BULLETIN D’INFORMATION #31 – Cellule de crise de la Polynésie française

79 tests ont été effectués jeudi par les opérateurs sanitaires. Aucune nouvelle personne positive au virus Covid-19 n’a été révélée. Le carré épidémiologique indique que 2069 analyses ont été pratiquées depuis le début de l’épidémie. Le chiffre de personnes ne présentant plus de signes cliniques de l’épidémie et qui ont reçu leur attestation de levée d’isolement strict passe à 41. 16 personnes atteintes par le virus demeurent sous surveillance stricte, pour une personne hospitalisée. 57 personnes ont été atteintes depuis le début de la maladie. La vigilance reste de mise avec le respect nécessaire des gestes barrières et du confinement général.

Semaine mondiale de la vaccination : lancement sur le Fenua

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) rappelle aujourd’hui l’importance de la vaccination contre les maladies infectieuses, à l’occasion de l’ouverture de la semaine mondiale de la vaccination, du 24 au 30 avril prochains. Le thème de la campagne 2020 est « #les vaccins, ça marche pour tous ».

Dans le cadre spécifique de la campagne locale, qui démarre ce vendredi 24 avril 2020, il est demandé aux familles de maintenir voire de rattraper les retards de vaccination des enfants. Toutes les mesures de sécurisation de cet acte sont prises, avec notamment le respect scrupuleux des gestes barrières et des mesures d’hygiène. Il est important que les familles puissent, malgré les règles du confinement général, suivre ce programme car la vaccination est la seule mesure de protection, individuelle et collective, contre certaines maladies comme la rougeole, qui sévit dans le Pacifique insulaire.

D’autres infections virales sont concernées : l’hépatite B, la Tuberculose, le Tétanos, la Poliomyélite, la Coqueluche… Rappelons que deux types de vaccination sont effectués : les vaccinations obligatoires (de la naissance à 11 ans) et les vaccinations recommandées. Contactez votre médecin traitant ou l’une des structures de la Santé publique pour prendre rendez-vous et vous informer.

Éducation dans les archipels : le respect des gestes barrières

L’allègement du confinement dans les archipels hors les Iles-du-Vent s’est traduit par une reprise progressive dans les établissements scolaires. Les premiers constats font état d’un bon respect des gestes barrières dans les écoles et les collèges chargés d’accueillir 50% des effectifs habituels.

Virologie : le point sur le Coronavirus

Le Coronavirus Covid-19 est un nouveau virus, jusqu’à lors méconnu, qui a émergé en Chine entre la fin de l’année 2019 et le mois de janvier 2020. La rapidité d’expansion de ce virus au niveau mondial a pris de cours l’ensemble de la communauté scientifique internationale. De nombreuses équipes scientifiques dans le monde travaillent actuellement sur ce virus, et nous aident à mieux le connaître de jour en jour : ceci explique l’évolution quasi quotidienne des informations et recommandations sur les modalités de diagnostic, la prise en charge, la contagiosité de ce virus.

La période d’incubation, c’est à dire le délai entre l’entrée du virus dans l’organisme et les premiers symptômes, est en moyenne de 5 jours avec des extrêmes de 1 à 14 jours. Ce délai explique la raison pour laquelle il est préconisé une période de 14 jours d’isolement strict pour les personnes ayant pu être en contact avec une personne infectée par le virus.

La période de contagiosité de la maladie n’est à l’heure actuelle pas encore clairement établie. Les personnes infectées pourraient être contagieuses 24 à 48h avant le début de leurs symptômes. Les premières études scientifiques montrent qu’on ne retrouverait pas de virus vivant dans les prélèvements respiratoires au-delà de 8 jours après le début des symptômes. Ce délai explique la raison pour laquelle une période d’isolement d’un minimum de 8 à 10 jours est préconisée pour les patients diagnostiqués Covid-19 positifs. Par principe de précaution, cette période d’isolement peut être prolongée, notamment dans les pays où le virus ne circule pas intensément, ce qui est le cas en Polynésie Française. À ce jour le test de référence est la RT-PCR Covid-19. Cet examen détecte les gènes du Covid-19 (=ARN) dans des prélèvements respiratoires. Il nécessite de prélever les patients au fond du nez et de la gorge à l’aide d’un écouvillon. Cet examen est positif dès les premiers jours de la maladie, ou chez les personnes asymptomatiques.

La réalisation du test de RT-PCR impose d’avoir des kits de prélèvements adaptés ainsi que différents réactifs de laboratoire : des réactifs dits « d’extraction » permettant de « casser » le virus et récupérer son ARN, et des réactifs dits « d’amplification » qui permettent la détection du Covid-19 (= tests). Actuellement la pénurie mondiale repose essentiellement sur les kits de prélèvements et sur les réactifs dits « d’extraction ». L’ILM travaille donc depuis plusieurs semaines sur des méthodes alternatives permettant de pallier à cette pénurie, dans le but de pouvoir continuer à dépister la population. Les capacités de dépistage de l’ILM sont d’environ 200 tests/jour, 7 jours/7. Il est important de souligner que la RT-PCR détecte aussi bien du virus vivant que du virus « mort ». Ainsi, le lien entre une RT-PCR positive et le risque pour que la personne soit encore contagieuse diminue au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la date de début de symptômes.

D’après les connaissances scientifiques dont nous disposons aujourd’hui, au-delà des 14 jours après la fin des signes cliniques, les personnes ne sont plus considérées comme contagieuses, quel que soit le résultat de la RT-PCR. D’autres tests diagnostiques émergent et en particuliers les tests sérologiques. La sérologie est un examen nécessitant une prise de sang. Il permet de détecter les anticorps produits par l’organisme pour se défendre face à une maladie. Les anticorps vont apparaitre en moyenne 7 à 10 jours après le début des symptômes. Compte-tenu de ce délai, ce test ne peut donc pas servir à identifier rapidement les nouvelles personnes malades. Les tests sérologiques restent positifs au minimum pendant plusieurs mois après l’infection. Ils peuvent donc servir à connaître le pourcentage de la population qui a été exposée au virus dans des endroits où celui-ci a circulé intensément. De nombreux tests sérologiques ont été récemment mis sur le marché avec des performances très variables et parfois inacceptables. Ils sont encore en phase d’évaluation dans les centres nationaux de références, il convient donc d’être prudent dans l’utilisation et le choix de ces tests – D’après l’Institut Louis Malardé – Dr Aurélie Guigon, Pharmacien Biologiste, Virologue.

BULLETIN D’INFORMATION #31 – Cellule de crise de la Polynésie française

79 hi’opo’ara’a tei ravehia i nanahi ra, e i roto i teie mau hi’opo’ara’a, ‘aita ho’e noa a’e ta’ata i ro’ohia i teie tirotiro.

Mai te ‘omuara’a o teie ma’i 2069 ta’ata tei hi’opo’ahia. 41 ta’ata o tei ‘afaro roa i teie mahana, ‘aita te mau tapa’o o te ma’i e ‘itehia ra i ni’a ia râtou. ‘Ua ho’i teie mau ta’ata i roto i tô râtou mau ‘utuafare. 16 ta’ata tei ro’ohia i te ma’i o te tamauhia nei i te hi’opo’a. 57 noa â ta’ata tei ro’ohia i teie ma’i mai te ‘omuara’a… Ia vai ara noa tâtou, e ia tamau noa tatou i te fa’a’ohipa i te mau rave’a parurura’a i teie ma’i.

Te hepetoma nô te patia arai na te ao nei

Te pû nô te ea no te ao nei (OMS) teie e fa’aha’amana’o nei ia tâtou i te faufa’a i te parurura’a ia tatou na roto i teie patia arai. ‘Ua ‘iriti ato’ahia teie fa’anahora’a i te fenua nei ma te turuhia e te fa’aterera’a o te ea. Te tumu parau o tei tape’ahia mai i teie matahiti :Te patia arai, no te maita’i o te ta’ato’ara’a.

Ua ‘iritihia teie hepetoma o te patia arai i te fenua nei i teie mahana pae 24 nô êperêra. Te anira’a rahi a te fa’aterera’a o te ea, ia tâmau â te mau ‘utuafare i te ha’apa’o i te mau patia o tâ râtou mau tamari’i, ma te ha’amana’o e te ravehia nei te mau rave’a ato’a nô te parurura’a i te tamari’i.

Te patia arai, o te rave’a ia nô te parurura’a i ta tatou mau tamari’i i mua i te tahi mau ma’i mai te « rougeole », te « hépatite B », te ma’i tuto’o, te « tetanos », te ma’i »polyo »….E 2 huru patia arai e vai nei : te mau patia fa’ahepohia, mai te fanaura’a o te tamari’i etae atu i te 11 ra’a o tôna matahiti. E te vai nei te mau patia e titau hia nei i te mau metua.

No te tahi mau ha’amaramaramara’a hau atu, a niuniu atu i te taote : Jean-Marc Segalin : N° 40 488 215, ‘aore ra ia Pauline Niva na roto i te reo Tahiti i te N° 40 488 222.

Te ha’amatara’a ha’api’ira’a i roto i te mau ta’a motu

I roto i te mau ta’a motu, ua ha’amata te ha’api’ira’a i roto i te tahi mau fare ha’api’ira’a. No teie ha’amatara’a, ua ‘itehia te fa’atura o te tamari’i e te mau ‘orometua i te mau fa’auera’a no te mau rave’a parurura’a i teie ma’i corona-virus. I teie taime te mau ha’api’ira’a tuatahi e tuarua teie ha’amata.

EI HAU I ROTO I TO TATOU MAU UTUAFARE

MĀURUURU E FA’AITOITO

BULLETIN D’INFORMATION #31 – Cellule de crise de la Polynésie française

79 tests ont été effectués jeudi par les opérateurs sanitaires. Aucune nouvelle personne positive au virus Covid-19 n’a été révélée. Le carré épidémiologique indique que 2069 analyses ont été pratiquées depuis le début de l’épidémie. Le chiffre de personnes ne présentant plus de signes cliniques de l’épidémie et qui ont reçu leur attestation de levée d’isolement strict passe à 41. 16 personnes atteintes par le virus demeurent sous surveillance stricte, pour une personne hospitalisée. 57 personnes ont été atteintes depuis le début de la maladie. La vigilance reste de mise avec le respect nécessaire des gestes barrières et du confinement général.

Semaine mondiale de la vaccination : lancement sur le Fenua

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) rappelle aujourd’hui l’importance de la vaccination contre les maladies infectieuses, à l’occasion de l’ouverture de la semaine mondiale de la vaccination, du 24 au 30 avril prochains. Le thème de la campagne 2020 est « #les vaccins, ça marche pour tous ».

Dans le cadre spécifique de la campagne locale, qui démarre ce vendredi 24 avril 2020, il est demandé aux familles de maintenir voire de rattraper les retards de vaccination des enfants. Toutes les mesures de sécurisation de cet acte sont prises, avec notamment le respect scrupuleux des gestes barrières et des mesures d’hygiène. Il est important que les familles puissent, malgré les règles du confinement général, suivre ce programme car la vaccination est la seule mesure de protection, individuelle et collective, contre certaines maladies comme la rougeole, qui sévit dans le Pacifique insulaire.

D’autres infections virales sont concernées : l’hépatite B, la Tuberculose, le Tétanos, la Poliomyélite, la Coqueluche… Rappelons que deux types de vaccination sont effectués : les vaccinations obligatoires (de la naissance à 11 ans) et les vaccinations recommandées. Contactez votre médecin traitant ou l’une des structures de la Santé publique pour prendre rendez-vous et vous informer.

Éducation dans les archipels : le respect des gestes barrières

L’allègement du confinement dans les archipels hors les Iles-du-Vent s’est traduit par une reprise progressive dans les établissements scolaires. Les premiers constats font état d’un bon respect des gestes barrières dans les écoles et les collèges chargés d’accueillir 50% des effectifs habituels.

Virologie : le point sur le Coronavirus

Le Coronavirus Covid-19 est un nouveau virus, jusqu’à lors méconnu, qui a émergé en Chine entre la fin de l’année 2019 et le mois de janvier 2020. La rapidité d’expansion de ce virus au niveau mondial a pris de cours l’ensemble de la communauté scientifique internationale. De nombreuses équipes scientifiques dans le monde travaillent actuellement sur ce virus, et nous aident à mieux le connaître de jour en jour : ceci explique l’évolution quasi quotidienne des informations et recommandations sur les modalités de diagnostic, la prise en charge, la contagiosité de ce virus.

La période d’incubation, c’est à dire le délai entre l’entrée du virus dans l’organisme et les premiers symptômes, est en moyenne de 5 jours avec des extrêmes de 1 à 14 jours. Ce délai explique la raison pour laquelle il est préconisé une période de 14 jours d’isolement strict pour les personnes ayant pu être en contact avec une personne infectée par le virus.

La période de contagiosité de la maladie n’est à l’heure actuelle pas encore clairement établie. Les personnes infectées pourraient être contagieuses 24 à 48h avant le début de leurs symptômes. Les premières études scientifiques montrent qu’on ne retrouverait pas de virus vivant dans les prélèvements respiratoires au-delà de 8 jours après le début des symptômes. Ce délai explique la raison pour laquelle une période d’isolement d’un minimum de 8 à 10 jours est préconisée pour les patients diagnostiqués Covid-19 positifs. Par principe de précaution, cette période d’isolement peut être prolongée, notamment dans les pays où le virus ne circule pas intensément, ce qui est le cas en Polynésie Française. À ce jour le test de référence est la RT-PCR Covid-19. Cet examen détecte les gènes du Covid-19 (=ARN) dans des prélèvements respiratoires. Il nécessite de prélever les patients au fond du nez et de la gorge à l’aide d’un écouvillon. Cet examen est positif dès les premiers jours de la maladie, ou chez les personnes asymptomatiques.

La réalisation du test de RT-PCR impose d’avoir des kits de prélèvements adaptés ainsi que différents réactifs de laboratoire : des réactifs dits « d’extraction » permettant de « casser » le virus et récupérer son ARN, et des réactifs dits « d’amplification » qui permettent la détection du Covid-19 (= tests). Actuellement la pénurie mondiale repose essentiellement sur les kits de prélèvements et sur les réactifs dits « d’extraction ». L’ILM travaille donc depuis plusieurs semaines sur des méthodes alternatives permettant de pallier à cette pénurie, dans le but de pouvoir continuer à dépister la population. Les capacités de dépistage de l’ILM sont d’environ 200 tests/jour, 7 jours/7. Il est important de souligner que la RT-PCR détecte aussi bien du virus vivant que du virus « mort ». Ainsi, le lien entre une RT-PCR positive et le risque pour que la personne soit encore contagieuse diminue au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la date de début de symptômes.

D’après les connaissances scientifiques dont nous disposons aujourd’hui, au-delà des 14 jours après la fin des signes cliniques, les personnes ne sont plus considérées comme contagieuses, quel que soit le résultat de la RT-PCR. D’autres tests diagnostiques émergent et en particuliers les tests sérologiques. La sérologie est un examen nécessitant une prise de sang. Il permet de détecter les anticorps produits par l’organisme pour se défendre face à une maladie. Les anticorps vont apparaitre en moyenne 7 à 10 jours après le début des symptômes. Compte-tenu de ce délai, ce test ne peut donc pas servir à identifier rapidement les nouvelles personnes malades. Les tests sérologiques restent positifs au minimum pendant plusieurs mois après l’infection. Ils peuvent donc servir à connaître le pourcentage de la population qui a été exposée au virus dans des endroits où celui-ci a circulé intensément. De nombreux tests sérologiques ont été récemment mis sur le marché avec des performances très variables et parfois inacceptables. Ils sont encore en phase d’évaluation dans les centres nationaux de références, il convient donc d’être prudent dans l’utilisation et le choix de ces tests – D’après l’Institut Louis Malardé – Dr Aurélie Guigon, Pharmacien Biologiste, Virologue.

BULLETIN D’INFORMATION #31 – Cellule de crise de la Polynésie française

79 hi’opo’ara’a tei ravehia i nanahi ra, e i roto i teie mau hi’opo’ara’a, ‘aita ho’e noa a’e ta’ata i ro’ohia i teie tirotiro.

Mai te ‘omuara’a o teie ma’i 2069 ta’ata tei hi’opo’ahia. 41 ta’ata o tei ‘afaro roa i teie mahana, ‘aita te mau tapa’o o te ma’i e ‘itehia ra i ni’a ia râtou. ‘Ua ho’i teie mau ta’ata i roto i tô râtou mau ‘utuafare. 16 ta’ata tei ro’ohia i te ma’i o te tamauhia nei i te hi’opo’a. 57 noa â ta’ata tei ro’ohia i teie ma’i mai te ‘omuara’a… Ia vai ara noa tâtou, e ia tamau noa tatou i te fa’a’ohipa i te mau rave’a parurura’a i teie ma’i.

Te hepetoma nô te patia arai na te ao nei

Te pû nô te ea no te ao nei (OMS) teie e fa’aha’amana’o nei ia tâtou i te faufa’a i te parurura’a ia tatou na roto i teie patia arai. ‘Ua ‘iriti ato’ahia teie fa’anahora’a i te fenua nei ma te turuhia e te fa’aterera’a o te ea. Te tumu parau o tei tape’ahia mai i teie matahiti :Te patia arai, no te maita’i o te ta’ato’ara’a.

Ua ‘iritihia teie hepetoma o te patia arai i te fenua nei i teie mahana pae 24 nô êperêra. Te anira’a rahi a te fa’aterera’a o te ea, ia tâmau â te mau ‘utuafare i te ha’apa’o i te mau patia o tâ râtou mau tamari’i, ma te ha’amana’o e te ravehia nei te mau rave’a ato’a nô te parurura’a i te tamari’i.

Te patia arai, o te rave’a ia nô te parurura’a i ta tatou mau tamari’i i mua i te tahi mau ma’i mai te « rougeole », te « hépatite B », te ma’i tuto’o, te « tetanos », te ma’i »polyo »….E 2 huru patia arai e vai nei : te mau patia fa’ahepohia, mai te fanaura’a o te tamari’i etae atu i te 11 ra’a o tôna matahiti. E te vai nei te mau patia e titau hia nei i te mau metua.

No te tahi mau ha’amaramaramara’a hau atu, a niuniu atu i te taote : Jean-Marc Segalin : N° 40 488 215, ‘aore ra ia Pauline Niva na roto i te reo Tahiti i te N° 40 488 222.

Te ha’amatara’a ha’api’ira’a i roto i te mau ta’a motu

I roto i te mau ta’a motu, ua ha’amata te ha’api’ira’a i roto i te tahi mau fare ha’api’ira’a. No teie ha’amatara’a, ua ‘itehia te fa’atura o te tamari’i e te mau ‘orometua i te mau fa’auera’a no te mau rave’a parurura’a i teie ma’i corona-virus. I teie taime te mau ha’api’ira’a tuatahi e tuarua teie ha’amata.

EI HAU I ROTO I TO TATOU MAU UTUAFARE

MĀURUURU E FA’AITOITO