Annuaire des structures
Départ à la retraite de Mme Manuela Tihoni, agent de l’IFPS Mathilde Frébault
Après de bons et loyaux services au sein de la Direction de la santé et notamment au sein de l’IFPS Mathilde Frébault, en qualité d’agent de service et et ensuite d’agent administratif depuis 1988, Manuela TIHONI prend aujourd’hui une retraite bien méritée. Toute l’équipe de l’IFPS Mathilde Frébault s’est réunie vendredi 25 mai 2018 pour célébrer ce moment festif et émouvant.
3ème session de formation « DU infirmier en soins de santé primaire insulaire » – 2018
Le ministre de la santé et de la prévention, Jacques Raynal et la Directrice de la santé, Laurence Bonnac-Theron, ont ouvert la 3ème session de formation « DU infirmier en soins de santé primaire insulaire » qui a débuté lundi 28 mai 2018 au sein de l’université de la Polynésie française.
59 personnels infirmiers de la Direction de la santé exercent dans les centres de soins de santé primaire des archipels des Marquises, Australes et Tuamotu dont 13 en qualité d’infirmiers itinérants. Ces professionnels de santé ont mission d’offrir aux populations de ces communes insulaires les soins de santé primaires universels que sont : les consultations pour maladies courantes, le suivi et l’accompagnement des patients présentant une longue maladie, l’accueil et le conditionnement des situations d’urgence avant transfert, la protection maternelle et infantile, la mise en œuvre des programmes vaccinaux et de promotion de la santé notamment en milieu scolaire ainsi que des actions médico-sociales de terrain.
C’est pourquoi, au regard des missions multiples et complexes de ces infirmiers, la direction de la santé a mis en place en 2016 en collaboration avec l’Université de Polynésie française (UPF) et l’université de médecine de Bordeaux, un Diplôme Universitaire (DU) en soins de santé primaire insulaire. Ce DU se déroule sur 9 semaines, en alternance avec un enseignement théorique de 5 semaines composé de 5 unités d’enseignement et un enseignement clinique constitué de 4 semaines de stage, à réaliser à l’hôpital d’Afareaitu de Moorea. Cette formation universitaire, en lien avec les problématiques des infirmiers exerçant en milieu insulaire est ouverte prioritairement aux infirmiers ayant un projet professionnel lié à un exercice d’au moins trois ans au sein d’une subdivision santé des Archipels. Depuis 2016, 27 infirmiers ont bénéficié de cette formation universitaire.
Les étudiants en soins infirmiers se joignent aux actions de dépistage
Les étudiants en soins infirmiers sont allés à la rencontre d’autres étudiants et de jeunes participant à la soirée « Flower Power » du Hélios pour proposer des tests rapides d’orientation directe (TROD) concernant deux infections sexuellement transmissibles: la syphilis et le VIH.
Le groupe d’étudiants en soins infirmiers de 3 ème année était accompagné de leur formatrice Meari MAZOUE.
Le vendredi 25 mai 2018, 78 tests ont été réalisés et aucun test s’est révélé positif.
Ces actions de dépistage sont menées par le Centre de Consultations spécialisées en maladies infectieuses et tropicales.
Un grand merci pour cette participation!
Une matinée d’information aux porteurs de projets santé a été organisée dans le cadre de l’appel à projets commun 2018
Le 26 février 2018, la Caisse de prévoyance sociale, la Direction de la santé et le Contrat de ville ont lancé l’appel à projet commun 2018 sous le thème de « Bouger plus et manger équilibré ».
Au total, 14 projets ont été validé.
Ce jeudi 24 mai, les porteurs de projets ont eu l’occasion de se rencontrer et d’échanger avec les différents professionnels de la Caisse de Prévoyance Sociale, du Contrat de Ville et de la Direction de la santé qui sont en soutien de leurs actions.
Plusieurs thématiques ont été abordées à savoir :
- le positionnement et les messages de prévention à faire passer aux bénéficiaires en tant que garants de la promotion de la santé dans le cadre de leurs projets.
- un éclairage sur les démarches administratives afin de fluidifier la procédure et de faciliter les remontées d’informations.
- un temps de travail en groupes sur les indicateurs de réalisation de leurs actions et d’impact sur les habitudes de vie des bénéficiaires.
Les 14 projets financés sont portés par des associations, des communes et pour la première fois des entreprises et services administratifs du Pays qui s’engagent dans la promotion de la santé de leurs salariés.
Les différents projets se dérouleront sur Tahiti (Arue, Papeete, Punaauia, Mahina, Taravao) et dans les îles (Uturoa, Taputapuatea, Rangiroa, Fakarava, Tureia) et ce jusqu’à fin décembre 2018.
Belle réussite à tous !
Lancement du projet WAKE UP 2018 en partenariat avec la Communauté du Pacifique
La Communauté du Pacifique (CPS) et le bureau régional pour le Pacifique du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), basé aux Fidji, lancent un concours de graphisme destiné aux jeunes du Pacifique, l’objectif étant de sensibiliser la population aux maladies non transmissibles et à leurs facteurs de risque.
Principales causes de décès prématurés et de handicap dans la région, les maladies non transmissibles (MNT), telles que le diabète, les maladies cardio-vasculaires et respiratoires ainsi que le cancer constituent une crise épidémique qui pèse lourd sur le développement des pays et territoires du Pacifique. Le tabac, l’excès d’alcool, une mauvaise alimentation (par exemple une alimentation pauvre en fruits et légumes et riche en sucre, sel, matières grasses et aliments transformés), conjugués au manque d’activité physique, sont les principaux facteurs de risque de maladies non transmissibles.
Autrefois réservées aux adultes, les MNT sont aujourd’hui de plus en plus diagnostiquées chez les jeunes ; la prévention doit donc débuter dès le plus jeune âge.
« Le projet Wake up ! a pour objectif d’impliquer les jeunes générations dans la lutte contre les MNT en leur donnant la possibilité de s’exprimer à travers les médias et les arts » explique Solène Bertrand-Protat, Conseillère en maladies non transmissibles à la CPS.
Tous les jeunes Océaniens âgés de 18 à 30 ans peuvent participer à ce concours qui est cofinancé par le Fonds Pacifique, la CPS et le PNUD. Les lauréats bénéficieront d’une formation aux techniques de graffiti et auront l’occasion de collaborer avec des artistes professionnels pour réaliser une fresque dans leur pays d’origine.
Le formulaire d’inscription est disponible ici.
Bonne chance!
Source: La Communauté du Pacifique
Ouverture de la journée santé mentale
La Journée « santé mentale et prévention du suicide » a débuté, vendredi matin, à l’amphithéâtre de l’hôpital du Taaone, en présence notamment du ministre des Solidarités, Jacques Raynal, et de la Directrice de la santé, Dr Laurence Bonnac-Théron.
La première partie de la journée s’est déroulée sous le signe du futur plan de santé mentale. Le Pr Bruno Falissard, pédopsychiatre, directeur du CESP (centre de recherche en épidémiologie et santé des populations), rattaché à l’INSERM, a débuté la série de conférences par un exposé sur l’avenir de la pédopsychiatrie dans le monde.
Au niveau mondial, dans le tableau complet des maladies, la part relative aux troubles mentaux augmente, et ce même si en parallèle la santé générale des individus s’améliore. D’où l’intérêt porté à la santé mentale par les politiques publiques de santé. Les pays en voie de développement investissent massivement dans le domaine de la pédopsychiatrie en raison de la part importante que représentent les jeunes dans la démographie de ces pays. Du fait de leurs faibles ressources, ils s’adaptent et s’appuient en partie sur des acteurs locaux (travailleurs sociaux, infirmiers, religieux…) et le tissu social de la communauté. Ils inventent ainsi un système peu onéreux qu’ils peuvent déployer sur l’ensemble de leur territoire. C’est une politique très « coût-efficace » car les effets se font sentir sur le long terme et impactent également l’ensemble de la famille même s’ils ne se voient pas toujours dans l’immédiat.
La Direction de la Santé a poursuivi en présentant l’état d’avancement du premier plan de santé mentale de Polynésie française. Les indicateurs collectés pointent la nécessité de concentrer les efforts en direction des jeunes et des personnes en situation de précarité. L’importance de la prévention en direction du public scolaire mais également l’accompagnement des familles en difficulté devraient permettre de renforcer les capacités à faire face aux difficultés de la vie quotidienne des individus.
La nécessité de développer l’offre de soins spécialisés de proximité en lien avec les soins de santé primaires pour couvrir l’ensemble des archipels est une donnée qui n’est plus à rappeler et qui fait l’objet d’un large consensus. Les soins ambulatoires sont une réelle alternative à l’hospitalisation dans un grand nombre de situations.
L’accompagnement social et le passage des professionnels de santé dans les dispositifs sociaux et médico-sociaux sont des étapes importantes. D’une part, les dispositifs sociaux arrivent à saturation du fait de l’augmentation du nombre de familles en difficulté, d’autre part, les professionnels de santé doivent repenser le modèle de soins et développer leurs actions de suivi en direction des familles d’accueil, des centres d’hébergement ou des foyers, en lien avec les partenaires extérieurs.
Le Dr Stéphane Amadéo a poursuivi par un exposé sur l’enquête multicentrique SMPG « Santé mentale en population générale » conduite fin 2015 par l’association SOS suicide sous l’égide de l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Cette enquête a montré que plus de 40% de la population présentait au moins un trouble psychique, que celui-ci soit minime ou qu’il occasionne de la gêne dans la vie quotidienne de l’individu. Les risques suicidaires, les troubles de l’humeur, les problèmes liés à l’alcool ou à la drogue sont fortement représentés. Une particularité de la Polynésie française montre que peu de personnes ont recours aux soins de santé primaire pour un problème de santé mentale.
Un autre fait important est le nombre élevé de personnes ayant vécu un ou plusieurs traumatismes, soit 44% des personnes interrogées. Parmi ces traumatismes, 30% était d’origine physique, et 16% d’origine sexuelle, et l’on sait par ailleurs que la majorité des violences déclarées sont d’origine intra-familiale. Le Dr Amadéo a également abordé le projet de psychiatrie de secteur visant à développer les consultations « hors les murs » pour permettre une alternative à l’hospitalisation. Il est également revenu sur le plan de prévention du suicide de l’OMS.
L’après-midi devait être consacrée à la prévention du suicide. Un exposé sur l’historique et l’évolution du centre de prévention du suicide Didi Hirch MHS était ainsi prévu par Me Patricia Speelman du centre de prévention de Los Angeles.
Le Pr Pierre Thomas de l’Observatoire national du suicide, psychiatre au CHU de Lille, devait pour sa part présenter une revue des tendances globales du suicide dans les prisons et le nouveau plan de prévention du suicide en France qui décline un kit opérationnel basé sur des mesures probantes. Une de ces mesures consiste à recontacter la personne qui a fait une tentative de suicide dans les suites de son acte afin de maintenir le lien et prévenir ainsi les récidives. D’autres mesures ont été exposées, telles que la mise en place d’un numéro vert unique pouvant être régulé par la plateforme d’écoute des pompiers, la formation des médecins généralistes au suivi des patients dépressifs et à la reconnaissance de signes de gravité, la mise en place d’un portail « grand public », la prise en compte du sur-risque chez les personnes de l’entourage afin de travailler sur la notion de « contagion suicidaire ».
Le Dr Didier Delhaye, du CHU de Bordeaux, devait en outre évoquer le dépistage et la prise en charge des dépressions selon les nouvelles recommandations, lesquels constituent un axe majeur de la prévention du suicide. Il est particulièrement impliqué dans les cas de « dépressions résistantes ». Le plus souvent, ces dépressions difficiles à traiter sont la conséquence de parcours de soins brisés mais plus rarement il s’agit de véritables dépressions résistantes pour lesquelles on retrouve dans l’histoire de la personne soit des co-morbidités, soit des pathologies anxieuses qui sont un frein à la guérison, ou encore des syndromes de stress post-traumatiques ou des épisodes passés de dépressions, ce qui donne à penser qu’il est important de prendre en compte précocement les épisodes dépressifs.
A la fin de la journée, une table ronde était prévue sur la thématique de la recherche épidémiologique en santé et ce qu’elle peut apporter à la formation, aux soins, avec également l’évocation de la création d’un centre d’hébergement d’urgence en Polynésie. L’ensemble de ces contributions permettront, lors de l’élaboration du « plan de Santé Mentale », d’alimenter les réflexions au vu de ces récentes avancées nationales et internationales.
Le Ministre de la santé et la Directrice de la santé rencontrent le Professeur honoraire Bernard Gay
Le ministre des Solidarités et de la santé, Jacques Raynal, a reçu, vendredi matin, le Pr Bernard Gay, professeur honoraire, et ancien directeur du département de médecine générale de l’université de Bordeaux.
Le Pr Gay a effectué une mission d’une semaine pour assurer une formation de maitre de stage pour les médecins des dispensaires et hôpitaux périphériques afin qu’ils puissent être habilités à encadrer des internes de médecine générale.
Le Pr Gay a également visité les dispensaires et hôpitaux de Tahiti, Moorea et Raiatea afin de vérifier la qualité professionnelle de ces sites et de procéder à l’agrément de certaines structures en tant que lieux de stages pour les jeunes médecins en formation.
Cette mission s’inscrit dans une politique de santé du Pays visant à attirer les jeunes médecins à la pratique professionnelle dans les structures de santé publique de Polynésie. Cette stratégie testée depuis 5 ans dans trois centres expérimentaux de Tahiti, Moorea et Raiatea, a montré son efficacité, à travers le recrutement plus facile de jeunes médecins originaires ou non de Polynésie.
Cette politique de santé participe également à l’amélioration de la qualité du service rendu à la population à travers l’exigence professionnelle attendue de la part des médecins maitres de stage et des structures accueillant les jeunes médecins en formation.
Source La Présidence de la Polynésie française
Semaine mondiale de la vaccination : Cérémonie officielle de certification de l’élimination de l’hépatite B
Dans le cadre de la semaine mondiale de la vaccination, le ministre des Solidarités, Jacques Raynal, était présent, mardi en début d’après-midi, à la Direction de la Santé, pour la cérémonie officielle de certification de l’élimination de l’hépatite B chez les enfants vaccinés en Polynésie française.
La Polynésie française a historiquement été considérée comme hautement endémique pour l’hépatite B. La vaccination systématique de tous les nourrissons à la naissance contre le virus de l’hépatite B a donc été initiée en 1992.
En 2013, une étude de séroprévalence de l’hépatite B dans la population des enfants âgés de 6 ans scolarisés en Pf a été réalisée par la Direction de la Santé. Elle a consisté à évaluer la séroprévalence de l’antigène Hbs dans le but de vérifier l’impact et la qualité de la vaccination.
Cette enquête a montré l’absence de transmission du virus de l’hépatite B chez les nourrissons en Polynésie française. Cette cérémonie était hautement symbolique : les bons résultats obtenus démontrent en effet l’efficacité d’un programme vaccinal bien mené depuis 25 ans en Polynésie française.
Source La Présidence de la Polynésie française
Semaine mondiale de la vaccination
Cette année, la semaine mondiale de la vaccination met l’accent sur la nécessité d’agir collectivement pour que chacun soit protégé des maladies à prévention vaccinale.
Le thème retenu par le bureau régional de l’organisation mondiale de la santé est « Protégés Ensemble »
La Direction de la santé s’associe à cet évènement mondial et organise des activités du 24 au 27 avril 2018.
L’objectif est d’encourager la vaccination en Polynésie.
Dans la mise en œuvre des actions prévues, la Direction de la santé souhaite :
- Encourager les professionnels de santé à poursuivre leurs efforts dans la vaccination,
- Informer le grand public sur les enjeux de la vaccination,
- Mettre en avant la certification de l’élimination de l’hépatite B chez les enfants vaccinés en Polynésie.
Remise des attestations d’accréditations aux formations sanitaires de Moorea-Maiao
La Directrice de la Santé, Dr Laurence Bonnac-Théron, en présence de la représentante santé de la Commune de Moorea-Maiao, de 2 formatrices de l’IFPS, a remis jeudi matin les attestations d’accréditation à l’accueil et aux soins d’urgence aux 16 infirmiers et aides-soignantes de l’hôpital de Moorea ayant réussi le test après formation.
« L’accréditation fait partie des moyens développés pour améliorer la qualité et la sécurité des soins et l’amélioration des pratiques. Ainsi l’accréditation constitue une modalité de satisfaction à l’obligation de développement professionnel continu (DPC) dont elle intègre les principes en les complétant par des procédures spécifiques d’analyse et de réduction des risques. »Elle accorde une reconnaissance temporaire et met en valeur les compétences acquises.
La validation des accréditations s’est basée sur les dernières recommandations de bonnes pratiques, le but est également d’harmoniser les pratiques
Les thèmes qui ont été travaillés et pour lesquels ces agents ont obtenus leur accréditation pour deux années sont les suivants:
- Accueil et tri du patient à l’arrivée aux urgences
- Transfusion de produits sanguins labiles
- Accueil de la femme enceinte en travail et prise en charge d’un accouchement inopiné
- Participation à la prise en charge de l’hémorragie de la délivrance
- Prise en charge d’un nouveau-né en salle de naissance
- Participation à la mise en œuvre de la réanimation néo natale
- Participation à la mise en œuvre de la pose de voies centrales (artérielle, veineuse, ombilicale)
- Participation à la mise en œuvre de l’intubation orotrachéale
Les accréditations pour l’année 2018 porteront entre autre sur les soins palliatifs (prise en charge de la douleur, soins de confort et accompagnement). Cette procédure de qualité concernera également les médecins et les sages-femmes.