Annuaire des structures
[ACTUALITÉ]
Prévention contre le chikungunyaUne épidémie de chikungunya est en cours dans les départements d’Outre-Mer de La Réunion et de Mayotte.
Cette maladie, qui se transmet par les moustiques, engendre fièvre et douleurs pouvant évoluer en arthrite, et peut parfois être à l’origine de formes graves chez les personnes porteuses de certaines comorbidités.
Une personne ayant séjourné à La Réunion ou à Mayotte dans les trois semaines précédant son arrivée en Polynésie française est susceptible d’introduire le virus dans le pays.
En conséquence, les voyageurs ayant séjourné récemment à La Réunion ou à Mayotte sont invités à se signaler auprès des autorités sanitaires du pays dès leur arrivée en Polynésie française.
Les voyageurs peuvent s’identifier en remplissant un formulaire en ligne destiné aux autorités sanitaires, accessible via ce lien.[ACTUALITÉ]
Prévention contre le chikungunyaUne épidémie de chikungunya est en cours dans les départements d’Outre-Mer de La Réunion et de Mayotte.Cette maladie, qui se transmet par les moustiques, engendre fièvre et douleurs pouvant évoluer en arthrite, et peut parfois être à l’origine de formes graves chez les personnes porteuses de certaines comorbidités.Une personne ayant séjourné à La Réunion ou à Mayotte dans les trois semaines précédant son arrivée en Polynésie française est susceptible d’introduire le virus dans le pays.En conséquence, les voyageurs ayant séjourné récemment à La Réunion ou à Mayotte sont invités à se signaler auprès des autorités sanitaires du pays dès leur arrivée en Polynésie française.Les voyageurs peuvent s’identifier en remplissant un formulaire en ligne destiné aux autorités sanitaires, accessible via ce lien.[ACTUALITÉ]
Contre le cancer du col de l’utérus, la vaccination contre le papillomavirus (HPV)Qu’est ce que le HPV ?
Les papillomavirus humains (HPV) sont des virus très courants qui touchent environ 80% des hommes et des femmes au cours de leur vie. Il existe environ 200 génotypes différents d’HPV. Certains se transmettent par contact avec la peau, d’autres par voie sexuelle.
L’infection par HPV peut passer totalement inaperçue ou provoquer des verrues génitales (condylomes acuminés) pour certains types (6 et 11). La plupart du temps, le corps élimine le virus naturellement (dans 90% des cas). Cependant, pour certains types (16, 18, 31, 35), l’infection peut persister et évoluer vers un cancer.
Bien que la plupart des infections à HPV disparaissent d’elles-mêmes, certaines peuvent entraîner des maladies graves, comme des cancers. Les cancers causés par HPV peuvent affecter le col de l’utérus (100% des cas), le vagin (75%), la vulve (70%), l’anus (90%), le pénis (60%) et l’oropharynx (amygdales et cavité buccale, en augmentation depuis les années 1970). Ces cancers touchent aussi bien les hommes que les femmes (les hommes représentent 25% des cas).
La vaccination contre les HPV et donc essentielle pour prévenir ces cancers et protéger la santé publique.
La vaccination HPV : une protection efficace et accessible
La vaccination contre le HPV est recommandée par la Haute Autorité de Santé dès l’âge de 11 ans pour les filles et les garçons, offrant une protection presque totale contre les types de HPV les plus dangereux. Le vaccin actuellement utilisé, Gardasil 9®, cible 9 types de HPV, couvrant ceux souvent liés aux cancers (oncogènes) (7) et aux verrues génitales (condylomes) (2).
Pour une efficacité optimale, il faut réaliser deux injections espacées de 6 à 13 mois pour les jeunes de 11 à 14 ans résolus, garçons et filles.
Depuis le 1er juin 2024, ces 2 doses de vaccins sont prises en charge à 100% par l’Institut du Cancer de Polynésie française via un financement du Fonds de prévention sanitaire et social (FPSS).
Les vaccins sont délivrés, sur prescription médicale, dans les pharmacies d’officine ayant signé une convention avec l’ICPF (actuellement 37 pharmacies sur les 45 recensées en Polynésie française).
La vaccination est également gratuite dans les structures de soins de la Direction de la santé (dispensaire, infirmerie, hôpital).
Pour les adolescents de 15 à 19 ans, trois injections à 0, 1 mois et 6 mois sont nécessaires mais les doses ne sont actuellement pas prises en charge.
Cette vaccination peut être réalisée en même temps que d’autres vaccins, ce qui facilite le respect du calendrier vaccinal.
Pourquoi se faire vacciner ?
- Se faire vacciner permet d’éviter les infections HPV, e protéger sa santé et celles des autres, et de prévenir certains cancers.
- Les vaccins sur prescription médicale sont entièrement pris en charge par l’Institut du Cancer de Polynésie française pour les filles et garçons de 11 à 14 ans révolus.
- Le vaccin contre le HPV est utilisé avec succès depuis 2007 dans le monde entier, offrant des années de recul sur son efficacité et sa sécurité.
LA VACCINATION ANTI-HPV, UN BOUCLIER CONTRE LES CANCERS.
Venez rencontrer nos professionnels de santé pour discuter et/ou vacciner vos enfants :
- Tous les mercredis du mois de juin entre 12h30 et 15h30 au CPM de l’hôpital de Taravao
- Le mardi 24 juin entre 09h00 et 15h30 au CPM de l’hôpital de Taravao
- Le mercredi 25 juin entre 08h00 et 15h00 au CPM du Centre de la Mère et de l’Enfant à Hamuta
- Tous les mercredis après-midi entre 13h00 et 15h00 en consultation pédiatrique de l’Hôpital d’Uturoa.
La vaccination y sera gratuite pour toutes les filles et les garçons âgées entre 11 et 14 ans qui s’y présenteront avec au moins un représentant légal.
Pur plus de renseignements : https://www.icpf.pf/vaccination-hpv/
[ACTUALITÉ]
Contre le cancer du col de l’utérus, la vaccination contre le papillomavirus (HPV)Qu’est ce que le HPV ?
Les papillomavirus humains (HPV) sont des virus très courants qui touchent environ 80% des hommes et des femmes au cours de leur vie. Il existe environ 200 génotypes différents d’HPV. Certains se transmettent par contact avec la peau, d’autres par voie sexuelle.
L’infection par HPV peut passer totalement inaperçue ou provoquer des verrues génitales (condylomes acuminés) pour certains types (6 et 11). La plupart du temps, le corps élimine le virus naturellement (dans 90% des cas). Cependant, pour certains types (16, 18, 31, 35), l’infection peut persister et évoluer vers un cancer.
Bien que la plupart des infections à HPV disparaissent d’elles-mêmes, certaines peuvent entraîner des maladies graves, comme des cancers. Les cancers causés par HPV peuvent affecter le col de l’utérus (100% des cas), le vagin (75%), la vulve (70%), l’anus (90%), le pénis (60%) et l’oropharynx (amygdales et cavité buccale, en augmentation depuis les années 1970). Ces cancers touchent aussi bien les hommes que les femmes (les hommes représentent 25% des cas).
La vaccination contre les HPV et donc essentielle pour prévenir ces cancers et protéger la santé publique.
La vaccination HPV : une protection efficace et accessible
La vaccination contre le HPV est recommandée par la Haute Autorité de Santé dès l’âge de 11 ans pour les filles et les garçons, offrant une protection presque totale contre les types de HPV les plus dangereux. Le vaccin actuellement utilisé, Gardasil 9®, cible 9 types de HPV, couvrant ceux souvent liés aux cancers (oncogènes) (7) et aux verrues génitales (condylomes) (2).
Pour une efficacité optimale, il faut réaliser deux injections espacées de 6 à 13 mois pour les jeunes de 11 à 14 ans résolus, garçons et filles.
Depuis le 1er juin 2024, ces 2 doses de vaccins sont prises en charge à 100% par l’Institut du Cancer de Polynésie française via un financement du Fonds de prévention sanitaire et social (FPSS).
Les vaccins sont délivrés, sur prescription médicale, dans les pharmacies d’officine ayant signé une convention avec l’ICPF (actuellement 37 pharmacies sur les 45 recensées en Polynésie française).
La vaccination est également gratuite dans les structures de soins de la Direction de la santé (dispensaire, infirmerie, hôpital).
Pour les adolescents de 15 à 19 ans, trois injections à 0, 1 mois et 6 mois sont nécessaires mais les doses ne sont actuellement pas prises en charge.
Cette vaccination peut être réalisée en même temps que d’autres vaccins, ce qui facilite le respect du calendrier vaccinal.
Pourquoi se faire vacciner ?
- Se faire vacciner permet d’éviter les infections HPV, e protéger sa santé et celles des autres, et de prévenir certains cancers.
- Les vaccins sur prescription médicale sont entièrement pris en charge par l’Institut du Cancer de Polynésie française pour les filles et garçons de 11 à 14 ans révolus.
- Le vaccin contre le HPV est utilisé avec succès depuis 2007 dans le monde entier, offrant des années de recul sur son efficacité et sa sécurité.
LA VACCINATION ANTI-HPV, UN BOUCLIER CONTRE LES CANCERS.
Venez rencontrer nos professionnels de santé pour discuter et/ou vacciner vos enfants :
- Tous les mercredis du mois de juin entre 12h30 et 15h30 au CPM de l’hôpital de Taravao
- Le mardi 24 juin entre 09h00 et 15h30 au CPM de l’hôpital de Taravao
- Le mercredi 25 juin entre 08h00 et 15h00 au CPM du Centre de la Mère et de l’Enfant à Hamuta
- Tous les mercredis après-midi entre 13h00 et 15h00 en consultation pédiatrique de l’Hôpital d’Uturoa.
La vaccination y sera gratuite pour toutes les filles et les garçons âgées entre 11 et 14 ans qui s’y présenteront avec au moins un représentant légal.
Pur plus de renseignements : https://www.icpf.pf/vaccination-hpv/
[ACTUALITÉ]
Inauguration officielle du Fare Ora de MahaenaCe projet ambitieux, né il y a plus de 10 ans, est devenu une réalité grâce à l’engagement des équipes des ministères de la Santé, du Travail, de l’Équipement, des Solidarités et au soutien du Pays.
Le Fare Ora de Mahaena, c’est la fusion des deux anciens dispensaires de Tiarei et Hitiaa, aujourd’hui réunis dans un centre moderne, fonctionnel et ouvert à tous. Il répond à un besoin vital : offrir un accès de proximité à des soins de qualité dans une zone longtemps dépourvue de services médicaux libéraux.
Mais ce nouveau Fare Ora, c’est bien plus qu’un centre de santé : c’est un véritable carrefour de services, avec un pôle de soins curatifs et préventifs, un guichet administratif unique, un accompagnement social renforcé, et un espace dédié aux initiatives associatives.
Avec ce lieu, ce sont plus de 6 300 habitants, dont 930 enfants scolarisés, qui bénéficient désormais d’un service public de proximité, humain et adapté aux réalités de la côte Est.
Ce Fare Ora symbolise le pas de plus vers une santé accessible à tous, au plus près des familles et des vallées.
[ACTUALITÉ]
Inauguration officielle du Fare Ora de MahaenaCe projet ambitieux, né il y a plus de 10 ans, est devenu une réalité grâce à l’engagement des équipes des ministères de la Santé, du Travail, de l’Équipement, des Solidarités et au soutien du Pays.
Le Fare Ora de Mahaena, c’est la fusion des deux anciens dispensaires de Tiarei et Hitiaa, aujourd’hui réunis dans un centre moderne, fonctionnel et ouvert à tous. Il répond à un besoin vital : offrir un accès de proximité à des soins de qualité dans une zone longtemps dépourvue de services médicaux libéraux.
Mais ce nouveau Fare Ora, c’est bien plus qu’un centre de santé : c’est un véritable carrefour de services, avec un pôle de soins curatifs et préventifs, un guichet administratif unique, un accompagnement social renforcé, et un espace dédié aux initiatives associatives.
Avec ce lieu, ce sont plus de 6 300 habitants, dont 930 enfants scolarisés, qui bénéficient désormais d’un service public de proximité, humain et adapté aux réalités de la côte Est.
Ce Fare Ora symbolise le pas de plus vers une santé accessible à tous, au plus près des familles et des vallées.
[ACTUALITÉ] Le RAA en Polynésie : Un fléau sous-estimé
Ua Pou, le 5 mars 2025 – En mission de dépistage du rhumatisme articulaire aigu (RAA) au collège de Hakahau, à Ua Pou, le Dr Jean-Marc Ségalin a profité de l’occasion pour faire le point avec l’équipe du centre médical sur cette maladie qui, sans prise en charge rigoureuse, peut entraîner de graves complications cardiaques.
Le rhumatisme articulaire aigu (RAA), aussi appelé maladie de Bouillaud, est une pathologie grave qui touche le cœur, les articulations, la peau et le système nerveux. En Polynésie française, la maladie constitue un véritable problème de santé publique, avec une prévalence similaire à celle des populations aborigènes d’Australie, des îles Tonga ou de certaines régions d’Afrique. Chaque année, on recense environ 300 000 nouveaux cas dans le monde, et en Polynésie, de nombreux enfants sont diagnostiqués trop tard, parfois en insuffisance cardiaque avancée.
Le RAA survient principalement après une infection à streptocoque A, que ce soit par voie respiratoire (angines mal soignées) ou cutanée (impétigo). Le climat chaud et humide, les conditions de vie précaires dans certaines zones densément peuplées et un accès inégal à l’eau propre favorisent la prolifération de ces bactéries.
Un dépistage scolaire essentiel
Depuis 2019, la Direction de la santé a mis en place un programme de dépistage scolaire, piloté par le centre du RAA. Chaque année, le Dr Jean-Marc Ségalin et son équipe réalisent plusieurs centaines d’échographies cardiaques sur les élèves de 6e et 5e. Cette méthode permet d’identifier des lésions cardiaques infracliniques, non détectables au simple stéthoscope, et présentes chez un nombre bien plus important d’enfants qu’on ne le pensait.
Pour la deuxième année consécutive, le centre du RAA est intervenu la semaine dernière à Ua Pou. Lors de cette mission, 38 élèves de 6e ont bénéficié d’une première échoscopie et quatre autres élèves de 5e et 4e ont été réévalués pour confirmer un diagnostic précédent.
Un traitement long mais indispensable
Le diagnostic de RAA impose généralement un traitement rigoureux sur une durée minimale de dix ans. L’omission répétée du traitement augmente considérablement le risque de rechute et d’aggravation de la maladie.
Le traitement repose principalement sur une injection intramusculaire de pénicilline toutes les quatre semaines. Traditionnellement douloureuse lorsqu’elle est réalisée dans le muscle du grand fessier, une alternative plus confortable, désormais utilisée en Polynésie française, consiste à administrer l’injection dans la zone ventroglutéale (muscle moyen fessier), à hauteur de la hanche.
Former le personnel local pour un dépistage autonome
L’idéal serait que le personnel de santé des centres de santé soit formé à la réalisation d’échoscopies valvulaires. Cette technique ciblée, plus simple que l’échocardiographie, permet de détecter précocement les anomalies cardiaques liées au RAA.
Cette année, l’équipe du centre médical de Hakahau (deux médecins, quatre infirmiers et aides de soins, un dentiste, un sage-femme et l’infirmière du collège) a pu bénéficier d’une mise à niveau sur la situation du RAA et d’une initiation à l’utilisation plus ciblée de l’échographe du dispensaire.
Avec un coût annuel estimé à 1,4 milliard de francs pour la prise en charge des patients atteints, le RAA constitue un fardeau sanitaire et économique majeur. En revanche, un dépistage de masse, estimé entre 6 et 10 millions de francs par classe d’âge, pourrait être une solution rentable et sauver de nombreuses vies.
Il y a actuellement environ 4 000 élèves de 6e en Polynésie. En 2024, le centre du RAA a effectué une mission de dépistage sur une dizaine d’îles en dehors de Tahiti.
Un espoir pour l’avenir ?
Si des vaccins contre les bactéries sont en développement, leur mise en place reste lointaine. En attendant, la lutte contre le RAA repose sur l’amélioration de l’hygiène, le dépistage précoce et la formation des soignants.
Un DU local monté par le centre du RAA en collaboration avec l’hôpital universitaire de Bordeaux a été mis en place pour former des infirmiers, sages-femmes et médecins aux échoscopies de dépistage, mais les places sont rares.
Témoignages : la réalité du terrain
Dr Antoine Henriet, médecin généraliste itinérant : “J’ai dû apprendre à détecter et suivre le RAA”
“Arrivé en Polynésie en janvier 2024, j’ai dû apprendre à détecter et suivre le RAA, une pathologie quasi inexistante en Europe occidentale. Heureusement, nous avons accès aux protocoles mis à jour par le centre du RAA sur le site de la Direction de la santé. Lors d’un cas suspect à Ua Pou, j’ai pu compter sur le soutien de Jean-Marc Ségalin, toujours accessible.”Éléonore Brié, infirmière titulaire exerçant au dispensaire de Hakahau depuis six ans : “Le dépistage ciblé des enfants de 11 ans est une chance”
“À Ua Pou, la tranche de population touchée concerne principalement des collégiens. Mais de temps en temps, nous avons de mauvaises surprises chez de jeunes adultes également. Pour ce qui est de la prise de conscience de cette maladie, beaucoup en ont entendu parler mais n’y pensent pas forcément lorsqu’ils viennent consulter pour un mal de gorge, par exemple. Aussi, le premier réflexe est de penser à une angine ou un autre problème ORL, cependant les ‘petits bobos’ ou autres plaies non soignées sont également des portes d’entrée pouvant entraîner l’apparition de la maladie qui se manifeste rapidement par des rhumatismes articulaires aigus puis par la suite par des atteintes cardiaques plus ou moins importantes. Si nous avons des doutes sur un possible RAA, nous avons les moyens, une fois par semaine tous les lundis, de réaliser des prélèvements – notamment sanguins –, qui sont expédiés le mardi par voie aérienne. Cela nous permet de réaliser les prélèvements spécifiques à J0 et J14. Le dépistage ciblé des enfants de 11 ans est une chance. À l’heure actuelle, aucun personnel du centre médical n’a encore bénéficié de la formation qui vient de s’ouvrir en 2024, permettant une reconnaissance officielle de l’utilisation de l’échographe dans le but de réaliser des dépistages pour tous les patients qui y seraient éligibles. Mais en fonction du flux des nouveaux arrivants, que ce soient des médecins, infirmiers ou sages-femmes, nous avons la chance de temps en temps d’avoir du personnel déjà formé à l’utilisation d’un échographe. Selon les recommandations parues en décembre 2024, toute la fratrie de la personne diagnostiquée RAA doit bénéficier d’un dépistage en cardiologie, ce qui n’est pas encore réalisable car les deux missions spécialisées en cardiologie annuelles ne suffisent pas à absorber les besoins de l’île.”Rédigé par Eve Delahaut le Mercredi 5 Mars 2025 – Tahiti InfoRetrouvez l’interview du Dr Jean-Marc SEGALIN pour la radio RST de Suisse, ICI.[ACTUALITÉ] Le RAA en Polynésie : Un fléau sous-estimé
Ua Pou, le 5 mars 2025 – En mission de dépistage du rhumatisme articulaire aigu (RAA) au collège de Hakahau, à Ua Pou, le Dr Jean-Marc Ségalin a profité de l’occasion pour faire le point avec l’équipe du centre médical sur cette maladie qui, sans prise en charge rigoureuse, peut entraîner de graves complications cardiaques.
Le rhumatisme articulaire aigu (RAA), aussi appelé maladie de Bouillaud, est une pathologie grave qui touche le cœur, les articulations, la peau et le système nerveux. En Polynésie française, la maladie constitue un véritable problème de santé publique, avec une prévalence similaire à celle des populations aborigènes d’Australie, des îles Tonga ou de certaines régions d’Afrique. Chaque année, on recense environ 300 000 nouveaux cas dans le monde, et en Polynésie, de nombreux enfants sont diagnostiqués trop tard, parfois en insuffisance cardiaque avancée.
Le RAA survient principalement après une infection à streptocoque A, que ce soit par voie respiratoire (angines mal soignées) ou cutanée (impétigo). Le climat chaud et humide, les conditions de vie précaires dans certaines zones densément peuplées et un accès inégal à l’eau propre favorisent la prolifération de ces bactéries.
Un dépistage scolaire essentiel
Depuis 2019, la Direction de la santé a mis en place un programme de dépistage scolaire, piloté par le centre du RAA. Chaque année, le Dr Jean-Marc Ségalin et son équipe réalisent plusieurs centaines d’échographies cardiaques sur les élèves de 6e et 5e. Cette méthode permet d’identifier des lésions cardiaques infracliniques, non détectables au simple stéthoscope, et présentes chez un nombre bien plus important d’enfants qu’on ne le pensait.
Pour la deuxième année consécutive, le centre du RAA est intervenu la semaine dernière à Ua Pou. Lors de cette mission, 38 élèves de 6e ont bénéficié d’une première échoscopie et quatre autres élèves de 5e et 4e ont été réévalués pour confirmer un diagnostic précédent.
Un traitement long mais indispensable
Le diagnostic de RAA impose généralement un traitement rigoureux sur une durée minimale de dix ans. L’omission répétée du traitement augmente considérablement le risque de rechute et d’aggravation de la maladie.
Le traitement repose principalement sur une injection intramusculaire de pénicilline toutes les quatre semaines. Traditionnellement douloureuse lorsqu’elle est réalisée dans le muscle du grand fessier, une alternative plus confortable, désormais utilisée en Polynésie française, consiste à administrer l’injection dans la zone ventroglutéale (muscle moyen fessier), à hauteur de la hanche.
Former le personnel local pour un dépistage autonome
L’idéal serait que le personnel de santé des centres de santé soit formé à la réalisation d’échoscopies valvulaires. Cette technique ciblée, plus simple que l’échocardiographie, permet de détecter précocement les anomalies cardiaques liées au RAA.
Cette année, l’équipe du centre médical de Hakahau (deux médecins, quatre infirmiers et aides de soins, un dentiste, un sage-femme et l’infirmière du collège) a pu bénéficier d’une mise à niveau sur la situation du RAA et d’une initiation à l’utilisation plus ciblée de l’échographe du dispensaire.
Avec un coût annuel estimé à 1,4 milliard de francs pour la prise en charge des patients atteints, le RAA constitue un fardeau sanitaire et économique majeur. En revanche, un dépistage de masse, estimé entre 6 et 10 millions de francs par classe d’âge, pourrait être une solution rentable et sauver de nombreuses vies.
Il y a actuellement environ 4 000 élèves de 6e en Polynésie. En 2024, le centre du RAA a effectué une mission de dépistage sur une dizaine d’îles en dehors de Tahiti.
Un espoir pour l’avenir ?
Si des vaccins contre les bactéries sont en développement, leur mise en place reste lointaine. En attendant, la lutte contre le RAA repose sur l’amélioration de l’hygiène, le dépistage précoce et la formation des soignants.
Un DU local monté par le centre du RAA en collaboration avec l’hôpital universitaire de Bordeaux a été mis en place pour former des infirmiers, sages-femmes et médecins aux échoscopies de dépistage, mais les places sont rares.
Témoignages : la réalité du terrain
Dr Antoine Henriet, médecin généraliste itinérant : “J’ai dû apprendre à détecter et suivre le RAA”
“Arrivé en Polynésie en janvier 2024, j’ai dû apprendre à détecter et suivre le RAA, une pathologie quasi inexistante en Europe occidentale. Heureusement, nous avons accès aux protocoles mis à jour par le centre du RAA sur le site de la Direction de la santé. Lors d’un cas suspect à Ua Pou, j’ai pu compter sur le soutien de Jean-Marc Ségalin, toujours accessible.”Éléonore Brié, infirmière titulaire exerçant au dispensaire de Hakahau depuis six ans : “Le dépistage ciblé des enfants de 11 ans est une chance”
“À Ua Pou, la tranche de population touchée concerne principalement des collégiens. Mais de temps en temps, nous avons de mauvaises surprises chez de jeunes adultes également. Pour ce qui est de la prise de conscience de cette maladie, beaucoup en ont entendu parler mais n’y pensent pas forcément lorsqu’ils viennent consulter pour un mal de gorge, par exemple. Aussi, le premier réflexe est de penser à une angine ou un autre problème ORL, cependant les ‘petits bobos’ ou autres plaies non soignées sont également des portes d’entrée pouvant entraîner l’apparition de la maladie qui se manifeste rapidement par des rhumatismes articulaires aigus puis par la suite par des atteintes cardiaques plus ou moins importantes. Si nous avons des doutes sur un possible RAA, nous avons les moyens, une fois par semaine tous les lundis, de réaliser des prélèvements – notamment sanguins –, qui sont expédiés le mardi par voie aérienne. Cela nous permet de réaliser les prélèvements spécifiques à J0 et J14. Le dépistage ciblé des enfants de 11 ans est une chance. À l’heure actuelle, aucun personnel du centre médical n’a encore bénéficié de la formation qui vient de s’ouvrir en 2024, permettant une reconnaissance officielle de l’utilisation de l’échographe dans le but de réaliser des dépistages pour tous les patients qui y seraient éligibles. Mais en fonction du flux des nouveaux arrivants, que ce soient des médecins, infirmiers ou sages-femmes, nous avons la chance de temps en temps d’avoir du personnel déjà formé à l’utilisation d’un échographe. Selon les recommandations parues en décembre 2024, toute la fratrie de la personne diagnostiquée RAA doit bénéficier d’un dépistage en cardiologie, ce qui n’est pas encore réalisable car les deux missions spécialisées en cardiologie annuelles ne suffisent pas à absorber les besoins de l’île.”Rédigé par Eve Delahaut le Mercredi 5 Mars 2025 – Tahiti InfoRetrouvez l’interview du Dr Jean-Marc SEGALIN pour la radio RST de Suisse : ICI.[ACTUALITÉ] Enquête Ea Piahi – Santé jeune 2024 :
Un état des lieux sur la santé et les comportements des jeunes en PolynésieL’enquête Ea Piahi – Santé jeune 2024, est un outil essentiel pour comprendre l’évolution de la santé et des comportements des jeunes sur le territoire. Menée du 27 février au 17 avril 2024, cette enquête cible les élèves de la 5ème à la 1ère dans les établissements scolaires publics et privés des différents archipels de la Polynésie. Avec la participation de 3118 élèves, cette étude permet de dresser un état des lieux des comportements des adolescents polynésiens, tout en mettant en lumière des tendances importantes en matière de santé publique.
Des résultats positifs mais des défis persistants
L’enquête de 2024 révèle des résultats encourageants, mais aussi des problématiques inquiétantes qui nécessitent des réponses adaptées.
Des signaux positifs : un engagement croissant pour une vie saine
L’enquête met en évidence plusieurs tendances positives. Une grande majorité des jeunes interrogés affirment pratiquer une activité physique régulière, ce qui est essentiel pour la prévention des maladies chroniques et la promotion de la santé mentale. De plus, les élèves bénéficient en majorité d’un bon soutien familial, et se déclarent généralement en bonne santé. Ces résultats témoignent de l’efficacité des actions de sensibilisation menées ces dernières années pour encourager les comportements favorables à une bonne santé. Cela souligne également l’importance des initiatives éducatives et sociales mises en place pour soutenir les jeunes.
Des préoccupations grandissantes : le cannabis, les écrans et la santé mentale
Cependant, des préoccupations majeures subsistent, et l’enquête soulève des signaux
d’alerte concernant certaines habitudes des jeunes polynésiens.– La consommation de cannabis : 40 % des adolescents interrogés déclarent avoir déjà fumé du cannabis. Des chiffres en augmentation de 7% par rapport à 2016.
– L’usage excessif des écrans : l’utilisation excessive des écrans est un autre point préoccupant. Les adolescents passent de plus en plus de temps connectés, ce qui a des conséquences notables sur leur sommeil et leur concentration. Une tendance qui soulève des questions sur l’équilibre entre la vie en ligne et hors ligne des jeunes.
-La santé mentale : l’un des résultats les plus alarmants de cette enquête concerne la santé mentale des adolescents polynésiens. Les données montrent une progression inquiétante des signes de mal-être, avec un taux croissant d’isolement social et des pensées suicidaires.
– L’obésité et le surpoids : un autre défi majeur reste l’obésité et le surpoids chez les jeunes. Les taux d’obésité et de surpoids ne montrent aucune amélioration significative depuis 2016, ce qui reste préoccupant au regard des risques à long terme pour la santé physique des jeunes.
Les résultats de cette enquête offrent cependant des leviers importants pour la mise en œuvre de politiques de prévention en matière de santé mentale, d’alimentation, d’activité physique, et de prévention des addictions.
Retrouvez l’enquête via ce lien : https://www.calameo.com/read/0074445001db78a204940
[ACTUALITÉ] Enquête Ea Piahi – Santé jeune 2024 :
Un état des lieux sur la santé et les comportements des jeunes en PolynésieL’enquête Ea Piahi – Santé jeune 2024, est un outil essentiel pour comprendre l’évolution de la santé et des comportements des jeunes sur le territoire. Menée du 27 février au 17 avril 2024, cette enquête cible les élèves de la 5ème à la 1ère dans les établissements scolaires publics et privés des différents archipels de la Polynésie. Avec la participation de 3118 élèves, cette étude permet de dresser un état des lieux des comportements des adolescents polynésiens, tout en mettant en lumière des tendances importantes en matière de santé publique.
Des résultats positifs mais des défis persistants
L’enquête de 2024 révèle des résultats encourageants, mais aussi des problématiques inquiétantes qui nécessitent des réponses adaptées.
Des signaux positifs : un engagement croissant pour une vie saine
L’enquête met en évidence plusieurs tendances positives. Une grande majorité des jeunes interrogés affirment pratiquer une activité physique régulière, ce qui est essentiel pour la prévention des maladies chroniques et la promotion de la santé mentale. De plus, les élèves bénéficient en majorité d’un bon soutien familial, et se déclarent généralement en bonne santé. Ces résultats témoignent de l’efficacité des actions de sensibilisation menées ces dernières années pour encourager les comportements favorables à une bonne santé. Cela souligne également l’importance des initiatives éducatives et sociales mises en place pour soutenir les jeunes.
Des préoccupations grandissantes : le cannabis, les écrans et la santé mentale
Cependant, des préoccupations majeures subsistent, et l’enquête soulève des signaux
d’alerte concernant certaines habitudes des jeunes polynésiens.– La consommation de cannabis : 40 % des adolescents interrogés déclarent avoir déjà fumé du cannabis. Des chiffres en augmentation de 7% par rapport à 2016.
– L’usage excessif des écrans : l’utilisation excessive des écrans est un autre point préoccupant. Les adolescents passent de plus en plus de temps connectés, ce qui a des conséquences notables sur leur sommeil et leur concentration. Une tendance qui soulève des questions sur l’équilibre entre la vie en ligne et hors ligne des jeunes.
-La santé mentale : l’un des résultats les plus alarmants de cette enquête concerne la santé mentale des adolescents polynésiens. Les données montrent une progression inquiétante des signes de mal-être, avec un taux croissant d’isolement social et des pensées suicidaires.
– L’obésité et le surpoids : un autre défi majeur reste l’obésité et le surpoids chez les jeunes. Les taux d’obésité et de surpoids ne montrent aucune amélioration significative depuis 2016, ce qui reste préoccupant au regard des risques à long terme pour la santé physique des jeunes.
Les résultats de cette enquête offrent cependant des leviers importants pour la mise en œuvre de politiques de prévention en matière de santé mentale, d’alimentation, d’activité physique, et de prévention des addictions.
Retrouvez l’enquête via ce lien : https://www.calameo.com/read/0074445001db78a204940
[ACTUALITÉ] Stands de vaccination contre la grippe saisonnière
Dans le cadre de l’épidémie de grippe qui affecte le fenua, la Direction de la santé organise des stands de vaccination gratuite dans les communes de Tahiti :
- lundi 24 février à
- PAPARA : dispensaire de Papara de 8h30 à 14h30
- PAPENOO : mairie de Papenoo de 8h30 à 14h30
- mardi 25 février à
- TIAREI : mairie de Tiarei de 8h30 à 14h30
- MATAIEA : mairie de Mataiea de 8h30 à 14h30 et magasin Ah Yin de 8h30 à 14h30
- mercredi 26 février à
- TARAVAO : magasin Super U Taravao de 8h30 à 14h30
- PIRAE : magasin Hyper U Pirae de 8h30 à 14h30
- HITIAA : magasin LS Proxi Hitiaa de 8h30 à 14h30
-
jeudi 27 février à
- PAPEETE :
- marché de Papeete de 8h30 à 14h30,
- dans l’enceinte de la CPS 8h30 à 14h30
- PUNAAUIA :
- mairie de Punaauia de 8h30 à 14h30
- PAPEETE :
- vendredi 28 février à
- FAA’A : aéroport de Tahiti de 8h30 à 14h30
- PAEA : mairie de Paea de 8h30 à 13h30
- PAPEETE : gare maritime de 8h30 à 13h30
- lundi 3 mars à
- MAHAENA : mairie de Mahaena de 8h30 à 14h30
𝗩𝗮𝗰𝗰𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗼𝗿𝗱𝗼𝗻𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲, 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘀𝗲𝘂𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘂𝗻 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗳 (𝗰𝗮𝗿𝘁𝗲 𝗱’𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗶𝘁𝗲́, 𝗰𝗮𝗿𝗻𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗴𝗿𝗼𝘀𝘀𝗲𝘀𝘀𝗲…)
Les médecins spécialistes du CHPF et des cliniques Cardella, Paofai et Mamao sont également en mesure de vacciner le public cible lors des consultations programmées, tous comme les médecins libéraux et les pharmacies conventionnées.
Pour rappel le public éligible à la vaccination gratuite comprend les personnes âgées de + de 60 ans, les femmes enceintes, les personnes souffrant d’obésité ou de longue maladie ainsi que les professionnels de santé et du tourisme (aérien et maritime). Pour toute autre personne souhaitant se faire vacciner, le vaccin est disponible en pharmacie.
𝘾𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙡𝙖 𝙜𝙧𝙞𝙥𝙥𝙚, 𝙟𝙚 𝙢𝙚 𝙫𝙖 à 𝙘𝙘𝙞𝙣𝙚, 𝙟𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙩𝙚̀𝙜𝙚 h!
[ACTUALITÉ] Stands de vaccination contre la grippe saisonnière
Dans le cadre de l’épidémie de grippe qui affecte le fenua, la Direction de la santé organise des stands de vaccination gratuite dans les communes de Tahiti :
- lundi 24 février à
- PAPARA : dispensaire de Papara de 8h30 à 14h30
- PAPENOO : mairie de Papenoo de 8h30 à 14h30
- mardi 25 février à
- TIAREI : mairie de Tiarei de 8h30 à 14h30
- MATAIEA : mairie de Mataiea de 8h30 à 14h30 et magasin Ah Yin de 8h30 à 14h30
- mercredi 26 février à
- TARAVAO : magasin Super U Taravao de 8h30 à 14h30
- PIRAE : magasin Hyper U Pirae de 8h30 à 14h30
- HITIAA : magasin LS Proxi Hitiaa de 8h30 à 14h30
-
jeudi 27 février à
- PAPEETE :
- marché de Papeete de 8h30 à 14h30,
- dans l’enceinte de la CPS 8h30 à 14h30
- PUNAAUIA :
- mairie de Punaauia de 8h30 à 14h30
- PAPEETE :
- vendredi 28 février à
- FAA’A : aéroport de Tahiti de 8h30 à 14h30
- PAEA : mairie de Paea de 8h30 à 13h30
- PAPEETE : gare maritime de 8h30 à 13h30
- lundi 3 mars à
- MAHAENA : mairie de Mahaena de 8h30 à 14h30
𝗩𝗮𝗰𝗰𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗼𝗿𝗱𝗼𝗻𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲, 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘀𝗲𝘂𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘂𝗻 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗳 (𝗰𝗮𝗿𝘁𝗲 𝗱’𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗶𝘁𝗲́, 𝗰𝗮𝗿𝗻𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗴𝗿𝗼𝘀𝘀𝗲𝘀𝘀𝗲…)
Les médecins spécialistes du CHPF et des cliniques Cardella, Paofai et Mamao sont également en mesure de vacciner le public cible lors des consultations programmées, tous comme les médecins libéraux et les pharmacies conventionnées.
Pour rappel le public éligible à la vaccination gratuite comprend les personnes âgées de + de 60 ans, les femmes enceintes, les personnes souffrant d’obésité ou de longue maladie ainsi que les professionnels de santé et du tourisme (aérien et maritime). Pour toute autre personne souhaitant se faire vacciner, le vaccin est disponible en pharmacie.
𝘾𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙡𝙖 𝙜𝙧𝙞𝙥𝙥𝙚, 𝙟𝙚 𝙢𝙚 𝙫𝙖𝙘𝙘𝙞𝙣𝙚, 𝙟𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙩𝙚̀𝙜𝙚 !
- lundi 24 février à
[APPEL À PROJETS] Lancement de l’appel à projets «Ora Maita’i 2025»
Le ministère de la Santé en charge de la prévention et de la protection sociale généralisée, annonce le lancement ce 23 janvier 2025 de la 5ème édition de l’appel à projets « Ora maita’i », destiné à encourager et valoriser les actions de promotion et de prévention de la santé sur le territoire.
Avec une enveloppe dédiée de 150 millions de F CFP, cet appel à projets vise à soutenir des initiatives ayant un impact mesurable et durable sur la santé de la population, tout en prenant en compte les inégalités sociales de santé.
Convaincu du rôle clé des acteurs locaux – associations, établissements publics – le ministère souhaite accompagner des projets qui permettent à chacun d’être acteur de sa propre santé. L’édition précédente a ainsi permis de financer des actions innovantes, telle que la création de l’Unité d’Accueil Pédiatrique pour Enfants en Danger (UAPED), portée par l’association Pare Ora.
Cette année, les projets devront s’inscrire dans la continuité du plan de prévention et promotion de la santé 2024-2025 et répondre aux priorités du ministère qui sont : La lutte contre les addictions, la lutte contre l’obésité et la lutte contre les cancers. D’autres thématiques, sont également éligibles comme :
– L’éducation à la vie affective et sexuelle ;
– La promotion de la santé mentale ;
– L’éducation thérapeutique du patient ;
– La santé des 1000 premiers jours de vie ;
– Le développement du sport-santé.Les projets retenus devront démontrer leur efficacité et leur pérennité en s’appuyant sur des indicateurs d’impact clairs. L’objectif est de garantir des actions durables, accessibles à tous et adaptées aux besoins des populations les plus vulnérables.
Les porteurs de projets ont jusqu’au 3 mars 2025 23:59 pour soumettre leur candidature et dossier depuis le formulaire en ligne : https://www.mes-demarches.gov.pf/commencer/appel-projets-ora-maitai-2025 ; accessible via le site de la Direction de la santé : https://www.service-public.pf/dsp/appel-projets-ora-maitai-2025
Pour plus d’informations :
– Téléphone au 40 46 61 94
– Mail subventions.dsp@administration.gov.pf[APPEL À PROJETS] Lancement de l’appel à projets « Ora Maita’i 2025 »
La Polynésie française poursuit le renforcement de ses actions de santé publique pour répondre aux enjeux sanitaires persistants.
Pour 2025, les actions de la Direction de la santé s’articulent autour des priorités gouvernementales telles que définies dans la feuille de route 2023-2025 et dans le Plan de Prévention et Promotion de la Santé 2024-2025. Ces efforts sont axés sur la lutte contre les addictions, en particulier l’usage de substances telles que l’ice, et la lutte contre les maladies non transmissibles.
La santé étant un enjeu multidimensionnel — physique, mental, social et environnemental —, les acteurs de proximité, grâce à leur connaissance du contexte local, jouent un rôle déterminant dans la promotion et la prévention en matière de santé. Leurs interventions ciblées et adaptées aux réalités de chaque communauté permettent de mieux répondre aux besoins locaux, tout en réduisant les inégalités de santé. Renforcer la résilience de la population et favoriser l’implication individuelle dans la gestion de sa propre santé sont des priorités essentielles pour le développement durable du territoire.
De ce fait, le Ministère de la Santé, en charge de la prévention et de la protection sociale généralisée, valorise et soutient activement ces initiatives locales qui contribuent à la promotion de la santé et à la prévention des maladies.
Dans cette optique, le Pays, via la Direction de la santé, apporte un soutien financier sous forme de subventions, afin d’encourager et de renforcer les dynamiques favorables à la santé développées sur le territoire, à travers la mise en œuvre d’actions agissant favorablement sur les comportements des personnes, leurs environnements et leurs conditions de vie, tout en créant les conditions propices à un développement économique et social harmonieux.
La date limite de dépôt des dossiers pour l’appel à projet est fixée aulundi 3 mars 2025 à 23h59[ACTUALITÉS]
Recrutement – Directeur adjoint médical (H/F)
La Direction de la santé recrute un directeur adjoint médical H/F !
Les missions attendues :
Assister le directeur de la santé dans l’exécution des missions assignées à la Direction de la santé,
Participer à l’élaboration et à la mise en œuvre du schéma d’organisation sanitaire,
Contribuer à la gestion et à la mise en œuvre du schéma d’organisation sanitaire,
Mettre en place les outils et procédures de management favorisant l’efficience et la qualité,
Animer les équipes pour garantir la réalisation des objectifs opérationnels,
Assurer la supervision des actions de surveillance épidémiologique et de santé publique,
Piloter les démarches qualité, de planification et d’évaluation,
Développer les partenariats stratégiques pour améliorer la couverture et l’accès aux soins.
Profil recherché :
Diplômé(e) d’Etat de Docteur en médecineDiplômé(e) d’études spécialisées (DES) de santé publique et médecine sociale ou Certificat d’études spécialisées (CES) de santé publiqueTitre(s) ou diplôme(s) permettant l’exercice de la profession de médecin spécialisé en santé publique sur le territoire français.Présentation de la structure (de santé) :
La Direction de la santé compte près de 1200 agents répartis dans les 125 structures du service. En savoir plus sur la Direction de la santé : https://www.service-public.pf/dsp/Localisation du poste : TAHITI – PAPEETE – PAOFAI – Immeuble ATITIAFA – Direction de la santé – Direction centrale
Intéressé(e) ?
Rendez-vous sur la plateforme de recrutement ARAVIHI :Pour y déposer vos CV, lettre de motivation et copie de votre(vos) diplôme(s)Droit de réponse de la Direction de la santé – Uturoa
Lors de son déplacement du 5 décembre 2024 à l’hôpital de Uturoa, la Direction de la santé a pu prendre la pleine mesure de la souffrance causée à ses agents par la publication du « Relevé d’échanges et d’observations » récemment paru dans les médias.
Après s’être excusée des maladresses de communication interne ayant généré une telle situation, elle tient à rassurer la population quant à la qualité des soins fournis aux patients des Raromatai par un personnel dévoué au sein de cet établissement de référence.
Par ce communiqué, la Directrice de la Santé réaffirme son soutien à l’hôpital de Uturoa et à ses équipes et insiste sur l’importance de poursuivre le travail collectif pour garantir des conditions optimales de soins et renforcer la confiance du public dans l’hôpital et ses professionnels.
Pour plus d’informations : Cellule communication
Téléphone : 40 46 61 79 – 40 46 61 83
Email : communication.dsp@administration.gov.pf[ACTUALITÉS]
Protection des données personnelles des patients dans les structures de la Direction de la santé : un engagement de confidentialité et de sécurité
Dans le cadre de la prise en charge des patients au sein de la Direction de la santé, une importance capitale est donnée à la protection des données personnelles et au strict respect du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), le règlement européen citoyens de l’Union européenne.
Qu’est ce que le RGPD ?
Le RGPD est un règlement européen en mai 2018, destiné à renforcer et harmoniser la protection des données personnelles, garantissant ainsi un contrôle accru des citoyens sur l’utilisation de leurs informations privées. Dans le cadre de la santé, ces données sont souvent qualifiées de données sensibles en raison de leur nature liée à l’état de santé de la personne concernée et à d’autres informations de santé particulières.
Quelles données sont collectées et pourquoi ?
La Direction de la santé, dans le cadre de ses missions, traite des données personnelles uniquement lorsque cela est strictement nécessaire à l’accomplissement de ses fonctions. Il peut s’agir de données sensibles, telles que celles concernant l’état de santé du patient, nécessaire pour assurer la qualité et la sécurité de sa prise en charge médicale.
Les données sont traitées pour des objectifs précis, légitimes et proportionnés. Seuls les informations strictement nécessaires à la bonne réalisation des soins et services dont a besoin le patient sont collectées et utilisées.
Des traitements adaptés à chaque situation :
En fonction de la nature de la prise en charge du patient, les données personnelles peuvent être traitées de manière différenciée. Par exemple, certaines informations sont utilisées uniquement à des fins médicales, tandis que d’autres peuvent être nécessaire pour la gestion administrative ou pour répondre à des exigences légales.
Qui a accès à ces données ?
Les agents de la Direction de la santé qui vous accueillent et vous prennent en charge ont accès à vos données personnelles. Ils sont soumis au secret professionnel et/ou médical. Cette obligation garantit que vos informations ne sont partagées qu’avec les professionnels directement impliqués dans votre suivi, et ce, dans le respect absolu de la confidentialité.
Sécurisation ds données personnelles :
La Direction de la santé met en œuvre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection, la confidentialité et la sécurité des données personnelles. Ces données sont protégées contre tout accès non autorisé, toute perte ou toute divulgation, et ce, en conformité avec les exigences du RGPD. UN traitement respectueux de la vie privée des patients est garanti par ces mesures de sécurité, en toutes circonstances.
Droit à la confidentialité :
Chacun a des droits concernant ses données personnelles et peut notamment accéder à ses informations, en demander la rectification ou, dans certains cas, leur suppression. Ces droits sont accessible sous réserve des conditions définies par la législation en vigueur, détaillées dans la notice disponible sous ce lien.
La sécurité, la santé et le respect de la vie privée de la population sont au cœur des préoccupations de la Direction de la santé, qui s’engage à protéger les données personnelles de ses patients, à respecter leurs droits et à traiter leurs informations de manière éthique et conforme au RGPD.
Pour plus d’informations :
Email : dpo@administration.gov.pf[ACTUALITÉS]
Protection des données personnelles des patients dans les structures de la Direction de la santé : un engagement de confidentialité et de sécurité
Dans le cadre de la prise en charge des patients au sein de la Direction de la santé, une importance capitale est donnée à la protection des données personnelles et au strict respect du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), le règlement européen citoyens de l’Union européenne.
Qu’est ce que le RGPD ?
Le RGPD est un règlement européen en mai 2018, destiné à renforcer et harmoniser la protection des données personnelles, garantissant ainsi un contrôle accru des citoyens sur l’utilisation de leurs informations privées. Dans le cadre de la santé, ces données sont souvent qualifiées de données sensibles en raison de leur nature liée à l’état de santé de la personne concernée et à d’autres informations de santé particulières.
Quelles données sont collectées et pourquoi ?
La Direction de la santé, dans le cadre de ses missions, traite des données personnelles uniquement lorsque cela est strictement nécessaire à l’accomplissement de ses fonctions. Il peut s’agir de données sensibles, telles que celles concernant l’état de santé du patient, nécessaire pour assurer la qualité et la sécurité de sa prise en charge médicale.
Les données sont traitées pour des objectifs précis, légitimes et proportionnés. Seuls les informations strictement nécessaires à la bonne réalisation des soins et services dont a besoin le patient sont collectées et utilisées.
Des traitements adaptés à chaque situation :
En fonction de la nature de la prise en charge du patient, les données personnelles peuvent être traitées de manière différenciée. Par exemple, certaines informations sont utilisées uniquement à des fins médicales, tandis que d’autres peuvent être nécessaire pour la gestion administrative ou pour répondre à des exigences légales.
Qui a accès à ces données ?
Les agents de la Direction de la santé qui vous accueillent et vous prennent en charge ont accès à vos données personnelles. Ils sont soumis au secret professionnel et/ou médical. Cette obligation garantit que vos informations ne sont partagées qu’avec les professionnels directement impliqués dans votre suivi, et ce, dans le respect absolu de la confidentialité.
Sécurisation ds données personnelles :
La Direction de la santé met en œuvre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection, la confidentialité et la sécurité des données personnelles. Ces données sont protégées contre tout accès non autorisé, toute perte ou toute divulgation, et ce, en conformité avec les exigences du RGPD. UN traitement respectueux de la vie privée des patients est garanti par ces mesures de sécurité, en toutes circonstances.
Droit à la confidentialité :
Chacun a des droits concernant ses données personnelles et peut notamment accéder à ses informations, en demander la rectification ou, dans certains cas, leur suppression. Ces droits sont accessible sous réserve des conditions définies par la législation en vigueur, détaillées dans la notice disponible sous ce lien.
La sécurité, la santé et le respect de la vie privée de la population sont au cœur des préoccupations de la Direction de la santé, qui s’engage à protéger les données personnelles de ses patients, à respecter leurs droits et à traiter leurs informations de manière éthique et conforme au RGPD.
Pour plus d’informations :
Email : dpo@administration.gov.pf[ACTUALITÉS]
Voeux de la Direction de la santé
‘ia ora na i te matahiti api ! Bonne année 2025 !
La Direction de la santé vous souhaite une excellente année 2025, pleine de réussite, d’épanouissement et de santé !
En 2025, nous avons à cœur de faire des individus et de leurs familles de véritables acteurs de leur santé, de recréer le leadership des soins de santé de proximité, de repenser le rôle et l’organisation de nos hôpitaux périphériques, de renforcer l’attractivité de nos services pour attirer et fidéliser les talents, et enfin, d’améliorer l’efficacité de notre système de santé dans son ensemble.
Mauruuru roa à tous les agents de la Direction de la santé pour leur engagement à construire ensemble la santé de demain !
Voeux de la Direction de la santé
‘ia ora na i te matahiti api ! Bonne année 2025 !
La Direction de la santé vous souhaite une excellente année 2025, pleine de réussite, d’épanouissement et de santé !
En 2025, nous avons à cœur de faire des individus et de leurs familles de véritables acteurs de leur santé, de recréer le leadership des soins de santé de proximité, de repenser le rôle et l’organisation de nos hôpitaux périphériques, de renforcer l’attractivité de nos services pour attirer et fidéliser les talents, et enfin, d’améliorer l’efficacité de notre système de santé dans son ensemble.
Mauruuru roa à tous les agents de la Direction de la santé pour leur engagement à construire ensemble la santé de demain !