Annuaire des structures de la Direction de la santé
Semaine mondiale de l’allaitement maternel 2021
La Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel (SMAM) est célébrée tous les ans dans le monde, pour encourager les femmes à allaiter leur bébé. Cette année la SMAM aura lieu du 11 au 17 octobre avec pour thème mondial : « Protéger l’allaitement : une responsabilité partagée »
L’allaitement s’inscrit dans la continuité de la grossesse et de l’accouchement. Il constitue la meilleure alimentation pour les nouveaux-nés et ceci dès les premières minutes qui suivent la naissance. Il contient tous les nutriments dont le nourrisson a besoin pendant les six premiers mois de vie et il le protège contre les maladies infectieuses. Il présente également des bienfaits à plus long terme, en réduisant la prévalence de l’obésité et du diabète qui sont des problématiques majeures de santé publique.
Bien qu’instinctif, l’allaitement demande à être protégé par tous ceux et celles qui entourent la mère allaitante pour qu’elle puisse répondre sereinement à son instinct.
Une mère qui allaite peut être influencée positivement ou négativement par :
- son tane qui peut s’associer ou pas à la démarche de l’allaitement maternel.
- sa mère, sa grand mère, sa belle-mère, une parente ou une amie proches, qui vont transposer leur propre expérience (positive ou négative) et encourager parfois des pratiques inadaptées.
- l’équipe de la maternité car la qualité de l’ accompagnement au démarrage de l’allaitement est essentielle.
- l’équipe de l’hôpital, si son enfant est hospitalisé, qui s’emploiera ou pas , à poursuivre l’allaitement malgré l’hospitalisation.
- les politiques en vigueur qui favorisent un temps suffisant pour initier et poursuivre l’allaitement, considérant que c’est un bénéfice de santé publique.
- son employeur qui respecte la législation et lui donne les moyens de poursuivre l’allaitement après la reprise du travail.
- les pédiatres, les PMI, les médecins de ville, les consultantes en lactation, les sages-femmes et les pharmaciens qui sont un recours précieux de proximité.
- les réseaux sociaux capables du pire et du meilleur comme la page « allaitement en Polynésie » que nous recommandons.
Le Ministère et la Direction de la santé, conformément aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé, incitent les futures mères à choisir l’allaitement maternel et encouragent toutes les mamans allaitantes à poursuivre de façon exclusive jusqu’à 6 mois l’allaitement au sein de leur enfant.
Allaitement et COVID-19
Il est important d’encourager l’allaitement maternel même pendant la pandémie.
Le lait maternel fournit à tous les bébés des anticorps qui leur permettent d’être en bonne santé et les aident à se protéger contre de nombreuses infections. Les anticorps et les facteurs bioactifs présents dans le lait maternel peuvent donc les aider à combattre l’infection à la COVID-19 en cas d’exposition au virus.
À ce jour, aucune transmission de virus actif (pouvant provoquer une infection) par le lait maternel et l’allaitement n’a été observée.
Si la maman est malade : Une femme allaitante infectée ou soupçonnée d’être infectée par la COVID-19 doit continuer d’allaiter en prenant les mesures de précaution nécessaires : porter un masque pendant la tétée, se laver les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique avant et après chaque contact avec bébé, nettoyer et désinfecter systématiquement les surfaces touchées. Il n’est pas nécessaire de se laver les seins avant chaque tétée (sauf si contamination directe de la surface cutanée des seins par expectoration).
Si la femme allaitante contaminée est trop fatiguée pour donner le sein, il est possible de tirer son lait et de le donner à l’enfant à l’aide d’un gobelet ou d’une cuillère. Le fait de tirer le lait permettra à la maman de continuer de produire du lait maternel et de reprendre l’allaitement dès qu’elle se sentira mieux. Il n’y a aucune période d’interruption à respecter avant de reprendre l’allaitement après avoir été infectée ou soupçonnée d’être infectée par la COVID-19.
Si l’enfant est malade : Il est essentiel de poursuivre l’allaitement de l’enfant s’il tombe malade, que ce soit la COVID-19 ou une autre maladie. Le lait maternel renforce son système immunitaire et lui transmet les anticorps de la mère, ce qui l’aide à combattre les infections.
Semaine mondiale de l’allaitement maternel 2021
La Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel (SMAM) est célébrée tous les ans dans le monde, pour encourager les femmes à allaiter leur bébé. Cette année la SMAM aura lieu du 11 au 17 octobre avec pour thème mondial : « Protéger l’allaitement : une responsabilité partagée »
L’allaitement s’inscrit dans la continuité de la grossesse et de l’accouchement. Il constitue la meilleure alimentation pour les nouveaux-nés et ceci dès les premières minutes qui suivent la naissance. Il contient tous les nutriments dont le nourrisson a besoin pendant les six premiers mois de vie et il le protège contre les maladies infectieuses. Il présente également des bienfaits à plus long terme, en réduisant la prévalence de l’obésité et du diabète qui sont des problématiques majeures de santé publique.
Bien qu’instinctif, l’allaitement demande à être protégé par tous ceux et celles qui entourent la mère allaitante pour qu’elle puisse répondre sereinement à son instinct.
Une mère qui allaite peut être influencée positivement ou négativement par :
- son tane qui peut s’associer ou pas à la démarche de l’allaitement maternel
- sa mère , sa grand mère , sa belle-mère, une parente ou une amie proches, qui vont transposer leur propre expérience( positive ou négative) et encourager parfois des pratiques inadaptées.
- l’équipe de la maternité car la qualité de l’ accompagnement au démarrage de l’allaitement est essentielle
- l’équipe de l’hôpital, si son enfant est hospitalisé, qui s’emploiera ou pas , à poursuivre l’allaitement malgré l’hospitalisation
- les politiques en vigueur qui favorisent un temps suffisant pour initier et poursuivre l’allaitement, considérant que c’est un bénéfice de santé publique
- son employeur qui respecte la législation et lui donne les moyens de poursuivre l’allaitement après la reprise du travail
- les pédiatres, les PMI, les médecins de ville, les consultantes en lactation, les sages-femmes et les pharmaciens qui sont un recours précieux de proximité
- les réseaux sociaux capables du pire et du meilleur comme la page « allaitement en Polynésie » que nous recommandons
Le Ministère et la Direction de la santé, conformément aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé, incitent les futures mères à choisir l’allaitement maternel et encouragent toutes les mamans allaitantes à poursuivre de façon exclusive jusqu’à 6 mois l’allaitement au sein de leur enfant.
Allaitement et COVID-19
Il est important d’encourager l’allaitement maternel même pendant la pandémie.
Le lait maternel fournit à tous les bébés des anticorps qui leur permettent d’être en bonne santé et les aident à se protéger contre de nombreuses infections. Les anticorps et les facteurs bioactifs présents dans le lait maternel peuvent donc les aider à combattre l’infection à la COVID-19 en cas d’exposition au virus.
À ce jour, aucune transmission de virus actif (pouvant provoquer une infection) par le lait maternel et l’allaitement n’a été observée.
Si la maman est malade : Une femme allaitante infectée ou soupçonnée d’être infectée par la COVID-19 doit continuer d’allaiter en prenant les mesures de précaution nécessaires : porter un masque pendant la tétée, se laver les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique avant et après chaque contact avec bébé, nettoyer et désinfecter systématiquement les surfaces touchées. Il n’est pas nécessaire de se laver les seins avant chaque tétée (sauf si contamination directe de la surface cutanée des seins par expectoration).
Si la femme allaitante contaminée est trop fatiguée pour donner le sein, il est possible de tirer son lait et de le donner à l’enfant à l’aide d’un gobelet ou d’une cuillère. Le fait de tirer le lait permettra à la maman de continuer de produire du lait maternel et de reprendre l’allaitement dès qu’elle se sentira mieux. Il n’y a aucune période d’interruption à respecter avant de reprendre l’allaitement après avoir été infectée ou soupçonnée d’être infectée par la COVID-19.
Si l’enfant est malade : Il est essentiel de poursuivre l’allaitement de l’enfant s’il tombe malade, que ce soit la COVID-19 ou une autre maladie. Le lait maternel renforce son système immunitaire et lui transmet les anticorps de la mère, ce qui l’aide à combattre les infections.
Journée mondiale de la santé mentale
Célébrons la journée mondiale de la santé mentale ! Chaque année, la journée mondiale de la santé mentale est célébrée le 10 octobre, sous l’égide de l’Organisation Mondiale de la Santé. Cette journée est consacrée à la sensibilisation de tous sur les diverses problématiques que pose le sujet de la santé mentale en population générale.
La santé mentale, c’est quoi ?
Selon l’OMS, la santé mentale est un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté. En tant qu’individu, notre état de santé dépend de plusieurs facteurs internes comme : la bonne santé physique, l’hygiène de vie ou l’estime de soi mais aussi de facteurs externes comme : notre environnement de vie, les relations familiales et amicales que nous entretenons ou les politiques publiques du pays dans lequel nous vivons, etc. La santé mentale n’est donc pas qu’une histoire de maladie ! Elle agit au niveau individuel mais englobe également l’individu dans un environnement avec lequel il interagit.
Favoriser une bonne santé mentale en population générale c’est aider le citoyen à entretenir des relations saines, à évoluer dans un environnement de qualité, à lui permettre de prendre part à la vie en communauté et à être reconnu par ses pairs.
En situation exceptionnelle, telle que nous le vivons avec la pandémie liée à la COVID-19, le changement brusque des politiques publiques et l’adoption de mesures restrictives peuvent entrainer un sentiment d’oppression au sein de la population. En tant qu’individu, nous pouvons nous sentir amputés d’une part de nos libertés comme celle de circuler librement, d’entretenir des relations sociales et amicales de qualité, d’exercer une activité professionnelle épanouissante, etc… La perte de repères, ajoutée au stress aigu lié au risque épidémique, a une multitude de conséquences qui vont créer un climat anxiogène au sein de la population. Cette situation peut mener à des débordements, comme observé dans le quartier de La Mission dans la nuit du 25 septembre 2021, durant lequel des riverains s’en seraient pris aux forces de l’ordre après une intervention dans le but de faire respecter le couvre-feu.
Rétablir une santé mentale optimale après la pandémie, est-ce possible ?
Nous l’avons constaté : avec la diminution des cas de contamination liés à la COVID-19, les politiques publiques ont évolué et les mesures restrictives se sont allégées dès que la situation l’a permis. Pour autant, va-t-on bien au sein de la population ?
A la sortie du pic épidémique, de nombreuses pertes humaines sont à déplorer. Les familles en sont ressorties endeuillées, les matahiapo se disent plus isolés, le personnel de première ligne tels que les pompiers, policiers municipaux et gendarmes, ou encore le personnel soignant est épuisé et, pour certains, en état de stress post-traumatique. La crise a laissé sur les individus des séquelles qui peuvent s’avérer durables.
En réponse, le service public a augmenté la création de dispositifs de prise en charge des personnes vulnérables, au plus près du public. Dès le début de la crise, les communes se sont fortement mobilisées pour venir en aide aux familles en situation de précarité par la distribution de denrées alimentaires ou la mise à disposition des bus pour la distribution de supports pédagogiques dans les quartiers prioritaires en période de confinement. Au plus fort de la crise, les cellules d’écoute et lignes d’appels se sont multipliées, créées par les communes, les établissements administratifs tel que le Fare Tama Hau ou encore les services administratifs tels que la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité. De son côté, la Direction de la santé a misé sur un partenariat avec les psychologues de l’Education Nationale et le CHPF en créant un dispositif d’écoute et de prise en charge psychologique d’urgence du personnel de première ligne et de la population générale. Pour sa part, le tissu associatif a maintenu son action d’écoute et de soutien aux personnes vulnérables, notamment par le maintien de ses lignes téléphoniques en pleine période de crise.
C’est aussi un mouvement de solidarité qui a été engendré par la population, pour la population. Des initiatives privées de dons alimentaires et de vêtements ont vu le jour en faveur des familles les plus fragilisées. Des initiatives qui créent du lien et qui font se sentir appartenir à la communauté. A titre d’exemple, nous pouvons mentionner l’élan de solidarité suscité autour des quatre familles victimes d’un incendie dans la commune de Arue le dimanche 26 septembre dernier. Le mouvement de solidarité créé autour de cet événement et médiatisé par la commune témoigne d’une démarche communautaire de soutien des familles sinistrées.
Nous l’aurons compris, notre situation sanitaire est encore fragile. La prise en charge des personnes vulnérables passe avant tout par une action coordonnée des services publics mais aussi et surtout par des initiatives communautaires au sein des populations locales. Faire face ensemble, ensemble dans l’épreuve, c’est la nature du peuple polynésien. Il ne tient qu’à nous de cultiver la solidarité qui fait de nous qui nous sommes en tant que peuple maohi.
Contacts :
Besoin de parler ? De vous confier à un professionnel ? Vous pouvez contacter les numéros d’appel suivants :
- Ligne d’écoute Direction de la santé : 40 46 00 47
- Ligne d’appel SOS Suicide : 40 44 47 67
Besoin de rencontrer un professionnel ? Rapprochez-vous des cellules suivantes :
- Fare Tama Hau : 49 48 80 50 ou au 40 48 80 30
Journée mondiale de la santé mentale
Célébrons la journée mondiale de la santé mentale ! Chaque année, la journée mondiale de la santé mentale est célébrée le 10 octobre, sous l’égide de l’Organisation Mondiale de la Santé. Cette journée est consacrée à la sensibilisation de tous sur les diverses problématiques que pose le sujet de la santé mentale en population générale.
La santé mentale, c’est quoi ?
Selon l’OMS, la santé mentale est un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté. En tant qu’individu, notre état de santé dépend de plusieurs facteurs internes comme : la bonne santé physique, l’hygiène de vie ou l’estime de soi mais aussi de facteurs externes comme : notre environnement de vie, les relations familiales et amicales que nous entretenons ou les politiques publiques du pays dans lequel nous vivons, etc. La santé mentale n’est donc pas qu’une histoire de maladie ! Elle agit au niveau individuel mais englobe également l’individu dans un environnement avec lequel il interagit.
Favoriser une bonne santé mentale en population générale c’est aider le citoyen à entretenir des relations saines, à évoluer dans un environnement de qualité, à lui permettre de prendre part à la vie en communauté et à être reconnu par ses pairs.
En situation exceptionnelle, telle que nous le vivons avec la pandémie liée à la COVID-19, le changement brusque des politiques publiques et l’adoption de mesures restrictives peuvent entrainer un sentiment d’oppression au sein de la population. En tant qu’individu, nous pouvons nous sentir amputés d’une part de nos libertés comme celle de circuler librement, d’entretenir des relations sociales et amicales de qualité, d’exercer une activité professionnelle épanouissante, etc… La perte de repères, ajoutée au stress aigu lié au risque épidémique, a une multitude de conséquences qui vont créer un climat anxiogène au sein de la population. Cette situation peut mener à des débordements, comme observé dans le quartier de La Mission dans la nuit du 25 septembre 2021, durant lequel des riverains s’en seraient pris aux forces de l’ordre après une intervention dans le but de faire respecter le couvre-feu.
Rétablir une santé mentale optimale après la pandémie, est-ce possible ?
Nous l’avons constaté : avec la diminution des cas de contamination liés à la COVID-19, les politiques publiques ont évolué et les mesures restrictives se sont allégées dès que la situation l’a permis. Pour autant, va-t-on bien au sein de la population ?
A la sortie du pic épidémique, de nombreuses pertes humaines sont à déplorer. Les familles en sont ressorties endeuillées, les matahiapo se disent plus isolés, le personnel de première ligne tels que les pompiers, policiers municipaux et gendarmes, ou encore le personnel soignant est épuisé et, pour certains, en état de stress post-traumatique. La crise a laissé sur les individus des séquelles qui peuvent s’avérer durables.
En réponse, le service public a augmenté la création de dispositifs de prise en charge des personnes vulnérables, au plus près du public. Dès le début de la crise, les communes se sont fortement mobilisées pour venir en aide aux familles en situation de précarité par la distribution de denrées alimentaires ou la mise à disposition des bus pour la distribution de supports pédagogiques dans les quartiers prioritaires en période de confinement. Au plus fort de la crise, les cellules d’écoute et lignes d’appels se sont multipliées, créées par les communes, les établissements administratifs tel que le Fare Tama Hau ou encore les services administratifs tels que la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité. De son côté, la Direction de la santé a misé sur un partenariat avec les psychologues de l’Education Nationale et le CHPF en créant un dispositif d’écoute et de prise en charge psychologique d’urgence du personnel de première ligne et de la population générale. Pour sa part, le tissu associatif a maintenu son action d’écoute et de soutien aux personnes vulnérables, notamment par le maintien de ses lignes téléphoniques en pleine période de crise.
C’est aussi un mouvement de solidarité qui a été engendré par la population, pour la population. Des initiatives privées de dons alimentaires et de vêtements ont vu le jour en faveur des familles les plus fragilisées. Des initiatives qui créent du lien et qui font se sentir appartenir à la communauté. A titre d’exemple, nous pouvons mentionner l’élan de solidarité suscité autour des quatre familles victimes d’un incendie dans la commune de Arue le dimanche 26 septembre dernier. Le mouvement de solidarité créé autour de cet événement et médiatisé par la commune témoigne d’une démarche communautaire de soutien des familles sinistrées.
Nous l’aurons compris, notre situation sanitaire est encore fragile. La prise en charge des personnes vulnérables passe avant tout par une action coordonnée des services publics mais aussi et surtout par des initiatives communautaires au sein des populations locales. Faire face ensemble, ensemble dans l’épreuve, c’est la nature du peuple polynésien. Il ne tient qu’à nous de cultiver la solidarité qui fait de nous qui nous sommes en tant que peuple maohi.
Contacts :
Besoin de parler ? De vous confier à un professionnel ? Vous pouvez contacter les numéros d’appel suivants :
- Ligne d’écoute Direction de la santé : 40 46 00 47
- Ligne d’appel SOS Suicide : 40 44 47 67
Besoin de rencontrer un professionnel ? Rapprochez-vous des cellules suivantes :
- Fare Tama Hau : 49 48 80 50 ou au 40 48 80 30