Annuaire des structures de la Direction de la santé

  • CFPA : fermeture des unités de formation de Pirae et Punaruu

    Coronavirus Dépistage

    Un personnel du centre de formation de Punaruu du CFPA (Centre de formation professionnelle pour adultes) a été confirmé positif au Covid. Cette personne ayant également été amenée à faire un remplacement au sein du siège de l’établissement à Pirae, il a été décidé de fermer les deux unités.

    Dans ce contexte, il a été décidé la fermeture de ces deux centres :

    • jusqu’au 27 août 2020 pour Punaruu ;
    • jusqu’au 24 août 2020 pour Pirae.

    Toutes les formations en cours sur Punaruu et Pirae sont suspendues durant ces périodes et devraient reprendre dès la réouverture des centres. Un suivi à distance
    opéré par les formateurs, via la plateforme numérique de travail « METIS », permet la diffusion des contenus pédagogiques auprès des stagiaires.

    Les agents administratifs et formateurs du centre sont en télétravail durant la période de fermeture des centres.

    Pour toute inscription à une formation, l’inscription en ligne sur « MES DEMARCHES.PF » est possible, ou auprès des secrétariats des centres de Taravao ou de
    Raiatea-Faaroa.

    Pour tout contact avec le personnel du CFPA, s’adresser à courrier@cfpa.pf

    CFPA : fermeture des unités de formation de Pirae et Punaruu

    Coronavirus Dépistage

    Un personnel du centre de formation de Punaruu du CFPA (Centre de formation professionnelle pour adultes) a été confirmé positif au Covid. Cette personne ayant également été amenée à faire un remplacement au sein du siège de l’établissement à Pirae, il a été décidé de fermer les deux unités.

    Dans ce contexte, il a été décidé la fermeture de ces deux centres :

    • jusqu’au 27 août 2020 pour Punaruu ;
    • jusqu’au 24 août 2020 pour Pirae.

    Toutes les formations en cours sur Punaruu et Pirae sont suspendues durant ces périodes et devraient reprendre dès la réouverture des centres. Un suivi à distance
    opéré par les formateurs, via la plateforme numérique de travail « METIS », permet la diffusion des contenus pédagogiques auprès des stagiaires.

    Les agents administratifs et formateurs du centre sont en télétravail durant la période de fermeture des centres.

    Pour toute inscription à une formation, l’inscription en ligne sur « MES DEMARCHES.PF » est possible, ou auprès des secrétariats des centres de Taravao ou de
    Raiatea-Faaroa.

    Pour tout contact avec le personnel du CFPA, s’adresser à courrier@cfpa.pf

  • Point presse du 17 août 2020 : le ministre de la Santé, Jacques Raynal a fait un point sur la situation sanitaire du Covid

    Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, a fait un point sur la situation sanitaire du Covid, à l’occasion de la conférence organisée, lundi après-midi, à la Présidence, en présence également du directeur général de la DGEE (Direction générale de l’éducation et des enseignements), Thierry Delmas.

    Bonjour à tous,

    Merci de votre présence pour ce premier point presse de la semaine. Aujourd’hui, je vous propose de commencer par faire un point sur le nombre de cas positifs. Puis dans un second temps, éclaircir certains points qui concernent les dépistages.

    À ce jour, nous recensons 149 cas positifs.

    Parmi ces cas, seuls 10 sont des touristes. 4 d’entre eux n’ont aucune famille en Polynésie, tandis que 6 ont séjourné en famille. Tous les autres cas, soit la grande majorité, sont reliés à des rassemblements festifs, amicaux ou familiaux : fêtes nocturnes, barbecue, baby shower, anniversaires. Parmi ces 149 cas positifs, 2 sont encore hospitalisés. Ils vont bien et leur état ne présente pas de signes de gravité.

    Je précise toutefois que si pour l’instant, nous n’avons pas observé de formes graves de la maladie, c’est principalement parce que les personnes contaminées sont, de manière générale, jeunes et en bonne santé. Très peu de personnes à risques sont contaminées. Nous devons donc absolument continuer à les protéger.

    En ce qui concerne la répartition géographique des cas positifs. Nous sommes en mesure d’indiquer que les communes concernées sont celles en majorité de la zone périurbaine de Tahiti. Les îles en revanche sont épargnées puisque peu de cas s’y sont déclarés et ont été rapatriés de suite sur Tahiti dans un centre dédié. Les Maires des communes concernées ont été informés. Toutes ces personnes positives sont en isolement strict. Cet isolement peut avoir lieu à domicile, si les conditions le permettent. Si cela n’est pas le cas, nous les plaçons en centre dédié. Ils ne pourront sortir d’isolement qu’au bout de 10 jours après le test et après avis sanitaire.

    Aujourd’hui, nous pouvons considérer que nous sommes en situation de crise sanitaire. Notre priorité absolue est de casser les chaînes de transmission en identifiant les sujets contacts. Ce travail d’investigation prend du temps et doit être réalisé avec minutie.

    C’est pour cette raison que je tiens à éclaircir tout le processus mis en place autour des dépistages.

    • Pour ce qui concerne les autotests et les tests réalisés sur recommandation du bureau de veille sanitaire :

    Seules les personnes présentant un résultat positif seront contactées. Pour toutes les autres, si elles ne sont pas contactées dans les 4 jours qui succèdent le dépôt du prélèvement, c’est que leur résultat est négatif. Il est donc inutile de se présenter à l’ILM ou au bureau de veille sanitaire pour obtenir le résultat du test. Le BVS est le seul à pouvoir déterminer le degré du contact (important, modéré ou faible) et d’en déduire le mode et la durée du confinement.

    En cas de nécessité ces personnes resteront confinées 14 jours après le dernier contact. Si le confinement à domicile n’est pas possible, elles seront placées en centre dédié. Une évaluation de l’état de santé sera régulièrement faite par le médecin coordonateur au cours et à la fin des 14 jours de confinement. Des équipes médicales de terrain interviendront en cas de nécessité

    • En ce qui concerne les salariés :

    Seules les personnes positives pourront bénéficier d’un arrêt de travail pour maladie d’une durée de 10 jours à compter de la date du test. Elles seront également les seules à obtenir une attestation de sortie d’isolement.

    • Pour ce qui concerne les personnes qui doivent se rendre dans les îles :

    Je rappelle que seules les personnes arrivées récemment sur le territoire sont soumises à un autotest. S’il s’agit d’agents de l’administration du Pays ou de l’Etat appelés à occuper un poste dans les îles, ceux-ci ont reçu pour instruction d’attendre 4 jours après le dépôt de leur autotest pour rejoindre l’île en question. Si leur test est positif, il est évident qu’ils devront rester à Tahiti au moins 10 jours supplémentaires. S’ils ne sont pas contactés dans les 4 jours, c’est que leur résultat est négatif. Ils pourront donc partir.

    Et enfin, nous constatons que beaucoup de personnes se présentent à l’ILM pour réaliser un test de manière spontanée. Or, les tests réalisés par l’ILM sont :

    1. Soit à la demande du bureau de veille sanitaire ;
    2. Soit sur demande des médecins ;
    3. Soit pour les personnes qui partent à l’étranger, dans une zone où un test est exigé. Et dans ce cas précis, le test sera à la charge de ces personnes.

    Toute autre demande spontanée ne sera pas traitée par l’ILM.

    Je terminerai donc mon intervention en demandant à chacun de garder son calme.

    L’ensemble des équipes de la Direction de la santé travaille sans relâche pour rompre les chaînes de transmission.

    Cependant, je ne le répèterai jamais assez : les mesures barrières sont le seul moyen de nous protéger contre le virus.

    Le port du masque est désormais acquis de manière générale et pour cela je tiens à remercier  la population. Mais il ne suffit pas à lui seul. Le lavage régulier des mains et la distanciation physique sont également primordiaux.

    Lorsque je parle de lavage régulier, je parle de chaque fois que vous touchez une surface ou un objet qui a pu être touché par quelqu’un d’autre : un stylo, un verre, des articles dans les supermarchés, des poignées de portes, des interrupteurs… Vous ne pouvez pas savoir si une personne infectée ne l’a pas touché avant vous. Dès que vous touchez des objets, lavez-vous les mains et surtout, évitez de les porter à votre visage.

    La distanciation physique est également importante pour éviter d’être contaminé par d’éventuelles projections de salive. Et dans le cas où cette distanciation ne peut être respectée, le port du masque est fortement recommandé.

    Ces mesures sont extrêmement importantes, pour notre santé à tous.

    Je terminerai mon propos sur ces mots.

    Monsieur Thierry DELMAS et moi-même répondrons à vos questions.

    Mauruuru roa !

    Point presse du 17 août 2020 : le ministre de la Santé Jacques Raynal, a fait un point sur la situation sanitaire du Covid

    Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, a fait un point sur la situation sanitaire du Covid, à l’occasion de la conférence organisée, lundi après-midi, à la Présidence, en présence également du directeur général de la DGEE (Direction générale de l’éducation et des enseignements), Thierry Delmas.

    Bonjour à tous,

    Merci de votre présence pour ce premier point presse de la semaine. Aujourd’hui, je vous propose de commencer par faire un point sur le nombre de cas positifs. Puis dans un second temps, éclaircir certains points qui concernent les dépistages.

    À ce jour, nous recensons 149 cas positifs.

    Parmi ces cas, seuls 10 sont des touristes. 4 d’entre eux n’ont aucune famille en Polynésie, tandis que 6 ont séjourné en famille. Tous les autres cas, soit la grande majorité, sont reliés à des rassemblements festifs, amicaux ou familiaux : fêtes nocturnes, barbecue, baby shower, anniversaires. Parmi ces 149 cas positifs, 2 sont encore hospitalisés. Ils vont bien et leur état ne présente pas de signes de gravité.

    Je précise toutefois que si pour l’instant, nous n’avons pas observé de formes graves de la maladie, c’est principalement parce que les personnes contaminées sont, de manière générale, jeunes et en bonne santé. Très peu de personnes à risques sont contaminées. Nous devons donc absolument continuer à les protéger.

    En ce qui concerne la répartition géographique des cas positifs. Nous sommes en mesure d’indiquer que les communes concernées sont celles en majorité de la zone périurbaine de Tahiti. Les îles en revanche sont épargnées puisque peu de cas s’y sont déclarés et ont été rapatriés de suite sur Tahiti dans un centre dédié. Les Maires des communes concernées ont été informés. Toutes ces personnes positives sont en isolement strict. Cet isolement peut avoir lieu à domicile, si les conditions le permettent. Si cela n’est pas le cas, nous les plaçons en centre dédié. Ils ne pourront sortir d’isolement qu’au bout de 10 jours après le test et après avis sanitaire.

    Aujourd’hui, nous pouvons considérer que nous sommes en situation de crise sanitaire. Notre priorité absolue est de casser les chaînes de transmission en identifiant les sujets contacts. Ce travail d’investigation prend du temps et doit être réalisé avec minutie.

    C’est pour cette raison que je tiens à éclaircir tout le processus mis en place autour des dépistages.

    • Pour ce qui concerne les autotests et les tests réalisés sur recommandation du bureau de veille sanitaire :

    Seules les personnes présentant un résultat positif seront contactées. Pour toutes les autres, si elles ne sont pas contactées dans les 4 jours qui succèdent le dépôt du prélèvement, c’est que leur résultat est négatif. Il est donc inutile de se présenter à l’ILM ou au bureau de veille sanitaire pour obtenir le résultat du test. Le BVS est le seul à pouvoir déterminer le degré du contact (important, modéré ou faible) et d’en déduire le mode et la durée du confinement.

    En cas de nécessité ces personnes resteront confinées 14 jours après le dernier contact. Si le confinement à domicile n’est pas possible, elles seront placées en centre dédié. Une évaluation de l’état de santé sera régulièrement faite par le médecin coordonateur au cours et à la fin des 14 jours de confinement. Des équipes médicales de terrain interviendront en cas de nécessité

    • En ce qui concerne les salariés :

    Seules les personnes positives pourront bénéficier d’un arrêt de travail pour maladie d’une durée de 10 jours à compter de la date du test. Elles seront également les seules à obtenir une attestation de sortie d’isolement.

    • Pour ce qui concerne les personnes qui doivent se rendre dans les îles :

    Je rappelle que seules les personnes arrivées récemment sur le territoire sont soumises à un autotest. S’il s’agit d’agents de l’administration du Pays ou de l’Etat appelés à occuper un poste dans les îles, ceux-ci ont reçu pour instruction d’attendre 4 jours après le dépôt de leur autotest pour rejoindre l’île en question. Si leur test est positif, il est évident qu’ils devront rester à Tahiti au moins 10 jours supplémentaires. S’ils ne sont pas contactés dans les 4 jours, c’est que leur résultat est négatif. Ils pourront donc partir.

    Et enfin, nous constatons que beaucoup de personnes se présentent à l’ILM pour réaliser un test de manière spontanée. Or, les tests réalisés par l’ILM sont :

    1. Soit à la demande du bureau de veille sanitaire ;
    2. Soit sur demande des médecins ;
    3. Soit pour les personnes qui partent à l’étranger, dans une zone où un test est exigé. Et dans ce cas précis, le test sera à la charge de ces personnes.

    Toute autre demande spontanée ne sera pas traitée par l’ILM.

    Je terminerai donc mon intervention en demandant à chacun de garder son calme.

    L’ensemble des équipes de la Direction de la santé travaille sans relâche pour rompre les chaînes de transmission.

    Cependant, je ne le répèterai jamais assez : les mesures barrières sont le seul moyen de nous protéger contre le virus.

    Le port du masque est désormais acquis de manière générale et pour cela je tiens à remercier  la population. Mais il ne suffit pas à lui seul. Le lavage régulier des mains et la distanciation physique sont également primordiaux.

    Lorsque je parle de lavage régulier, je parle de chaque fois que vous touchez une surface ou un objet qui a pu être touché par quelqu’un d’autre : un stylo, un verre, des articles dans les supermarchés, des poignées de portes, des interrupteurs… Vous ne pouvez pas savoir si une personne infectée ne l’a pas touché avant vous. Dès que vous touchez des objets, lavez-vous les mains et surtout, évitez de les porter à votre visage.

    La distanciation physique est également importante pour éviter d’être contaminé par d’éventuelles projections de salive. Et dans le cas où cette distanciation ne peut être respectée, le port du masque est fortement recommandé.

    Ces mesures sont extrêmement importantes, pour notre santé à tous.

    Je terminerai mon propos sur ces mots.

    Monsieur Thierry DELMAS et moi-même répondrons à vos questions.

    Mauruuru roa !

  • Situation au 17/08/2020 à 10h00 et à/c du 15/07/2020

    Depuis la réouverture des frontières (15 juillet 2020), un premier cas a été confirmé le 2 août 2020. À ce jour, un total de 149 cas de Covid-19 a été confirmé.

    Les cas sont tous isolés à domicile ou en centre d’hébergement dédié. 4 cas sont sortis d’isolement et considérés comme guéris.

    2 personnes sont hospitalisées au CHPf, aucune en service de réanimation.

    Il est essentiel pour toute la population d’appliquer systématiquement les gestes barrières, en particulier dans tous les lieux publics.

    Rappel du bilan au premier semestre 2020

    • Le premier cas de Covid 19 en Pf a été confirmé le 10/03/2020.
    • Un total de 62 cas, dont 32 cas importés, a été confirmé depuis le 10/03/2020 et jusqu’au 25/06/2020.
  • Fermeture jusqu’au lundi 24 août de l’école Toata et de deux classes des lycées Diadème et Paul Gauguin

    Une personne a été confirmée positive Covid à l’école Toata ainsi que deux autres personnes dans deux classes des lycées Diadème et Paul Gauguin. En application du protocole sanitaire, et en concertation avec la Direction de la santé, l’école Toata sera fermée aux élèves, par précaution, jusqu’au lundi 24 août au matin.

    De plus, il est demandé aux élèves de la classe de seconde 5 du lycée Gauguin et de la classe de première STI2D 1 du lycée Diadème de rester confinés à titre préventif jusqu’au lundi 24 août. Le bureau de la veille sanitaire, en charge de l’enquête sanitaire, contactera les personnes concernées.

    Le ministre de la Santé, le Dr Jacques Raynal, ainsi que la ministre de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports, Christelle Lehartel, rappellent que les personnes testées positives Covid et les personnes contact à risque élevé doivent impérativement respecter les consignes du bureau de la veille sanitaire et ne pas se présenter dans leur lieu de scolarisation ou de travail. Nous devons, ensemble, être responsables pour lutter contre la propagation du virus.

    SOURCE : https://www.presidence.pf/fermeture-jusquau-lundi-24-aout-de-lecole-toata-et-de-deux-classes-des-lycees-diademe-et-paul-gauguin/

    Fermeture jusqu’au lundi 24 août de l’école Toata et de deux classes des lycées Diadème et Paul Gauguin

    Une personne a été confirmée positive Covid à l’école Toata ainsi que deux autres personnes dans deux classes des lycées Diadème et Paul Gauguin. En application du protocole sanitaire, et en concertation avec la Direction de la santé, l’école Toata sera fermée aux élèves, par précaution, jusqu’au lundi 24 août au matin.

    De plus, il est demandé aux élèves de la classe de seconde 5 du lycée Gauguin et de la classe de première STI2D 1 du lycée Diadème de rester confinés à titre préventif jusqu’au lundi 24 août. Le bureau de la veille sanitaire, en charge de l’enquête sanitaire, contactera les personnes concernées.

    Le ministre de la Santé, le Dr Jacques Raynal, ainsi que la ministre de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports, Christelle Lehartel, rappellent que les personnes testées positives Covid et les personnes contact à risque élevé doivent impérativement respecter les consignes du bureau de la veille sanitaire et ne pas se présenter dans leur lieu de scolarisation ou de travail. Nous devons, ensemble, être responsables pour lutter contre la propagation du virus.

    SOURCE : https://www.presidence.pf/fermeture-jusquau-lundi-24-aout-de-lecole-toata-et-de-deux-classes-des-lycees-diademe-et-paul-gauguin/

  • Fermeture de l’école Tama Nui jusqu’au lundi 24 août

    Une situation de Covid asymptomatique a été confirmée à l’école Tama Nui.

    En application du protocole sanitaire et en concertation avec le maire de Papeete, Michel Buillard, et la Direction de la santé, l’école Tama Nui sera fermée aux élèves, par précaution, jusqu’au lundi 24 août au matin.

    Le bureau de la veille sanitaire, en charge de l’enquête sanitaire, contactera les personnes concernées.

    SOURCE : https://www.presidence.pf/ermeture-de-lecole-tama-nui-jusquau-lundi-24-aout/

    Fermeture de l’école Tama Nui jusqu’au lundi 24 août

    Une situation de Covid asymptomatique a été confirmée à l’école Tama Nui.

    En application du protocole sanitaire et en concertation avec le maire de Papeete, Michel Buillard, et la Direction de la santé, l’école Tama Nui sera fermée aux élèves, par précaution, jusqu’au lundi 24 août au matin.

    Le bureau de la veille sanitaire, en charge de l’enquête sanitaire, contactera les personnes concernées.

    SOURCE : https://www.presidence.pf/ermeture-de-lecole-tama-nui-jusquau-lundi-24-aout/

  • La ministre de l’Education rappelle les précautions à prendre dans le domaine des pratiques sportives

    Suite aux allocutions du Haut-commissaire de la République en Polynésie française, Dominique Sorain, et du président de la Polynésie française, Edouard Fritch, mardi, aux annonces effectuées visant à renforcer les mesures permettant d’éviter la propagation du virus Covid-19, et à l’émergence de nouveaux « clusters », la ministre de l’Education, de la jeunesse et des sports, Christelle Lehartel, souhaite rappeler les précautions à prendre dans le domaine des pratiques sportives.

    Coronavirus Dépistage

    En premier lieu, la mesure visant à soumettre à déclaration préalable auprès du Haut-commissariat les rassemblements de plus de 50 personnes doit conduire les organisateurs de manifestations sportives à s’interroger sur leur capacité effective à faire respecter les gestes barrières pour le public et à fournir les équipements (solution hydroalcoolique) en quantité suffisante.

    Par conséquent, les manifestations sportives pour lesquelles il ne serait pas possible d’estimer le nombre de personnes susceptibles d’assister à l’évènement ou pour lesquelles l’organisateur pourrait ne pas être en mesure de faire respecter les gestes barrières doivent être reportées ou annulées. En outre, les manifestations qui viendraient à ne pas être autorisées à se dérouler par décision de l’autorité administrative pourraient mettre en difficulté l’association sportive, au regard des engagements, notamment financiers, pris.

    Les rassemblements sportifs ne dépassant pas les 50 personnes ne sont pas soumis à une déclaration préalable, toutefois, l’organisateur se doit de veiller à ce que les modalités d’organisation permettent le respect des gestes barrières, notamment la distanciation physique.

    En second lieu, ainsi que le précisent les arrêtés du haut-commissaire du 13 août 2020 et du Conseil des ministres du 16 juillet 2020 modifié portant mesures de
    prévention pour faire face à l’épidémie de covid-19, le port du masque est rendu obligatoire dans les lieux clos et les établissements recevant du public. Lorsque, par sa nature même, une activité professionnelle, quel que soit son lieu d’exercice, ne permet pas de maintenir la distanciation entre le professionnel et le client ou l’usager et le port du masque, le professionnel concerné met en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir les risques de propagation du virus.

    SOURCE OFFICIELLE : https://www.presidence.pf/la-ministre-de-leducation-rappelle-les-precautions-a-prendre-dans-le-domaine-des-pratiques-sportives/

    La ministre de l’Education rappelle les précautions à prendre dans le domaine des pratiques sportives

    Suite aux allocutions du Haut-commissaire de la République en Polynésie française, Dominique Sorain, et du président de la Polynésie française, Edouard Fritch, mardi, aux annonces effectuées visant à renforcer les mesures permettant d’éviter la propagation du virus Covid-19, et à l’émergence de nouveaux « clusters », la ministre de l’Education, de la jeunesse et des sports, Christelle Lehartel, souhaite rappeler les précautions à prendre dans le domaine des pratiques sportives.

    Coronavirus Dépistage

    En premier lieu, la mesure visant à soumettre à déclaration préalable auprès du Haut-commissariat les rassemblements de plus de 50 personnes doit conduire les organisateurs de manifestations sportives à s’interroger sur leur capacité effective à faire respecter les gestes barrières pour le public et à fournir les équipements (solution hydroalcoolique) en quantité suffisante.

    Par conséquent, les manifestations sportives pour lesquelles il ne serait pas possible d’estimer le nombre de personnes susceptibles d’assister à l’évènement ou pour lesquelles l’organisateur pourrait ne pas être en mesure de faire respecter les gestes barrières doivent être reportées ou annulées. En outre, les manifestations qui viendraient à ne pas être autorisées à se dérouler par décision de l’autorité administrative pourraient mettre en difficulté l’association sportive, au regard des engagements, notamment financiers, pris.

    Les rassemblements sportifs ne dépassant pas les 50 personnes ne sont pas soumis à une déclaration préalable, toutefois, l’organisateur se doit de veiller à ce que les modalités d’organisation permettent le respect des gestes barrières, notamment la distanciation physique.

    En second lieu, ainsi que le précisent les arrêtés du haut-commissaire du 13 août 2020 et du Conseil des ministres du 16 juillet 2020 modifié portant mesures de
    prévention pour faire face à l’épidémie de covid-19, le port du masque est rendu obligatoire dans les lieux clos et les établissements recevant du public. Lorsque, par sa nature même, une activité professionnelle, quel que soit son lieu d’exercice, ne permet pas de maintenir la distanciation entre le professionnel et le client ou l’usager et le port du masque, le professionnel concerné met en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir les risques de propagation du virus.

    SOURCE OFFICIELLE : https://www.presidence.pf/la-ministre-de-leducation-rappelle-les-precautions-a-prendre-dans-le-domaine-des-pratiques-sportives/

  • Situation au 14/08/2020 à 8h00 et à/c du 15/07/2020

    Un total de 104 cas a été confirmé entre le 2 et le 14 août 2020.

    Les cas sont isolés à domicile ou en centre d’hébergement dédié

    3 personnes sont hospitalisées au CHPf, aucune en service de réanimation.

    3 cas sont sortis d’isolement et considérés comme guéris.

    Il est essentiel pour toute la population d’appliquer systématiquement les gestes barrières, en particulier dans tous les lieux publics.

    Rappel du bilan au premier semestre 2020

    • Le premier cas de Covid 19 en Pf a été confirmé le 10/03/2020.
    • Un total de 62 cas, dont 32 cas importés, a été confirmé depuis le 10/03/2020 et jusqu’au 25/06/2020.
  • Maintien de la vigilance et renforcement des gestes barrières au sein des établissements accueillant des enfants hors structures scolaires

    Les mesures au sein des établissements accueillant des enfants hors structures scolaires sont renforcés. Le port du masque devient obligatoire pour le personnel, et pour toute personne âgée d’au moins 11 ans, dans tous les lieux clos et établissements recevant du public.

    Port du masque dans les établissements

    Un cas confirmé a été localisé au sein d’une crèche et garderie. A l’issue d’un recensement auprès des établissements agréés, l’ARASS a pu constater le respect des mesures barrières préconisées par le ministre de la Santé et de la prévention le 6 mai dernier (notice disponible sur le site de l’ARASS : https://www.service- public.pf/arass/).

    Aussi, compte tenu de l’évolution épidémiologique et afin de limiter la propagation de la Covid-19, ces mesures viennent d’être renforcées. Le port du masque devient obligatoire pour le personnel, et pour toute personne âgée d’au moins 11 ans, dans tous les lieux clos et établissements recevant du public. Le lavage des mains régulier et la distanciation physique restent de rigueur.

    Pour rappel de la réglementation, « seuls les enfants non atteints de maladies contagieuses sont admis à fréquenter ces établissements ». En cas de symptômes évocateurs de la Covid-19, se rapprocher des autorités sanitaires au 40 455 000 (du lundi au vendredi de 8h à 18h et le week-end de 8h à 13h) ou de votre médecin traitant.

    A défaut, et si votre état est alarmant, appeler le 15. Pour tout complément d’information, il est possible de joindre l’ARASS au 40.48.82.28 ou au 40.48.82.35 (Standard). Plus d’informations sont également disponibles sur le site de la direction de la santé : https://www.service-public.pf/dsp/

    SOURCE OFFICIELLE : https://www.presidence.pf/maintien-de-la-vigilance-et-renforcement-des-gestes-barrieres-au-sein-des-etablissements-accueillant-des-enfants-hors-structures-scolaires/

    Maintien de la vigilance et renforcement des gestes barrières au sein des établissements accueillant des enfants hors structures scolaires

    Les mesures au sein des établissements accueillant des enfants hors structures scolaires sont renforcés. Le port du masque devient obligatoire pour le personnel, et pour toute personne âgée d’au moins 11 ans, dans tous les lieux clos et établissements recevant du public.

    Port du masque dans les établissements

    Un cas confirmé a été localisé au sein d’une crèche et garderie. A l’issue d’un recensement auprès des établissements agréés, l’ARASS a pu constater le respect des mesures barrières préconisées par le ministre de la Santé et de la prévention le 6 mai dernier (notice disponible sur le site de l’ARASS : https://www.service- public.pf/arass/).

    Aussi, compte tenu de l’évolution épidémiologique et afin de limiter la propagation de la Covid-19, ces mesures viennent d’être renforcées. Le port du masque devient obligatoire pour le personnel, et pour toute personne âgée d’au moins 11 ans, dans tous les lieux clos et établissements recevant du public. Le lavage des mains régulier et la distanciation physique restent de rigueur.

    Pour rappel de la réglementation, « seuls les enfants non atteints de maladies contagieuses sont admis à fréquenter ces établissements ». En cas de symptômes évocateurs de la Covid-19, se rapprocher des autorités sanitaires au 40 455 000 (du lundi au vendredi de 8h à 18h et le week-end de 8h à 13h) ou de votre médecin traitant.

    A défaut, et si votre état est alarmant, appeler le 15. Pour tout complément d’information, il est possible de joindre l’ARASS au 40.48.82.28 ou au 40.48.82.35 (Standard). Plus d’informations sont également disponibles sur le site de la direction de la santé : https://www.service-public.pf/dsp/

    SOURCE OFFICIELLE : https://www.presidence.pf/maintien-de-la-vigilance-et-renforcement-des-gestes-barrieres-au-sein-des-etablissements-accueillant-des-enfants-hors-structures-scolaires/

    PLUS D’INFORMATIONS

    Actualités

  • Point de situation au 12/08/2020 à 8h00 et à/c du 15/07/2020

    Un total de 77 cas a été confirmé entre le 2 et le 11 août 2020. Parmi ces cas, 11 sont des cas importés ; tous les autres ont été contaminés localement, essentiellement par contact étroit dans des regroupements festifs. Tous les cas identifiés sont épidémiologiquement liés.

    Les cas sont isolés à domicile ou en centre d’hébergement dédié (3 cas). Un deuxième cas suivi auparavant à domicile a été hospitalisé au CHPf par précaution.

    Deux cas sont sortis d’isolement et considérés comme guéris.

    Il est essentiel pour toute la population d’appliquer systématiquement les gestes barrières, en particulier dans tous les lieux publics.

    Rappel du bilan au premier semestre 2020

    • Le premier cas de Covid 19 en Pf a été confirmé le 10/03/2020.
    • Un total de 62 cas, dont 32 cas importés, a été confirmé depuis le 10/03/2020 et jusqu’au 25/06/2020.
  • Allocution du Président de la Polynésie française sur la situation sanitaire au 11 août 2020

    Le Haut-commissaire de la République en Polynésie française, Dominique Sorain, et le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, ont fait un point, mardi après-midi, sur la situation sanitaire de la Covid-19 en Polynésie française.

    Mesdames, messieurs,

    71 nouveaux cas positifs en 4 jours. C’en est trop.

    Je suis profondément consterné, scandalisé et en colère face à cette réalité.

    Nous avions enregistré 62 cas en 5 mois, et aujourd’hui 71 cas en 4 jours. C’est de la décadence.

    Aujourd’hui, je constate avec beaucoup d’amertume que tout l’investissement et tous les sacrifices que nous avions consentis ces derniers mois, sont partis en fumée, par l’irresponsabilité de quelques personnes.

    Je constate aussi que ce ne sont pas les touristes qui sont à mettre en cause dans cette propagation du virus. Ils suivent les protocoles avec soin. Même la touriste américaine qui a été testée positive sur le Paul-Gauguin avait parfaitement suivi les procédures, respecté les gestes barrières, et c’est ce qui a permis sa détection rapide et qu’il n’y ait pas d’autres personnes contaminées sur le bateau.

    Le mot central de notre affaire est : IRRESPONSABILITE.

    Les plaisirs personnels de quelques-uns vont mettre à mal la rentrée scolaire, vont mettre à mal une partie de notre économie et mettre à mal la cohésion et le bien vivre ensemble de notre société.

    La bringue, la fête, l’alcool ont favorisé la propagation du virus apporté de l’extérieur par nos résidents ou des fonctionnaires affectés en Polynésie.

    Je constate que les engagements signés par certains passagers arrivant de l’extérieur ne sont pas du tout respectés. Certains passagers se sont mis à faire la fête dans des rassemblements, dès leur arrivée en Polynésie, alors qu’ils se sont engagés à respecter strictement les gestes barrières avant leur second test. C’est de l’indiscipline et de l’irresponsabilité

    Je constate également que des tenanciers de lieux festifs se sont manifestés par eux-mêmes sur les réseaux sociaux en interpelant les pouvoirs publics en disant que « le risque ne peut être assumé sous l’unique responsabilité des établissements recevant du public ».

    Je réponds non. Non, les pouvoirs publics ne sont pas responsables de vos soirées de fête tenues dans vos lieux privés dont vous avez l’entière et unique responsabilité.

    Avons-nous commandé ces bringues organisées dans vos établissements ?
    Avons-nous commandé ces soirées privées organisées dans des salles étriquées et louées à Papeete ?
    Avons-nous autorisé le groupage de plus de 100 personnes dans des espaces autorisés pour 50 personnes ?

    Je vais paraphraser la citation du jour de la Dépêche, « Si je n’avais pas bu, tout cela aurait été évité ». Oui, encore une fois, l’alcool est au centre de ces rassemblements qui dérapent en catastrophe sanitaire.

    Aussi, le gouvernement a décidé :

    de prendre des sanctions à l’égard des personnes et des établissements en situation de faute ;
    de prendre des mesures de restrictions à l’encontre des lieux de rassemblements festifs ;
    et de prendre des mesures de précautions dans tous les lieux recevant du public.

    Les sanctions

    J’ai demandé à ce que les personnes que nous avons identifiées et qui sont à l’origine des clusters de propagation du virus soient sévèrement sanctionnées. Je serais intraitable sur ces sanctions car j’ai moi-même déjà sanctionné un fonctionnaire à l’origine d’un important cluster en avril dernier.

    J’ai également demandé à ce que les établissements dont le Piment rouge, soient sanctionnés parce qu’ils ont enfreint délibérément la réglementation.

    Ces personnes ou ces établissements ont mis la vie des personnes en danger.

    Mais il ne faut pas non plus exonérer les clients qui ont fait preuve d’une totale irresponsabilité si l’on en juge par les images qui ont été diffusées sur les réseaux sociaux.

    Notre rentrée scolaire

    Je voudrais revenir sur la rentre scolaire car c’est ce qui me préoccupe aujourd’hui.

    L’épidémie que nous subissons actuellement tombe en période de rentrée scolaire. Tous les parents de Polynésie s’’interrogent et sont préoccupés par la sécurité de leurs enfants.

    C’est pourquoi, la ministre de l’éducation et ses services sont mobilisés pour assurer cette rentrée scolaire dans les meilleures conditions de protection et de sécurité pour les enfants et pour les enseignants.

    Ainsi, notre priorité est d’assurer une rentrée scolaire avec toutes les précautions sanitaires nécessaires c’est à dire l’obligation du port du masque pour tous les personnels et les jeunes à partir de la classe 6ème et les mesures d’hygiène prévues dans les protocoles sanitaires.

    Après consultation des représentants des personnels et des parents la semaine dernière, la ministre en charge de l’éducation a élaboré en coordination avec le ministre de la santé, différents scenarios dans les écoles, collèges et lycées en fonction de l’évolution de la COVID.

    Les Tavana, la commission de l’éducation et de la jeunesse de l’assemblée de Polynésie française, les inspecteurs pédagogiques, les chefs d’établissements, les directeurs d’école, les parents d’élèves ont été informés de ces dispositions.

    Les parents d’élèves doivent être rassurés. Les personnels arrivés de métropole qu’ils soient mis à disposition ou résidents partis en vacances hors fenua ont tous été testés deux fois et ne rejoindront pas leur établissement scolaire tant que leur test n’est pas négatif et donc non porteurs du virus.

    Il en sera de même pour tous les personnels identifiés comme des cas contact par le Bureau de la veille sanitaire. Ils ne retournent pas en établissement tant que leur test n’est pas négatif.

    A fortiori, tous les personnels enseignants affectés dans les îles seront soumis aux mêmes obligations. Ils ne rejoindront leur poste dans les îles qu’après les résultats négatifs de leur second test. Je veux clairement protéger nos îles.

    Aussi , le respect du port du masque et des règles d’hygiène, le suivi des personnes en provenance de vols internationaux et des cas contacts, l’interdiction de rejoindre l’école ou l’établissement scolaire tant que le test n’est pas négatif… sont autant de mesures qui vont perturber quelque peu la rentrée scolaire mais qui doivent rassurer parents, élèves et personnels. Il est temps que nos enfants reprennent leur scolarité, avec la garantie d’une sécurité sanitaire.

    J’en profite pour rappeler à tous les fonctionnaires, quels qu’ils soient, qu’ils doivent tenir leurs engagements signés dans l’interface ETIS en respectant scrupuleusement les gestes barrière en attendant les résultats de leur second test. Je rappelle que des procédures disciplinaires seront engagées en cas de non-respect des dispositions.

    Chers amis, cette expérience malheureuse que nous vivons nous mènera à enregistrer d’autres cas positifs ces prochaines heures.

    En effet, les enquêtes sanitaires se poursuivent autour de ce groupe de propagation qui s’est répandu dans d’autres lieux festifs, au-delà du Piment rouge.

    L’objectif est « de circonscrire et de clôturer les clusters ». Pour cela, nous mettrons les moyens techniques et humains nécessaires à cet objectif.

    J’envisage de poursuivre et de sanctionner les irresponsables qui sont à l’origine de cette crise actuelle.

    Mes chers compatriotes, plus que jamais, continuons à nous protéger et à protéger les autres en respectant scrupuleusement les gestes barrières. Evitons les embrassades, les contacts et les sorties non indispensables à nos besoins quotidiens.

    Mes chers compatriotes, je compte sur vous et je vous fais confiance.

    SOURCE OFFICIELLE : https://www.presidence.pf/video-allocution-du-president-situation-sanitaire-du-covid-au-11-aout/

    Allocution du Président de la Polynésie française sur la situation sanitaire au 11 août 2020

    Le Haut-commissaire de la République en Polynésie française, Dominique Sorain, et le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, ont fait un point, mardi après-midi, sur la situation sanitaire de la Covid-19 en Polynésie française.

    Mesdames, messieurs,

    71 nouveaux cas positifs en 4 jours. C’en est trop.

    Je suis profondément consterné, scandalisé et en colère face à cette réalité.

    Nous avions enregistré 62 cas en 5 mois, et aujourd’hui 71 cas en 4 jours. C’est de la décadence.

    Aujourd’hui, je constate avec beaucoup d’amertume que tout l’investissement et tous les sacrifices que nous avions consentis ces derniers mois, sont partis en fumée, par l’irresponsabilité de quelques personnes.

    Je constate aussi que ce ne sont pas les touristes qui sont à mettre en cause dans cette propagation du virus. Ils suivent les protocoles avec soin. Même la touriste américaine qui a été testée positive sur le Paul-Gauguin avait parfaitement suivi les procédures, respecté les gestes barrières, et c’est ce qui a permis sa détection rapide et qu’il n’y ait pas d’autres personnes contaminées sur le bateau.

    Le mot central de notre affaire est : IRRESPONSABILITE.

    Les plaisirs personnels de quelques-uns vont mettre à mal la rentrée scolaire, vont mettre à mal une partie de notre économie et mettre à mal la cohésion et le bien vivre ensemble de notre société.

    La bringue, la fête, l’alcool ont favorisé la propagation du virus apporté de l’extérieur par nos résidents ou des fonctionnaires affectés en Polynésie.

    Je constate que les engagements signés par certains passagers arrivant de l’extérieur ne sont pas du tout respectés. Certains passagers se sont mis à faire la fête dans des rassemblements, dès leur arrivée en Polynésie, alors qu’ils se sont engagés à respecter strictement les gestes barrières avant leur second test. C’est de l’indiscipline et de l’irresponsabilité

    Je constate également que des tenanciers de lieux festifs se sont manifestés par eux-mêmes sur les réseaux sociaux en interpelant les pouvoirs publics en disant que « le risque ne peut être assumé sous l’unique responsabilité des établissements recevant du public ».

    Je réponds non. Non, les pouvoirs publics ne sont pas responsables de vos soirées de fête tenues dans vos lieux privés dont vous avez l’entière et unique responsabilité.

    Avons-nous commandé ces bringues organisées dans vos établissements ?
    Avons-nous commandé ces soirées privées organisées dans des salles étriquées et louées à Papeete ?
    Avons-nous autorisé le groupage de plus de 100 personnes dans des espaces autorisés pour 50 personnes ?

    Je vais paraphraser la citation du jour de la Dépêche, « Si je n’avais pas bu, tout cela aurait été évité ». Oui, encore une fois, l’alcool est au centre de ces rassemblements qui dérapent en catastrophe sanitaire.

    Aussi, le gouvernement a décidé :

    de prendre des sanctions à l’égard des personnes et des établissements en situation de faute ;
    de prendre des mesures de restrictions à l’encontre des lieux de rassemblements festifs ;
    et de prendre des mesures de précautions dans tous les lieux recevant du public.

    Les sanctions

    J’ai demandé à ce que les personnes que nous avons identifiées et qui sont à l’origine des clusters de propagation du virus soient sévèrement sanctionnées. Je serais intraitable sur ces sanctions car j’ai moi-même déjà sanctionné un fonctionnaire à l’origine d’un important cluster en avril dernier.

    J’ai également demandé à ce que les établissements dont le Piment rouge, soient sanctionnés parce qu’ils ont enfreint délibérément la réglementation.

    Ces personnes ou ces établissements ont mis la vie des personnes en danger.

    Mais il ne faut pas non plus exonérer les clients qui ont fait preuve d’une totale irresponsabilité si l’on en juge par les images qui ont été diffusées sur les réseaux sociaux.

    Notre rentrée scolaire

    Je voudrais revenir sur la rentre scolaire car c’est ce qui me préoccupe aujourd’hui.

    L’épidémie que nous subissons actuellement tombe en période de rentrée scolaire. Tous les parents de Polynésie s’’interrogent et sont préoccupés par la sécurité de leurs enfants.

    C’est pourquoi, la ministre de l’éducation et ses services sont mobilisés pour assurer cette rentrée scolaire dans les meilleures conditions de protection et de sécurité pour les enfants et pour les enseignants.

    Ainsi, notre priorité est d’assurer une rentrée scolaire avec toutes les précautions sanitaires nécessaires c’est à dire l’obligation du port du masque pour tous les personnels et les jeunes à partir de la classe 6ème et les mesures d’hygiène prévues dans les protocoles sanitaires.

    Après consultation des représentants des personnels et des parents la semaine dernière, la ministre en charge de l’éducation a élaboré en coordination avec le ministre de la santé, différents scenarios dans les écoles, collèges et lycées en fonction de l’évolution de la COVID.

    Les Tavana, la commission de l’éducation et de la jeunesse de l’assemblée de Polynésie française, les inspecteurs pédagogiques, les chefs d’établissements, les directeurs d’école, les parents d’élèves ont été informés de ces dispositions.

    Les parents d’élèves doivent être rassurés. Les personnels arrivés de métropole qu’ils soient mis à disposition ou résidents partis en vacances hors fenua ont tous été testés deux fois et ne rejoindront pas leur établissement scolaire tant que leur test n’est pas négatif et donc non porteurs du virus.

    Il en sera de même pour tous les personnels identifiés comme des cas contact par le Bureau de la veille sanitaire. Ils ne retournent pas en établissement tant que leur test n’est pas négatif.

    A fortiori, tous les personnels enseignants affectés dans les îles seront soumis aux mêmes obligations. Ils ne rejoindront leur poste dans les îles qu’après les résultats négatifs de leur second test. Je veux clairement protéger nos îles.

    Aussi , le respect du port du masque et des règles d’hygiène, le suivi des personnes en provenance de vols internationaux et des cas contacts, l’interdiction de rejoindre l’école ou l’établissement scolaire tant que le test n’est pas négatif… sont autant de mesures qui vont perturber quelque peu la rentrée scolaire mais qui doivent rassurer parents, élèves et personnels. Il est temps que nos enfants reprennent leur scolarité, avec la garantie d’une sécurité sanitaire.

    J’en profite pour rappeler à tous les fonctionnaires, quels qu’ils soient, qu’ils doivent tenir leurs engagements signés dans l’interface ETIS en respectant scrupuleusement les gestes barrière en attendant les résultats de leur second test. Je rappelle que des procédures disciplinaires seront engagées en cas de non-respect des dispositions.

    Chers amis, cette expérience malheureuse que nous vivons nous mènera à enregistrer d’autres cas positifs ces prochaines heures.

    En effet, les enquêtes sanitaires se poursuivent autour de ce groupe de propagation qui s’est répandu dans d’autres lieux festifs, au-delà du Piment rouge.

    L’objectif est « de circonscrire et de clôturer les clusters ». Pour cela, nous mettrons les moyens techniques et humains nécessaires à cet objectif.

    J’envisage de poursuivre et de sanctionner les irresponsables qui sont à l’origine de cette crise actuelle.

    Mes chers compatriotes, plus que jamais, continuons à nous protéger et à protéger les autres en respectant scrupuleusement les gestes barrières. Evitons les embrassades, les contacts et les sorties non indispensables à nos besoins quotidiens.

    Mes chers compatriotes, je compte sur vous et je vous fais confiance.

    SOURCE OFFICIELLE : https://www.presidence.pf/video-allocution-du-president-situation-sanitaire-du-covid-au-11-aout/

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