Annuaire des structures de la Direction de la santé
[ACTUALITÉ]
VIH en Polynésie française : 25 nouvelles contaminations en 2025
À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, ce 1er décembre, le Centre des Maladies Infectieuses et Tropicales (CMIT) alerte sur la hausse des nouvelles infections au VIH ces deux dernières années au fenua.Cette année, 25 nouveaux cas ont été enregistrés (23 hommes et 2 femmes, âgés de 22 à 67 ans), un chiffre comparable à celui de 2024 (26 cas) et deux fois supérieur à la moyenne annuelle observée pendant plus d’une décennie.Fait marquant : les contaminations locales sont désormais trois fois plus nombreuses que les cas importés. Ce qui confirme que le virus circule activement sur le territoire.Des facteurs de risque qui se multiplientLe CMIT estime que ces chiffres ne reflètent qu’une partie de la réalité.Le manque de protection, le faible recours au dépistage et la multiplication des partenaires favorisent la progression du VIH.
Les rencontres anonymes via les réseaux sociaux compliquent également le repérage des cas contact, entraînant une transmission silencieuse.
Autre source d’inquiétude : certaines personnes déjà diagnostiquées ne suivent pas régulièrement leur traitement et continuent d’avoir des comportements à risque.Les professionnels rappellent l’importance de l’usage systématique du préservatif.Dépistage à l’UPF ce 1er décembrePour sensibiliser les jeunes, le CMIT sera présent à l’Université de la Polynésie française, de 8h30 à 15h30, pour proposer des tests diagnostiques rapides, gratuits et anonymes, ainsi que des préservatifs et des flyers.Aujourd’hui, 210 personnes, âgées de 16 à 80 ans, vivent avec le VIH en Polynésie française et sont suivies par le CMIT.[ACTUALITÉ] VIH en Polynésie française : 25 nouvelles contaminations en 2025
À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, ce 1er décembre, le Centre des Maladies Infectieuses et Tropicales (CMIT) alerte sur la hausse des nouvelles infections au VIH ces deux dernières années au fenua.Cette année, 25 nouveaux cas ont été enregistrés (23 hommes et 2 femmes, âgés de 22 à 67 ans), un chiffre comparable à celui de 2024 (26 cas) et deux fois supérieur à la moyenne annuelle observée pendant plus d’une décennie.Fait marquant : les contaminations locales sont désormais trois fois plus nombreuses que les cas importés. Ce qui confirme que le virus circule activement sur le territoire.Des facteurs de risque qui se multiplientLe CMIT estime que ces chiffres ne reflètent qu’une partie de la réalité.Le manque de protection, le faible recours au dépistage et la multiplication des partenaires favorisent la progression du VIH.
Les rencontres anonymes via les réseaux sociaux compliquent également le repérage des cas contact, entraînant une transmission silencieuse.
Autre source d’inquiétude : certaines personnes déjà diagnostiquées ne suivent pas régulièrement leur traitement et continuent d’avoir des comportements à risque.Les professionnels rappellent l’importance de l’usage systématique du préservatif.Dépistage à l’UPF ce 1er décembrePour sensibiliser les jeunes, le CMIT sera présent à l’Université de la Polynésie française, de 8h30 à 15h30, pour proposer des tests diagnostiques rapides, gratuits et anonymes, ainsi que des préservatifs et des flyers.Aujourd’hui, 210 personnes, âgées de 16 à 80 ans, vivent avec le VIH en Polynésie française et sont suivies par le CMIT.[ACTUALITÉ]
Pose de la première pierre à l’hôpital de Taravao
La cérémonie de pose de la première pierre du chantier de réhabilitation des services de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) et de Long Séjour (LS) de l’hôpital de Taravao s’est tenue ce mardi 25 novembre 2025, en présence d’Alexandre ROCHATTE, Haut-commissaire de la République en Polynésie française, de Cédric MERCADAL, ministre de la Santé, en charge de la prévention et de la protection sociale généralisée, de Patricia JENNINGS, présidente de la commission de la santé et des solidarités à l’Assemblée de la Polynésie française, d’Anthony JAMET, Vice-président de la communauté de communes Tereheamanu et tāvana de Taiarapu-Est, de Ueva HAMBLIN, tāvana de Tautira, ainsi que de Roniu TUPANA-POAREU, maire déléguée de Teahupo’o, commune associée de Taiarapu-Ouest.
Cet événement marque une étape essentielle d’un projet État-Pays destiné à améliorer durablement l’accès aux soins pour les 47 000 habitants de la presqu’île et 70 000 habitants à moins d’une demi-heure. Le chantier, d’un montant total de 1,137 milliard de F CFP, a été cofinancé par l’État (385 millions F CFP) et le Pays (555 millions F CFP), le solde étant assuré sur fonds propres.
Ce programme ambitieux prévoit la rénovation complète des chambres de long séjour et de soins de suite, ainsi que la réorganisation de la pharmacie et de la salle de rééducation. Il permettra d’offrir aux patients des conditions d’accueil modernisées, plus confortables et plus proches de leur cadre de vie et de leur famille.
Pour le ministre de la Santé, ce chantier « incarne un engagement fort en faveur d’un accès plus simple, plus humain et plus équitable aux soins ». Il a salué l’implication conjointe de l’État, du Pays, des équipes de santé et des partenaires institutionnels qui œuvrent depuis des mois à la concrétisation de ce projet tant attendu par les habitants.
Aux côtés des représentantes des services et établissements de santé du Pays, Karine VANNES, directrice adjointe de la direction de la santé, Marie-Pierre TEFAAFANA, directrice de l’hôpital de Taravao, et de Hani TERIIPAIA-OTT, directrice du Centre Hospitalier de Polynésie française, il a annoncé trois mesures fortes pour faire de Taravao un centre de santé complet.
Un Appel à Manifestation d’Intérêt pour une clinique privée sera lancé d’ici la fin de l’année, pour apporter, sur le site de l’hôpital, une maternité, un service d’imagerie moderne, et des blocs opératoires pour les actes courants, partagés avec l’hôpital public.
Aussi, la capacité d’accueil sera massivement renforcée, avec la possibilité de créer plusieurs étages de lits supplémentaires au-dessus du bâtiment réhabilité de la pharmacie.
Enfin, une mini-réanimation sera installée sur ce site, afin de pouvoir stabiliser les patients les plus fragiles en urgence et de pouvoir répondre à une demande pressante des équipes de santé.
Au-delà de l’acte symbolique, cette pose de la première pierre marque l’ouverture d’une nouvelle étape pour l’hôpital de Taravao et pour les familles de la presqu’île : la construction d’un environnement de soins moderne, sécurisé et adapté à chaque parcours de vie.
[ACTUALITÉ] Pose de la première pierre à l’hôpital de Taravao
La cérémonie de pose de la première pierre du chantier de réhabilitation des services de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) et de Long Séjour (LS) de l’hôpital de Taravao s’est tenue ce mardi 25 novembre 2025, en présence d’Alexandre ROCHATTE, Haut-commissaire de la République en Polynésie française, de Cédric MERCADAL, ministre de la Santé, en charge de la prévention et de la protection sociale généralisée, de Patricia JENNINGS, présidente de la commission de la santé et des solidarités à l’Assemblée de la Polynésie française, d’Anthony JAMET, Vice-président de la communauté de communes Tereheamanu et tāvana de Taiarapu-Est, de Ueva HAMBLIN, tāvana de Tautira, ainsi que de Roniu TUPANA-POAREU, maire déléguée de Teahupo’o, commune associée de Taiarapu-Ouest.
Cet événement marque une étape essentielle d’un projet État-Pays destiné à améliorer durablement l’accès aux soins pour les 47 000 habitants de la presqu’île et 70 000 habitants à moins d’une demi-heure. Le chantier, d’un montant total de 1,137 milliard de F CFP, a été cofinancé par l’État (385 millions F CFP) et le Pays (555 millions F CFP), le solde étant assuré sur fonds propres.
Ce programme ambitieux prévoit la rénovation complète des chambres de long séjour et de soins de suite, ainsi que la réorganisation de la pharmacie et de la salle de rééducation. Il permettra d’offrir aux patients des conditions d’accueil modernisées, plus confortables et plus proches de leur cadre de vie et de leur famille.
Pour le ministre de la Santé, ce chantier « incarne un engagement fort en faveur d’un accès plus simple, plus humain et plus équitable aux soins ». Il a salué l’implication conjointe de l’État, du Pays, des équipes de santé et des partenaires institutionnels qui œuvrent depuis des mois à la concrétisation de ce projet tant attendu par les habitants.
Aux côtés des représentantes des services et établissements de santé du Pays, Karine VANNES, directrice adjointe de la direction de la santé, Marie-Pierre TEFAAFANA, directrice de l’hôpital de Taravao, et de Hani TERIIPAIA-OTT, directrice du Centre Hospitalier de Polynésie française, il a annoncé trois mesures fortes pour faire de Taravao un centre de santé complet.
Un Appel à Manifestation d’Intérêt pour une clinique privée sera lancé d’ici la fin de l’année, pour apporter, sur le site de l’hôpital, une maternité, un service d’imagerie moderne, et des blocs opératoires pour les actes courants, partagés avec l’hôpital public.
Aussi, la capacité d’accueil sera massivement renforcée, avec la possibilité de créer plusieurs étages de lits supplémentaires au-dessus du bâtiment réhabilité de la pharmacie.
Enfin, une mini-réanimation sera installée sur ce site, afin de pouvoir stabiliser les patients les plus fragiles en urgence et de pouvoir répondre à une demande pressante des équipes de santé.
Au-delà de l’acte symbolique, cette pose de la première pierre marque l’ouverture d’une nouvelle étape pour l’hôpital de Taravao et pour les familles de la presqu’île : la construction d’un environnement de soins moderne, sécurisé et adapté à chaque parcours de vie.
[ACTUALITÉ]
Lancement de la campagne de vaccination contre la grippe et la covid-19 saison 2025-2026
La Direction de la santé lance, à compter du 3 novembre 2025 sa campagne annuelle de vaccination conjointe contre la grippe saisonnière et le Covid-19. Cette campagne s’étendra jusqu’au 30 avril 2026 inclus et vise comme chaque année, à protéger les populations les plus vulnérables face aux risques graves liés à ces infections respiratoires, à savoir :
- les personnes âgées de plus de 60 ans,
- les patients atteints de pathologies chroniques,
- les femmes enceintes,
- et les professionnels exposées, tels que les professionnels de santé et les professionnels navigants (aérien et maritime).
Pour rappel, la grippe saisonnière est une infection respiratoire aigüe qui se caractérise, après une période d’incubation de 1 à 4 jours, , par l’apparition brutale d’une fièvre, d’une =sensation de malaise, de maux de tête, de maux de gorge, d’un écoulement nasal, d’une toux généralement sèche et de douleurs musculaires et articulaires. Les symptômes du Covid-19 sont globalement similaires. Ces symptômes peuvent parfois évoluer vers des complications graves, notamment des pneumonies sévères, susceptibles d’entraîner des hospitalisations, des passages en réanimation et, dans les cas les plus critiques, des décès, en particulier chez les personnes vulnérables.
Le bilan de la campagne saisonnière 2024-2025 fait état de 182 hospitalisations liées à la grippe et 12 décès, ainsi que 50 hospitalisations attribuées au Covid-19.
Parmi les décès liés à la grippe, 70% des décès sont survenus chez des personnes de plus de 60 ans et 100% des personnes décédées souffraient d’une pathologie à risque de complication. Alors que l’objectif de l’Organisation Mondiale de la Santé est d’atteindre au moins 75% de couverture vaccinale parmi les populations cibles, la couverture vaccinale des personnes vulnérables et des professionnels à leur contact reste très basse en Polynésie française.
La vaccination conjointe permet une administration simultanée des deux vaccins, sans délai d’attente entre les deux injections, pour simplifier et renforcer la protection des personnes à risque et réduire les risques de complications. Les vaccins sont disponibles gratuitement avec ou sans ordonnance pour les publics cibles dans toutes les structures de soins de la Direction de la santé ainsi que dans les établissements de santé et dans les pharmacies. L’injection vaccinale peut également être réalisée par un professionnel libéral habilité (médecin, sage-femme ou IDE).
Pour les personnes ne faisant pas partie des populations cibles, les vaccins sont commercialisés dans les pharmacies mais seront à la charge financière de la personne.
La Direction de la santé appelle donc chacun à sensibiliser ses proches et à inciter les personnes fragiles à consulter leur professionnel de santé ou à se rendre dans ses centres médicaux. La vaccination reste le moyen le plus efficace pour prévenir les complications pour les populations cibles, même si on se sent en bonne santé. La Direction de la santé rappelle également l’importance des mesures barrières, comme le port du masque et l’hygiène des mains, pour limiter la propagation des virus.
Retrouvez les pharmacies conventionnées via ce lien : https://www.service-public.pf/dsp/grippe-saisonniere/
Pour des fêtes de fin d’année sereines en famille, faisons ensemble le choix de la prévention : faisons -nous vacciner !
[ACTUALITÉ]
Lancement de la campagne de vaccination contre la grippe et la covid-19 saison 2025-2026
La Direction de la santé lance, à compter du 3 novembre 2025 sa campagne annuelle de vaccination conjointe contre la grippe saisonnière et le Covid-19. Cette campagne s’étendra jusqu’au 30 avril 2026 inclus et vise comme chaque année, à protéger les populations les plus vulnérables face aux risques graves liés à ces infections respiratoires, à savoir :
- les personnes âgées de plus de 60 ans,
- les patients atteints de pathologies chroniques,
- les femmes enceintes,
- et les professionnels exposées, tels que les professionnels de santé et les professionnels navigants (aérien et maritime).
Pour rappel, la grippe saisonnière est une infection respiratoire aigüe qui se caractérise, après une période d’incubation de 1 à 4 jours, , par l’apparition brutale d’une fièvre, d’une =sensation de malaise, de maux de tête, de maux de gorge, d’un écoulement nasal, d’une toux généralement sèche et de douleurs musculaires et articulaires. Les symptômes du Covid-19 sont globalement similaires. Ces symptômes peuvent parfois évoluer vers des complications graves, notamment des pneumonies sévères, susceptibles d’entraîner des hospitalisations, des passages en réanimation et, dans les cas les plus critiques, des décès, en particulier chez les personnes vulnérables.
Le bilan de la campagne saisonnière 2024-2025 fait état de 182 hospitalisations liées à la grippe et 12 décès, ainsi que 50 hospitalisations attribuées au Covid-19.
Parmi les décès liés à la grippe, 70% des décès sont survenus chez des personnes de plus de 60 ans et 100% des personnes décédées souffraient d’une pathologie à risque de complication. Alors que l’objectif de l’Organisation Mondiale de la Santé est d’atteindre au moins 75% de couverture vaccinale parmi les populations cibles, la couverture vaccinale des personnes vulnérables et des professionnels à leur contact reste très basse en Polynésie française.
La vaccination conjointe permet une administration simultanée des deux vaccins, sans délai d’attente entre les deux injections, pour simplifier et renforcer la protection des personnes à risque et réduire les risques de complications. Les vaccins sont disponibles gratuitement avec ou sans ordonnance pour les publics cibles dans toutes les structures de soins de la Direction de la santé ainsi que dans les établissements de santé et dans les pharmacies. L’injection vaccinale peut également être réalisée par un professionnel libéral habilité (médecin, sage-femme ou IDE).
Pour les personnes ne faisant pas partie des populations cibles, les vaccins sont commercialisés dans les pharmacies mais seront à la charge financière de la personne.
La Direction de la santé appelle donc chacun à sensibiliser ses proches et à inciter les personnes fragiles à consulter leur professionnel de santé ou à se rendre dans ses centres médicaux. La vaccination reste le moyen le plus efficace pour prévenir les complications pour les populations cibles, même si on se sent en bonne santé. La Direction de la santé rappelle également l’importance des mesures barrières, comme le port du masque et l’hygiène des mains, pour limiter la propagation des virus.
Retrouvez les pharmacies conventionnées via ce lien : https://www.service-public.pf/dsp/grippe-saisonniere/
Pour des fêtes de fin d’année sereines en famille, faisons ensemble le choix de la prévention : faisons -nous vacciner !
[LUTTE CONTRE LA FILARIOSE]
Campagne de POD 2025 à Moorea
Lutte contre la filariose lymphatique : mobilisation à Moorea du 17 au 29 novembre 2025
La Direction de la santé informe la population de Moorea du lancement de la campagne annuelle de distribution de masse du traitement contre la filariose lymphatique, qui se déroulera du 17 au 29 novembre 2025, sur l’ensemble de l’île.
La filariose lymphatique est une maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques. Si elle n’est pas traitée, elle peut évoluer silencieusement et entraîner à long terme de graves complications, telles que des déformations importantes (jambes, bras, testicules) et un handicap durable.
Après plusieurs enquêtes auprès de différents quartiers, la maladie circule toujours à Moorea, même si les signes ne sont pas toujours visibles. Il est donc essentiel de traiter toute la population pour interrompre la chaîne de transmission.
Durant la campagne, des équipes de la Direction de la santé seront mobilisées tout autour de l’île pour proposer un traitement gratuit, simple et efficace. Le traitement se compose de trois médicaments, à prendre sur place devant les professionnels de santé (en POD : Prise Observée Directe).
Une distribution est organisée au sein des établissements scolaires de l’île sœur, et pour le grand public, des points de distribution éphémères seront installés tout autour de l’île :

Stands éphémères (lieux et horaires):
La distribution de médicaments sera également disponible en continu du 17 au 29 novembre dans les lieux suivants :
- à l’hôpital de Afareaitu de 8h à 18h,
- dans les trois pharmacies de l’île,
- et avec les médecins ou infirmiers libéraux de Moorea.
Un traitement sûr et adapté à chacun :
Le traitement est sans danger et validé par les autorités sanitaires. Il est administré selon le poids de chaque personne, afin de garantir une posologie personnalisée et bien tolérée.
Les équipes de santé sur le terrain sont formées pour accompagner chaque personne, répondre aux questions, et assurer une prise en charge sécurisée.
Qui doit prendre le traitement ?
Tous les résidents de Moorea à partir de 2 ans, sauf contre-indications médicales spécifiques ou poids inférieur à 15 kilos.
Pourquoi prendre le traitement si on se sent bien ?
La filariose peut être présente sans symptômes visibles pendant des années ; prendre le traitement permet de stopper la transmission de la maladie, donc de protéger sa santé et celle de sa communauté.
« Se protéger individuellement, c’est protéger collectivement toute l’île », rappellent les équipes de la Direction de la santé.
Pour plus de renseignements : secretariat.dsp@administration.gov.pf

[LUTTE CONTRE LA FILARIOSE]
Campagne de POD 2025 à Moorea
Lutte contre la filariose lymphatique : mobilisation à Moorea du 17 au 29 novembre 2025
La Direction de la santé informe la population de Moorea du lancement de la campagne annuelle de distribution de masse du traitement contre la filariose lymphatique, qui se déroulera du 17 au 29 novembre 2025, sur l’ensemble de l’île.
La filariose lymphatique est une maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques. Si elle n’est pas traitée, elle peut évoluer silencieusement et entraîner à long terme de graves complications, telles que des déformations importantes (jambes, bras, testicules) et un handicap durable.
Après plusieurs enquêtes auprès de différents quartiers, la maladie circule toujours à Moorea, même si les signes ne sont pas toujours visibles. Il est donc essentiel de traiter toute la population pour interrompre la chaîne de transmission.
Durant la campagne, des équipes de la Direction de la santé seront mobilisées tout autour de l’île pour proposer un traitement gratuit, simple et efficace. Le traitement se compose de trois médicaments, à prendre sur place devant les professionnels de santé (en POD : Prise Observée Directe).
Une distribution est organisée au sein des établissements scolaires de l’île sœur, et pour le grand public, des points de distribution éphémères seront installés tout autour de l’île :

Stands éphémères (lieux et horaires):
La distribution de médicaments sera également disponible en continu du 17 au 29 novembre dans les lieux suivants :
- à l’hôpital de Afareaitu de 8h à 18h,
- dans les trois pharmacies de l’île,
- et avec les médecins ou infirmiers libéraux de Moorea.
Un traitement sûr et adapté à chacun :
Le traitement est sans danger et validé par les autorités sanitaires. Il est administré selon le poids de chaque personne, afin de garantir une posologie personnalisée et bien tolérée.
Les équipes de santé sur le terrain sont formées pour accompagner chaque personne, répondre aux questions, et assurer une prise en charge sécurisée.
Qui doit prendre le traitement ?
Tous les résidents de Moorea à partir de 2 ans, sauf contre-indications médicales spécifiques ou poids inférieur à 15 kilos.
Pourquoi prendre le traitement si on se sent bien ?
La filariose peut être présente sans symptômes visibles pendant des années ; prendre le traitement permet de stopper la transmission de la maladie, donc de protéger sa santé et celle de sa communauté.
« Se protéger individuellement, c’est protéger collectivement toute l’île », rappellent les équipes de la Direction de la santé.
Pour plus de renseignements : secretariat.dsp@administration.gov.pf

[ACTUALITÉ]
Octobre rose, ensemble contre le cancer du seinChaque année en octobre, l’Institut contre le Cancer en Polynésie française porte la campagne Octobre Rose pour sensibiliser au cancer du sein et à son dépistage.
Prévenir, dépister, accompagner : trois gestes pour un même combat
Près d’1 femme sur 8 développera un cancer du sein au cours de sa vie. Environ 160 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués tous les ans sur le fenua.
Comprendre le cancer du sein :
Le cancer du sein est l’une des formes de cancer les plus fréquents. Il touche majoritairement les femmes, mais peut également concerner les hommes.
Il apparaît à la suite d’un dérèglement de certaines cellules du sein qui se multiplient de manière anormale, formant le plus souvent une masse appelée tumeur. Dans la majorité des cas, son développement est lent et s’étend sur plusieurs mois, voire plusieurs années.
Le dépistage, à quoi ça sert ?
Le dépistage permet d’identifier un cancer à un stade précoce, avant même l’apparition de symptômes.
Dans le cas du cancer du sein, il repose principalement sur la mammographie, parfois complétée par une échographie si nécessaire. Cette démarche est essentielle, car elle permet de détecter des tumeurs de très petite taille et d’améliorer considérablement les chances de guérison.
En effet, lorsqu’un cancer du sein est diagnostiqué tôt, le taux de survie à cinq ans atteint 99%, contre 26% lorsqu’il est découvert à un stade avancé. De plus, une détection précoce permet souvent de recourir à des traitements moins lourds et moins prolongés.
ENTRE 50 ET 74 ANS, UNE FOIS TOUS LES 2 ANS, TA MAMMOGRAPHIE EST GRATUITE ET SANS ORDONNANCE TOUTE L’ANNÉE.
Retrouvez toutes les actions menées par la Direction de la santé ci-dessous :
Tu te poses des questions ?
Plus d’informations sur www.icpf.pf

[ACTUALITÉ]
Prévention contre le cancer du seinPrévenir, dépister, accompagner : trois gestes pour un même combat
Près d’1 femme sur 8 développera un cancer du sein au cours de sa vie. Environ 160 nouveaux cas de cancer du seins sont diagnostiqués tous les ans.
Comprendre le cancer du sein :
Le cancer du sein est l’une des formes de cancer les plus fréquents. Il touche majoritairement les femmes, mais peut également concerner les hommes.
Il apparaît à la suite d’un dérèglement de certaines cellules du sein qui se multiplient de manière anormale, formant le plus souvent une masse appelée tumeur. Dans la majorité des cas, son développement est lent et s’étend sur plusieurs mois, voire plusieurs années.
Le cancer du sein développe généralement à partir des canaux galactophores (qui transportent le lait) ou des lobules, ou le lait est produit.
Le dépistage, à quoi ça sert ?
Le dépistage permet d’identifier un cancer à un stade précoce, avant même l’apparition de symptômes.
Dans le cas du cancer du sein, il repose principalement sur la mammographie, parfois complétée par une échographie si nécessaire. Cette démarche est essentielle, car elle permet de détecter des tumeurs de très petite taille et d’améliorer considérablement les chances de guérison.
En effet, lorsqu’un cancer du sein est diagnostiqué tôt, le taux de survie à cinq ans atteint 99%, contre 26% lorsqu’il est découvert à un stade avancé. De plus, une détection précoce permet souvent de recourir à des traitements moins lourds et moins prolongés.
ENTRE 50 ET 74 ANS, UNE FOIS TOUS LES 2 ANS, TA MAMMOGRAPHIE EST GRATUITE ET SANS ORDONNANCE TOUTE L’ANNÉE.
Tu te poses des questions ?

[ACTUALITÉ]
Ateliers santé – obésité : ouverture des inscriptions pour la nouvelle promotion de décembre
À Taravao : un accompagnement gratuit pour améliorer sa qualité de vie
La Direction de la santé annonce l’ouverture des inscriptions pour la nouvelle session de décembre 2025 des ateliers santé pour l’obésité, le programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) gratuit destiné aux personnes en situation d’obésité, âgées de 16 ans et plus, résidant dans les alentours de la presqu’île.
Un programme personnalisé et bienveillant
Lancés en 2023 à Taravao, les ateliers santé pour l’obésité offrent un accompagnement individualisé encadré par une équipe pluridisciplinaire composée d’une infirmière coordinatrice, d’une diététicienne, d’un éducateur sportif spécialisé en activité physique adaptée et d’une psychologue.
Ce programme vise à aider les participants à adopter de nouvelles habitudes de vie favorables à leur santé, en leur fournissant les outils nécessaires pour devenir acteurs de leur bien-être.
Ce parcours qui s’étale sur six mois, commence par un bilan individuel réalisé à l’hôpital de Taravao. Ensuite, des ateliers variés en groupe ou des suivis individuels ponctuent ce programme au fil des semaines et des mois :
- 5 ateliers pédagogiques sur la santé avec l’infirmière : comprendre l’obésité, comment y faire face, quels petits changements apporter dans son quotidien pour améliorer sa santé, …
- 3 ateliers avec la diététicienne sur l’alimentation, avec une mise en pratique en cuisine
- 2 séances d’activités physiques adaptées par semaine, avec l’éducateur sportif
- 1 atelier par mois avec la psychologue : art thérapie, gestion des émotions, groupe de parole
Pour les participants, le programme est totalement gratuit, il est intégralement pris en charge par la Direction de la santé.
Selon les résultats du programme de la première année, 69% des participants ont témoigné d’une meilleure connaissance de leur santé, et 88% ont modifié au moins une habitude quotidienne pour se tourner vers une nouvelle habitude plus bénéfique à leur santé.
Rejoindre le programme
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 31 octobre 2025 pour débuter l’accompagnement en décembre. Pour participer, il est nécessaire de consulter son médecin qui fournira une prescription médicale. Avec cette ordonnance, les candidats peuvent s’inscrire en envoyant un email à etp.taravao@gmail.com ou en appelant le 87.07.11.22 pour plus d’informations.
[ACTUALITÉ]
Ateliers santé – obésité : ouverture des inscriptions pour la nouvelle promotion de décembre
À Taravao : un accompagnement gratuit pour améliorer sa qualité de vie
La Direction de la santé annonce l’ouverture des inscriptions pour la nouvelle session de décembre 2025 des ateliers santé pour l’obésité, le programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) gratuit destiné aux personnes en situation d’obésité, âgées de 16 ans et plus, résidant dans les alentours de la presqu’île.
Un programme personnalisé et bienveillant
Lancés en 2023 à Taravao, les ateliers santé pour l’obésité offrent un accompagnement individualisé encadré par une équipe pluridisciplinaire composée d’une infirmière coordinatrice, d’une diététicienne, d’un éducateur sportif spécialisé en activité physique adaptée et d’une psychologue.
Ce programme vise à aider les participants à adopter de nouvelles habitudes de vie favorables à leur santé, en leur fournissant les outils nécessaires pour devenir acteurs de leur bien-être.
Ce parcours qui s’étale sur six mois, commence par un bilan individuel réalisé à l’hôpital de Taravao. Ensuite, des ateliers variés en groupe ou des suivis individuels ponctuent ce programme au fil des semaines et des mois :
- 5 ateliers pédagogiques sur la santé avec l’infirmière : comprendre l’obésité, comment y faire face, quels petits changements apporter dans son quotidien pour améliorer sa santé, …
- 3 ateliers avec la diététicienne sur l’alimentation, avec une mise en pratique en cuisine
- 2 séances d’activités physiques adaptées par semaine, avec l’éducateur sportif
- 1 atelier par mois avec la psychologue : art thérapie, gestion des émotions, groupe de parole
Pour les participants, le programme est totalement gratuit, il est intégralement pris en charge par la Direction de la santé.
Selon les résultats du programme de la première année, 69% des participants ont témoigné d’une meilleure connaissance de leur santé, et 88% ont modifié au moins une habitude quotidienne pour se tourner vers une nouvelle habitude plus bénéfique à leur santé.
Rejoindre le programme
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 31 octobre 2025 pour débuter l’accompagnement en décembre. Pour participer, il est nécessaire de consulter son médecin qui fournira une prescription médicale. Avec cette ordonnance, les candidats peuvent s’inscrire en envoyant un email à etp.taravao@gmail.com ou en appelant le 87.07.11.22 pour plus d’informations.
[RECRUTEMENT] Postes de médecins généralistes à pourvoir
Nous recrutons plusieurs médecins généralistes pour les 5 archipels du territoire :
👉 Aux îles du vent
– Tahiti : Centre de Protection Maternelle et Infantile à Pirae
– Tahiti : Dispensaire de Mahaena
– Tahiti : Dispensaire des Tuamotu-Gambier à Papeete
– Tahiti : Hôpital de Taravao
– Moorea : Hôpital de Afareaitu👉 Aux îles sous le vent
– Taha’a : Centre médical
– Bora Bora : Poste itinérant👉 Aux Marquises
– Nuku Hiva : Poste de médecin itinérant
– Ua Pou : Centre médical👉 Aux Australes
– Rurutu : Centre médical
– Tubuai : Centre médical👉 Aux Tuamotu-Gambier
– Hao : Centre médical
– Makemo : Centre médical
– Rikitea : Centre médical𝗣𝗹𝘂𝘀 𝗱’𝗶𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 :
➡️ Fiches de poste sur www.aravihi.gov.pf
➡️ Contact : recrutement.dsp@administration.gov.pf / 40 466 143
[ACTUALITÉ]
Postes de médecins généralistes à pourvoirNous recrutons plusieurs médecins généralistes pour les 5 archipels du territoire :
👉 Aux îles du vent
– Tahiti : Centre de Protection Maternelle et Infantile à Pirae
– Tahiti : Dispensaire de Mahaena
– Tahiti : Dispensaire des Tuamotu-Gambier à Papeete
– Tahiti : Hôpital de Taravao
– Moorea : Hôpital de Afareaitu👉 Aux îles sous le vent
– Taha’a : Centre médical
– Bora Bora : Poste itinérant👉 Aux Marquises
– Nuku Hiva : Poste de médecin itinérant
– Ua Pou : Centre médical👉 Aux Australes
– Rurutu : Centre médical
– Tubuai : Centre médical👉 Aux Tuamotu-Gambier
– Hao : Centre médical
– Makemo : Centre médical
– Rikitea : Centre médical𝗣𝗹𝘂𝘀 𝗱’𝗶𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 :
➡️ Fiches de poste sur www.aravihi.gov.pf
➡️ Contact : recrutement.dsp@administration.gov.pf / 40 466 143
[ACTUALITÉ]
Prévention contre le chikungunyaUne épidémie de chikungunya est en cours dans les départements d’Outre-Mer de La Réunion et de Mayotte.
Cette maladie, qui se transmet par les moustiques, engendre fièvre et douleurs pouvant évoluer en arthrite, et peut parfois être à l’origine de formes graves chez les personnes porteuses de certaines comorbidités.
Une personne ayant séjourné à La Réunion ou à Mayotte dans les trois semaines précédant son arrivée en Polynésie française est susceptible d’introduire le virus dans le pays.
En conséquence, les voyageurs ayant séjourné récemment à La Réunion ou à Mayotte sont invités à se signaler auprès des autorités sanitaires du pays dès leur arrivée en Polynésie française.
Les voyageurs peuvent s’identifier en remplissant un formulaire en ligne destiné aux autorités sanitaires, accessible via ce lien.
[ACTUALITÉ]
Prévention contre le chikungunyaUne épidémie de chikungunya est en cours dans les départements d’Outre-Mer de La Réunion et de Mayotte.Cette maladie, qui se transmet par les moustiques, engendre fièvre et douleurs pouvant évoluer en arthrite, et peut parfois être à l’origine de formes graves chez les personnes porteuses de certaines comorbidités.Une personne ayant séjourné à La Réunion ou à Mayotte dans les trois semaines précédant son arrivée en Polynésie française est susceptible d’introduire le virus dans le pays.En conséquence, les voyageurs ayant séjourné récemment à La Réunion ou à Mayotte sont invités à se signaler auprès des autorités sanitaires du pays dès leur arrivée en Polynésie française.Les voyageurs peuvent s’identifier en remplissant un formulaire en ligne destiné aux autorités sanitaires, accessible via ce lien.
[ACTUALITÉ]
Contre le cancer du col de l’utérus, la vaccination contre le papillomavirus (HPV)Qu’est ce que le HPV ?
Les papillomavirus humains (HPV) sont des virus très courants qui touchent environ 80% des hommes et des femmes au cours de leur vie. Il existe environ 200 génotypes différents d’HPV. Certains se transmettent par contact avec la peau, d’autres par voie sexuelle.
L’infection par HPV peut passer totalement inaperçue ou provoquer des verrues génitales (condylomes acuminés) pour certains types (6 et 11). La plupart du temps, le corps élimine le virus naturellement (dans 90% des cas). Cependant, pour certains types (16, 18, 31, 35), l’infection peut persister et évoluer vers un cancer.
Bien que la plupart des infections à HPV disparaissent d’elles-mêmes, certaines peuvent entraîner des maladies graves, comme des cancers. Les cancers causés par HPV peuvent affecter le col de l’utérus (100% des cas), le vagin (75%), la vulve (70%), l’anus (90%), le pénis (60%) et l’oropharynx (amygdales et cavité buccale, en augmentation depuis les années 1970). Ces cancers touchent aussi bien les hommes que les femmes (les hommes représentent 25% des cas).
La vaccination contre les HPV et donc essentielle pour prévenir ces cancers et protéger la santé publique.
La vaccination HPV : une protection efficace et accessible
La vaccination contre le HPV est recommandée par la Haute Autorité de Santé dès l’âge de 11 ans pour les filles et les garçons, offrant une protection presque totale contre les types de HPV les plus dangereux. Le vaccin actuellement utilisé, Gardasil 9®, cible 9 types de HPV, couvrant ceux souvent liés aux cancers (oncogènes) (7) et aux verrues génitales (condylomes) (2).
Pour une efficacité optimale, il faut réaliser deux injections espacées de 6 à 13 mois pour les jeunes de 11 à 14 ans résolus, garçons et filles.
Depuis le 1er juin 2024, ces 2 doses de vaccins sont prises en charge à 100% par l’Institut du Cancer de Polynésie française via un financement du Fonds de prévention sanitaire et social (FPSS).
Les vaccins sont délivrés, sur prescription médicale, dans les pharmacies d’officine ayant signé une convention avec l’ICPF (actuellement 37 pharmacies sur les 45 recensées en Polynésie française).
La vaccination est également gratuite dans les structures de soins de la Direction de la santé (dispensaire, infirmerie, hôpital).
Pour les adolescents de 15 à 19 ans, trois injections à 0, 1 mois et 6 mois sont nécessaires mais les doses ne sont actuellement pas prises en charge.
Cette vaccination peut être réalisée en même temps que d’autres vaccins, ce qui facilite le respect du calendrier vaccinal.
Pourquoi se faire vacciner ?
- Se faire vacciner permet d’éviter les infections HPV, e protéger sa santé et celles des autres, et de prévenir certains cancers.
- Les vaccins sur prescription médicale sont entièrement pris en charge par l’Institut du Cancer de Polynésie française pour les filles et garçons de 11 à 14 ans révolus.
- Le vaccin contre le HPV est utilisé avec succès depuis 2007 dans le monde entier, offrant des années de recul sur son efficacité et sa sécurité.
LA VACCINATION ANTI-HPV, UN BOUCLIER CONTRE LES CANCERS.
Venez rencontrer nos professionnels de santé pour discuter et/ou vacciner vos enfants :
- Tous les mercredis du mois de juin entre 12h30 et 15h30 au CPM de l’hôpital de Taravao
- Le mardi 24 juin entre 09h00 et 15h30 au CPM de l’hôpital de Taravao
- Le mercredi 25 juin entre 08h00 et 15h00 au CPM du Centre de la Mère et de l’Enfant à Hamuta
- Tous les mercredis après-midi entre 13h00 et 15h00 en consultation pédiatrique de l’Hôpital d’Uturoa.
La vaccination y sera gratuite pour toutes les filles et les garçons âgées entre 11 et 14 ans qui s’y présenteront avec au moins un représentant légal.
Pur plus de renseignements : https://www.icpf.pf/vaccination-hpv/
[ACTUALITÉ]
Contre le cancer du col de l’utérus, la vaccination contre le papillomavirus (HPV)Qu’est ce que le HPV ?
Les papillomavirus humains (HPV) sont des virus très courants qui touchent environ 80% des hommes et des femmes au cours de leur vie. Il existe environ 200 génotypes différents d’HPV. Certains se transmettent par contact avec la peau, d’autres par voie sexuelle.
L’infection par HPV peut passer totalement inaperçue ou provoquer des verrues génitales (condylomes acuminés) pour certains types (6 et 11). La plupart du temps, le corps élimine le virus naturellement (dans 90% des cas). Cependant, pour certains types (16, 18, 31, 35), l’infection peut persister et évoluer vers un cancer.
Bien que la plupart des infections à HPV disparaissent d’elles-mêmes, certaines peuvent entraîner des maladies graves, comme des cancers. Les cancers causés par HPV peuvent affecter le col de l’utérus (100% des cas), le vagin (75%), la vulve (70%), l’anus (90%), le pénis (60%) et l’oropharynx (amygdales et cavité buccale, en augmentation depuis les années 1970). Ces cancers touchent aussi bien les hommes que les femmes (les hommes représentent 25% des cas).
La vaccination contre les HPV et donc essentielle pour prévenir ces cancers et protéger la santé publique.
La vaccination HPV : une protection efficace et accessible
La vaccination contre le HPV est recommandée par la Haute Autorité de Santé dès l’âge de 11 ans pour les filles et les garçons, offrant une protection presque totale contre les types de HPV les plus dangereux. Le vaccin actuellement utilisé, Gardasil 9®, cible 9 types de HPV, couvrant ceux souvent liés aux cancers (oncogènes) (7) et aux verrues génitales (condylomes) (2).
Pour une efficacité optimale, il faut réaliser deux injections espacées de 6 à 13 mois pour les jeunes de 11 à 14 ans résolus, garçons et filles.
Depuis le 1er juin 2024, ces 2 doses de vaccins sont prises en charge à 100% par l’Institut du Cancer de Polynésie française via un financement du Fonds de prévention sanitaire et social (FPSS).
Les vaccins sont délivrés, sur prescription médicale, dans les pharmacies d’officine ayant signé une convention avec l’ICPF (actuellement 37 pharmacies sur les 45 recensées en Polynésie française).
La vaccination est également gratuite dans les structures de soins de la Direction de la santé (dispensaire, infirmerie, hôpital).
Pour les adolescents de 15 à 19 ans, trois injections à 0, 1 mois et 6 mois sont nécessaires mais les doses ne sont actuellement pas prises en charge.
Cette vaccination peut être réalisée en même temps que d’autres vaccins, ce qui facilite le respect du calendrier vaccinal.
Pourquoi se faire vacciner ?
- Se faire vacciner permet d’éviter les infections HPV, e protéger sa santé et celles des autres, et de prévenir certains cancers.
- Les vaccins sur prescription médicale sont entièrement pris en charge par l’Institut du Cancer de Polynésie française pour les filles et garçons de 11 à 14 ans révolus.
- Le vaccin contre le HPV est utilisé avec succès depuis 2007 dans le monde entier, offrant des années de recul sur son efficacité et sa sécurité.
LA VACCINATION ANTI-HPV, UN BOUCLIER CONTRE LES CANCERS.
Venez rencontrer nos professionnels de santé pour discuter et/ou vacciner vos enfants :
- Tous les mercredis du mois de juin entre 12h30 et 15h30 au CPM de l’hôpital de Taravao
- Le mardi 24 juin entre 09h00 et 15h30 au CPM de l’hôpital de Taravao
- Le mercredi 25 juin entre 08h00 et 15h00 au CPM du Centre de la Mère et de l’Enfant à Hamuta
- Tous les mercredis après-midi entre 13h00 et 15h00 en consultation pédiatrique de l’Hôpital d’Uturoa.
La vaccination y sera gratuite pour toutes les filles et les garçons âgées entre 11 et 14 ans qui s’y présenteront avec au moins un représentant légal.
Pur plus de renseignements : https://www.icpf.pf/vaccination-hpv/
[ACTUALITÉ]
Inauguration officielle du Fare Ora de MahaenaCe projet ambitieux, né il y a plus de 10 ans, est devenu une réalité grâce à l’engagement des équipes des ministères de la Santé, du Travail, de l’Équipement, des Solidarités et au soutien du Pays.
Le Fare Ora de Mahaena, c’est la fusion des deux anciens dispensaires de Tiarei et Hitiaa, aujourd’hui réunis dans un centre moderne, fonctionnel et ouvert à tous. Il répond à un besoin vital : offrir un accès de proximité à des soins de qualité dans une zone longtemps dépourvue de services médicaux libéraux.
Mais ce nouveau Fare Ora, c’est bien plus qu’un centre de santé : c’est un véritable carrefour de services, avec un pôle de soins curatifs et préventifs, un guichet administratif unique, un accompagnement social renforcé, et un espace dédié aux initiatives associatives.
Avec ce lieu, ce sont plus de 6 300 habitants, dont 930 enfants scolarisés, qui bénéficient désormais d’un service public de proximité, humain et adapté aux réalités de la côte Est.
Ce Fare Ora symbolise le pas de plus vers une santé accessible à tous, au plus près des familles et des vallées.
[ACTUALITÉ]
Inauguration officielle du Fare Ora de MahaenaCe projet ambitieux, né il y a plus de 10 ans, est devenu une réalité grâce à l’engagement des équipes des ministères de la Santé, du Travail, de l’Équipement, des Solidarités et au soutien du Pays.
Le Fare Ora de Mahaena, c’est la fusion des deux anciens dispensaires de Tiarei et Hitiaa, aujourd’hui réunis dans un centre moderne, fonctionnel et ouvert à tous. Il répond à un besoin vital : offrir un accès de proximité à des soins de qualité dans une zone longtemps dépourvue de services médicaux libéraux.
Mais ce nouveau Fare Ora, c’est bien plus qu’un centre de santé : c’est un véritable carrefour de services, avec un pôle de soins curatifs et préventifs, un guichet administratif unique, un accompagnement social renforcé, et un espace dédié aux initiatives associatives.
Avec ce lieu, ce sont plus de 6 300 habitants, dont 930 enfants scolarisés, qui bénéficient désormais d’un service public de proximité, humain et adapté aux réalités de la côte Est.
Ce Fare Ora symbolise le pas de plus vers une santé accessible à tous, au plus près des familles et des vallées.














