Annuaire des structures de la Direction de la santé
Dossier de presse
1er Séminaire SPORT-SANTE en Polynésie française
Résumé:
La Direction de la santé, en partenariat avec le Maita'i Sport Santé annonce le 1er séminaire Sport Santé de la Polynésie française.
Premier séminaire sport santé de la Polynésie française
L'expérience pilote :
A quoi çà sert ? Evaluer le bénéfice du sport santé chez nos patients
Quand ? De novembre 2017 à juin 2018
Qui sont concernés ? Les patients présentant soit une surcharge pondérale, ou un diabète de type 2, une hypertension artérielle, un cancer, une pathologie pulmonaire ou une perte d'autonomie, en sachant que certains patients cumulent plusieurs pathologies.
Combien ont participé ? 145 patients
Pour quelles activités? ateliers de remise en forme, Qi Gong, natation, marche nordique, basket, aviron, karaté et multisports.
Où ? Ces APA, mises en place sur la zone du grand Papeete (Punaauia à Mahina) se réalisent par groupe de 10 personnes à raison de 2 à 3 fois par semaine.
Comment çà marche ? Cette expérience pilote est porté par le réseau Maita'i sport santé.
Basé à l'IJSPF, il met en lien les patients, les professionnels de santé et les éducateurs sportifs.
- Christian Weislocker, régulateur du réseau, suit le patient tout au long de votre parcours de soins.
- Dr Pierre Aufrère, médecin du sport, veille à la partie médicale du parcours.
- Cédrik Thibault et les éducateurs sport-santé coachent les patients dans la pratique des activités physiques adaptées à votre santé.
- Dr Bruno Cojan anime le réseau.
Le séminaire sport santé :
Ce séminaire sport santé est l'occasion pour chacun de:
- s'informer sur les définitions, les recommandations nationales et internationales en matière de sport santé et d'Activités physiques adaptées ;
- de partager les expériences des réseaux de sport santé ;
- de prévoir au travers d'ateliers les modalités d'intégration des partenaires (professionnels de santé, professionnels de sport, communes, institutions…) dans le réseau Maita'i sport-santé
- de créer un langage commun sport santé sur notre territoire.
Douze thèmes seront abordés par des conférenciers-experts venant de métropole et du Pacifique.
Santé publique France publie les nouveautés 2018 des recommandations sanitaires pour les voyageurs
Santé Publique France publie les nouveautés 2018 des recommandations sanitaires pour les voyageurs à l'attention des professionnels de santé.
Editorial (Source: Bulletin épidémiologique hebdomadaire Hors-série du 25 mai 2018)
Le Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire (BEH) consacré aux recommandations sanitaires pour les voyageurs s'enrichit d'année en année en fonction des évolutions épidémiologiques des maladies, de l'avancée des connaissances et de l'introduction de nouvelles réglementations.
Les pratiques des professionnels de santé évoluent également pour répondre aux évolutions comportementales de voyageurs en quête d'exotisme, d'aventure et de séjours inoubliables hors les sentiers (touristiques) battus. Le corollaire de ces comportements est une exposition accrue à des risques sanitaires, avec de possibles conséquences cliniques le plus souvent désagréables mais parfois graves, d'autant que certaines destinations représentent un véritable voyage dans le temps en plongeant le voyageur dans des conditions d'hygiène proches de celles du Moyen Âge. Ce n'est, bien entendu, pas une raison pour décourager les voyageurs, mais la consultation pré-voyage doit intégrer tous les paramètres du voyage et du voyageur afin d'apporter à ce dernier une information claire, loyale et appropriée.
Le conseil médical aux voyageurs a largement bénéficié, depuis plusieurs années maintenant, de la mise à disposition de banques de données informatisées fiables sur la situation des pays, voire aussi, très souvent, sur celle des régions d'un pays. La possibilité de disposer d'informations en temps réel pourrait rendre caduque l'édition de ce BEH, mais l'expérience montre que les professionnels lui sont attachés, car ce travail du Haut Conseil de la santé publique sollicite de nombreux experts qui débattent des recommandations à formuler, en basant leurs réflexions sur une analyse factuelle. Les points forts de la mise à jour de 2018 touchent de nombreux sujets, notamment :
- l'encéphalite japonaise (EJ). À la carte rapportant les zones d'endémie d'EJ s'est substitué un tableau définissant, pour les pays concernés, les zones à risque et les saisons de transmission afin d'étayer la décision vaccinale ;
- la fièvre jaune (FJ). Il existe 16 situations différentes de prescription de la vaccination de la FJ si l'on prend en compte les risques de transmission, l'obligation en fonction de la provenance, les escales au cours du voyage et l'âge. La carte d'endémicité de la FJ qui était publiée jusqu'alors ne prenait pas en compte la variété de ces situations. Un tableau par pays est donc maintenant proposé, précisant pour chacun l'exposition au risque et les obligations réglementaires. Toujours au chapitre de la FJ sont également précisées les restrictions d'utilisation du vaccin chez les femmes qui allaitent et chez les personnes immunodéprimées ;
- les vaccins en général. Les recommandations spécifiques ne doivent pas occulter la nécessité pour le voyageur d'être à jour des vaccinations du calendrier vaccinal ;
- le paludisme. L'évolution épidémiologique du paludisme en Asie et en Amérique tropicales amène à considérer que dans la majorité des cas, pour les séjours conventionnels dans les zones à faible risque d'Amérique et d'Asie tropicales, la chimioprophylaxie n'est plus justifiée ; mais la protection personnelle antivectorielle demeure plus que jamais recommandée. La balance bénéfice/risque de certains médicaments prescrits pour la chimioprophylaxie fait l'objet d'attentions redoublées, et les prescripteurs sont invités à consulter régulièrement les résumés des caractéristiques des produits (RCP) ;
- les répulsifs. Les produits à base de DEET doivent maintenant posséder une Autorisation de mise sur le marché (AMM). En conséquence, les posologies recommandées sont celles indiquées dans l'AMM. Les produits à base d'IR3535 n'ont pas encore tous une AMM mais pour ceux qui en ont une, ce sont les indications qui y figurent qui s'imposent. Par ailleurs, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a rendu publique une note relative à l'efficacité des biocides répulsifs contre les tiques et aux modalités de leur utilisation ;
- les diarrhées. La modification majeure qui touche ce chapitre concerne l'antibiothérapie : médicaments disponibles et choix thérapeutiques, notamment dans les formes cliniques modérées ou graves de diarrhées du voyageur ;
- les risques de portage de bactéries multirésistantes (BMR) et notamment des entérobactéries ( coli le plus souvent) productrices de bêtalactamases à spectre étendu (BLSE) et de bactéries productrices de carbapénémases (EPC), associé aux voyages (principalement en Asie, en particulier dans le sous-continent indien), à la survenue d'une diarrhée et à la prise d'antibiotiques pendant le séjour, à une hospitalisation et au type de voyage ;
- les jeunes filles mineures. Il a été considéré indispensable de rappeler le risque de mutilation sexuelle (excision, infibulation) ou de mariage forcé lors du séjour, la nécessité de l'identification de ces situations et l'information des familles sur la gravité et l'interdit juridique de ces gestes, qui sont passibles d'amende et d'emprisonnement en France ;
- le transport de médicaments. Voyager avec des médicaments obéit à des règles strictes et qu'il est utile de garder à l'esprit, que le voyage se déroule à l'intérieur ou à l'extérieur de l'espace Schengen.
Au total, ce BEH s'étoffe sensiblement par rapport aux versions précédentes, mais ce n'est pas un handicap car il doit être considéré comme un outil de travail qui se consulte en tant que de besoin ; le principal étant que chacun, dans sa pratique, y trouve les éléments indispensables à un conseil de qualité aux voyageurs. Si son accès est libre, il convient de rappeler qu'il est destiné à un public médical capable d'analyser les données et d'adapter les recommandations à chaque voyageur et à chaque voyage, qui sont autant de cas particuliers. C'est dire l'importance de cette consultation spécialisée qu'est celle du voyageur.
Le Centre hospitalier de la Polynésie française lance sa campagne d'information et de promotion du don d'organes
Le Centre hospitalier de la Polynésie française lance sa campagne d'information et de promotion du don d'organes en corrélation avec celle organisée en métropole le 22 juin autour de la « Journée nationale de réflexion pour le don d'organes et la greffe, et de reconnaissance aux donneurs ».
Consultez les documents d'information de cette campagne ici.
L'hôpital de Taravao ouvre son unité d'hospitalisation de jour de chimiothérapie de proximité
Le Ministre de la santé, Dr Jacques Raynal, a inauguré ce matin le nouveau service d'hospitalisation de jour de chimiothérapie de proximité dans le service de médecine de l'hôpital de Taravao, conformément au SOS dans son axe 3.3: « adapter l'offre de santé à l'évolution des besoins – Expérimenter l'administration de la chimiothérapie en proximité ».
Ce service doit répondre aux attentes des patients atteints d'un cancer résidents sur Tahiti Iti, offrant un gain de temps, de confort et de qualité de soins encadré grâce à une collaboration étroite entre la Direction de la santé et le CHPF. Il vient compléter l'offre de soins dans le domaine de la cancérologie en Polynésie Française.
Le Pays poursuit ainsi l'élaboration de son programme de mise en œuvre du Plan Cancer 2016-2021. Le Ministère de la Santé franchit une nouvelle étape, après l'inauguration du mammographe de l'Hôpital de Louis ROLLIN de Taiohae, en offrant quatre lits d'hospitalisation de jour pour l'administration de chimiothérapie à Taravao. L'Etat , dans le cadre de la convention Etat/Pays relative au développement de la filière de prise en charge du patient atteint de cancer en Polynésie française, a permis de financer les travaux et les équipements nécessaires à hauteur de 46000 euros, la CPS au travers d'un contrat d'objectif et de moyen relatif à la mise en place d'un soutien oncologique, a financé le personnel et les formations à hauteur de 27.5 millions XFP, le CHPF en mettant à disposition ses services et son expertise, le Pays assumant le reste au travers de ses services de la santé et de l'informatique.
L'unité d'hospitalisation de jour de chimiothérapie permet aux patients, qui sont suivis par les médecins spécialistes du service d'oncologie du CHPF, de bénéficier de leurs cures de chimiothérapies au plus près de leur domicile par délégation d'administration de soins prescrits au CHPF. Les personnels ont été formés au CHPF, dans le service d'oncologie, à la pharmacie du CHPF, à l'utilisation des outils numériques et au transport en sécurité des produits.
Informations pratiques :
Unité d'hospitalisation de jour, ligne directe : 40.54.77.40 – Fax : 40.54.77.42
Ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 15h30
Installation d'un appareil de mammographie à l'hôpital Louis Rollin de Taiohae
Le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a inauguré samedi un appareil de mammographie destiné à la prévention du cancer du sein de l'hôpital Louis Rollin de Taiohae.
Le Président, accompagné du Ministre de la santé, Jacques Raynal et de la Directrice de la santé, Laurence Bonnac-Théron, a également visité l'hôpital et les parties en cours de rénovation, notamment les chambres de la maternité.
Le dépistage des cancers est un des axes clés de la Stratégie polynésienne de lutte contre le cancer et du Plan cancer 2018-2022. Ces deux documents sont des composantes des récents documents de cadrage de la politique de santé du Pays que sont les Orientations stratégiques 2016-2025 et le Schéma d'organisation sanitaire 2016-2021.
L'objectif principal de la stratégie de dépistage proposée est de réduire le taux de mortalité spécifique par cancer. Pour cela, il est nécessaire que le taux de participation de la population cible s'améliore.
Dans le cadre du dépistage du cancer du sein, l'objectif est de faciliter l'accès au dépistage à l'ensemble des femmes de la Polynésie française âgées de 50 à 74 ans. Ces femmes peuvent bénéficier d'un examen gratuit tous les deux ans dans le cadre de la prévention du cancer du sein. Peuvent aussi bénéficier de cette prise en charge, toutes les femmes qui ont une suspicion de cancer du sein ou celles suivies dans le cadre d'une prise en charge.
La Stratégie polynésienne de lutte contre le cancer et le Plan cancer 2018-2022 portent une attention particulière aux femmes des îles.
Jusqu'à aujourd'hui, les femmes de l'archipel des Marquises ne pouvaient bénéficier de cet examen que dans le cadre d'une évacuation sanitaire pour un autre motif, ou d'un déplacement personnel à Papeete.
La convention relative au développement de la filière de prise en charge du patient atteint du cancer en Polynésie française entre l'État et la Polynésie française a permis, aujourd'hui, d'équiper l'hôpital de Taiohae d'un mammographe.
Le coût de cet équipement s'élève à 25 millions XPF. Son installation a nécessité des travaux au sein de l'hôpital de Taiohae. Désormais, les femmes de l'archipel des Marquises pourront bénéficier d'un meilleur accès au dépistage du cancer du sein. Des missions seront organisées dans un cadre conventionnel afin qu'un radiologue soit présent pour assurer l'interprétation de l'examen.
Source: La Présidence.
Dossier de presse
Alerte sanitaire: dengue de type 2
Un cas de dengue 2 autochtone a été diagnostiqué à Raiatea en semaine 23. Cela place la Polynésie française en niveau d'alerte 2.
La dengue 2 n'a pas circulé en Polynésie française depuis l'an 2000, la population est faiblement immunisée. L'introduction de la dengue 2 sur le territoire peut être à l'origine d'une épidémie de grande ampleur.
La maladie est transmise par les moustiques. Pour limiter la survenue de nouveaux cas, la population doit s'impliquer :
– éliminez les gites larvaires
– protégez-vous des piqûres de moustiques (répulsifs, moustiquaire, diffuseurs…)
– en cas de fièvre supérieure à 38°C, consultez un médecin.Les services de santé du pays mettent tout en oeuvre pour limiter la survenue d'une épidémie.
Des actions de démoustication par pulvérisation pourront être effectuées. Pour protéger les abeilles, les personnes détentrices de ruchers doivent se déclarer à la direction de l'agriculture.Contacts à la Direction de la santé :
Bureau de Veille Sanitaire Tel : 40 488 201
Centre d'Hygiène et de Salubrité Publique Tel : 40 503 745Départ à la retraite de Mme Manuela Tihoni, agent de l'IFPS Mathilde Frébault
Après de bons et loyaux services au sein de la Direction de la santé et notamment au sein de l'IFPS Mathilde Frébault, en qualité d'agent de service et et ensuite d'agent administratif depuis 1988, Manuela TIHONI prend aujourd'hui une retraite bien méritée. Toute l'équipe de l'IFPS Mathilde Frébault s'est réunie vendredi 25 mai 2018 pour célébrer ce moment festif et émouvant.
Dossier de presse
Enquête GSHS menée en Polynésie française
Résumé:
Ce rapport présente les résultats de la première enquête mondiale « The Global school-based student health survey » (GSHS) menée en Polynésie française par le Ministère de la santé et le Ministère de l'éducation en 2016.
Cette enquête a été menée dans le premier trimestre 2016 dans 32 établissements de la Polynésie française, auprès de 3 216 adolescents répartis dans 187 classes. Une série de 83 questions était posée permettant de récolter des indicateurs et des informations de qualité sur les comportements et les facteurs qui influencent la santé des jeunes, tels que la situation familiale, l'alimentation, l'activité physique, l'obésité, l'hygiène corporelle, la santé mentale, la santé sexuelle, les addictions et les blessures involontaires.
Quelques résultats de cette enquête sont à noter. Parmi les élèves polynésiens âgés de 13 à 17 ans :
- 43% sont en surpoids dont 20% au stade d'obésité
- 46% déclarent boire des boissons gazeuses sucrées au moins une fois par jour
- 93% déclarent se brosser les dents au moins une fois par jour
- 42% des élèves déclarent être en position sédentaire au moins trois heures par jour
- 26% ont consommé du tabac ; 44% ont consommé de l'alcool au cours des 30 derniers jours ; 29% déclarent avoir consommé de la drogue au moins une fois dans leur vie
- 26% déclarent avoir manqué les cours sans permission au moins un jour au cours des 30 derniers jours
- 15% ont été agressés au moins une fois au cours des 12 derniers mois
- 14% ont envisagé sérieusement de se suicider au cours des 12 derniers mois
- 50% utilisent un préservatif
Dans la mesure du possible, ce rapport offre une comparaison des résultats avec les autres territoires francophones du Pacifique et la France métropolitaine. Enfin, ce rapport conclut avec des recommandations pour chacun des thèmes évoqués, conformément au Schéma d'organisation sanitaire 2016-2022, au Schéma de prévention et de promotion de la santé 2018-2022, à la charte de l'éducation et au plan d'orientation stratégique pour la mise en œuvre d'une politique publique pour la famille.
3ème session de formation « DU infirmier en soins de santé primaire insulaire » – 2018
Le ministre de la santé et de la prévention, Jacques Raynal et la Directrice de la santé, Laurence Bonnac-Theron, ont ouvert la 3ème session de formation « DU infirmier en soins de santé primaire insulaire » qui a débuté lundi 28 mai 2018 au sein de l'université de la Polynésie française.
59 personnels infirmiers de la Direction de la santé exercent dans les centres de soins de santé primaire des archipels des Marquises, Australes et Tuamotu dont 13 en qualité d'infirmiers itinérants. Ces professionnels de santé ont mission d'offrir aux populations de ces communes insulaires les soins de santé primaires universels que sont : les consultations pour maladies courantes, le suivi et l'accompagnement des patients présentant une longue maladie, l'accueil et le conditionnement des situations d'urgence avant transfert, la protection maternelle et infantile, la mise en œuvre des programmes vaccinaux et de promotion de la santé notamment en milieu scolaire ainsi que des actions médico-sociales de terrain.
C'est pourquoi, au regard des missions multiples et complexes de ces infirmiers, la direction de la santé a mis en place en 2016 en collaboration avec l'Université de Polynésie française (UPF) et l'université de médecine de Bordeaux, un Diplôme Universitaire (DU) en soins de santé primaire insulaire. Ce DU se déroule sur 9 semaines, en alternance avec un enseignement théorique de 5 semaines composé de 5 unités d'enseignement et un enseignement clinique constitué de 4 semaines de stage, à réaliser à l'hôpital d'Afareaitu de Moorea. Cette formation universitaire, en lien avec les problématiques des infirmiers exerçant en milieu insulaire est ouverte prioritairement aux infirmiers ayant un projet professionnel lié à un exercice d'au moins trois ans au sein d'une subdivision santé des Archipels. Depuis 2016, 27 infirmiers ont bénéficié de cette formation universitaire.