Annuaire des structures de la Direction de la santé

  • La zone Pacifique se mobilise pour lutter contre les Maladies Non Transmissibles

    En partenariat avec le ministère des Solidarités et de la santé et la Direction de la santé, la Division santé de la Communauté du Pacifique a ouvert une deuxième session de formation, centrée sur l’analyse des données recueillies, ce lundi matin, à l’Institut de formation des Professions de santé (IFPS) Mathilde Frébault, à Papeete.

    Mise en place avec la Division santé de la Communauté du Pacifique, cette formation se déroulera jusqu’au 12 octobre prochain. En juin dernier, la première session s’est déroulée à Nouméa et avait pour objectif d’élaborer un questionnaire, de collecter des données sur le terrain et de saisir ces données dans un logiciel.

    L’objectif est de former les agents de terrains à la collecte et l’analyse de données concernant les maladies non transmissibles afin de leur permettre par la suite de réaliser des enquêtes auprès de leur population, ce qui permettra de cibler et adapter au mieux leurs interventions et actions de promotion de la santé/prévention. C’est une formation qui se veut pratique et appliquée : alternance de session de formation et de mise en application par les participants.

    La thématique choisie pour cette formation : études des habitudes de vie des jeunes femmes de 18 à 25 ans car cette tranche d’âge de la population est aujourd’hui peu étudiée alors qu’il s’agit d’une phase clef de la vie (fin des études, installation en couple, entrée dans la vie active, premier enfant, autant d’évènements qui influencent les comportements et les modes de vie).

    Six agents de la Direction de la santé de Polynésie française participent à cette session ainsi que des agents issus des pays et territoires francophones de la région, Wallis et Futuna, Nouvelle-Calédonie et Vanuatu.

    Source La Présidence de la Polynésie française

  • Près de 800 personnes ont été invitées à se faire dépister mardi 19 Septembre 2017 dans l’annexe de la salle omnisports. Des infirmiers, aides-soignantes ou encore médecins étaient présents pour accueillir ces habitants des quartiers du Taharaa. Une initiative qui a été mise en place en collaboration avec la municipalité.

    On se croirait à une élection électorale mardi dernier dans l’annexe de la salle omnisports de Mahina, avec les différents box qui y ont été préparés pour ce grand dépistage de tuberculose. Plusieurs panneaux ont été installés pour départager les différents quartiers de Taharaa.

    Et ils seraient en tout près de 800 personnes à avoir été conviées pour ce dépistage. « Il y a eu des cas déclarés à Mahina et qui ont été traités assez rapidement, sur le secteur de Taharaa », explique Damas Teuira, maire de Mahina. Selon nos informations, il y aurait eu 3 ou 4 cas détectés à Mahina. Du coup, l’équipe municipale a effectué plusieurs réunions sur le secteur concerné, « pour inviter ces familles à venir se faire dépister ».

    Et pour le bon déroulement de l’opération, chacun savait ce qu’il avait à faire. « Les personnes arrivent et remplissent leurs identités auprès des agents de la commune de Mahina », précise Taote Marine Giard, responsable du bureau de veille sanitaire à la direction de la santé. « Ensuite, il y a un questionnaire clinique pour voir quels sont les signes médicaux que la personne peut avoir. On leur remet, par la suite, une ordonnance pour une radiographie, puis on fait une piqûre que l’on appelle l’intradermo réaction (IDR). On injecte un produit qu’on appelle la tuberculine, et dans trois jours, on va lire le résultat de l’IDR », poursuit la professionnelle de la santé.

    Et pour cette première journée, les habitants du secteur de Taharaa étaient nombreux à avoir fait le déplacement. Parmi eux, on retrouve Ioane et sa compagne enceinte de huit mois. « Je préfère être prudent pour éviter d’avoir des surprises plus tard », lâche-t-il.

    Un discours qui a été répété par toutes les personnes que nous avons rencontré. Ce qui est plutôt rassurant, surtout que la tuberculose est une maladie qui peut être traitée efficacement, même si le traitement est parfois dur à supporter. « Il dure au moins six mois, c’est un traitement par antibiotiques. Parfois, il y a plusieurs molécules dans un même comprimé. Mais au total, on dit qu’il y a quatre molécules pendant deux mois, puis deux molécules pendant quatre mois », détaille Taote Marine Giard (lire son interview ci-dessous).

    Et pour cette journée, une quarantaine d’infirmiers, de médecins et d’aides-soignantes ont fait le déplacement.

    Vendredi 22 septembre, place à la lecture des résultats. Les personnes reviendront pour voir si oui ou non, ils ont contracté la bactérie.

    Chaque année, il y a 50 à 60 nouveaux cas de tuberculose en Polynésie française. « Aujourd’hui, nous en sommes à 40 depuis le début de l’année », prévient la responsable du bureau de veille sanitaire à la direction de la santé.

     

    INTERVIEW

    Marine Giard
    Responsable du bureau de veille sanitaire à la direction de la santé

    C’est quoi la tuberculose ?

    « C’est une maladie qui est liée à une bactérie et qui peut prendre plusieurs formes. Mais le plus souvent, elle est pulmonaire, et quand elle est pulmonaire, elle peut être contagieuse. Elle se transmet par les sécrétions respiratoires. Quand on tousse, on projette la bactérie dans l’air, et on peut contaminer les personnes qui sont dans la même pièce ou qui sont à une courte distance. Le risque de contamination est augmenté quand on est proche, quand on reste longtemps de façon rapprochée, quand les rencontres sont répétées et quand on se retrouve dans une pièce qui est fermée et peu ventilée. »

    Y’a-t-il des risques de mort ?

    « Il y a des risques de mort si on ne se traite pas. Par contre, si on se traite, on guérit de cette maladie. Mais le traitement est long. C’est embêtant pour les patients, mais c’est important de mener le traitement jusqu’au bout pour en guérir. »

    Quels sont les symptômes ?

    « Pour la tuberculose pulmonaire, parce que c’est celle-ci qui est la plus fréquente, les symptômes sont : une fatigue générale, un amaigrissement, une toux qui traine, une fièvre pas trop élevée qui traine aussi et puis des sueurs la nuit. »

    Comment se déroule le dépistage ?

    « Ça se passe en trois étapes. On va injecter à la surface de la peau en intradermique. En fait, on va interroger le corps pour voir s’il a déjà rencontré la bactérie. Et au bout de trois jours, si le corps a déjà rencontré la bactérie, il va réagir et il va faire une grosse induration. Et s’il n’a jamais rencontré la bactérie, ça va être tout petit ou on ne va rien voir. »

    Qui sont les personnes les plus vulnérables ?

    « Tout le monde peut développer la maladie, et les personnes immunodéprimées sont les plus vulnérables. Ce sont des personnes qui ont d’autres maladies et qui les fragilisent. Du coup, elles développent plus facilement la tuberculose. Après, chez les enfants, nous sommes également très prudents parce que quand ils sont touchés, ils vont développer plus facilement la maladie. »

     

    -Source:tahiti infos-

  • Le ministre des Solidarités et de la santé, le Dr Jacques Raynal, a procédé vendredi 15 septembre 2017, sous le fare pote’e de la Direction de la santé, à une remise d’attestations de fin de formation continue à dix auxiliaires de santé exerçant dans les structures de santé isolées des archipels.

    Il s’agit de la dernière promotion d’un vaste programme de remise à niveau, lancé en 2015, avec 79 auxiliaires de santé exerçant dans 30 îles et vallées isolées des archipels des Marquises, des Tuamotu-Gambier et des Australes. Ce programme a été financé conjointement par le Pays et l’Etat dans le cadre du Contrat de projets. Ces agents ont pu bénéficier d’une formation de 10 semaines comprenant des cours théoriques et des stages pratiques dans les structures de santé publique de Moorea et Tahiti.

    Un nouveau programme de formation continue débutera dès 2018, afin de soutenir ces agents et de s’assurer de la qualité des services rendus à la population. Cette formation se présente sous la forme de deux semaines de cours et de stages exercés en milieu clinique tous les deux ans. Il est prévu de faire évoluer à moyen terme cette profession vers un nouveau métier d’avenir de promotion de santé insulaire et de téléconsultation à distance.

    Le ministre en charge de la santé a souhaité, lors de cette cérémonie, rendre hommage à tous les professionnels de santé exerçant dans ces îles et vallées isolées pour les services rendus à la population.

    -Source: wwww.presidence.pf-

  • L’Ecole de commerce de Tahiti réalise deux spots vidéos sur les IST en collaboration avec la Direction de la santé

     

     

    Après une semaine de défi d’intégration, les étudiants en première année de l’École de commerce de Tahiti ont réussi à créer deux spots vidéos informant les jeunes de la prévention contre les infections sexuellement transmissibles. Ils ont présenté leurs travaux vendredi dernier devant les officiels de la direction de la Santé. 

    Comment faire passer simplement aux jeunes le message de la prévention contre les maladies sexuellement transmissibles (IST) ? Comment leur faire savoir que le test est gratuit, prend quelques minutes seulement et est totalement anonyme dans les 8 centres de dépistage de Polynésie ? 

    Les campagnes officielles jouent leur rôle, mais les chiffres montrent une recrudescence des IST ces dernières années… Pour toucher la nouvelle génération, il faut clairement changer d’approche. Et pour ça, le mieux c’est de laisser faire les jeunes ! C’est en tout cas l’idée derrière le défi lancé aux premières années de l’École de Commerce de Tahiti (ECT) par deux élève de troisième année en stage à la CPS. Aidés de leurs aînés de deuxième année, de leurs coachs et de deux spécialistes de la question – Stéphane Alarcon et le docteur Lam Nguyen – ils ont relevé le défi. 

    Ils ont produit deux vidéos (qui devraient être partagées sur les réseaux sociaux) avec une approche narrative originale. Mickaël Travers, l’un des producteurs des vidéos, explique que « pour faire passer le message, particulièrement aux jeunes, nous avons personnifier l’IST pour montrer qu’elle peut toucher tout le monde, qu’ils se la représentent bien dans la tête. On a beaucoup travailler sur ça, je pense que ça peut aider à faire passer un bon message ! » 

    « Je trouve qu’ils parlent beaucoup mieux du sexe que nous » 

    Et ils ont convaincu à la fois le docteur Laurence Bonnac-Theron (directrice de la direction de la Santé, leur donneur d’ordre) qui a validé les productions, et surtout ceux qui les ont accompagnés pendant ces cinq jours intenses. 

    Le docteur Lam Nguyen explique ainsi que « c’est absolument indispensable de collaborer avec des jeunes sur ces sujets. Comme vous le savez, les IST sont liées aux activités sexuelles et les jeunes sont particulièrement actifs dans ce domaine. Ils sont beaux, ils sont plein d’énergie… Mais c’est leur avenir qui est en jeu ! La sensibilisation est un travail de longue haleine, donc j’espère qu’il y aura une collaboration continue avec les jeunes, ceux de l’ECT et les autres. Surtout que je trouve qu’ils parlent beaucoup mieux du sexe que nous, nous on est trop vieux ! » 

    Julie Maugey, du magazine Hine, les a coaché toute la semaine. Elle explique leur avoir apporté « des outils et des techniques pour les rendre autonomes et travailler en équipe. On leur a donné les moyens de se répartir les tâches, de créer des groupes, d’avoir des objectifs à respecter chaque jour… Et bien sûr de la motivation. Maintenant il faut que vous regardiez les vidéos pour me dire ce que vous en pensez ! »

    Source Tahiti Infos