promotion de santé communautaire, recrutée au dispensaire des Tuamotu Gambier viendra régulièrement en mission pour accompagner les acteurs de terrain.

    La délégation et le maire se sont rendus sur le site où se trouve le bassin de filtration d’eau potable soit par captage d’eau de ruissellement ou par forage. A ce jour, Rikitea est la seule commune de l’archipel à avoir un réseau communal de distribution d’eau potable, soit 12 300 mètres de canalisations pour 300 abonnés. Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, demandera, dès son retour de mission, au service d’hygiène publique d’accompagner la commune pour améliorer la qualité de l’eau potable par une surveillance bactériologique active.

    Source : Présidence de la Polynésie française

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  • Les inscriptions à la formation en soins infirmiers de l’IFPS sont ouvertes

    Présentation de l'atelier "Ergonomie" aux 50 ans de l'IFPS

    L’institut de formation des professions de santé Mathilde Frébault (IFPS) informe que les inscriptions pour accéder à la formation pour l’obtention du diplôme d’Etat d’infirmier sont ouvertes.

    • PARCOURSUP (11 places) dorénavant ouvert pour tout candidat bachelier ou futur bachelier. Pour se rendre sur la fiche de l’institut, veuillez suivre les étapes suivantes :
      • Se rendre à l’adresse : https://dossier.parcoursup.fr/Candidat/carte
      • Dans « Recherche des formations », inscrire « Formation Polynésie »
      • Cliquer ensuite sur « Voir les plus proches »
      • Dans les options qui correspondent à votre recherche, cliquer sur la fiche de l’Institut de Formation profession Sante Mathilde Frébault
    • CONCOURS (4 places) à compter d’aujourd’hui, lundi 24 février 2020 dès 8h pour les candidats relevant de la formation professionnelle continue et en reconversion professionnelle, justifiant de 3 ans d’expérience et 3 ans de cotisation à un régime de protection sociale. Le dossier d’inscription est téléchargeable sur le site internet de la Direction de la santé. Il devra impérativement être déposé complet au plus tard au secrétariat de l’IFPS le lundi 9 mars 2020 avant 16h00. Pour les envois par la poste, cachet de la poste faisant foi.

    Les inscriptions à la formation en soins infirmiers de l’IFPS sont ouvertes

    Présentation de l'atelier "Ergonomie" aux 50 ans de l'IFPS

    L’institut de formation des professions de santé Mathilde Frébault (IFPS) informe que les inscriptions pour accéder à la formation pour l’obtention du diplôme d’Etat d’infirmier sont ouvertes.

    • PARCOURSUP (11 places) dorénavant ouvert pour tout candidat bachelier ou futur bachelier. Pour se rendre sur la fiche de l’institut, veuillez suivre les étapes suivantes :
      • Se rendre à l’adresse : https://dossier.parcoursup.fr/Candidat/carte
      • Dans « Recherche des formations », inscrire « Formation Polynésie »
      • Cliquer ensuite sur « Voir les plus proches »
      • Dans les options qui correspondent à votre recherche, cliquer sur la fiche de l’Institut de Formation profession Sante Mathilde Frébault
    • CONCOURS (4 places) à compter d’aujourd’hui, lundi 24 février 2020 dès 8h pour les candidats relevant de la formation professionnelle continue et en reconversion professionnelle, justifiant de 3 ans d’expérience et 3 ans de cotisation à un régime de protection sociale. Le dossier d’inscription est téléchargeable sur le site internet de la Direction de la santé. Il devra impérativement être déposé complet au plus tard au secrétariat de l’IFPS le lundi 9 mars 2020 avant 16h00. Pour les envois par la poste, cachet de la poste faisant foi.

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  • Communiqué de presse

    Inscriptions à la formation en soins infirmiers 2020 à l’institut de formation des professions de santé Mathilde Frébault (IFPS)

    Résumé:

    L’institut de formation des professions de santé Mathilde Frébault (IFPS) informe que les inscriptions pour accéder à la formation pour l’obtention du diplôme d’Etat d’infirmier sont ouvertes.

  • Fourniture, installation, formation et mise en service d’un stérilisateur au bloc opératoire de l’hôpital de Uturoa

    Avis d’appel public à la concurrence – Procédure adaptée.

    RÉFÉRENCE : MP02SBM20

    COMMANDITAIRE : Direction de la santé

    SERVICE :  Biomédical

    DATE DE PUBLICATION : Lundi 24 février 2020

    DATE LIMITE DES RÉCEPTIONS DES OFFRES: Lundi 16 mars 2020 avant 12H

    Pour tout renseignement, contacter :

    Email : service.biomedical@sante.gov.pf – Téléphone : 40.54.21.09

    Accédez à l’avis d’appel public à la concurrence

  • Résumé:

    Suite à la survenue de cas d’infections respiratoires à un nouveau virus chez des personnes ayant fréquenté un marché de la ville de Wuhan, en Chine, une alerte sanitaire a été déclarée par les autorités chinoises et l’Organisation mondiale de la santé.

    Dans ce contexte, depuis le 28 janvier 2020, le gouvernement a mis en place une série de mesures pour éviter l’entrée du nouveau Coronavirus (désormais dénommé COVID-19) en Polynésie française.

    Des incertitudes demeurant sur la source d’infection, le mode de transmission et les facteurs de risque associés, la principale recommandation est d’éviter tout déplacement en Chine et en provenance de Chine.

    Actuellement, la Polynésie française compte plus de 400 autorisations de travail en cours de validité en faveur de ressortissants de nationalité chinoise. Le ministère du Travail a recensé un certain nombre de ressortissants chinois, salariés d’entreprises polynésiennes, retournés en Chine dans le cadre de leur congé annuel et des festivités du nouvel an chinois. Ils seraient près de 200 dans cette situation dont un certain nombre envisage de rentrer très prochainement en Polynésie française.

    Le Conseil des ministres a donc pris un arrêté pour augmenter le degré de vigilance dans la lutte contre l’intrusion du COVID-19 sur le territoire, en suspendant les autorisations de travail des ressortissants étrangers en provenance de Chine ou y ayant séjourné depuis de 30 janvier 2020. Des actes individuels d’application seront, par ailleurs, pris par le ministère du travail.

  • Le 28 janvier dernier, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures pour éviter l’entrée du nouveau coronavirus en Polynésie française, dénommé maintenant SARS-CoV-2. Ces mesures ont été renforcées suite à la note du 7 février dernier :

    • Obligation de présenter une attestation médicale datant de moins de cinq jours avant embarquement pour la Polynésie française pour tout voyageur ayant séjourné dépuis le 1er janvier 2020 en Chine, au Cambodge, à Hong Kong, en Inde, au Japon, à Macao, en Malaisie, au Népal, à Singapour, en Corée du Sud, au Sri Lanka, à Taiwan, en Thailande, au Vietnam et aux Philippines
    • Questionnaires de contrôle sanitaire sur tous les vols internationaux remis par les compagnies aériennes avant l’atterrissage et récupérés à l’arrivée par l’équipe médicale sur place
    • Contrôle de température à l’arrivée de tous les vols internationaux
    • Obligation d’atterir exclusivement à l’aéroport international de Tahiti-Faa’a pour tous les vols non réguliers
    • Déclaration maritime de santé par tous les bateaux de croisière auprès du Bureau de veille sanitaire

    Sur l’ensemble des questionnaires récupérés depuis le 11 février 2020 (5020 au 18 février), 6 personnes seulement avaient séjourné en Chine 15 jours avant leur arrivée en Polynésie française (soit moins de 0.1% des passagers). Ces personnes ne présentaient aucun symptôme clinique.

    Pour ces personnes, les recommandations mises en œuvre sont les suivantes :

    • Entretien médical dès leur arrivée à l’aéroport international de Tahiti-Faa’a
    • Remise d’une fiche d’informations sur la conduite à tenir sur les 14 prochains jours
    • Recommandation d’isolement au lieu de résidence
    • Surveillance active par le Bureau de veille sanitaire de la Direction de la santé sur les 14 jours suivant leur date d’arrivée

    Le Conseil des ministres a décidé, ce mercredi matin, d’augmenter le degré de vigilance dans la lutte contre l’intrusion du Covid-19 (coronavirus). Ainsi, une invitation forte est adressée aux ressortissants chinois, actuellement en Chine, de prolonger leur séjour. Une suspension pour un mois à compter de ce jour des permis de travail des ressortissants chinois salariés d’entreprises polynésiennes (greffeurs, cuisiniers, ou autres) est en outre mise en œuvre.

    Summary:

    On 28 January the government introduced several measures to prevent the entry of new coronavirus – now called SARS-CoV-2 – into French Polynesia. These measures were strengthened following the note of 7 February.

  • Fourniture, installation et mise en service d’équipements de radiologie destinés aux structures médicales de la Direction de la santé

    Avis d’appel public à la concurrence – Procédure adaptée

    RÉFÉRENCE : MP01SBM20

    COMMANDITAIRE : Direction de la santé

    SERVICE :  Biomédical

    DATE DE PUBLICATION : 19/02/2020

    DATE LIMITE DES RÉCEPTIONS DES OFFRES: 13/04/2020 avant 12h

    Pour tout renseignement, contacter :

    Email : service.biomedical@sante.gov.pf – Téléphone : 40.54.21.09

    Accédez à l’avis d’appel public à la concurrence

  • Création de deux structures pour femmes et mineurs victimes de violence

    Dans le cadre du plan de prévention de la délinquance 2018-2020, le Ministère de la Santé en collaboration avec le Procureur Général ont travaillé de concert afin de permettre la réalisation de 2 établissements d’accompagnement en faveur des femmes et des mineurs victimes de violences, regroupant les milieux sanitaire et judiciaire.

    En Polynésie française, chaque année :

    • près de 1 500 femmes sont victimes de violences criminelles ou délictuelles. Chaque jour, 4 femmes sont victimes d’un acte violent connu des services de police et de gendarmerie.
    • en moyenne 2 000 enfants font l’objet de mesure de protection judiciaire. 60% sont des enfants suivis pour violences physiques et sexuelles. Les violences faites aux enfants, ont des conséquences catastrophiques à court, moyen et long terme sur leur santé physique et psychique. Les conséquences sociales à long terme le sont également, car elles constituent le départ d’un véritable cycle d’échec et de violence (échecs scolaires, conduites addictives – tabac, alcool, drogues – marginalisation, isolement social, exclusion, délinquance).

    Le nombre de victimes de violences, augmente depuis plusieurs années et la tendance est à la hausse pour 2019.

    Face à ces constats alarmants, le Conseil de Prévention de la Délinquance en Polynésie française (C.P.D.P.F) co-présidé par le Haut-commissaire, le Président du Pays et le Procureur Général ont arrêté un plan de prévention de la délinquance 2018-2020 qui s’articulent autour de 4 priorités dont celle d’améliorer la prévention des violences intrafamiliales visant le développement des prises en charge médico-judiciaire des victimes.

    Le Ministère de la Santé en collaboration avec le Procureur Général ont travaillé de concert afin de permettre la réalisation de 2 établissements d’accompagnement en faveur des femmes et des mineurs victimes de violences, regroupant les milieux sanitaire et judiciaire.

    La structure dénommée TUIAU TAMA destinée aux mineurs offrira un accueil dans un milieu sécurisant, spécialisé et protégé. Elle assurera un accompagnement pluridisciplinaire au plus près de l’événement traumatique afin de faciliter les procédures judiciaires. Pour ce faire, elle travaillera en relais direct avec les professionnels de la santé, de la justice et de l’action sociale.

    TUIAU TAMA sera équipé d’un matériel d’enregistrement professionnel permettant à l’équipe pluridisciplinaire (enquêteurs, magistrats, médecins, psychologues), de réaliser des auditions de mineurs victimes « afin d’éviter que l’enfant ne répète ses dires, parce que redire c’est revivre, et pour que ce ne soit pas cet enfant vulnérable, blessé qui aille à la rencontre des divers professionnels compétents mais que ce soit ces professionnels qui viennent vers l’enfant ».

    L’établissement nommé TUIAU a HINE, quant à lui, accueillera les femmes.

    Les équipes pluridisciplinaires offriront un espace d’écoute, de parole, de soins adaptés, mais aussi un espace de conseil et d’accompagnement dans les différentes démarches administratives et judiciaires. Les femmes seront accompagnées et aidées suivant leurs problématiques dans un lieu unique.

    Cet accompagnement global permettra d’assister la femme dans les différentes étapes de son parcours de sortie des violences. La structure sera amenée à travailler avec le Centre d’Information des Droits des Femmes et des Familles (CIDFF) et l’Association Polyvalente d’Actions Judiciaires (APAJ) ou avec d’autres associations.

    Ces 2 établissements disposeront d’un personnel qualifié parmi lesquels : médecins (pédiatre, gynécologue, généraliste), sage-femme, psychologue spécialisé ….

    Ouvert du lundi au vendredi de 7h à 17h et le samedi de 7h à 12h, en continu, ils offriront un accueil confidentiel et sécurisé. Ils seront implantés dans un espace proche de l’hôpital. La proximité géographique et le lien technique rapide avec les soins spécialisés offerts par l’hôpital sont un élément essentiel de la qualité et de la pertinence de ce projet.

    Ces deux établissements seront gérés par une association.

    NB : TUIAU signifie « accompagner, conduire, prendre par la main »,TAMA signifie « enfants », HINE signifie « femme »

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    Création de deux structures pour femmes et mineurs victimes de violence

    Dans le cadre du plan de prévention de la délinquance 2018-2020, le Ministère de la Santé en collaboration avec le Procureur Général ont travaillé de concert afin de permettre la réalisation de 2 établissements d’accompagnement en faveur des femmes et des mineurs victimes de violences, regroupant les milieux sanitaire et judiciaire.

    En Polynésie française, chaque année :

    • près de 1 500 femmes sont victimes de violences criminelles ou délictuelles. Chaque jour, 4 femmes sont victimes d’un acte violent connu des services de police et de gendarmerie.
    • en moyenne 2 000 enfants font l’objet de mesure de protection judiciaire. 60% sont des enfants suivis pour violences physiques et sexuelles. Les violences faites aux enfants, ont des conséquences catastrophiques à court, moyen et long terme sur leur santé physique et psychique. Les conséquences sociales à long terme le sont également, car elles constituent le départ d’un véritable cycle d’échec et de violence (échecs scolaires, conduites addictives – tabac, alcool, drogues – marginalisation, isolement social, exclusion, délinquance).

    Le nombre de victimes de violences, augmente depuis plusieurs années et la tendance est à la hausse pour 2019.

    Face à ces constats alarmants, le Conseil de Prévention de la Délinquance en Polynésie française (C.P.D.P.F) co-présidé par le Haut-commissaire, le Président du Pays et le Procureur Général ont arrêté un plan de prévention de la délinquance 2018-2020 qui s’articulent autour de 4 priorités dont celle d’améliorer la prévention des violences intrafamiliales visant le développement des prises en charge médico-judiciaire des victimes.

    Le Ministère de la Santé en collaboration avec le Procureur Général ont travaillé de concert afin de permettre la réalisation de 2 établissements d’accompagnement en faveur des femmes et des mineurs victimes de violences, regroupant les milieux sanitaire et judiciaire.

    La structure dénommée TUIAU TAMA destinée aux mineurs offrira un accueil dans un milieu sécurisant, spécialisé et protégé. Elle assurera un accompagnement pluridisciplinaire au plus près de l’événement traumatique afin de faciliter les procédures judiciaires. Pour ce faire, elle travaillera en relais direct avec les professionnels de la santé, de la justice et de l’action sociale.

    TUIAU TAMA sera équipé d’un matériel d’enregistrement professionnel permettant à l’équipe pluridisciplinaire (enquêteurs, magistrats, médecins, psychologues), de réaliser des auditions de mineurs victimes « afin d’éviter que l’enfant ne répète ses dires, parce que redire c’est revivre, et pour que ce ne soit pas cet enfant vulnérable, blessé qui aille à la rencontre des divers professionnels compétents mais que ce soit ces professionnels qui viennent vers l’enfant ».

    L’établissement nommé TUIAU a HINE, quant à lui, accueillera les femmes.

    Les équipes pluridisciplinaires offriront un espace d’écoute, de parole, de soins adaptés, mais aussi un espace de conseil et d’accompagnement dans les différentes démarches administratives et judiciaires. Les femmes seront accompagnées et aidées suivant leurs problématiques dans un lieu unique.

    Cet accompagnement global permettra d’assister la femme dans les différentes étapes de son parcours de sortie des violences. La structure sera amenée à travailler avec le Centre d’Information des Droits des Femmes et des Familles (CIDFF) et l’Association Polyvalente d’Actions Judiciaires (APAJ) ou avec d’autres associations.

    Ces 2 établissements disposeront d’un personnel qualifié parmi lesquels : médecins (pédiatre, gynécologue, généraliste), sage-femme, psychologue spécialisé ….

    Ouvert du lundi au vendredi de 7h à 17h et le samedi de 7h à 12h, en continu, ils offriront un accueil confidentiel et sécurisé. Ils seront implantés dans un espace proche de l’hôpital. La proximité géographique et le lien technique rapide avec les soins spécialisés offerts par l’hôpital sont un élément essentiel de la qualité et de la pertinence de ce projet.

    Ces deux établissements seront gérés par une association.

    NB : TUIAU signifie « accompagner, conduire, prendre par la main »,TAMA signifie « enfants », HINE signifie « femme »

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  • Communiqué de presse

    Création de deux structures pour femmes et mineurs victimes de violence

    Résumé:

    Le nombre de victimes de violences, augmente depuis plusieurs années et la tendance est à la hausse pour 2019.

    Face à ces constats alarmants, le Conseil de Prévention de la Délinquance en Polynésie française (C.P.D.P.F) co-présidé par le Haut-commissaire, le Président du Pays et le Procureur Général ont arrêté un plan de prévention de la délinquance 2018-2020 qui s’articulent autour de 4 priorités dont celle d’améliorer la prévention des violences intrafamiliales visant le développement des prises en charge médico-judiciaire des victimes.

    Le Ministère de la Santé en collaboration avec le Procureur Général ont travaillé de concert afin de permettre la réalisation de 2 établissements d’accompagnement en faveur des femmes et des mineurs victimes de violences, regroupant les milieux sanitaire et judiciaire.