Annuaire des structures

    Prendre soin de sa santé, une priorité en Polynésie française.

    La Polynésie Française est classée parmi les pays les plus touchés par les Maladies Non Transmissibles (MNT). Il s’agit d’un phénomène qui touche l’ensemble de la population polynésienne. En effet, selon une étude STEPwise de l’organisation mondiale de la santé réalisée en 2010, 70% des adultes sont en surpoids, dont 40% en situation d’obésité.

    Les enfants ne sont pas épargnés puisqu’une étude menée par la Direction de la santé en 2014 puis en 2018, a démontré que 36% des enfants âgés de 7 à 9 ans sont en surpoids et dont 16% au stade de l’obésité.  En ce qui concerne les adolescents âgés de 13 à 17 ans, 43% des jeunes sont en surpoids dont 20% en obésité. Il apparaît donc urgent de mener des actions afin de réduire la prépondérance de ces affections au sein de la population générale.

    Les MNT telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires chroniques ainsi que les cancers représentent la cause principale de décès au sein des Etats et Territoires insulaires océaniens. Quatre facteurs de risque ont été recensés à l’origine cette situation : la mauvaise alimentation, le manque d’activité physique, l’abus de l’alcool ainsi que le tabagisme. De plus, la non prise en charge de l’obésité chez l’enfant est un facteur de risque susceptible d’entraîner l’apparition de pathologies à l’âge adulte. Il apparaît que la moitié de la population polynésienne (45%) présente un risque majeur de développer une MNT.

    Dans ce contexte, la Direction de la Santé s’inscrit dans une démarche de promotion de la santé dans le respect des objectifs de la charte d’Ottawa. Il s’agit de créer un environnement favorable à la santé dans le but de faciliter les choix bénéfiques à la santé.

    EA’TTITUDE AMUI 2022 – PARC PAOFAI 9H A 20H – 23 AVRIL 2022

    L’évènement Ea’ttitude mis en place par le Ministère et la Direction de la santé depuis 2016, s’articule autour d’activités de prévention et de promotion de la santé dans toute la Polynésie Française.

    Les messages de prévention portés lors de cet évènement sont positifs, non moralisateurs ni culpabilisants, dans le but d’inciter toute la population polynésienne (enfants, adolescents, adultes, seniors) à adopter des habitudes de vie saines.

    Pour l’édition 2022 de cet évènement, la Direction de la santé entend valoriser le bien-être et la santé sous tous ses aspects et ainsi agir sur différents leviers tels que l’alimentation, l’activité physique mais aussi le rythme de vie et la cohésion familiale.

    Le thème retenu pour l’édition 2022 est « Amui » – « Ensemble » en langue tahitienne – après la crise sanitaire il était important que l’on puisse retrouver notre santé, tous ensemble. C’est un événement qui se veut « familial » au sens large du terme au regard de l’importance que représente la sphère familiale dans la culture polynésienne, et ainsi permettre d’avoir des répercussions positives sur chacun de ses membres.

    Cette année Ea’ttitude se tiendra le samedi 23 avril 2022 au Parc Paofai de 9h à 20h. Les objectifs sont les suivants :

    • Donner des clés pour améliorer son quotidien
    • Découvrir de nouvelles activités, de nouvelles façons de consommer
    • Souder le lien familial, et le lien avec la terre
    • Réaliser l’influence de nos choix individuels sur notre santé et celle de nos choix en famille
    • Comprendre qu’être en bonne santé, ce n’est pas uniquement faire du sport et ne pas avoir de maladie

    Programme

    LIRE LE DOSSIER DE PRESSE

    Prendre soin de sa santé, une priorité en Polynésie française.

    La Polynésie Française est classée parmi les pays les plus touchés par les Maladies Non Transmissibles (MNT). Il s’agit d’un phénomène qui touche l’ensemble de la population polynésienne. En effet, selon une étude STEPwise de l’organisation mondiale de la santé réalisée en 2010, 70% des adultes sont en surpoids, dont 40% en situation d’obésité.

    Les enfants ne sont pas épargnés puisqu’une étude menée par la Direction de la santé en 2014 puis en 2018, a démontré que 36% des enfants âgés de 7 à 9 ans sont en surpoids et dont 16% au stade de l’obésité.  En ce qui concerne les adolescents âgés de 13 à 17 ans, 43% des jeunes sont en surpoids dont 20% en obésité. Il apparaît donc urgent de mener des actions afin de réduire la prépondérance de ces affections au sein de la population générale.

    Les MNT telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires chroniques ainsi que les cancers représentent la cause principale de décès au sein des Etats et Territoires insulaires océaniens. Quatre facteurs de risque ont été recensés à l’origine cette situation : la mauvaise alimentation, le manque d’activité physique, l’abus de l’alcool ainsi que le tabagisme. De plus, la non prise en charge de l’obésité chez l’enfant est un facteur de risque susceptible d’entraîner l’apparition de pathologies à l’âge adulte. Il apparaît que la moitié de la population polynésienne (45%) présente un risque majeur de développer une MNT.

    Dans ce contexte, la Direction de la Santé s’inscrit dans une démarche de promotion de la santé dans le respect des objectifs de la charte d’Ottawa. Il s’agit de créer un environnement favorable à la santé dans le but de faciliter les choix bénéfiques à la santé.

    EA’TTITUDE AMUI 2022 – PARC PAOFAI 9H A 20H – 23 AVRIL 2022

    L’évènement Ea’ttitude mis en place par le Ministère et la Direction de la santé depuis 2016, s’articule autour d’activités de prévention et de promotion de la santé dans toute la Polynésie Française.

    Les messages de prévention portés lors de cet évènement sont positifs, non moralisateurs ni culpabilisants, dans le but d’inciter toute la population polynésienne (enfants, adolescents, adultes, seniors) à adopter des habitudes de vie saines.

    Pour l’édition 2022 de cet évènement, la Direction de la santé entend valoriser le bien-être et la santé sous tous ses aspects et ainsi agir sur différents leviers tels que l’alimentation, l’activité physique mais aussi le rythme de vie et la cohésion familiale.

    Le thème retenu pour l’édition 2022 est « Amui » – « Ensemble » en langue tahitienne – après la crise sanitaire il était important que l’on puisse retrouver notre santé, tous ensemble. C’est un événement qui se veut « familial » au sens large du terme au regard de l’importance que représente la sphère familiale dans la culture polynésienne, et ainsi permettre d’avoir des répercussions positives sur chacun de ses membres.

    Cette année Ea’ttitude se tiendra le samedi 23 avril 2022 au Parc Paofai de 9h à 20h. Les objectifs sont les suivants :

    • Donner des clés pour améliorer son quotidien
    • Découvrir de nouvelles activités, de nouvelles façons de consommer
    • Souder le lien familial, et le lien avec la terre
    • Réaliser l’influence de nos choix individuels sur notre santé et celle de nos choix en famille
    • Comprendre qu’être en bonne santé, ce n’est pas uniquement faire du sport et ne pas avoir de maladie

    Programme

    LIRE LE DOSSIER DE PRESSE

  • Teuanui Hauata, infirmière aux petits soins des plus isolés

    TAHITI INFOS 30 Mars 2022

    Après avoir été infirmière en poste aux Tuamotu pendant quatre années, Teuanui Hauata est devenue infirmière itinérante. Ils sont 18 comme elle à se déplacer partout en Polynésie pour prendre soin des résidents éloignés. Un métier qui exige réactivité, disponibilité, adaptabilité et écoute.

    Elle rentre tout juste de Rimatara. Teuanui Hauata, infirmière, a travaillé trois semaines dans cette île des Australes qu’elle a beaucoup appréciée. « La population là-bas est géniale, c’est très vivant, convivial et tous les habitants sont extrêmement dynamiques. Tout le monde est occupé, les gens sont dans le fa’a’apu, ils sont dans l’artisanat. Ils semblent heureux. Je voyais les femmes assisses à tresser du matin au soir, parfois jusque tard dans la nuit. Ils vivent bien. »

    Elle devait repartir le 10 avril pour Tikehau. Finalement, elle a reçu un appel et devra sans doute s’envoler pour Tiputa, à Rangiroa, le 1er avril. « Quand tu es itinérant, il faut être très réactif, souple et disponible. Il faut accepter de faire des compromis même quand tu a des impératifs. Avant de s’engager dans cette voie, il faut bien réfléchir. » Toutefois, aujourd’hui, elle n’échangerait sa place pour rien au monde

    […]

    Seule à Takapoto

    Pour démarrer, Teuanui Hauata a été infirmière à Takapoto. Il n’y avait pas de médecine, elle avait avec elle un auxiliaire de santé. Les auxiliaires de santé sont précieux. « Ils sont recrutés dans les îles et formés spécialement pour les missions qui leur sont confiées. Ce sont des disques-durs ambulants, ils connaissent bien l’île dans laquelle ils vivent et tous les habitants. » Ils font le lien entre infirmier et/ou médecin quand ils arrivent et la population. « Je dirais qu’il faut au moins une année pour prendre ses marques, connaître les gens », a constaté Teuanui Hauata qui est restée quatre ans à Takapoto.

    Takapoto dispose d’un aéroport, mais il n’y a qu’un seul vol par semaine. « C’est sûr qu’il vaut mieux ne pas tomber malade », s’amuse-t-elle. En quatre années, elle a assuré toutes les missions de son poste. « Une seule fois, j’ai dû prendre un jour de repos, dans ce cas le remplacement n’est pas possible, l’infirmerie est rétrogradée en poste de santé. » Elle a, pendant neuf mois d’affilé, été d’astreinte 24 heures sur 24. Il lui est arrivé d’enchaîner plusieurs nuits blanches.

    Dans les îles, « les gens savent qu’ils sont loin de tout. Ils considèrent avoir de la chance de pouvoir compter sur un infirmier quand il y en a, ils ne se plaignent jamais et ne sollicitent les soignants qu’en dernier recours, il faut en être conscient. » Aussi, les soignants doivent être vigilants et attentifs. « Si quelqu’un vient demander un doliprane un week-end par exemple, en dehors des horaires, il ne faut jamais le donner sans aller fouiller, sans discuter et questionner pour comprendre. Il faut être dans l’éveil. »

    Au quotidien, 70% de l’activité des soignants restent du suivi de pathologie chronique, des consultations scolaires… Il y a également une grosse part d’administratif à gérer. Les urgences ne constituent pas la majorité des actes. Mais elles surviennent. « Dans ce cas, nous sommes toujours en contact avec un médecin, nous ne prenons aucune décision seul. » Les évasans sont cependant décidées par le médecin sur la base des observations, examens et dires des professionnels sur place.

    [….]

    En 2018, un poste d’itinérant s’est libéré. Teuanui Hauata a sauté sur l’occasion. Elle est envoyée depuis aux quatre coins de la Polynésie pour des séjours de deux semaines à trois mois. « On remplace des infirmiers ou bien on est placé sur des postes vacants », précise-t-elle. Un déplacement l’a particulièrement marqué, c’était à Rapa. « Quand tu t’approches de cette île après deux jours de pleine mer, tu sens que les gens vont bien t’accueillir. Tu vois approcher et grossir ce petit point sur l’horizon, c’était incroyable. » L’accueil a été à la hauteur. « Il y a de nombreux et réguliers regroupement, il y a une vraie vie en collectivité. »

    Teuanui Hauata entend rester à son poste encore quelques années. Ses enfants sont jeunes, scolarisés à Tahiti. Mais plus tard, elle aimerait retrouver un poste isolé aux Tuamotu.

    Lire l’article de Tahiti Infos en entier : https://www.tahiti-infos.com/Teuanui-Hauata-infirmiere-aux-petits-soins-des-plus-isoles_a208220.html

    Teuanui Hauata, infirmière aux petits soins des plus isolés

    TAHITI INFOS 30 Mars 2022

    Après avoir été infirmière en poste aux Tuamotu pendant quatre années, Teuanui Hauata est devenue infirmière itinérante. Ils sont 18 comme elle à se déplacer partout en Polynésie pour prendre soin des résidents éloignés. Un métier qui exige réactivité, disponibilité, adaptabilité et écoute.

    Elle rentre tout juste de Rimatara. Teuanui Hauata, infirmière, a travaillé trois semaines dans cette île des Australes qu’elle a beaucoup appréciée. « La population là-bas est géniale, c’est très vivant, convivial et tous les habitants sont extrêmement dynamiques. Tout le monde est occupé, les gens sont dans le fa’a’apu, ils sont dans l’artisanat. Ils semblent heureux. Je voyais les femmes assisses à tresser du matin au soir, parfois jusque tard dans la nuit. Ils vivent bien. »

    Elle devait repartir le 10 avril pour Tikehau. Finalement, elle a reçu un appel et devra sans doute s’envoler pour Tiputa, à Rangiroa, le 1er avril. « Quand tu es itinérant, il faut être très réactif, souple et disponible. Il faut accepter de faire des compromis même quand tu a des impératifs. Avant de s’engager dans cette voie, il faut bien réfléchir. » Toutefois, aujourd’hui, elle n’échangerait sa place pour rien au monde

    […]

    Seule à Takapoto

    Pour démarrer, Teuanui Hauata a été infirmière à Takapoto. Il n’y avait pas de médecine, elle avait avec elle un auxiliaire de santé. Les auxiliaires de santé sont précieux. « Ils sont recrutés dans les îles et formés spécialement pour les missions qui leur sont confiées. Ce sont des disques-durs ambulants, ils connaissent bien l’île dans laquelle ils vivent et tous les habitants. » Ils font le lien entre infirmier et/ou médecin quand ils arrivent et la population. « Je dirais qu’il faut au moins une année pour prendre ses marques, connaître les gens », a constaté Teuanui Hauata qui est restée quatre ans à Takapoto.

    Takapoto dispose d’un aéroport, mais il n’y a qu’un seul vol par semaine. « C’est sûr qu’il vaut mieux ne pas tomber malade », s’amuse-t-elle. En quatre années, elle a assuré toutes les missions de son poste. « Une seule fois, j’ai dû prendre un jour de repos, dans ce cas le remplacement n’est pas possible, l’infirmerie est rétrogradée en poste de santé. » Elle a, pendant neuf mois d’affilé, été d’astreinte 24 heures sur 24. Il lui est arrivé d’enchaîner plusieurs nuits blanches.

    Dans les îles, « les gens savent qu’ils sont loin de tout. Ils considèrent avoir de la chance de pouvoir compter sur un infirmier quand il y en a, ils ne se plaignent jamais et ne sollicitent les soignants qu’en dernier recours, il faut en être conscient. » Aussi, les soignants doivent être vigilants et attentifs. « Si quelqu’un vient demander un doliprane un week-end par exemple, en dehors des horaires, il ne faut jamais le donner sans aller fouiller, sans discuter et questionner pour comprendre. Il faut être dans l’éveil. »

    Au quotidien, 70% de l’activité des soignants restent du suivi de pathologie chronique, des consultations scolaires… Il y a également une grosse part d’administratif à gérer. Les urgences ne constituent pas la majorité des actes. Mais elles surviennent. « Dans ce cas, nous sommes toujours en contact avec un médecin, nous ne prenons aucune décision seul. » Les évasans sont cependant décidées par le médecin sur la base des observations, examens et dires des professionnels sur place.

    [….]

    En 2018, un poste d’itinérant s’est libéré. Teuanui Hauata a sauté sur l’occasion. Elle est envoyée depuis aux quatre coins de la Polynésie pour des séjours de deux semaines à trois mois. « On remplace des infirmiers ou bien on est placé sur des postes vacants », précise-t-elle. Un déplacement l’a particulièrement marqué, c’était à Rapa. « Quand tu t’approches de cette île après deux jours de pleine mer, tu sens que les gens vont bien t’accueillir. Tu vois approcher et grossir ce petit point sur l’horizon, c’était incroyable. » L’accueil a été à la hauteur. « Il y a de nombreux et réguliers regroupement, il y a une vraie vie en collectivité. »

    Teuanui Hauata entend rester à son poste encore quelques années. Ses enfants sont jeunes, scolarisés à Tahiti. Mais plus tard, elle aimerait retrouver un poste isolé aux Tuamotu.

    Lire l’article de Tahiti Infos en entier : https://www.tahiti-infos.com/Teuanui-Hauata-infirmiere-aux-petits-soins-des-plus-isoles_a208220.html