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Communiqué de presse du Bulletin de Surveillance Sanitaire des S31-S32 2019
Données du 29 juillet 2019 au 11 août 2019
Bilan de la 13e Réunion des ministres de la santé du Pacifique en Polynésie française
Du 5 au 8 août 2019, les ministres de la santé du Pacifique étaient invités en Polynésie française pour discuter des défis actuels et futurs en matière de santé et des solutions envisagées lors de la 13e Réunion des ministres de la santé du Pacifique.
La 13e réunion des ministres de la santé du Pacifique
Le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a officiellement ouvert, le mardi 06 août à la Présidence, la 13e Réunion des ministres de la Santé du Pacifique.
Le ministre de la Santé et de la prévention, le Dr Jacques Raynal, et plusieurs chefs de délégations et des personnalités de l’OMS (Organisation mondiale pour la santé) et de la Communauté du Pacifique Sud (CPS), dont le Directeur régional de l’OMS, le Dr Takeshi Kasai, et le Directeur général de la CPS, le Dr Colin Tukuitonga, sont présents pour cette grande réunion régionale sur les thématiques de la Santé.
La réunion des ministres de la Santé des pays océaniens est une réunion se tenant tous les 2 ans et réunissant les 22 États et territoires insulaires du Pacifique. L’objectif de cet événement est de faciliter les discussions et partages d’expériences entre les nombreux territoires du Pacifique afin de développer des stratégies cohérentes et pérennes. C’est une réunion tripartite organisée par le pays hôte, ici la Polynésie française, l’OMS et la CPS. Cette année, deux nouveaux pays sont entrés : l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Le programme de la 13e Réunion des ministres de la santé du Pacifique comportait les thématiques suivantes :
- La santé universelle dans le Pacifique (deux sessions y seront consacrées)
- Le changement climatique et la santé
- La sécurité sanitaire dans le Pacifique
- L’évaluation des maladies non transmissibles
- La vaccination et les maladies infectieuses
- La santé environnementale et l’hygiène
Une réelle opportunité pour la Polynésie française
La réunion des ministres de la Santé du Pacifique s’est tenue pour la première fois en Polynésie française et sur un territoire français. La Polynésie française succède aux Iles Cook et présidera les prochaines rencontres qui se tiendront dans la région Pacifique.
Cette réunion est l’occasion pour la Polynésie française d’accueillir les représentants des autres Etats et territoires insulaires du Pacifique et de promouvoir les actions sanitaires mises en place. En effet, à l’occasion de la treizième réunion des ministres de la Santé du Pacifique, une visite de terrain a été organisée pour les chefs de délégations et les personnalités de l’OMS et de la CPS, le lundi 05 août. Le ministre de la Santé et de la prévention, le Dr Jacques Raynal et la directrice de la Santé, le Dr Laurence Bonnac-Théron ont accompagné les délégations lors d’une visite de l’hôpital de Afareaitu à Moorea et du centre hospitalier de Polynésie française.
De plus, des intervenants locaux ont présenté devant l’assemblée des projets mis en place sur la Polynésie française. Le Dr Phillipe Biarez s’est exprimé sur la promotion et la modernisation des soins de santé primaire qui encourage l’amélioration de la santé primaire dans les archipels de la Polynésie française. Le Dr Bruno Cojan est intervenu sur le programme des Activités Physiques Adaptées, la mise en place du Réseau Maita’i Sport Santé et les résultats obtenus.
Cette réunion a également permis à la Polynésie française de partager son expérience dans les domaines suivants :
- Le développement de l’offre cancer, une orientation stratégique dont les actions se sont portées sur la mise en place d’un réseau de soins cancer et sur l’expérimentation de l’administration de la chimiothérapie en proximité afin de limiter les évacuations sanitaires ;
- Le développement de l’offre de dialyse permettant de répondre aux besoins de sa population et encourageant le développement des soins de proximité ;
- L’acquisition de nouveaux équipements permettant à son hôpital de dernier recours de bénéficier des avancées technologiques.
Des engagements à tenir et défis à relever
L’un des moments forts de cet événement a été le renouvellement du partenariat entre l’OMS et la CSP. Le Directeur régional de l’OMS, Takeshi Kasai et le Directeur général de la CPS, le Dr Colin Tukuitonga ont tous les deux signé le mémorandum d’accord afin de redynamiser les relations de travail entre les deux organisations.
Enfin, la 13e Réunion des ministres de la Santé du Pacifique a été clôturée par le ministre de la Santé, le Dr Jacques Raynal, le jeudi 08 août, précédés par les discours de remerciement du Directeur régional de l’OMS, Takeshi Kasai et du Directeur général de la CPS, le Dr Colin Tukuitonga.
Lors de la clôture, le ministre de la Santé a rappelé le concept des îles-santé. Les îles-santé sont des lieux où :
- Les enfants se développent physiquement et spirituellement
- L’environnement invite à l’apprentissage et aux loisirs
- Les gens travaillent et vieillissent dans la dignité
- L’équilibre écologique est source de fierté et
- L’océan nourricier est protégé.
Le concept des îles-santé constitue un thème de ralliement, en pleine harmonie avec l’esprit océanien. Les valeurs familiales et communautaires qui constituent le fondement de la culture polynésienne sont une force et doivent être préservées.
Le ministre de la Santé a également rappelé les engagements des ministres de la santé du Pacifique tels que décrits dans la Déclaration de Yanuca :
- Exercer leurs pouvoirs ministériels pour inciter activement les dirigeants des pays à mettre en œuvre le concept des îles santé
- Formuler un cadre de gouvernance et de responsabilisation associé au travail à accomplir à l’échelon régional
- Suivre les progrès et les réalisations accomplis sur la voie de la concrétisation du concept des iles santé
- Promouvoir l’autonomisation des communautés
- Veiller à ce que la voix du Pacifique soit entendue à l’échelle mondiale
Enfin, le ministre de la Santé a souligné les défis à relever pour la région du Pacifique :
- Garantir une couverture sanitaire universelle pour tous afin que les populations du Pacifique puissent avoir accès aux soins médicaux vitaux sans pour autant être confrontées à des difficultés financières.
- Replacer au cœur des systèmes de santé les soins de santé primaire. Cette démarche permettra notamment de lutter contre les maladies non-transmissibles.
- Favoriser l’inter-sectorialité et travailler davantage avec les secteurs qui agissent sur les déterminants de santé et participent à la promotion de la santé dans le Pacifique.
L’État des Tuvalu s’est porté candidat pour être le prochain territoire à accueillir la 14e Réunion des ministres de la Santé du Pacifique.
Galerie photos
Avis d’appel public à la concurrence – Marché de prestations d’organisation d’évènementiel et de fournitures de supports pour la campagne Octobre Rose 2019
Les prestations sont divisées en 4 lots :
Lot 1 : organisation et promotion de la journée Rose
Lot 2 : impression et colisage de supports pour les actions de terrains
Lot 3 : création d’un spot de promotion du dépistage organisé du cancer du sein (DOCS) en Polynésie
française et diffusion
Lot 4 : ateliers création sur le thème du cancer du sein à Tahiti Iti (Taravao)COMMANDITAIRE : Direction de la santé
SERVICE : Structure de Gestion du dépistage des cancers (SG) – Pirae
DATE DE PUBLICATION : 12/08/2019
DATE LIMITE DES RÉCEPTIONS DES OFFRES: 21/08/2019 à 12h00 au plus tard
Pour tout renseignement, contacter par email : secretariat.sg@sante.gov.pf
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Promulgation de la loi du pays sur le dépistage des cancers gynécologiques
La loi du Pays n°2019-17 APF promulguée le 13 juin 2019 apporte des changements à la délibération n°2003-176 APF du 6 novembre 2003 instituant un dépistage gratuit des cancers gynécologiques.
Elle prévoit deux modifications majeures qui entrent en vigueur à compter du 31 juillet 2019 :
- la modification de l’âge des populations cibles pour le dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus ;
- la prise en charge par la Direction de la santé, de l’échographie mammaire dans le cadre du dépistage du cancer du sein.
Modification de l’âge des populations cibles pour le cancer du sein et du col de l’utérus :
L’efficacité d’un programme de dépistage dépend, entre autre, de la définition de la population cible à laquelle s’adresse le dépistage en ne ciblant que les personnes à partir d’un âge où l’incidence de la maladie ou, ses précurseurs, le justifie et en limitant l’âge au-delà duquel il n’est plus pertinent d’offrir le dépistage sur une base populationnelle, le bénéfice étant fondé sur le potentiel d’années de vie (de qualité) sauvées.
Les recommandations internationales, de la Haute Autorité de Santé (HAS) et du plan cancer polynésien 2018-2022, ont rendu nécessaire l’actualisation de la réglementation applicable en Polynésie française (Pf) en réévaluant l’âge des femmes devant être intégrées dans le dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus. Ainsi, dans le cadre du programme de dépistage intensifié des cancers gynécologiques, l’âge de prise en charge des examens de dépistage par la Direction de la santé est modifié à compter du 31 juillet 2019 comme suit :
- de 50 à 74 ans révolus pour le dépistage du cancer du sein (au lieu de « dès l’âge de 50 ans ») ;
- de 25 à 64 ans révolus pour le dépistage du cancer du col de l’utérus (au lieu de « dès l’âge de 20 ans »).
En dehors de ces tranches d’âge, les examens de dépistage ne sont pas pris en charge par la Direction de la santé.
Prise en charge de l’échographie mammaire pour le cancer du sein :
La HAS recommande, depuis 2012 en métropole, la prise en charge à 100 % de l’échographie mammaire dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein. La non-gratuité de l’échographie mammaire est l’un des freins à la participation des femmes au dépistage du cancer du sein en Pf. Afin de lever ce frein et augmenter le taux de participation des femmes au dépistage du cancer du sein en Pf, la Direction de la santé prend en charge au 31 juillet 2019 l’échographie mammaire, réalisée par les radiologues participant au programme de dépistage, lorsqu’elle s’avère nécessaire suite à la mammographie de dépistage.
En résumé, à compter du 31 juillet 2019 :
- les femmes, résidant en Pf, âgées de 50 à 74 ans révolus, bénéficient gratuitement, tous les deux ans, d’une mammographie de dépistage avec échographie si nécessaire dans le cadre du programme de dépistage du cancer du sein ;
- les femmes, résidant en Pf, âgées de 25 à 64 ans révolus, bénéficient gratuitement de l’analyse d’un frottis cervico-utérin tous les trois ans, après deux frottis normaux à un an d’intervalle, dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus.
Communiqué de presse du Bulletin de Surveillance Sanitaire des S27-S28 2019
Données du 1er juillet 2019 au 14 juillet 2019
Article
Ce jeudi 11 juillet 2019, à l’École de Sages-Femmes de Papeete s’est déroulé « l’événement des lauréats » qui marque l’achèvement de 5 années d’études pour 3 étudiantes sages-femmes.
C’est avec soulagement que ces étudiantes de Master 2 Maïeutique ont appris ce matin les résultats des examens. « C’était une période très stressante, mais ça valait le coup parce que maintenant nous pourrons exercer l’un des plus beaux métiers du monde : être sage-femme » témoigne une des lauréates. La directrice de l’École de sages-femmes, les enseignantes sages-femmes, les professionnels de santé et futures collègues de travail étaient présents pour célébrer avec les lauréates leurs réussites.
Cette formation est dispensée par l’École de Sages-Femmes (ESF) de Papeete située au Centre Hospitalier de la Polynésie française. Il est nécessaire de réussir le concours de Première Année Commune des Études de Santé (PACES) à l’Université de la Polynésie française et de candidater pour les 2 places de sages-femmes disponibles. La poursuite des études se fait ensuite en licence 2 de Maïeutique à l’ESF. Les étudiant(e)s alterneront entre théorie et pratique clinique dans différents domaines tels que l’obstétrique, la gynécologie, la pédiatrie, etc. jusqu’à l’obtention du diplôme d’État de sage-femme. À ce jour, 30 promotions de sages-femmes sont sorties, soit au total 117 sages-femmes diplômées d’Etat.
Communiqué de presse du Bulletin de Surveillance Sanitaire des S25-S26 2019
Données du 17 juin 2019 au 30 juin 2019
Avis d’appel public à la concurrence – Externalisation de la prévention primaire et promotion de la santé dans le domaine des addictions chez les enfants et les adolescents
COMMANDITAIRE : Direction de la santé
SERVICE : Département des programmes de prévention
DATE DE PUBLICATION : 09/07/2019
DATE LIMITE DES RÉCEPTIONS DES OFFRES: 09/08/2019 à 12h00 au plus tard
Pour tout renseignement, contacter par email : secretariat.dpp@sante.gov.pf
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Article
Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, a présenté ce lundi 01 juillet 2019, le bilan de l’expérimentation du projet « école en santé » de l’année scolaire 2018-2019. La présentation s’est déroulée à la Présidence, en présence de Manuel Sanquer, directeur de cabinet de la ministre de l’Education, de Thierry Delmas, directeur général de la DGEE (Direction générale de l’Éducation et des Enseignements) et de Laurence Bonnac-Theron, directrice de la Santé.
La prévalence des maladies non transmissibles comme l’obésité et le diabète dans toute la population ainsi que les problèmes d’addiction et d’infection sexuellement transmises chez les jeunes, imposent des réponses efficaces et durables. Pour cela, l’objectif du ministère de la santé est d’agir très en amont sur l’apprentissage par les enfants de comportements sains. Afin de répondre à ce défi, le ministère de la Santé et le ministère de l’Education ont décidé en aout 2018, à travers une convention signée avec la commune de Moorea-Maiao et l’association les petits princes d’Aimeho, de mettre en place une expérience pilote mettant en œuvre les principes de l’OMS (organisation mondiale de la santé) de l’école en santé.
Cette expérience consiste à offrir un label école en santé aux écoles volontaires qui ont mis en place 10 actions de santé. Ces actions sont pilotées par un comité de santé de l’école incluant les représentants de la population du quartier. Un prix est remis aux écoles labellisées afin de leur permettre de financer des actions pour la santé des élèves.
L’évaluation du projet effectuée au mois de juin pour l’année scolaire 2018-2019 à Moorea montre que sur 9 écoles sensibilisées au projet, 9 ont fait acte de candidature, 6 ont été labellisées école en santé, et 1250 enfants ont bénéficié de ce dispositif. Trois écoles sont en préparation et ont sollicité leur évaluation par le jury pour la rentrée 2019-2020. Cette évaluation a permis de confirmer que les apports de compétences aux enfants rentraient bien dans le cadre des programmes scolaires, que cette approche permettait aux enseignants d’utiliser des exemples d’application pratiques très pertinents intéressant les enfants, et que la mise en œuvre de l’expérience était simple. Par ailleurs l’ensemble des partenaires ont constaté une évolution positive du dynamisme de la communauté locale autour des écoles.
Ces actions, au-delà des principes de bonne santé alimentaire, et physique connus de tous, mettent l’accent sur la bonne santé mentale et sociale des élèves à travers des actions citoyennes en faveur de l’environnement et des actions d’insertion culturelles. Ce label est remis en jeu chaque année. Le fonds de prévention sanitaire et social de la Polynésie française participe à cette action en finançant les prix des écoles labellisées.
Ce programme expérimental après validation de son évaluation par les deux ministères concernés, a vocation à devenir l’unique dispositif standardisé de promotion de santé dans l’ensemble des écoles primaires et des centres des jeunes adolescents (CJA) de Polynésie française.
Pour mémoire, les principes de l’OMS de l’école en santé sont les suivants: on apprend mieux lorsqu’on est en bonne santé. Et lorsqu’on apprend mieux, cela favorise l’apport de connaissance et donc la bonne santé. L’éducation et la santé sont donc indissociables. Les écoles peuvent contribuer à promouvoir la santé des familles, de la communauté et des enseignants en même temps que celles des élèves, à travers une éducation pour la santé fondée sur les compétences à acquérir prévues dans les programmes scolaires. En faisant participer la communauté autour de l’école au projet de santé de l’école, on améliore aussi indirectement la santé de toute une population.
Avis d’appel public à la concurrence – Fourniture et installation de deux appareils de désinfection des déchets d’activités de soins à l’hôpital de Taiohae
COMMANDITAIRE : Direction de la santé
SERVICE : Département administratif et financier
DATE DE PUBLICATION : 02/07/2019
DATE LIMITE DES RÉCEPTIONS DES OFFRES: 02/08/2019 à 12h00 au plus tard
Pour tout renseignement, contacter par email : secretariat.daf@sante.gov.pf
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