Annuaire des structures de la Direction de la santé

  • [ACTUALITÉ]
    Octobre rose, ensemble contre le cancer du sein

    Chaque année en octobre, l’Institut contre le Cancer en Polynésie française porte la campagne Octobre Rose pour sensibiliser au cancer du sein et à son dépistage.

    Prévenir, dépister, accompagner : trois gestes pour un même combat

    Près d’1 femme sur 8 développera un cancer du sein au cours de sa vie. Environ 160 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués tous les ans sur le fenua.

    Comprendre le cancer du sein :

    Le cancer du sein est l’une des formes de cancer les plus fréquents. Il touche majoritairement les femmes, mais peut également concerner les hommes.

    Il apparaît à la suite d’un dérèglement de certaines cellules du sein qui se multiplient de manière anormale, formant le plus souvent une masse appelée tumeur. Dans la majorité des cas, son développement est lent et s’étend sur plusieurs mois, voire plusieurs années.

    Le dépistage, à quoi ça sert ?

    Le dépistage permet d’identifier un cancer à un stade précoce, avant même l’apparition de symptômes.

    Dans le cas du cancer du sein, il repose principalement sur la mammographie, parfois complétée par une échographie si nécessaire. Cette démarche est essentielle, car elle permet de détecter des tumeurs de très petite taille et d’améliorer considérablement les chances de guérison.

    En effet, lorsqu’un cancer du sein est diagnostiqué tôt, le taux de survie à cinq ans atteint 99%, contre 26% lorsqu’il est découvert à un stade avancé. De plus, une détection précoce permet souvent de recourir à des traitements moins lourds et moins prolongés.

    ENTRE 50 ET 74 ANS, UNE FOIS TOUS LES 2 ANS, TA MAMMOGRAPHIE EST GRATUITE ET SANS ORDONNANCE TOUTE L’ANNÉE.

    Retrouvez toutes les actions menées par la Direction de la santé ci-dessous :

    • 1er octobre
      • Journée d’inauguration Octobre Rose avec l’ICPF, jardins de la mairie de Papeete
      • stand d’information à la galerie Super U de Taravao 
    • 3 octobre : Stand d’information au centre commercial U Venustar à Mahina 
    • 6 octobre: Stand d’information au centre commercial Tamanu à Punaauia 
    • 9 octobre : Village Rose au dispensaire de Taravao 
    • 14 octobre : Tarona Tere à la presqu’île avec l’ICPF 
    • 15 octobre : Animation musicale au service d’hospitalisation de jour de l’hôpital de Taravao 
    • 16 octobre : Stand d’information à Hyper U Pirae de 9h à 14h 
    • 17 octobre : Journée de sensibilisation au parc Teaputa de Taravao 
    • 21 octobre : Stand d’information à Hyper U Pirae de 9h à 14h 
    • 22 octobre: Stand d’information à la galerie Super U de Taravao 
    • 25 octobre : Stand de prévention et de promotion de santé au Papeete Market Street – Octobre Rose de 9h à 17h 
    • 29 octobre: Animation musicale au service d’hospitalisation de jour de l’hôpital de Taravao 
    • 30 octobre : Village Rose à la mairie de Tautira de 8h30 à 14h : stands d’information, tamure marathon, animation musciale, cercle d’échange, atelier d’art thérapie 
    • Chaque mardi du mois : stand d’information au dispensaire par les sage-femmes  
    • 11 octobre : Journée de sensibilisation et marche dans la vallée avec l’association des Matahiapo de l’hôpital de Afareaitu
      Le 11/10/2025, l’association des « Mataiao de l’hôpital » organise un Tamara avec danse et repas pour sensibiliser les femmes après 60 ans à l’importance d’un suivi gynécologique et de santé en général de la femme âgée. A cette occasion, des tee-shirts seront distribués aux participantes.Et enfin, une marche dans la vallée de la cascade près de l’hôpital sera organisée avec des participantes de tout âge. 
    • 10 octobre : Stand de sensibilisation au dépistage du cancer du sein à l’hôpital de Uturoa, de 8h à 12h 
    • 11 octobre : Événement Octobre rose sur le parvis du marché de Uturoa de 8h à 11h : jeu de rallye rose, tamure marathon, sensibilisation au dépistage du cancer du sein, photobooth 
    • 16 octobre :  
      • Stand de sensibilisation par le Fare Tama Hau à l’hôpital de Uturoa 
      • Atelier de sensibilisation à la Maison de l’Enfance de Uturoa 
    • 23 octobre: Stand de sensibilisation au dépistage du cancer du sein à l’hôpital de Uturoa, de 8h à 12h 

    11 octobre : NUKU HIVA : Octobre Rose avec l’association Te Vehine Te Tumu et l’association des sports traditionnels Tuako Enana à Taipivai : journée gratuite santé et bien-être 

    1er octobre :  

    • ARUTUA : Journée Octobre Rose à l’infirmerie de Rautini  
    • ARATIKA : Zumba Rose au poste de santé de Nukumaru

    3 octobre : 

    • HIKUERU : Octobre Rose au poste de secours de Tupapati 
    • TUREIA : Marche Rose au poste de santé de Tureia 
    • MANGAREVA : Octobre Rose au dispensaire de Rikitea

    4 octobre : 

    • RANGIROA : Journée Octobre Rose à l’infirmerie de Tiputa  

    6 octobre : 

    • KATIU (MAKEMO) Journée bien-être au dispensaire de Katiu  

    9 octobre : 

    • NAPUKA : Marche pour ton « SEIN » à l’infirmerie de Tepukamaruia 

    15 octobre : 

    • TAKAPOTO : Journée de sensibilisation au poste de santé de Takapoto 

    16 octobre

    • NAPUKA : Ateliers de sensibilisation et jeu “Le relais rose” en famille, de 13h30 à 16h à l’infirmerie de Tepukamaruia 

    24 octobre 

    • NAPUKA : Sensibilisation au dépistage du cancer du sein et stand de promotion de santé, de 13h30 à 16h à l’infirmerie de Tepukamaruia. Animations “Marche rose” et “Fitness Rose”  

    30 octobre 

    • NAPUKA : Le 30.10.2025 de 08h a 13h30: Action – Reaction : Restitution des connaissances acquises lors des deux derniers evenements.   
    • TEPOTO : Journée de sensibilisation avec le grand public, les collèges et lycées. Activité “Parcours Rose” avec chasse aux trésors et épreuves autour de la prévention et du dépistage du cancer du sein  

    2 octobre :  

    • RAPA : Evénement color run Marche pour ta santé et activités sportives, depuis la mairie de Rapa 

    8 – 10 octobre :  

    • RAIVAVAE : Intervention de l’ICPF, stand d’info  

    9 octobre : 

    • RAPA : Journée prévention et bien-être avec ateliers massage, relaxation, mise en beauté, rā’au Tahiti 

    10 – 12 octobre : 

    • TUBUAI : Intervention ICPF, stand d’info 

    13 –15 octobre  

    • RURUTU : Intervention ICPF, stand d’info 

    Tu te poses des questions ?

    • Quels sont les principaux facteurs de risque du cancer du sein ? 

      • L’âge : le risque de cancer du sein augmente avec l’âge. C’est pour cela que le dépistage est proposé aux femmes de 50 à 74 ans.
      • Les facteurs de prédisposition héréditaire et/ou les antécédents familiaux de cancer du sein.
      • L’exposition hormonale : les règles précoces, la ménopause tardive, l’absence d’allaitement, le traitement substitutif.
      • Les habitudes de vie : alcool, obésité, tabac, dans une moindre mesure, absence d’activité physique…
    • Le dépistage est-il réellement bénéfique ? 

      Oui, le dépistage précoce augmente considérablement les chances de survie et peut simplifier le traitement. Un cancer détecté tôt offre un taux de survie à 5 ans de 99%, contre 26% lorsqu’il est diagnostiqué à un stade avancé.

    • Comment se déroule une mammographie ? 

      Une mammographie est une série de radiographies des seins, parfois complétée par une échographie. Cet examen, rapide et essentiel, est réalisé par un radiologue qui interpréta immédiatement les images pour fournir des résultats explicatif.

    • Est-ce que la mammographie est douloureuse ? 

      La mammographie peut parfois être inconfortable, mais elle n’est pas censée être douloureuse.

      Les équipements utilisés en Polynésie française sont récents et régulièrement contrôlés, ce qui garantit un examen rapide, fiable et quasiment sans douleur.

      Si vous ressentez une gêne, n’hésitez pas à le signaler au professionnel de santé : il pourra adapter la position ou la pression de l’appareil.

    • Pourquoi le dépistage gratuit ne concerne-t-il pas tous les âges ?

      Les programmes de dépistage gratuit sont conçus pour être les plus utiles et efficaces possible.

      Ils ciblent donc les tranches d’âge ou les études ont montré que le dépistage sauve le plus de vies.

      A certains âges, le risque de développer un cancer augmente : c’est donc à ce moment-là que le dépistage est le plus bénéfique.
      Avant ou après, les examens peuvent être moins utiles ou moins performants, voire conduire à des traitements ou examens inutiles ou stressant.

      Le dépistage gratuit pour le bénéficiaire, mais sont cout est pris en charge par la collectivité, et comme les moyens ne sont pas illimités, le dépistage gratuit concentré sur les âges ou il a le plus d’impact, pour protéger le plus de personnes possible.

      Enfin, le dépistage individuel, lui, dépend de la situation personnelle (antécédents familiaux, symptômes, etc.) et peut être proposé même en dehors des critères d’âge. Il se décide avec un médecin ou un professionnel de santé, a cas par cas. Ce type de dépistage n’est pas pris en charge dans le cadre du programme gratuit et peut donc entraîner des frais.

     

    Plus d’informations sur www.icpf.pf

    [ACTUALITÉ]
    Prévention contre le cancer du sein

    Prévenir, dépister, accompagner : trois gestes pour un même combat 

    Près d’1 femme sur 8 développera un cancer du sein au cours de sa vie. Environ 160 nouveaux cas de cancer du seins sont diagnostiqués tous les ans.

    Comprendre le cancer du sein :

    Le cancer du sein est l’une des formes de cancer les plus fréquents. Il touche majoritairement les femmes, mais peut également concerner les hommes.

    Il apparaît à la suite d’un dérèglement de certaines cellules du sein qui se multiplient de manière anormale, formant le plus souvent une masse appelée tumeur. Dans la majorité des cas, son développement est lent et s’étend sur plusieurs mois, voire plusieurs années.

    Le cancer du sein développe généralement à partir des canaux galactophores (qui transportent le lait) ou des lobules, ou le lait est produit.

    Le dépistage, à quoi ça sert ? 

    Le dépistage permet d’identifier un cancer à un stade précoce, avant même l’apparition de symptômes.

    Dans le cas du cancer du sein, il repose principalement sur la mammographie, parfois complétée par une échographie si nécessaire. Cette démarche est essentielle, car elle permet de détecter des tumeurs de très petite taille et d’améliorer considérablement les chances de guérison.

    En effet, lorsqu’un cancer du sein est diagnostiqué tôt, le taux de survie à cinq ans atteint 99%, contre 26% lorsqu’il est découvert à un stade avancé. De plus, une détection précoce permet souvent de recourir à des traitements moins lourds et moins prolongés.

    ENTRE 50 ET 74 ANS, UNE FOIS TOUS LES 2 ANS, TA MAMMOGRAPHIE EST GRATUITE ET SANS ORDONNANCE TOUTE L’ANNÉE.

    • 1er octobre
      • Journée d’inauguration Octobre Rose avec l’ICPF, jardins de la mairie de Papeete
      • stand d’information à la galerie Super U de Taravao 
    • 3 octobre : Stand d’information au centre commercial U Venustar à Mahina 
    • 6 octobre: Stand d’information au centre commercial Tamanu à Punaauia 
    • 9 octobre : Village Rose au dispensaire de Taravao 
    • 14 octobre : Tarona Tere à la presqu’île avec l’ICPF 
    • 15 octobre : Animation musicale au service d’hospitalisation de jour de l’hôpital de Taravao 
    • 16 octobre : Stand d’information à Hyper U Pirae de 9h à 14h 
    • 17 octobre : Journée de sensibilisation au parc Teaputa de Taravao 
    • 21 octobre : Stand d’information à Hyper U Pirae de 9h à 14h 
    • 22 octobre: Stand d’information à la galerie Super U de Taravao 
    • 25 octobre : Stand de prévention et de promotion de santé au Papeete Market Street – Octobre Rose de 9h à 17h 
    • 29 octobre: Animation musicale au service d’hospitalisation de jour de l’hôpital de Taravao 
    • 30 octobre : Village Rose à la mairie de Tautira de 8h30 à 14h : stands d’information, tamure marathon, animation musciale, cercle d’échange, atelier d’art thérapie 
    • Chaque mardi du mois : stand d’information au dispensaire par les sage-femmes  
    • 11 octobre : Journée de sensibilisation et marche dans la vallée avec l’association des Matahiapo de l’hôpital de Afareaitu
      Le 11/10/2025, l’association des « Mataiao de l’hôpital » organise un Tamara avec danse et repas pour sensibiliser les femmes après 60 ans à l’importance d’un suivi gynécologique et de santé en général de la femme âgée. A cette occasion, des tee-shirts seront distribués aux participantes.Et enfin, une marche dans la vallée de la cascade près de l’hôpital sera organisée avec des participantes de tout âge. 
    • 10 octobre : Stand de sensibilisation au dépistage du cancer du sein à l’hôpital de Uturoa, de 8h à 12h 
    • 11 octobre : Événement Octobre rose sur le parvis du marché de Uturoa de 8h à 11h : jeu de rallye rose, tamure marathon, sensibilisation au dépistage du cancer du sein, photobooth 
    • 16 octobre :  
      • Stand de sensibilisation par le Fare Tama Hau à l’hôpital de Uturoa 
      • Atelier de sensibilisation à la Maison de l’Enfance de Uturoa 
    • 23 octobre: Stand de sensibilisation au dépistage du cancer du sein à l’hôpital de Uturoa, de 8h à 12h 

    11 octobre : NUKU HIVA : Octobre Rose avec l’association Te Vehine Te Tumu et l’association des sports traditionnels Tuako Enana à Taipivai : journée gratuite santé et bien-être 

    1er octobre :  

    • ARUTUA : Journée Octobre Rose à l’infirmerie de Rautini  
    • ARATIKA : Zumba Rose au poste de santé de Nukumaru

    3 octobre : 

    • HIKUERU : Octobre Rose au poste de secours de Tupapati 
    • TUREIA : Marche Rose au poste de santé de Tureia 
    • MANGAREVA : Octobre Rose au dispensaire de Rikitea

    4 octobre : 

    • RANGIROA : Journée Octobre Rose à l’infirmerie de Tiputa  

    6 octobre : 

    • KATIU (MAKEMO) Journée bien-être au dispensaire de Katiu  

    9 octobre : 

    • NAPUKA : Marche pour ton « SEIN » à l’infirmerie de Tepukamaruia 

    15 octobre : 

    • TAKAPOTO : Journée de sensibilisation au poste de santé de Takapoto 

    16 octobre

    • NAPUKA : Ateliers de sensibilisation et jeu “Le relais rose” en famille, de 13h30 à 16h à l’infirmerie de Tepukamaruia 

    24 octobre 

    • NAPUKA : Sensibilisation au dépistage du cancer du sein et stand de promotion de santé, de 13h30 à 16h à l’infirmerie de Tepukamaruia. Animations “Marche rose” et “Fitness Rose”  

    30 octobre 

    • NAPUKA : Le 30.10.2025 de 08h a 13h30: Action – Reaction : Restitution des connaissances acquises lors des deux derniers evenements.   
    • TEPOTO : Journée de sensibilisation avec le grand public, les collèges et lycées. Activité “Parcours Rose” avec chasse aux trésors et épreuves autour de la prévention et du dépistage du cancer du sein  

    2 octobre :  

    • RAPA : Evénement color run Marche pour ta santé et activités sportives, depuis la mairie de Rapa 

    8 – 10 octobre :  

    • RAIVAVAE : Intervention de l’ICPF, stand d’info  

    9 octobre : 

    • RAPA : Journée prévention et bien-être avec ateliers massage, relaxation, mise en beauté, rā’au Tahiti 

    10 – 12 octobre : 

    • TUBUAI : Intervention ICPF, stand d’info 

    13 –15 octobre  

    • RURUTU : Intervention ICPF, stand d’info 

    Tu te poses des questions ?

    • Quels sont les principaux facteurs de risque du cancer du sein ? 

      • L’âge : le risque de cancer du sein augmente avec l’âge. C’est pour cela que le dépistage est proposé aux femmes de 50 à 74 ans.
      • Les facteurs de prédisposition héréditaire et/ou les antécédents familiaux de cancer du sein.
      • L’exposition hormonale : les règles précoces, la ménopause tardive, l’absence d’allaitement, le traitement substitutif.
      • Les habitudes de vie : alcool, obésité, tabac, dans une moindre mesure, absence d’activité physique…
    • Le dépistage est-il réellement bénéfique ? 

      Oui, le dépistage précoce augmente considérablement les chances de survie et peut simplifier le traitement. Un cancer détecté tôt offre un taux de survie à 5 ans de 99%, contre 26% lorsqu’il est diagnostiqué à un stade avancé.

    • Comment se déroule une mammographie ? 

      Une mammographie est une série de radiographies des seins, parfois complétée par une échographie. Cet examen, rapide et essentiel, est réalisé par un radiologue qui interpréta immédiatement les images pour fournir des résultats explicatif.

    • Est-ce que la mammographie est douloureuse ? 

      La mammographie peut parfois être inconfortable, mais elle n’est pas censée être douloureuse.

      Les équipements utilisés en Polynésie française sont récents et régulièrement contrôlés, ce qui garantit un examen rapide, fiable et quasiment sans douleur.

      Si vous ressentez une gêne, n’hésitez pas à le signaler au professionnel de santé : il pourra adapter la position ou la pression de l’appareil.

    • Pourquoi le dépistage gratuit ne concerne-t-il pas tous les âges ? 

      Les programmes de dépistage gratuit sont conçus pour être les plus utiles et efficaces possible.

      Ils ciblent donc les tranches d’âge ou les études ont montré que le dépistage sauve le plus de vies.

      A certains âges, le risque de développer un cancer augmente : c’est donc à ce moment-là que le dépistage est le plus bénéfique.

      Avant ou après, les examens peuvent être moins utiles ou moins performants, voire conduire à des traitements ou examens inutiles ou stressant.

      Le dépistage gratuit pour le bénéficiaire, mais sont cout est pris en charge par la collectivité, et comme les moyens ne sont pas illimités, le dépistage gratuit concentré sur les âges ou il a le plus d’impact, pour protéger le plus de personnes possible.

      Enfin, le dépistage individuel, lui, dépend de la situation personnelle (antécédents familiaux, symptômes, etc.) et peut être proposé même en dehors des critères d’âge. Il se décide avec un médecin ou un professionnel de santé, a cas par cas. Ce type de dépistage n’est pas pris en charge dans le cadre du programme gratuit et peut donc entraîner des frais.

    • Quels sont les droits des patients concernant les données de dépistage ? 

      Conformément au RGPD et à la loi informatique et libertés, chaque patient à le droit d’accéder, de rectifier, et d’opposer le traitement de ses données, en contactant l’Institut du Cancer de Polynésie Française.

  • [RECRUTEMENT] Postes de médecins généralistes à pourvoir

    Nous recrutons plusieurs médecins généralistes pour les 5 archipels du territoire :

    👉 Aux îles du vent
    – Tahiti : Centre de Protection Maternelle et Infantile à Pirae
    – Tahiti : Dispensaire de Mahaena
    – Tahiti : Dispensaire des Tuamotu-Gambier à Papeete
    – Tahiti : Hôpital de Taravao
    – Moorea : Hôpital de Afareaitu

    👉 Aux îles sous le vent
    – Taha’a : Centre médical
    – Bora Bora : Poste itinérant

    👉 Aux Marquises
    – Nuku Hiva : Poste de médecin itinérant
    – Ua Pou : Centre médical

    👉 Aux Australes
    – Rurutu : Centre médical
    – Tubuai : Centre médical

    👉 Aux Tuamotu-Gambier
    – Hao : Centre médical
    – Makemo : Centre médical
    – Rikitea : Centre médical

    𝗣𝗹𝘂𝘀 𝗱’𝗶𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 :
    ➡️ Fiches de poste sur www.aravihi.gov.pf
    ➡️ Contact : recrutement.dsp@administration.gov.pf / 40 466 143

    [ACTUALITÉ]
    Postes de médecins généralistes à pourvoir

    Nous recrutons plusieurs médecins généralistes pour les 5 archipels du territoire :

    👉 Aux îles du vent
    – Tahiti : Centre de Protection Maternelle et Infantile à Pirae
    – Tahiti : Dispensaire de Mahaena
    – Tahiti : Dispensaire des Tuamotu-Gambier à Papeete
    – Tahiti : Hôpital de Taravao
    – Moorea : Hôpital de Afareaitu

    👉 Aux îles sous le vent
    – Taha’a : Centre médical
    – Bora Bora : Poste itinérant

    👉 Aux Marquises
    – Nuku Hiva : Poste de médecin itinérant
    – Ua Pou : Centre médical

    👉 Aux Australes
    – Rurutu : Centre médical
    – Tubuai : Centre médical

    👉 Aux Tuamotu-Gambier
    – Hao : Centre médical
    – Makemo : Centre médical
    – Rikitea : Centre médical

    𝗣𝗹𝘂𝘀 𝗱’𝗶𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 :
    ➡️ Fiches de poste sur www.aravihi.gov.pf
    ➡️ Contact : recrutement.dsp@administration.gov.pf / 40 466 143

  • [ACTUALITÉ]
    Prévention contre le chikungunya

    Une épidémie de chikungunya est en cours dans les départements d’Outre-Mer de La Réunion et de Mayotte.
    Cette maladie, qui se transmet par les moustiques, engendre fièvre et douleurs pouvant évoluer en arthrite, et peut parfois être à l’origine de formes graves chez les personnes porteuses de certaines comorbidités.
    Une personne ayant séjourné à La Réunion ou à Mayotte dans les trois semaines précédant son arrivée en Polynésie française est susceptible d’introduire le virus dans le pays.
    En conséquence, les voyageurs ayant séjourné récemment à La Réunion ou à Mayotte sont invités à se signaler auprès des autorités sanitaires du pays dès leur arrivée en Polynésie française.
    Les voyageurs peuvent s’identifier en remplissant un formulaire en ligne destiné aux autorités sanitaires, accessible via ce lien.

    [ACTUALITÉ]
    Prévention contre le chikungunya

    Une épidémie de chikungunya est en cours dans les départements d’Outre-Mer de La Réunion et de Mayotte.
    Cette maladie, qui se transmet par les moustiques, engendre fièvre et douleurs pouvant évoluer en arthrite, et peut parfois être à l’origine de formes graves chez les personnes porteuses de certaines comorbidités.
    Une personne ayant séjourné à La Réunion ou à Mayotte dans les trois semaines précédant son arrivée en Polynésie française est susceptible d’introduire le virus dans le pays.
    En conséquence, les voyageurs ayant séjourné récemment à La Réunion ou à Mayotte sont invités à se signaler auprès des autorités sanitaires du pays dès leur arrivée en Polynésie française.
    Les voyageurs peuvent s’identifier en remplissant un formulaire en ligne destiné aux autorités sanitaires, accessible via ce lien.
  • [ACTUALITÉ]
    Contre le cancer du col de l’utérus, la vaccination contre le papillomavirus (HPV)

    Qu’est ce que le HPV ?

    Les papillomavirus humains (HPV) sont des  virus très courants qui touchent environ 80% des hommes et des femmes au cours de leur vie. Il existe environ 200 génotypes différents d’HPV. Certains se transmettent par contact avec la peau, d’autres par voie sexuelle.

    L’infection par HPV peut passer totalement inaperçue ou provoquer des verrues génitales (condylomes acuminés) pour certains types (6 et 11). La plupart du temps, le corps élimine le virus naturellement (dans 90% des cas). Cependant, pour certains types (16, 18, 31, 35), l’infection peut persister et évoluer vers un cancer.

    Bien que la plupart des infections à HPV disparaissent d’elles-mêmes, certaines peuvent entraîner des maladies graves, comme des cancers. Les cancers causés par HPV peuvent affecter le col de l’utérus (100% des cas), le vagin (75%), la vulve (70%), l’anus (90%), le pénis (60%) et l’oropharynx (amygdales et cavité buccale, en augmentation depuis les années 1970). Ces cancers touchent aussi bien les hommes que les femmes (les hommes représentent 25% des cas).

    La vaccination contre les HPV et donc essentielle pour prévenir ces cancers et protéger la santé publique.

    La vaccination HPV : une protection efficace et accessible

    La vaccination contre le HPV est recommandée par la Haute Autorité de Santé dès l’âge de 11 ans pour les filles et les garçons, offrant une protection presque totale contre les types de HPV les plus dangereux. Le vaccin actuellement utilisé, Gardasil 9®, cible 9 types de HPV, couvrant ceux souvent liés aux cancers (oncogènes) (7) et aux verrues génitales (condylomes) (2).

    Pour une efficacité optimale, il faut réaliser deux injections espacées de 6 à 13 mois pour les jeunes de 11 à 14 ans résolus, garçons et filles.

    Depuis le 1er juin 2024, ces 2 doses de vaccins sont prises en charge à 100% par l’Institut du Cancer de Polynésie française via un financement du Fonds de prévention sanitaire et social (FPSS).

    Les vaccins sont délivrés, sur prescription médicale, dans les pharmacies d’officine ayant signé une convention avec l’ICPF (actuellement 37 pharmacies sur les 45 recensées en Polynésie française).

    La vaccination est également gratuite dans les structures de soins de la Direction de la santé (dispensaire, infirmerie, hôpital).

    Pour les adolescents de 15 à 19 ans, trois injections à 0, 1 mois et 6 mois sont nécessaires mais les doses ne sont actuellement pas prises en charge.

    Cette vaccination peut être réalisée en même temps que d’autres vaccins, ce qui facilite le respect du calendrier vaccinal.

    Pourquoi se faire vacciner ?

    •  Se faire vacciner permet d’éviter les infections HPV, e protéger sa santé et celles des autres, et de prévenir certains cancers.
    • Les vaccins sur prescription médicale sont entièrement pris en charge par l’Institut du Cancer de Polynésie française pour les filles et garçons de 11 à 14 ans révolus.
    • Le vaccin contre le HPV est utilisé avec succès depuis 2007 dans le monde entier, offrant des années de recul sur son efficacité et sa sécurité.

    LA VACCINATION ANTI-HPV, UN BOUCLIER CONTRE LES CANCERS.

    Venez rencontrer nos professionnels de santé pour discuter et/ou vacciner vos enfants :

    • Tous les mercredis du mois de juin entre 12h30 et 15h30 au CPM de l’hôpital de Taravao
    • Le mardi 24 juin entre 09h00 et 15h30 au CPM de l’hôpital de Taravao
    • Le mercredi 25 juin entre 08h00 et 15h00 au CPM du Centre de la Mère et de l’Enfant à Hamuta
    • Tous les mercredis après-midi entre 13h00 et 15h00 en consultation pédiatrique de l’Hôpital d’Uturoa.

    La vaccination y sera gratuite pour toutes les filles et les garçons âgées  entre 11 et 14 ans qui s’y présenteront avec au moins un représentant légal.

    Pur plus de renseignements : https://www.icpf.pf/vaccination-hpv/

    [ACTUALITÉ]
    Contre le cancer du col de l’utérus, la vaccination contre le papillomavirus (HPV)

    Qu’est ce que le HPV ?

    Les papillomavirus humains (HPV) sont des  virus très courants qui touchent environ 80% des hommes et des femmes au cours de leur vie. Il existe environ 200 génotypes différents d’HPV. Certains se transmettent par contact avec la peau, d’autres par voie sexuelle.

    L’infection par HPV peut passer totalement inaperçue ou provoquer des verrues génitales (condylomes acuminés) pour certains types (6 et 11). La plupart du temps, le corps élimine le virus naturellement (dans 90% des cas). Cependant, pour certains types (16, 18, 31, 35), l’infection peut persister et évoluer vers un cancer.

    Bien que la plupart des infections à HPV disparaissent d’elles-mêmes, certaines peuvent entraîner des maladies graves, comme des cancers. Les cancers causés par HPV peuvent affecter le col de l’utérus (100% des cas), le vagin (75%), la vulve (70%), l’anus (90%), le pénis (60%) et l’oropharynx (amygdales et cavité buccale, en augmentation depuis les années 1970). Ces cancers touchent aussi bien les hommes que les femmes (les hommes représentent 25% des cas).

    La vaccination contre les HPV et donc essentielle pour prévenir ces cancers et protéger la santé publique.

    La vaccination HPV : une protection efficace et accessible

    La vaccination contre le HPV est recommandée par la Haute Autorité de Santé dès l’âge de 11 ans pour les filles et les garçons, offrant une protection presque totale contre les types de HPV les plus dangereux. Le vaccin actuellement utilisé, Gardasil 9®, cible 9 types de HPV, couvrant ceux souvent liés aux cancers (oncogènes) (7) et aux verrues génitales (condylomes) (2).

    Pour une efficacité optimale, il faut réaliser deux injections espacées de 6 à 13 mois pour les jeunes de 11 à 14 ans résolus, garçons et filles.

    Depuis le 1er juin 2024, ces 2 doses de vaccins sont prises en charge à 100% par l’Institut du Cancer de Polynésie française via un financement du Fonds de prévention sanitaire et social (FPSS).

    Les vaccins sont délivrés, sur prescription médicale, dans les pharmacies d’officine ayant signé une convention avec l’ICPF (actuellement 37 pharmacies sur les 45 recensées en Polynésie française).

    La vaccination est également gratuite dans les structures de soins de la Direction de la santé (dispensaire, infirmerie, hôpital).

    Pour les adolescents de 15 à 19 ans, trois injections à 0, 1 mois et 6 mois sont nécessaires mais les doses ne sont actuellement pas prises en charge.

    Cette vaccination peut être réalisée en même temps que d’autres vaccins, ce qui facilite le respect du calendrier vaccinal.

    Pourquoi se faire vacciner ?

    •  Se faire vacciner permet d’éviter les infections HPV, e protéger sa santé et celles des autres, et de prévenir certains cancers.
    • Les vaccins sur prescription médicale sont entièrement pris en charge par l’Institut du Cancer de Polynésie française pour les filles et garçons de 11 à 14 ans révolus.
    • Le vaccin contre le HPV est utilisé avec succès depuis 2007 dans le monde entier, offrant des années de recul sur son efficacité et sa sécurité.

    LA VACCINATION ANTI-HPV, UN BOUCLIER CONTRE LES CANCERS.

    Venez rencontrer nos professionnels de santé pour discuter et/ou vacciner vos enfants :

    • Tous les mercredis du mois de juin entre 12h30 et 15h30 au CPM de l’hôpital de Taravao
    • Le mardi 24 juin entre 09h00 et 15h30 au CPM de l’hôpital de Taravao
    • Le mercredi 25 juin entre 08h00 et 15h00 au CPM du Centre de la Mère et de l’Enfant à Hamuta
    • Tous les mercredis après-midi entre 13h00 et 15h00 en consultation pédiatrique de l’Hôpital d’Uturoa.

    La vaccination y sera gratuite pour toutes les filles et les garçons âgées  entre 11 et 14 ans qui s’y présenteront avec au moins un représentant légal.

    Pur plus de renseignements : https://www.icpf.pf/vaccination-hpv/

  • [ACTUALITÉ]
    Inauguration officielle du Fare Ora de Mahaena

    Ce projet ambitieux, né il y a plus de 10 ans, est devenu une réalité grâce à l’engagement des équipes des ministères de la Santé, du Travail, de l’Équipement, des Solidarités et au soutien du Pays.

    Le Fare Ora de Mahaena, c’est la fusion des deux anciens dispensaires de Tiarei et Hitiaa, aujourd’hui réunis dans un centre moderne, fonctionnel et ouvert à tous. Il répond à un besoin vital : offrir un accès de proximité à des soins de qualité dans une zone longtemps dépourvue de services médicaux libéraux.

    Mais ce nouveau Fare Ora, c’est bien plus qu’un centre de santé : c’est un véritable carrefour de services, avec un pôle de soins curatifs et préventifs, un guichet administratif unique, un accompagnement social renforcé, et un espace dédié aux initiatives associatives.

    Avec ce lieu, ce sont plus de 6 300 habitants, dont 930 enfants scolarisés, qui bénéficient désormais d’un service public de proximité, humain et adapté aux réalités de la côte Est.

    Ce Fare Ora symbolise le pas de plus vers une santé accessible à tous, au plus près des familles et des vallées.

    [ACTUALITÉ]
    Inauguration officielle du Fare Ora de Mahaena

    Ce projet ambitieux, né il y a plus de 10 ans, est devenu une réalité grâce à l’engagement des équipes des ministères de la Santé, du Travail, de l’Équipement, des Solidarités et au soutien du Pays.

    Le Fare Ora de Mahaena, c’est la fusion des deux anciens dispensaires de Tiarei et Hitiaa, aujourd’hui réunis dans un centre moderne, fonctionnel et ouvert à tous. Il répond à un besoin vital : offrir un accès de proximité à des soins de qualité dans une zone longtemps dépourvue de services médicaux libéraux.

    Mais ce nouveau Fare Ora, c’est bien plus qu’un centre de santé : c’est un véritable carrefour de services, avec un pôle de soins curatifs et préventifs, un guichet administratif unique, un accompagnement social renforcé, et un espace dédié aux initiatives associatives.

    Avec ce lieu, ce sont plus de 6 300 habitants, dont 930 enfants scolarisés, qui bénéficient désormais d’un service public de proximité, humain et adapté aux réalités de la côte Est.

    Ce Fare Ora symbolise le pas de plus vers une santé accessible à tous, au plus près des familles et des vallées.

  • [ACTUALITÉ] Le RAA en Polynésie : Un fléau sous-estimé

    Ua Pou, le 5 mars 2025 – En mission de dépistage du rhumatisme articulaire aigu (RAA) au collège de Hakahau, à Ua Pou, le Dr Jean-Marc Ségalin a profité de l’occasion pour faire le point avec l’équipe du centre médical sur cette maladie qui, sans prise en charge rigoureuse, peut entraîner de graves complications cardiaques.

    Le rhumatisme articulaire aigu (RAA), aussi appelé maladie de Bouillaud, est une pathologie grave qui touche le cœur, les articulations, la peau et le système nerveux. En Polynésie française, la maladie constitue un véritable problème de santé publique, avec une prévalence similaire à celle des populations aborigènes d’Australie, des îles Tonga ou de certaines régions d’Afrique. Chaque année, on recense environ 300 000 nouveaux cas dans le monde, et en Polynésie, de nombreux enfants sont diagnostiqués trop tard, parfois en insuffisance cardiaque avancée.

    Le RAA survient principalement après une infection à streptocoque A, que ce soit par voie respiratoire (angines mal soignées) ou cutanée (impétigo). Le climat chaud et humide, les conditions de vie précaires dans certaines zones densément peuplées et un accès inégal à l’eau propre favorisent la prolifération de ces bactéries.

    Un dépistage scolaire essentiel

    Depuis 2019, la Direction de la santé a mis en place un programme de dépistage scolaire, piloté par le centre du RAA. Chaque année, le Dr Jean-Marc Ségalin et son équipe réalisent plusieurs centaines d’échographies cardiaques sur les élèves de 6e et 5e. Cette méthode permet d’identifier des lésions cardiaques infracliniques, non détectables au simple stéthoscope, et présentes chez un nombre bien plus important d’enfants qu’on ne le pensait.

    Pour la deuxième année consécutive, le centre du RAA est intervenu la semaine dernière à Ua Pou. Lors de cette mission, 38 élèves de 6e ont bénéficié d’une première échoscopie et quatre autres élèves de 5e et 4e ont été réévalués pour confirmer un diagnostic précédent.

    Un traitement long mais indispensable

    Le diagnostic de RAA impose généralement un traitement rigoureux sur une durée minimale de dix ans. L’omission répétée du traitement augmente considérablement le risque de rechute et d’aggravation de la maladie.

    Le traitement repose principalement sur une injection intramusculaire de pénicilline toutes les quatre semaines. Traditionnellement douloureuse lorsqu’elle est réalisée dans le muscle du grand fessier, une alternative plus confortable, désormais utilisée en Polynésie française, consiste à administrer l’injection dans la zone ventroglutéale (muscle moyen fessier), à hauteur de la hanche.

    Former le personnel local pour un dépistage autonome

    L’idéal serait que le personnel de santé des centres de santé soit formé à la réalisation d’échoscopies valvulaires. Cette technique ciblée, plus simple que l’échocardiographie, permet de détecter précocement les anomalies cardiaques liées au RAA.

    Cette année, l’équipe du centre médical de Hakahau (deux médecins, quatre infirmiers et aides de soins, un dentiste, un sage-femme et l’infirmière du collège) a pu bénéficier d’une mise à niveau sur la situation du RAA et d’une initiation à l’utilisation plus ciblée de l’échographe du dispensaire.

    Avec un coût annuel estimé à 1,4 milliard de francs pour la prise en charge des patients atteints, le RAA constitue un fardeau sanitaire et économique majeur. En revanche, un dépistage de masse, estimé entre 6 et 10 millions de francs par classe d’âge, pourrait être une solution rentable et sauver de nombreuses vies.

    Il y a actuellement environ 4 000 élèves de 6e en Polynésie. En 2024, le centre du RAA a effectué une mission de dépistage sur une dizaine d’îles en dehors de Tahiti.

    Un espoir pour l’avenir ?

    Si des vaccins contre les bactéries sont en développement, leur mise en place reste lointaine. En attendant, la lutte contre le RAA repose sur l’amélioration de l’hygiène, le dépistage précoce et la formation des soignants.

    Un DU local monté par le centre du RAA en collaboration avec l’hôpital universitaire de Bordeaux a été mis en place pour former des infirmiers, sages-femmes et médecins aux échoscopies de dépistage, mais les places sont rares.

    Témoignages : la réalité du terrain

    Dr Antoine Henriet, médecin généraliste itinérant : “J’ai dû apprendre à détecter et suivre le RAA”
    “Arrivé en Polynésie en janvier 2024, j’ai dû apprendre à détecter et suivre le RAA, une pathologie quasi inexistante en Europe occidentale. Heureusement, nous avons accès aux protocoles mis à jour par le centre du RAA sur le site de la Direction de la santé. Lors d’un cas suspect à Ua Pou, j’ai pu compter sur le soutien de Jean-Marc Ségalin, toujours accessible.”

    Éléonore Brié, infirmière titulaire exerçant au dispensaire de Hakahau depuis six ans : “Le dépistage ciblé des enfants de 11 ans est une chance”
    “À Ua Pou, la tranche de population touchée concerne principalement des collégiens. Mais de temps en temps, nous avons de mauvaises surprises chez de jeunes adultes également. Pour ce qui est de la prise de conscience de cette maladie, beaucoup en ont entendu parler mais n’y pensent pas forcément lorsqu’ils viennent consulter pour un mal de gorge, par exemple. Aussi, le premier réflexe est de penser à une angine ou un autre problème ORL, cependant les ‘petits bobos’ ou autres plaies non soignées sont également des portes d’entrée pouvant entraîner l’apparition de la maladie qui se manifeste rapidement par des rhumatismes articulaires aigus puis par la suite par des atteintes cardiaques plus ou moins importantes. Si nous avons des doutes sur un possible RAA, nous avons les moyens, une fois par semaine tous les lundis, de réaliser des prélèvements – notamment sanguins –, qui sont expédiés le mardi par voie aérienne. Cela nous permet de réaliser les prélèvements spécifiques à J0 et J14. Le dépistage ciblé des enfants de 11 ans est une chance. À l’heure actuelle, aucun personnel du centre médical n’a encore bénéficié de la formation qui vient de s’ouvrir en 2024, permettant une reconnaissance officielle de l’utilisation de l’échographe dans le but de réaliser des dépistages pour tous les patients qui y seraient éligibles. Mais en fonction du flux des nouveaux arrivants, que ce soient des médecins, infirmiers ou sages-femmes, nous avons la chance de temps en temps d’avoir du personnel déjà formé à l’utilisation d’un échographe. Selon les recommandations parues en décembre 2024, toute la fratrie de la personne diagnostiquée RAA doit bénéficier d’un dépistage en cardiologie, ce qui n’est pas encore réalisable car les deux missions spécialisées en cardiologie annuelles ne suffisent pas à absorber les besoins de l’île.”

    Rédigé par Eve Delahaut le Mercredi 5 Mars 2025 – Tahiti Info
    Retrouvez l’interview du Dr Jean-Marc SEGALIN pour la radio RST de Suisse, ICI.

    [ACTUALITÉ] Le RAA en Polynésie : Un fléau sous-estimé

    Ua Pou, le 5 mars 2025 – En mission de dépistage du rhumatisme articulaire aigu (RAA) au collège de Hakahau, à Ua Pou, le Dr Jean-Marc Ségalin a profité de l’occasion pour faire le point avec l’équipe du centre médical sur cette maladie qui, sans prise en charge rigoureuse, peut entraîner de graves complications cardiaques.

    Le rhumatisme articulaire aigu (RAA), aussi appelé maladie de Bouillaud, est une pathologie grave qui touche le cœur, les articulations, la peau et le système nerveux. En Polynésie française, la maladie constitue un véritable problème de santé publique, avec une prévalence similaire à celle des populations aborigènes d’Australie, des îles Tonga ou de certaines régions d’Afrique. Chaque année, on recense environ 300 000 nouveaux cas dans le monde, et en Polynésie, de nombreux enfants sont diagnostiqués trop tard, parfois en insuffisance cardiaque avancée.

    Le RAA survient principalement après une infection à streptocoque A, que ce soit par voie respiratoire (angines mal soignées) ou cutanée (impétigo). Le climat chaud et humide, les conditions de vie précaires dans certaines zones densément peuplées et un accès inégal à l’eau propre favorisent la prolifération de ces bactéries.

    Un dépistage scolaire essentiel

    Depuis 2019, la Direction de la santé a mis en place un programme de dépistage scolaire, piloté par le centre du RAA. Chaque année, le Dr Jean-Marc Ségalin et son équipe réalisent plusieurs centaines d’échographies cardiaques sur les élèves de 6e et 5e. Cette méthode permet d’identifier des lésions cardiaques infracliniques, non détectables au simple stéthoscope, et présentes chez un nombre bien plus important d’enfants qu’on ne le pensait.

    Pour la deuxième année consécutive, le centre du RAA est intervenu la semaine dernière à Ua Pou. Lors de cette mission, 38 élèves de 6e ont bénéficié d’une première échoscopie et quatre autres élèves de 5e et 4e ont été réévalués pour confirmer un diagnostic précédent.

    Un traitement long mais indispensable

    Le diagnostic de RAA impose généralement un traitement rigoureux sur une durée minimale de dix ans. L’omission répétée du traitement augmente considérablement le risque de rechute et d’aggravation de la maladie.

    Le traitement repose principalement sur une injection intramusculaire de pénicilline toutes les quatre semaines. Traditionnellement douloureuse lorsqu’elle est réalisée dans le muscle du grand fessier, une alternative plus confortable, désormais utilisée en Polynésie française, consiste à administrer l’injection dans la zone ventroglutéale (muscle moyen fessier), à hauteur de la hanche.

    Former le personnel local pour un dépistage autonome

    L’idéal serait que le personnel de santé des centres de santé soit formé à la réalisation d’échoscopies valvulaires. Cette technique ciblée, plus simple que l’échocardiographie, permet de détecter précocement les anomalies cardiaques liées au RAA.

    Cette année, l’équipe du centre médical de Hakahau (deux médecins, quatre infirmiers et aides de soins, un dentiste, un sage-femme et l’infirmière du collège) a pu bénéficier d’une mise à niveau sur la situation du RAA et d’une initiation à l’utilisation plus ciblée de l’échographe du dispensaire.

    Avec un coût annuel estimé à 1,4 milliard de francs pour la prise en charge des patients atteints, le RAA constitue un fardeau sanitaire et économique majeur. En revanche, un dépistage de masse, estimé entre 6 et 10 millions de francs par classe d’âge, pourrait être une solution rentable et sauver de nombreuses vies.

    Il y a actuellement environ 4 000 élèves de 6e en Polynésie. En 2024, le centre du RAA a effectué une mission de dépistage sur une dizaine d’îles en dehors de Tahiti.

    Un espoir pour l’avenir ?

    Si des vaccins contre les bactéries sont en développement, leur mise en place reste lointaine. En attendant, la lutte contre le RAA repose sur l’amélioration de l’hygiène, le dépistage précoce et la formation des soignants.

    Un DU local monté par le centre du RAA en collaboration avec l’hôpital universitaire de Bordeaux a été mis en place pour former des infirmiers, sages-femmes et médecins aux échoscopies de dépistage, mais les places sont rares.

    Témoignages : la réalité du terrain

    Dr Antoine Henriet, médecin généraliste itinérant : “J’ai dû apprendre à détecter et suivre le RAA”
    “Arrivé en Polynésie en janvier 2024, j’ai dû apprendre à détecter et suivre le RAA, une pathologie quasi inexistante en Europe occidentale. Heureusement, nous avons accès aux protocoles mis à jour par le centre du RAA sur le site de la Direction de la santé. Lors d’un cas suspect à Ua Pou, j’ai pu compter sur le soutien de Jean-Marc Ségalin, toujours accessible.”

    Éléonore Brié, infirmière titulaire exerçant au dispensaire de Hakahau depuis six ans : “Le dépistage ciblé des enfants de 11 ans est une chance”
    “À Ua Pou, la tranche de population touchée concerne principalement des collégiens. Mais de temps en temps, nous avons de mauvaises surprises chez de jeunes adultes également. Pour ce qui est de la prise de conscience de cette maladie, beaucoup en ont entendu parler mais n’y pensent pas forcément lorsqu’ils viennent consulter pour un mal de gorge, par exemple. Aussi, le premier réflexe est de penser à une angine ou un autre problème ORL, cependant les ‘petits bobos’ ou autres plaies non soignées sont également des portes d’entrée pouvant entraîner l’apparition de la maladie qui se manifeste rapidement par des rhumatismes articulaires aigus puis par la suite par des atteintes cardiaques plus ou moins importantes. Si nous avons des doutes sur un possible RAA, nous avons les moyens, une fois par semaine tous les lundis, de réaliser des prélèvements – notamment sanguins –, qui sont expédiés le mardi par voie aérienne. Cela nous permet de réaliser les prélèvements spécifiques à J0 et J14. Le dépistage ciblé des enfants de 11 ans est une chance. À l’heure actuelle, aucun personnel du centre médical n’a encore bénéficié de la formation qui vient de s’ouvrir en 2024, permettant une reconnaissance officielle de l’utilisation de l’échographe dans le but de réaliser des dépistages pour tous les patients qui y seraient éligibles. Mais en fonction du flux des nouveaux arrivants, que ce soient des médecins, infirmiers ou sages-femmes, nous avons la chance de temps en temps d’avoir du personnel déjà formé à l’utilisation d’un échographe. Selon les recommandations parues en décembre 2024, toute la fratrie de la personne diagnostiquée RAA doit bénéficier d’un dépistage en cardiologie, ce qui n’est pas encore réalisable car les deux missions spécialisées en cardiologie annuelles ne suffisent pas à absorber les besoins de l’île.”

    Rédigé par Eve Delahaut le Mercredi 5 Mars 2025 – Tahiti Info
    Retrouvez l’interview du Dr Jean-Marc SEGALIN pour la radio RST de Suisse : ICI.
  • [ACTUALITÉ] Enquête Ea Piahi – Santé jeune 2024 :
    Un état des lieux sur la santé et les comportements des jeunes en Polynésie

    L’enquête Ea Piahi – Santé jeune 2024, est un outil essentiel pour comprendre l’évolution de la santé et des comportements des jeunes sur le territoire. Menée du 27 février au 17 avril 2024, cette enquête cible les élèves de la 5ème à la 1ère dans les établissements scolaires publics et privés des différents archipels de la Polynésie. Avec la participation de 3118 élèves, cette étude permet de dresser un état des lieux des comportements des adolescents polynésiens, tout en mettant en lumière des tendances importantes en matière de santé publique.

    Des résultats positifs mais des défis persistants

    L’enquête de 2024 révèle des résultats encourageants, mais aussi des problématiques inquiétantes qui nécessitent des réponses adaptées.

    Des signaux positifs : un engagement croissant pour une vie saine

    L’enquête met en évidence plusieurs tendances positives. Une grande majorité des jeunes interrogés affirment pratiquer une activité physique régulière, ce qui est essentiel pour la prévention des maladies chroniques et la promotion de la santé mentale. De plus, les élèves bénéficient en majorité d’un bon soutien familial, et se déclarent généralement en bonne santé. Ces résultats témoignent de l’efficacité des actions de sensibilisation menées ces dernières années pour encourager les comportements favorables à une bonne santé. Cela souligne également l’importance des initiatives éducatives et sociales mises en place pour soutenir les jeunes.

    Des préoccupations grandissantes : le cannabis, les écrans et la santé mentale

    Cependant, des préoccupations majeures subsistent, et l’enquête soulève des signaux
    d’alerte concernant certaines habitudes des jeunes polynésiens.

    – La consommation de cannabis : 40 % des adolescents interrogés déclarent avoir déjà fumé du cannabis. Des chiffres en augmentation de 7% par rapport à 2016.

    – L’usage excessif des écrans : l’utilisation excessive des écrans est un autre point préoccupant. Les adolescents passent de plus en plus de temps connectés, ce qui a des conséquences notables sur leur sommeil et leur concentration. Une tendance qui soulève des questions sur l’équilibre entre la vie en ligne et hors ligne des jeunes.

    -La santé mentale : l’un des résultats les plus alarmants de cette enquête concerne la santé mentale des adolescents polynésiens. Les données montrent une progression inquiétante des signes de mal-être, avec un taux croissant d’isolement social et des pensées suicidaires.

    – L’obésité et le surpoids : un autre défi majeur reste l’obésité et le surpoids chez les jeunes. Les taux d’obésité et de surpoids ne montrent aucune amélioration significative depuis 2016, ce qui reste préoccupant au regard des risques à long terme pour la santé physique des jeunes.

    Les résultats de cette enquête offrent cependant des leviers importants pour la mise en œuvre de politiques de prévention en matière de santé mentale, d’alimentation, d’activité physique, et de prévention des addictions.

    Retrouvez l’enquête via ce lien : https://www.calameo.com/read/0074445001db78a204940

    [ACTUALITÉ] Enquête Ea Piahi – Santé jeune 2024 :
    Un état des lieux sur la santé et les comportements des jeunes en Polynésie

    L’enquête Ea Piahi – Santé jeune 2024, est un outil essentiel pour comprendre l’évolution de la santé et des comportements des jeunes sur le territoire. Menée du 27 février au 17 avril 2024, cette enquête cible les élèves de la 5ème à la 1ère dans les établissements scolaires publics et privés des différents archipels de la Polynésie. Avec la participation de 3118 élèves, cette étude permet de dresser un état des lieux des comportements des adolescents polynésiens, tout en mettant en lumière des tendances importantes en matière de santé publique.

    Des résultats positifs mais des défis persistants

    L’enquête de 2024 révèle des résultats encourageants, mais aussi des problématiques inquiétantes qui nécessitent des réponses adaptées.

    Des signaux positifs : un engagement croissant pour une vie saine

    L’enquête met en évidence plusieurs tendances positives. Une grande majorité des jeunes interrogés affirment pratiquer une activité physique régulière, ce qui est essentiel pour la prévention des maladies chroniques et la promotion de la santé mentale. De plus, les élèves bénéficient en majorité d’un bon soutien familial, et se déclarent généralement en bonne santé. Ces résultats témoignent de l’efficacité des actions de sensibilisation menées ces dernières années pour encourager les comportements favorables à une bonne santé. Cela souligne également l’importance des initiatives éducatives et sociales mises en place pour soutenir les jeunes.

    Des préoccupations grandissantes : le cannabis, les écrans et la santé mentale

    Cependant, des préoccupations majeures subsistent, et l’enquête soulève des signaux
    d’alerte concernant certaines habitudes des jeunes polynésiens.

    – La consommation de cannabis : 40 % des adolescents interrogés déclarent avoir déjà fumé du cannabis. Des chiffres en augmentation de 7% par rapport à 2016.

    – L’usage excessif des écrans : l’utilisation excessive des écrans est un autre point préoccupant. Les adolescents passent de plus en plus de temps connectés, ce qui a des conséquences notables sur leur sommeil et leur concentration. Une tendance qui soulève des questions sur l’équilibre entre la vie en ligne et hors ligne des jeunes.

    -La santé mentale : l’un des résultats les plus alarmants de cette enquête concerne la santé mentale des adolescents polynésiens. Les données montrent une progression inquiétante des signes de mal-être, avec un taux croissant d’isolement social et des pensées suicidaires.

    – L’obésité et le surpoids : un autre défi majeur reste l’obésité et le surpoids chez les jeunes. Les taux d’obésité et de surpoids ne montrent aucune amélioration significative depuis 2016, ce qui reste préoccupant au regard des risques à long terme pour la santé physique des jeunes.

    Les résultats de cette enquête offrent cependant des leviers importants pour la mise en œuvre de politiques de prévention en matière de santé mentale, d’alimentation, d’activité physique, et de prévention des addictions.

    Retrouvez l’enquête via ce lien : https://www.calameo.com/read/0074445001db78a204940

  • [ACTUALITÉ] Stands de vaccination contre la grippe saisonnière

    Dans le cadre de l’épidémie de grippe qui affecte le fenua, la Direction de la santé organise des stands de vaccination gratuite dans les communes de Tahiti :

    • lundi 24 février à
      • PAPARA : dispensaire de Papara de 8h30 à 14h30
      • PAPENOO : mairie de Papenoo de 8h30 à 14h30
    • mardi 25 février à
      • TIAREI : mairie de Tiarei de 8h30 à 14h30
      • MATAIEA : mairie de Mataiea de 8h30 à 14h30 et magasin Ah Yin de 8h30 à 14h30
    • mercredi 26 février à
      • TARAVAO : magasin Super U Taravao de 8h30 à 14h30
      • PIRAE : magasin Hyper U Pirae de 8h30 à 14h30
      • HITIAA : magasin LS Proxi Hitiaa de 8h30 à 14h30
    • jeudi 27 février à
      • PAPEETE :
        • marché de Papeete de 8h30 à 14h30,
        • dans l’enceinte de la CPS 8h30 à 14h30
      • PUNAAUIA :
        • mairie de Punaauia de 8h30 à 14h30
    • vendredi 28 février à
      • FAA’A : aéroport de Tahiti de 8h30 à 14h30
      • PAEA : mairie de Paea de 8h30 à 13h30
      • PAPEETE : gare maritime de 8h30 à 13h30
    • lundi 3 mars à
      • MAHAENA : mairie de Mahaena de 8h30 à 14h30

    𝗩𝗮𝗰𝗰𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗼𝗿𝗱𝗼𝗻𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲, 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘀𝗲𝘂𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘂𝗻 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗳 (𝗰𝗮𝗿𝘁𝗲 𝗱’𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗶𝘁𝗲́, 𝗰𝗮𝗿𝗻𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗴𝗿𝗼𝘀𝘀𝗲𝘀𝘀𝗲…)

    Les médecins spécialistes du CHPF et des cliniques Cardella, Paofai et Mamao sont également en mesure de vacciner le public cible lors des consultations programmées, tous comme les médecins libéraux et les pharmacies conventionnées.

    Pour rappel le public éligible à la vaccination gratuite comprend les personnes âgées de + de 60 ans, les femmes enceintes, les personnes souffrant d’obésité ou de longue maladie ainsi que les professionnels de santé et du tourisme (aérien et maritime). Pour toute autre personne souhaitant se faire vacciner, le vaccin est disponible en pharmacie.

    𝘾𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙡𝙖 𝙜𝙧𝙞𝙥𝙥𝙚, 𝙟𝙚 𝙢𝙚 𝙫𝙖 à 𝙘𝙘𝙞𝙣𝙚, 𝙟𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙩𝙚̀𝙜𝙚 h!

    [ACTUALITÉ] Stands de vaccination contre la grippe saisonnière

    Dans le cadre de l’épidémie de grippe qui affecte le fenua, la Direction de la santé organise des stands de vaccination gratuite dans les communes de Tahiti :

    • lundi 24 février à
      • PAPARA : dispensaire de Papara de 8h30 à 14h30
      • PAPENOO : mairie de Papenoo de 8h30 à 14h30
    • mardi 25 février à
      • TIAREI : mairie de Tiarei de 8h30 à 14h30
      • MATAIEA : mairie de Mataiea de 8h30 à 14h30 et magasin Ah Yin de 8h30 à 14h30
    • mercredi 26 février à
      • TARAVAO : magasin Super U Taravao de 8h30 à 14h30
      • PIRAE : magasin Hyper U Pirae de 8h30 à 14h30
      • HITIAA : magasin LS Proxi Hitiaa de 8h30 à 14h30
    • jeudi 27 février à
      • PAPEETE :
        • marché de Papeete de 8h30 à 14h30,
        • dans l’enceinte de la CPS 8h30 à 14h30
      • PUNAAUIA :
        • mairie de Punaauia de 8h30 à 14h30
    • vendredi 28 février à
      • FAA’A : aéroport de Tahiti de 8h30 à 14h30
      • PAEA : mairie de Paea de 8h30 à 13h30
      • PAPEETE : gare maritime de 8h30 à 13h30
    • lundi 3 mars à
      • MAHAENA : mairie de Mahaena de 8h30 à 14h30

    𝗩𝗮𝗰𝗰𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗼𝗿𝗱𝗼𝗻𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲, 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘀𝗲𝘂𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘂𝗻 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗳 (𝗰𝗮𝗿𝘁𝗲 𝗱’𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗶𝘁𝗲́, 𝗰𝗮𝗿𝗻𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗴𝗿𝗼𝘀𝘀𝗲𝘀𝘀𝗲…)

    Les médecins spécialistes du CHPF et des cliniques Cardella, Paofai et Mamao sont également en mesure de vacciner le public cible lors des consultations programmées, tous comme les médecins libéraux et les pharmacies conventionnées.

    Pour rappel le public éligible à la vaccination gratuite comprend les personnes âgées de + de 60 ans, les femmes enceintes, les personnes souffrant d’obésité ou de longue maladie ainsi que les professionnels de santé et du tourisme (aérien et maritime). Pour toute autre personne souhaitant se faire vacciner, le vaccin est disponible en pharmacie.

    𝘾𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙡𝙖 𝙜𝙧𝙞𝙥𝙥𝙚, 𝙟𝙚 𝙢𝙚 𝙫𝙖𝙘𝙘𝙞𝙣𝙚, 𝙟𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙩𝙚̀𝙜𝙚 !

  • [APPEL À PROJETS] Lancement de l’appel à projets «Ora Maita’i 2025»

    Le ministère de la Santé en charge de la prévention et de la protection sociale généralisée, annonce le lancement ce 23 janvier 2025 de la 5ème édition de l’appel à projets « Ora maita’i », destiné à encourager et valoriser les actions de promotion et de prévention de la santé sur le territoire.

    Avec une enveloppe dédiée de 150 millions de F CFP, cet appel à projets vise à soutenir des initiatives ayant un impact mesurable et durable sur la santé de la population, tout en prenant en compte les inégalités sociales de santé.

    Convaincu du rôle clé des acteurs locaux – associations, établissements publics – le ministère souhaite accompagner des projets qui permettent à chacun d’être acteur de sa propre santé. L’édition précédente a ainsi permis de financer des actions innovantes, telle que la création de l’Unité d’Accueil Pédiatrique pour Enfants en Danger (UAPED), portée par l’association Pare Ora.

    Cette année, les projets devront s’inscrire dans la continuité du plan de prévention et promotion de la santé 2024-2025 et répondre aux priorités du ministère qui sont : La lutte contre les addictions, la lutte contre l’obésité et la lutte contre les cancers. D’autres thématiques, sont également éligibles comme :
    – L’éducation à la vie affective et sexuelle ;
    – La promotion de la santé mentale ;
    – L’éducation thérapeutique du patient ;
    – La santé des 1000 premiers jours de vie ;
    – Le développement du sport-santé.

    Les projets retenus devront démontrer leur efficacité et leur pérennité en s’appuyant sur des indicateurs d’impact clairs. L’objectif est de garantir des actions durables, accessibles à tous et adaptées aux besoins des populations les plus vulnérables.

    Les porteurs de projets ont jusqu’au 3 mars 2025 23:59 pour soumettre leur candidature et dossier depuis le formulaire en ligne : https://www.mes-demarches.gov.pf/commencer/appel-projets-ora-maitai-2025 ; accessible via le site de la Direction de la santé : https://www.service-public.pf/dsp/appel-projets-ora-maitai-2025

    Pour plus d’informations :
    – Téléphone au 40 46 61 94
    – Mail subventions.dsp@administration.gov.pf

    [APPEL À PROJETS] Lancement de l’appel à projets « Ora Maita’i 2025 » 

     

    La Polynésie française poursuit le renforcement de ses actions de santé publique pour répondre aux enjeux sanitaires persistants.

    Pour 2025, les actions de la Direction de la santé s’articulent autour des priorités gouvernementales telles que définies dans la feuille de route 2023-2025 et dans le Plan de Prévention et Promotion de la Santé 2024-2025. Ces efforts sont axés sur la lutte contre les addictions, en particulier l’usage de substances telles que l’ice, et la lutte contre les maladies non transmissibles.

    La santé étant un enjeu multidimensionnel — physique, mental, social et environnemental —, les acteurs de proximité, grâce à leur connaissance du contexte local, jouent un rôle déterminant dans la promotion et la prévention en matière de santé. Leurs interventions ciblées et adaptées aux réalités de chaque communauté permettent de mieux répondre aux besoins locaux, tout en réduisant les inégalités de santé. Renforcer la résilience de la population et favoriser l’implication individuelle dans la gestion de sa propre santé sont des priorités essentielles pour le développement durable du territoire.

    De ce fait, le Ministère de la Santé, en charge de la prévention et de la protection sociale généralisée, valorise et soutient activement ces initiatives locales qui contribuent à la promotion de la santé et à la prévention des maladies.

    Dans cette optique, le Pays, via la Direction de la santé, apporte un soutien financier sous forme de subventions, afin d’encourager et de renforcer les dynamiques favorables à la santé développées sur le territoire, à travers la mise en œuvre d’actions agissant favorablement sur les comportements des personnes, leurs environnements et leurs conditions de vie, tout en créant les conditions propices à un développement économique et social harmonieux.

    La date limite de dépôt des dossiers pour l’appel à projet est fixée au
    lundi 3 mars 2025 à 23h59
  • [ACTUALITÉS]

    Recrutement – Directeur adjoint médical (H/F)

    📢 La Direction de la santé recrute un directeur adjoint médical H/F !
    🔹 Les missions attendues :
    👉 Assister le directeur de la santé dans l’exécution des missions assignées à la Direction de la santé,
    👉 Participer à l’élaboration et à la mise en œuvre du schéma d’organisation sanitaire,
    👉 Contribuer à la gestion et à la mise en œuvre du schéma d’organisation sanitaire,
    👉 Mettre en place les outils et procédures de management favorisant l’efficience et la qualité,
    👉 Animer les équipes pour garantir la réalisation des objectifs opérationnels,
    👉 Assurer la supervision des actions de surveillance épidémiologique et de santé publique,
    👉 Piloter les démarches qualité, de planification et d’évaluation,
    👉 Développer les partenariats stratégiques pour améliorer la couverture et l’accès aux soins.
    🔹 Profil recherché :
    Diplômé(e) d’Etat de Docteur en médecine
    Diplômé(e) d’études spécialisées (DES) de santé publique et médecine sociale ou Certificat d’études spécialisées (CES) de santé publique
    Titre(s) ou diplôme(s) permettant l’exercice de la profession de médecin spécialisé en santé publique sur le territoire français.
    🔹 Présentation de la structure (de santé) :
    La Direction de la santé compte près de 1200 agents répartis dans les 125 structures du service. En savoir plus sur la Direction de la santé : https://www.service-public.pf/dsp/
    🔹 Localisation du poste : TAHITI – PAPEETE – PAOFAI – Immeuble ATITIAFA – Direction de la santé – Direction centrale
    💼 Intéressé(e) ?
    Rendez-vous sur la plateforme de recrutement ARAVIHI :
    Pour y déposer vos CV, lettre de motivation et copie de votre(vos) diplôme(s)

    Droit de réponse de la Direction de la santé – Uturoa

     

     

     

    Lors de son déplacement du 5 décembre 2024 à l’hôpital de Uturoa, la Direction de la santé a pu prendre la pleine mesure de la souffrance causée à ses agents par la publication du « Relevé d’échanges et d’observations » récemment paru dans les médias.

    Après s’être excusée des maladresses de communication interne ayant généré une telle situation, elle tient à rassurer la population quant à la qualité des soins fournis aux patients des Raromatai par un personnel dévoué au sein de cet établissement de référence.

    Par ce communiqué, la Directrice de la Santé réaffirme son soutien à l’hôpital de Uturoa et à ses équipes et insiste sur l’importance de poursuivre le travail collectif pour garantir des conditions optimales de soins et renforcer la confiance du public dans l’hôpital et ses professionnels.

    Pour plus d’informations  : Cellule communication
    Téléphone : 40 46 61 79 – 40 46 61 83
    Email : communication.dsp@administration.gov.pf