Annuaire des structures de la Direction de la santé

  • Dossier de presse

    Lancement de la campagne tuberculose 2019

    Résumé:

    La Direction de la santé lance sa campagne tuberculose 2019 ayant pour objectif de sensibiliser les Polynésiens sur l’importance d’aller se faire dépister lorsqu’un professionnel de santé les contacte.

  • L’épidémie de dengue 2 est déclarée sur l’île de Tahiti depuis le 10 avril.

    La commune de Mahina est actuellement la commune la plus touchée, puisque 16 cas y sont recensés sur les 22 dengues autochtones déclarées.

    Au-delà de la participation des communes dans la recherche et l’élimination des gîtes larvaires autour des foyers des cas identifiés avec pulvérisation périfocale, le ministère de la Santé encourage vivement les maires des communes touchées à mettre en œuvre leur plan communal de sauvegarde (PCS).

    Sollicité par le Haut-commissariat, le maire de Mahina, Damas Teuira, a ainsi déclenché son PCS.

    Une réunion de coordination entre la commune et la direction de la Santé s’est tenue ce mardi matin dans les locaux de la mairie. Une formation des agents techniques communaux sur le dégitage proactif aura lieu mercredi matin.

  • Campagne de communication pour la Prise Observée Directe D

    Communiqué de presse

    Résumé : 

    La Campagne POD 2019 se déroule :

    • du 1er avril au 31 mai 2019 aux ISLV et aux Marquises sud.
    • en avril 2019 dans le reste de la Polynésie uniquement dans les structures de soins de la Direction de la santé et réservée aux personnes à risque.

    Les évaluations menées sur l’ensemble de la Polynésie ont donné des résultats conformes aux recommandations de l’OMS sauf aux îles Sous-le-Vent et aux Marquises sud où le portage filarien reste supérieur à 1% (seuil défini par l’OMS).

    Par conséquent, il a été décidé de :

    • maintenir la distribution aux ISLV et aux Marquises sud
    • permettre à plus de 75% de la population de ces 2 zones de bénéficier des médicaments

    En dehors des ISLV et des Marquises sud, le risque très faible de transmission ne justifie pas la poursuite de la distribution de masse. 

    Toutefois, les personnes voyageant régulièrement aux ISLV et aux Marquises sud sont invitées à se rendre dans les structures des soins de la Direction de la santé durant le mois d’avril où des professionnels de santé évalueront leur risque et leur proposeront la POD.

    Une mobilisation ciblée aux îles Sous-le-Vent et aux Marquises sud avec :

    • La distribution dans les écoles
    • La distribution communautaire par les ambassadeurs bénévoles

    Les élèves internes résidant habituels de ces îles et scolarisés dans les établissements de Tahiti bénéficieront également de la distribution par les infirmières des établissements scolaires.

    Rendez-vous sur la page Facebook POD 2019 pour plus d’informations.

    La campagne POD contre la filariose de la direction de la santé de Polynésie
  • Communiqué de presse

    Suite à la confirmation de plusieurs cas autochtones de dengue de type 2, non liés entre eux et disséminés sur plusieurs communes, une épidémie de dengue est déclarée sur l’île de Tahiti le 10/04/2019. Les autres îles de Polynésie française sont pour l’instant épargnées.

    La dengue de type 2 n’ayant pas circulé dans le Pays depuis l’an 2000, la population est faiblement immunisée et l’épidémie pourrait être de grande ampleur. Les personnes de moins de 20 ans ou arrivées en Polynésie française après 2000 sont les plus à risque d’être infectées.

    Au-delà des actions de lutte anti-vectorielle mises en œuvre par la Direction de la santé (Centre d’hygiène et de salubrité publique) avec la collaboration des communes, chacun peut être acteur pour limiter l’ampleur de cette épidémie par les actions suivantes :

    1. Pour ne pas être infecté :
      • éliminez chaque semaine les gîtes larvaires autour de votre domicile et de votre lieu de travail
      • protégez-vous des piqûres de moustiques (répulsifs, moustiquaire, diffuseurs…)
    2. Si vous avez de la fièvre supérieure à 38°C, consultez un médecin. Ceci est d’autant plus important si vous venez de Tahiti et vous rendez dans une autre île de Polynésie française, non touchée par ce virus.
    3. Si vous avez la dengue :
      • protégez-vous des piqûres de moustiques pendant 10 jours
      • limitez vos déplacements, pour ne pas contaminer d’autres zones géographiques.
  • Communiqué de presse

    Le vendredi 05 avril 2019, le Ministère et la Direction de la santé ont tenu une conférence de presse concernant le lancement de la campagne du Rhumatisme Articulaire Aigu (RAA).

    Le Ministre de la santé, Jacques Raynal, la Directrice de la santé, Dr Laurence Bonnac-Théron, le Directeur de la Direction générale de l’éducation et des enseignements, Thierry Delmas et le responsable du Bureau des Pathologies Infectieuses, Dr Jean-Marc Ségalin ont présenté devant la presse, la maladie du RAA, les enjeux pour la Polynésie, le programme de lutte contre le RAA 2019-2023 et les diverses actions de communication prévues.

    Le RAA, toujours présent en Polynésie

    Le RAA reste fréquent en Polynésie française notamment chez les jeunes. En 2016, 243 nouveaux cas ont été déclarés. L’incidence du RAA en Polynésie française est comparable avec celle des autres pays du Pacifique ouest, qui possède une des plus hautes incidences mondiales.

    En 2015, 60 « Evasan » internationales ont été effectuées pour chirurgie valvulaire. Par ailleurs, deux enquêtes pratiquées dans les classes de CM2 ont révélé que 2,8% des enfants de Moorea et 5% des enfants de Faaa étaient porteurs de cardiopathie rhumatismale chronique. En comparaison avec Nouvelle-Calédonie, ce taux est bien trop élevé.

    Le rhumatisme articulaire aigu (RAA) représente un problème de santé publique majeur. Le RAA a un impact potentiel à tous les âges de la vie. Si la maladie se déclare le plus souvent entre 5 et 14 ans, elle peut laisser de lourdes séquelles conduisant à la chirurgie cardiaque jusque tard dans la vie. Le Ministre de la santé, Jacques Raynal insiste sur le fait de traiter correctement les angines et que si des douleurs articulaires sont ressenties, il faut consulter immédiatement son médecin.

    Le programme de lutte contre le RAA 2019-2023

    Début 2019, le Ministère de la santé a validé le programme de lutte contre le RAA 2019-2023 proposé par la Direction de la Santé. Ce programme permettra de planifier les actions nécessaires pour lutter contre cette endémie majeure, très coûteuse pour le pays d’évaluer leurs efficacités au cours du temps.

    Focus sur les dépistages scolaires

    Grâce à la collaboration et au soutien de la Direction Général de l’Éducation et de l’Enseignement (DGEE), les dépistages ont déjà débuté à Moorea et à Tahiti Iti. Cette opération durera jusqu’au mois de juin 2019. La zone urbaine de Tahiti, la côte Est, Rangiroa et Hao feront également partie des zones où les enfants de CM2 seront dépistés avant la fin de l’année scolaire. Les professionnels de santé utiliseront des équipements modernes qui améliorent significativement la qualité des résultats d’examen.

    La DGEE souhaite faciliter au maximum les conditions de mise en oeuvre des dépistages scolaires prévus dans les écoles comme l’affirme Thierry Delmas, le Directeur de la DGEE. La collaboration avec la Direction de la santé est très ancienne.

    Une communication polynésienne et décalée

    Une nouvelle approche pour communiquer : Parodier la série télévisée de Dr House

    Elle sera présente sur les réseaux sociaux et sera déployée tout au long de l’année à partir du 08 avril 2019. Des publications sous forme d’articles et de reportages seront également diffusées pour mettre en avant les actions sur le terrain telles que les dépistages.

  • Communiqué de presse

    Un cas de dengue 2 autochtone a été diagnostiqué à Tahiti le 19/03/2019. Un cas importé de Nouvelle-Calédonie avait été diagnostiqué le 10/02/2019.

    Ces deux cas peuvent être liés épidémiologiquement sans qu’on n’en ait la certitude. L’état d’alerte arbovirose de niveau 2 déclaré sur Tahiti le 10/02/2019 est donc prolongé.

    Ce sérotype n’ayant pas circulé sur le territoire depuis l’an 2000, la population est faiblement immunisée et cet évènement pourrait entraîner une épidémie de grande ampleur.

    Des mesures de lutte anti-vectorielle et une recherche active de cas vont être entreprises dans les jours à venir.

    Au-delà des actions mises en œuvre par la Direction de la santé, chacun peut être acteur pour contrôler et limiter l’ampleur d’une épidémie, par les actions suivantes :
    – éliminer chaque semaine les gîtes larvaires autour de son domicile et de son lieu de travail
    – se protéger des piqûres de moustiques (répulsifs, moustiquaire, diffuseurs…)
    – consulter un médecin en cas de fièvre supérieure à 38°C.

    Le nouveau cas est une personne qui réside à Papeete dans le quartier Taunoa. Ainsi, la Direction de la santé annonce des traitements insecticides prévus ce vendredi 22 mars et le lundi 25 mars à partir de 6 heures du matin aux alentours du secteur de Patutoa. Ils peuvent être repoussés en cas de pluie ou de vent forts. L’objectif de ces traitements est d’éviter la diffusion de la dengue de type 2 et une épidémie de grande ampleur.

    Le Centre d’hygiène et de salubrité publique entreprend plusieurs mesures pour contrôler et limiter l’épidémie de dengue, dont des opérations de porte-à-porte qui seront menées dans les prochains jours en collaboration avec la commune de Papeete, comme l’explique la directrice du Centre d’hygiène, Glenda Melix.

  • Crédit photo : Présidence de la Polynésie française

    Communiqué de presse

    Le ministre de la Santé et de la prévention, Jacques Raynal, a officiellement présenté, jeudi après-midi, à la Direction de la santé, le nouveau bus IST (Infections sexuellement transmissibles) pour les populations précaires.

    A la fin de 2014, devant la ré-émergence rapide d’infections sexuellement transmises, le centre de consultations spécialisées en maladies infectieuses et tropicales a lancé le projet de suivi des populations précaires. Il s’agit principalement des travailleurs du sexe et des personnes sans domicile fixe qui sont souvent sortis du système de soins normal car étant marginalisés. Ce projet visait à offrir une prise en charge rapide de ces personnes vulnérables devant ces pathologies et mal suivies médicalement. L’objectif initial était de ralentir, voire empêcher la diffusion de ces pathologies dans ces populations et, par extension, dans la population en général.

    Ces populations sont non seulement en situation sociale précaire, mais elles sont aussi difficiles à atteindre sur le plan médical car souvent invisibles dans le système médical. La nécessité de pouvoir les suivre sur le terrain et dans des bonnes conditions (respect de secret médical, respect du standard de soins et d’accès rapides aux informations médicales) implique un outil adapté : un camion spécifique pour effectuer ces consultations mobiles.

    Par ailleurs, devant les difficultés croissantes et l’augmentation des personnes sans domicile fixe, le ministère de la Santé et la direction de la Santé ont donné une impulsion décisive à ce projet en élargissant ses actions et ses moyens pour la prise en charge dans ces populations des personnes souffrant de troubles psychiatriques.

    Le camion de consultation mobile est équipé pour pouvoir mener un entretien médical en toute discrétion, effectuer des prélèvements et des traitements dans des conditions médicalement adéquates et pouvoir suivre ces populations extrêmement mouvantes et dispersées. L’objectif principal est d’établir une relation de confiance avec ces personnes et d’apporter une réponse médicale rapide à ces populations isolées socialement et médicalement. Dans un 2ème temps, un des objectifs est de les réinsérer dans un système de soins classique et les orienter vers les structures sanitaires les plus adaptées pour leur suivi. Dans ce sens, ce camion de consultation mobile ne se substitue pas aux structures de soins classiques mais travaille en complémentarité et en synergie avec ces structures.

    A moyen et à long terme il s’agit de favoriser la réinsertion médicale, et si possible, sociale de ces personnes par une approche multi disciplinaire de terrain impliquant différents partenaires médico-sociaux.

    De façon plus globale, les autorités sanitaires veulent souligner la spécificité des besoins de ces personnes précaires et proposent des réponses adaptées à leur situation. Il s’agit de réduire les inégalités à l’accès aux soins et de favoriser la réinsertion médico-sociale de ces personnes.

  • Communiqué de presse

    L’Institut de formation des professions de santé Mathilde Frébault (IFPS) de la Direction de la santé, ouvre ses inscriptions pour la rentrée 2019.

    Le dossier d’inscription « papier » sera téléchargeable sur le site internet de la Direction de la santé – https//www.service-public.pf/dsp/ifps/ – ou à retirer au secrétariat de l’IFPS à partir du lundi 4 mars 2019 dès 08h00.

    Il devra impérativement être déposé complet, de 08h00 à 15h00 à l’IFPS, au plus tard le mercredi 3 avril 2019. Tout dossier incomplet ou reçu postérieurement à la date et l’heure des clôture des inscriptions ne sera pas pris en considération.

    En ce qui concerne les dossiers d’inscriptions qui seront acheminés par voie postale à l’adresse de l’IFPS – B.P. 1984 Papeete 98713 Tahiti – et réceptionnés après le délai réglementaire, seul le cachet de la poste fera foi.