Annuaire des structures

  • La Direction de la santé et la Chambre de l’Agriculture et de la Pêche Lagonaire deviennent partenaires dans le développement et la valorisation des produits locaux

    Le 20 septembre 2019, la Directrice de la santé, Dr Laurence Bonnac-Théron et la présidente de la Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL), Madame Yvette Temauri, ont signé une convention de partenariat. Elle permettra de favoriser la consommation des produits locaux par la population et d’assurer une cohérence des messages de prévention et de promotion de santé entre les deux entités.

    Signature de la convention de partenariat DS et CAPL

    Valoriser les produits locaux et l’adoption d’un mode de vie sain

    La Direction de la santé et la Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire poursuivent des objectifs similaires. En effet, leurs actions valorisent les produits locaux. Elles agissent aussi pour favoriser l’adoption d’un mode de vie sain. Pour apporter de la cohérence à leurs initiatives, elles ont décidé de s’unir et de collaborer en mettant en place une convention de partenariat. Cette dernière rendra plus efficace la diffusion des messages de prévention et de promotion de santé à destination de la population.

    Des actions pour des comportements plus responsables

    La Direction de la santé et la Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire mènent depuis de nombreuses années des actions pour développer et valoriser les produits locaux. Ainsi, La Direction de la santé a :

    • adopté un « schéma de prévention et de promotion de la santé de la Polynésie française 2018-2022 ». Il vise, entre autres, à favoriser la consommation des produits locaux ;
    • lancé la campagne de communication « Préférez le Naturel ». L’objectif : interpeller la population sur sa consommation de produits sucrés et privilégier les fruits, des produits naturellement sucrés.

    Parallèlement, la Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire s’est inscrite dans la même démarche. Elle met en place différentes initiatives :

    • la charte d’engagement pour des bonnes pratiques relatives à la distribution des produits locaux issus de l’agriculture ;
    • la campagne « Manger Local ». Elle sensibilise les Polynésiens sur les bienfaits des produits du fenua.

    En savoir plus

    Nous suivre

    Partager cet article

  • La Direction de la santé organise un séminaire sur l’éducation à la sexualité

    Du 23 septembre au 4 octobre 2019 se déroulera un séminaire sur l’éducation à la sexualité organisé par la Direction de la santé dans les locaux de l’IFPS à Mamao. Il réunira des professionnels de santé et de l’éducation. Ce séminaire sera animé par deux experts du CRIPS Ile-de-France (Centre régional d’information et de prévention du sida et pour la santé des jeunes).

    La Direction de la santé organise, du 23 septembre au 4 octobre 2019, un séminaire sur l’éducation à la sexualité. Deux experts du CRIPS Île-de-France, Mme Laura BELTRAN, psychologue et sexologue, et M. Benoît FELIX, formateur de professionnels de santé, fondateur du Cybercrips, seront présents pour renforcer les compétences des professionnels de santé et de l’éducation du territoire. En effet, le présent séminaire vise à :

    • Actualiser les connaissances des intervenants en éducation et promotion à la santé sexuelle.
    • Harmoniser et favoriser les pratiques s’inspirant du counseling et des techniques de la communication brève.

    Il comportera trois temps forts :

    • Le regroupement de 60 professionnels.
    • Des rencontres avec les éducateurs des IIME accueillant des enfants et adolescents atteints de handicap.
    • Une conférence-débat « Sexualité et adolescence » animée par les experts et destinée aux professionnels de la santé, de l’éducation, du secteur social et de la jeunesse.

    Les professionnels régulièrement formés à l’éducation à la sexualité

    Depuis 2001, la Direction de la santé a mis en place plusieurs formations de professionnels sur cette thématique : de 2001 à 2009, formations de formateurs et des premiers professionnels relais ; en 2012, formation à la promotion à la santé ciblant l’éducation à la sexualité. Elle assure aussi la formation d’élèves relais.

    Contribuer à la construction de la personne et à l’éducation du citoyen

    L’éducation à la sexualité ou éducation à la vie affective et sexuelle consiste à apporter aux enfants, adolescents et adultes des connaissances, des compétences et des valeurs afin qu’ils accèdent à une sexualité libre, respectueuse, responsable et saine à la fois sur le plan physique, psychologique et social. L’éducation à la sexualité contribue ainsi non seulement à la construction de la personne mais aussi à l’éducation du citoyen.

    Nous suivre

    Partager cet article

  • La Direction de la santé lance sa campagne d’information sur la contraception

    Du 16 au 20 septembre se déroule la campagne de promotion de la contraception organisée par la Direction de la santé. De nombreuses actions sont prévues pour sensibiliser la population et renforcer les compétences des professionnels de santé.

    Améliorer l’information sur la contraception

    Il s’agit, d’une part, de sensibiliser la population et de lutter contre les fausses croyances à l’égard de la contraception par une campagne d’information menée dans les médias (télévision, cinéma, réseaux sociaux) et par des actions de terrain (ateliers, stands d’informations) mises en place par les structures de santé de l’ensemble du territoire, et d’autre part, d’actualiser les connaissances et de renforcer les compétences des professionnels sur la thématique de l’éducation à la santé sexuelle auprès des adolescents.

    Il sera organisé sur ce thème, durant les mois de septembre et octobre 2019, un séminaire, une conférence-débat et des rencontres entre professionnels animés par des experts de la thématique.

    Quelques chiffres récents sur la contraception sont disponibles. Une étude menée en 2019 auprès des femmes venant d’accoucher montre que seulement 2 femmes sur 10 n’ont aucune contraception ou utilisent le préservatif ou une méthode naturelle après l’accouchement, et que :

    • 4 femmes sur 10 utilisent un implant ;
    • 3 femmes sur 10 utilisent une pilule ;
    • 1 femme sur 10 utilise un dispositif intra-utérin (aussi appelé « stérilet »).

    La contraception, une avancée majeure accessible à tous

    Chez les jeunes filles, encore trop de freins et d’idées fausses concernant l’accès à la contraception et la tolérance des contraceptifs sont évoqués : « C’est cher », « Ça fait grossir », « Ça fait mal », « Ça ne marche pas »…

    Dans le monde, la contraception représente une avancée majeure pour les femmes, les familles et la société dans son ensemble car elle permet de décider ou non d’une grossesse grâce à des méthodes contraceptives simples, efficaces et sûres. En Polynésie française, après sa légalisation en 1971, la contraception a beaucoup gagné en accessibilité auprès des jeunes filles et des femmes.

    Aujourd’hui, la majorité des contraceptifs, les consultations médicales et les bilans sanguins relatifs à la contraception bénéficient d’une prise en charge à 100% par la CPS, sans avance de frais par les patientes depuis 1997.
    Par ailleurs, l’introduction récente d’une consultation médicale après l’accouchement, dite consultation postnatale, dans le dispositif d’attribution des allocations de maternité, permet d’améliorer l’information des femmes en matière de contraception afin qu’elles puissent décider de leur prochaines grossesses.

    Venez redécouvrir avec nous le rythme de la « Contracep’star » !

    En savoir plus

    Nous suivre

    Partager cet article

    Pour ce mois de septembre, plusieurs activités sont organisées à l’attention du public :

    Lieu Date Activités
    TAHITI
    • PIRAE – CME – Service de protection maternelle
    Du 16 au 20 septembre
    De 7h à 15h
    Affichage
    Stand d’informations
    Jeu quiz
    TAHITI
    • TARAVAO – Maison de l’enfance
    Le mardi 17 septembre
    De 9h à 12h
    Animation sur la contraception
    • Dispensaires de Tahiti-Nui Du 16 au 20 septembre
    De 7h à 15h
    Stand d’informations
    MOOREA
    • Magasins volontaires
    • Infirmerie des 2 Collèges et le LPA
    • Hôpital et structures de santé
    Mois de Septembre Affichage et
    stand informations
    BORA-BORA Jeudi 26 septembre Ateliers de sensibilisation et d’informations
    TAHAA – PATIO Mardi 24 septembre à Patio Ateliers de sensibilisation et d’informations
    MARQUISES – ATUONA
    • Collèges
    • Structures de santé
    Mois de septembre Affichage et stand d’informations
    MARQUISES – TAIOHAE :
    • Infirmerie du Collège
    • Maison de l’enfance
    • Hôpital et structures de santé
    Mois de septembre Affichage et stand d’informations
    AUSTRALES – TUBUAI
    • Centre médical
    • Collège
    • Mairie
    • RSMA
    Du 16 au 21 septembre • Point info
    • Affichage
    • Affichage
    • Affichage
  • Le dispensaire de Papara rouvre ses portes à la population

    Après 5 semaines de travaux de rénovation, le dispensaire de Papara rouvre ses portes et accueillera la population à partir du mercredi 11 septembre 2019.

    Réouverture du dispensaire de Papara

    Des rénovations nécessaires pour améliorer le fonctionnement des services sur place

    Depuis le 29 juillet 2019, le dispensaire de Papara était fermé afin de procéder à des travaux de rénovation. Durant cette période, la population était redirigée vers les dispensaires de Mataiea et de Paea. Des travaux de peinture, de plomberie et de réaménagement ont étés effectués dans le but d’améliorer les conditions de prise en charge des patients et les conditions de travail du personnel. La salle d’attente ainsi que l’une des salles de consultation ont été agrandies. Un bureau dédié à l’hygiène scolaire a été construit et apportera un véritable gain dans l’organisation des documents de vaccination des écoliers.

    Le mercredi 14 août 2019, le dispensaire de Mahina avait également célébré sa réouverture suite à des travaux de rénovation qui avaient duré 1 mois. Ces opérations font partie d’un vaste plan de rénovation des structures de la Direction de la santé.

    À partir de demain, mercredi 11 septembre 2019, le dispensaire de Papara reprendra ses heures habituelles, du lundi à jeudi de 7h00 à 15h00 et le vendredi de 7h00 à 14h00.

    Nous suivre

    Partager cet article

  • La cellule d’alerte dengue 2 organise un EPU pour répondre à l’épidémie

    La cellule d’alerte dengue 2 organise un EPU le 5 septembre 2019 de 18h à 20h30 dans l’amphithéâtre du Centre Hospitalier de Polynésie Française (CHPF).

    Réunir les professionnels de santé face à l’épidémie de dengue de type 2

    Depuis le mois d’avril 2019, l’épidémie de dengue 2 déclarée sur Tahiti prend de l’ampleur avec au dernier bilan 556 cas confirmés et 30 patients hospitalisés. Moorea, Bora Bora et Nuku Hiva sont en phase d’épidémie et sept îles de Polynésie sont actuellement en alerte. Plusieurs actions ont été réalisées afin d’endiguer la dengue de type 2 particulièrement dans les communes touchées néanmoins il est nécessaire aujourd’hui que les professionnels de santé se rassemblent et se coordonnent afin répondre à cette épidémie.

    Dans cette optique, une soirée de conférence médicale à l’attention des professionnels de santé est organisée par la cellule de crise « Dengue ». Il s’agira de faire le point sur la situation épidémiologique, la prise en charge médicale des cas et la réponse en termes d’organisation.

    Les professionnels de santé récemment arrivés en Polynésie française sont particulièrement concernés par cette formation.

    Programme de l’EPU

    Affiche Epu Dengue

    En voir plus

    Nous suivre

    Partager cet article

  • L’Institut de formation des professions de santé Mathilde Frébault fait sa rentrée 2019

    L’institut de formation des professions de santé Mathilde Frébault (IFPS) ouvre ses portes lundi 02 septembre 2019 dès 07h30 pour la nouvelle rentrée universitaire 2019 / 2020.

    La rentrée de l’Institut de formation des professions de santé Mathilde Frébault

    Les nouveaux étudiants de première année en soins infirmiers seront accueillis et parrainés par les étudiants de 2ème et 3ème année ainsi que par l’équipe de direction et pédagogique en place.

    Il sera l’occacion de présenter le déroulement de la formation, notamment les stages qu’ils auront à effectuer dès la première année et durant leur cursus de formation ainsi que le fonctionnement général de l’IFPS.

    En voir plus

    Nous suivre

    Partager cet article

  • La liste des candidats autorisés à concourir à l’épreuve d’admissibilité du concours d’entrée en formation aide-soignant session 2019 vient d’être dévoilée. Plus de 200 candidats vont prochainement passer l’épreuve orale d’admission.

  • La Direction de la santé et l’Université de Polynésie française, par le biais de la Maison des Sciences de l’Homme du Pacifique, cofinancent des travaux de recherche pour en savoir plus sur les causes et les conséquences de la croissance de la consommation d’ICE en Polynésie française. L’objectif : gagner en efficacité dans la prévention de l’ICE et dans la prise en charge des personnes touchées par ce fléau.

    Pour disposer d’informations fiables sur l’ICE, une substance extrêmement addictive de plus en plus répandue sur le territoire, la Direction de la santé et l’Université de la Polynésie française ont décidé de cofinancer des travaux de recherche intitulés « La consommation d’ICE à Tahiti : de quoi est-elle le nom ? Politiques publiques, usages et trafics ».

    Ces travaux de recherche auront le double intérêt de dégager des données fiables et objectives sur l’ICE en Polynésie française, mais aussi de remettre en question les pratiques en matière de conduite des politiques publiques, de manière à permettre aux institutions de gagner en efficacité,  tant en matière de prévention que de prise en charge de la consommation de produits stupéfiants.

    Ces travaux de recherches comprendront trois étapes :

    1. Un diagnostic sociologique et épidémiologique. Préalable indispensable, cette étape consiste à collecter l’ensemble des données dispersées dans les institutions et auprès de différents acteurs, pour dresser un premier état de la situation. Elle est aussi l’occasion de contextualiser le phénomène en Polynésie française, en le confrontant à d’autres situations insulaires comparables, ainsi qu’aux pratiques d’autres pays.
    2. L’étude des conditions sociales, politiques et institutionnelles de l’émergence de l’ICE, ainsi que les modalités de sa prise en charge. Il s’agira de mettre à jour les différentes logiques institutionnelles qui impulsent l’action publique, les dynamiques de coopération entre les acteurs mais aussi les conflits qui les opposent et constituent des obstacles à l’efficacité de la mise en œuvre des politiques publiques.
    3. Une étude ethnographique de quartiers dits « difficiles » ou « prioritaires » dans lesquels les pratiques sociales liées aux usages de drogue apparaissent comme les plus problématiques socialement : quelles sont les caractéristiques de ces zones de marginalité urbaine faisant figure de scènes de consommation et/ou de trafics ? Il s’agira d’échanger avec les habitants par différents intermédiaires et de rencontrer des familles directement touchées par la consommation de drogues. Il s’agit également de mieux appréhender cet appât du gain qui semble se dégager auprès des revendeurs.

    L’ICE, au-delà de ses effets dévastateurs sur la population, génère des réseaux d’importation structurés dont les profits entraînent leur lot de dérives mafieuses. Elle ne cesse d’inquiéter les plus hautes autorités de Polynésie française. Aussi, ce travail de recherche est apparu indispensable, tant pour la déclinaison de données fiables, que pour la mise en place d’une politique publique de prévention et de prise en charge forte.

  • Bilan de la 13e Réunion des ministres de la santé du Pacifique en Polynésie française

    Du 5 au 8 août 2019, les ministres de la santé du Pacifique étaient invités en Polynésie française pour discuter des défis actuels et futurs en matière de santé et des solutions envisagées lors de la 13e Réunion des ministres de la santé du Pacifique.

    13e Réunion des ministres de la Santé du Pacifique

    La 13e réunion des ministres de la santé du Pacifique

    Le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a officiellement ouvert, le mardi 06 août à la Présidence, la 13e Réunion des ministres de la Santé du Pacifique.

    Le ministre de la Santé et de la prévention, le Dr Jacques Raynal, et plusieurs chefs de délégations et des personnalités de l’OMS (Organisation mondiale pour la santé) et de la Communauté du Pacifique Sud (CPS), dont le Directeur régional de l’OMS, le Dr Takeshi Kasai, et le Directeur général de la CPS, le Dr Colin Tukuitonga, sont présents pour cette grande réunion régionale sur les thématiques de la Santé.

    La réunion des ministres de la Santé des pays océaniens est une réunion se tenant tous les 2 ans et réunissant les 22 États et territoires insulaires du Pacifique. L’objectif de cet événement est de faciliter les discussions et partages d’expériences entre les nombreux territoires du Pacifique afin de développer des stratégies cohérentes et pérennes. C’est une réunion tripartite organisée par le pays hôte, ici la Polynésie française, l’OMS et la CPS. Cette année, deux nouveaux pays sont entrés : l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

    Le programme de la 13e Réunion des ministres de la santé du Pacifique comportait les thématiques suivantes :

    • La santé universelle dans le Pacifique (deux sessions y seront consacrées)
    • Le changement climatique et la santé
    • La sécurité sanitaire dans le Pacifique
    • L’évaluation des maladies non transmissibles
    • La vaccination et les maladies infectieuses
    • La santé environnementale et l’hygiène
    13e Réunion des ministres de la Santé du Pacifique

    Une réelle opportunité pour la Polynésie française

    La réunion des ministres de la Santé du Pacifique s’est tenue pour la première fois en Polynésie française et sur un territoire français. La Polynésie française succède aux Iles Cook et présidera les prochaines rencontres qui se tiendront dans la région Pacifique.

    Cette réunion est l’occasion pour la Polynésie française d’accueillir les représentants des autres Etats et territoires insulaires du Pacifique et de promouvoir les actions sanitaires mises en place. En effet, à l’occasion de la treizième réunion des ministres de la Santé du Pacifique, une visite de terrain a été organisée pour les chefs de délégations et les personnalités de l’OMS et de la CPS, le lundi 05 août. Le ministre de la Santé et de la prévention, le Dr Jacques Raynal et la directrice de la Santé, le Dr Laurence Bonnac-Théron ont accompagné les délégations lors d’une visite de l’hôpital de Afareaitu à Moorea et du centre hospitalier de Polynésie française.

    De plus, des intervenants locaux ont présenté devant l’assemblée des projets mis en place sur la Polynésie française. Le Dr Phillipe Biarez s’est exprimé sur la promotion et la modernisation des soins de santé primaire qui encourage l’amélioration de la santé primaire dans les archipels de la Polynésie française. Le Dr Bruno Cojan est intervenu sur le programme des Activités Physiques Adaptées, la mise en place du Réseau Maita’i Sport Santé et les résultats obtenus.

    Cette réunion a également permis à la Polynésie française de partager son expérience dans les domaines suivants :

    • Le développement de l’offre cancer, une orientation stratégique dont les actions se sont portées sur la mise en place d’un réseau de soins cancer et sur l’expérimentation de l’administration de la chimiothérapie en proximité afin de limiter les évacuations sanitaires ;
    • Le développement de l’offre de dialyse permettant de répondre aux besoins de sa population et encourageant le développement des soins de proximité ;
    • L’acquisition de nouveaux équipements permettant à son hôpital de dernier recours de bénéficier des avancées technologiques.
    13e Réunion des ministres de la santé du Pacifique

    Des engagements à tenir et défis à relever

    L’un des moments forts de cet événement a été le renouvellement du partenariat entre l’OMS et la CSP. Le Directeur régional de l’OMS, Takeshi Kasai et le Directeur général de la CPS, le Dr Colin Tukuitonga ont tous les deux signé le mémorandum d’accord afin de redynamiser les relations de travail entre les deux organisations.

    Enfin, la 13e Réunion des ministres de la Santé du Pacifique a été clôturée par le ministre de la Santé, le Dr Jacques Raynal, le jeudi 08 août, précédés par les discours de remerciement du Directeur régional de l’OMS, Takeshi Kasai et du Directeur général de la CPS, le Dr Colin Tukuitonga.

    Lors de la clôture, le ministre de la Santé a rappelé le concept des îles-santé. Les îles-santé sont des lieux où :

    • Les enfants se développent physiquement et spirituellement
    • L’environnement invite à l’apprentissage et aux loisirs
    • Les gens travaillent et vieillissent dans la dignité
    • L’équilibre écologique est source de fierté et
    • L’océan nourricier est protégé.

    Le concept des îles-santé constitue un thème de ralliement, en pleine harmonie avec l’esprit océanien. Les valeurs familiales et communautaires qui constituent le fondement de la culture polynésienne sont une force et doivent être préservées.

    Le ministre de la Santé a également rappelé les engagements des ministres de la santé du Pacifique tels que décrits dans la Déclaration de Yanuca :

    • Exercer leurs pouvoirs ministériels pour inciter activement les dirigeants des pays à mettre en œuvre le concept des îles santé
    • Formuler un cadre de gouvernance et de responsabilisation associé au travail à accomplir à l’échelon régional
    • Suivre les progrès et les réalisations accomplis sur la voie de la concrétisation du concept des iles santé
    • Promouvoir l’autonomisation des communautés
    • Veiller à ce que la voix du Pacifique soit entendue à l’échelle mondiale

    Enfin, le ministre de la Santé a souligné les défis à relever pour la région du Pacifique :

    • Garantir une couverture sanitaire universelle pour tous afin que les populations du Pacifique puissent avoir accès aux soins médicaux vitaux sans pour autant être confrontées à des difficultés financières.
    • Replacer au cœur des systèmes de santé les soins de santé primaire. Cette démarche permettra notamment de lutter contre les maladies non-transmissibles.
    • Favoriser l’inter-sectorialité et travailler davantage avec les secteurs qui agissent sur les déterminants de santé et participent à la promotion de la santé dans le Pacifique.

    L’État des Tuvalu s’est porté candidat pour être le prochain territoire à accueillir la 14e Réunion des ministres de la Santé du Pacifique.

    En voir plus

    Nous suivre

    Partager cet article

    Galerie photos

  • Promulgation de la loi du pays sur le dépistage des cancers gynécologiques

    La loi du Pays n°2019-17 APF promulguée le 13 juin 2019 apporte des changements à la délibération n°2003-176 APF du 6 novembre 2003 instituant un dépistage gratuit des cancers gynécologiques.

    Image Article Loi Cancers Gyneco

    Elle prévoit deux modifications majeures qui entrent en vigueur à compter du 31 juillet 2019 :

    • la modification de l’âge des populations cibles pour le dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus ;
    • la prise en charge par la Direction de la santé, de l’échographie mammaire dans le cadre du dépistage du cancer du sein.

    Modification de l’âge des populations cibles pour le cancer du sein et du col de l’utérus :

    L’efficacité d’un programme de dépistage dépend, entre autre, de la définition de la population cible à laquelle s’adresse le dépistage en ne ciblant que les personnes à partir d’un âge où l’incidence de la maladie ou, ses précurseurs, le justifie et en limitant l’âge au-delà duquel il n’est plus pertinent d’offrir le dépistage sur une base populationnelle, le bénéfice étant fondé sur le potentiel d’années de vie (de qualité) sauvées.

    Les recommandations internationales, de la Haute Autorité de Santé (HAS) et du plan cancer polynésien 2018-2022, ont rendu nécessaire l’actualisation de la réglementation applicable en Polynésie française (Pf) en réévaluant l’âge des femmes devant être intégrées dans le dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus. Ainsi, dans le cadre du programme de dépistage intensifié des cancers gynécologiques, l’âge de prise en charge des examens de dépistage par la Direction de la santé est modifié à compter du 31 juillet 2019 comme suit :

    • de 50 à 74 ans révolus pour le dépistage du cancer du sein (au lieu de « dès l’âge de 50 ans ») ;
    • de 25 à 64 ans révolus pour le dépistage du cancer du col de l’utérus (au lieu de « dès l’âge de 20 ans »).

    En dehors de ces tranches d’âge, les examens de dépistage ne sont pas pris en charge par la Direction de la santé.

    Prise en charge de l’échographie mammaire pour le cancer du sein :

    La HAS recommande, depuis 2012 en métropole, la prise en charge à 100 % de l’échographie mammaire dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein. La non-gratuité de l’échographie mammaire est l’un des freins à la participation des femmes au dépistage du cancer du sein en Pf. Afin de lever ce frein et augmenter le taux de participation des femmes au dépistage du cancer du sein en Pf, la Direction de la santé prend en charge au 31 juillet 2019 l’échographie mammaire, réalisée par les radiologues participant au programme de dépistage, lorsqu’elle s’avère nécessaire suite à la mammographie de dépistage.

    En résumé, à compter du 31 juillet 2019 :

    • les femmes, résidant en Pf, âgées de 50 à 74 ans révolus, bénéficient gratuitement, tous les deux ans, d’une mammographie de dépistage avec échographie si nécessaire dans le cadre du programme de dépistage du cancer du sein ;
    • les femmes, résidant en Pf, âgées de 25 à 64 ans révolus, bénéficient gratuitement de l’analyse d’un frottis cervico-utérin tous les trois ans, après deux frottis normaux à un an d’intervalle, dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus.

    En savoir plus

    Nous suivre

    Partager cet article