Annuaire des structures
Manuia ! – Commune et école en santé
Deuxième journée de rencontres pour la Direction de la santé. Deux écoles de Vaitape ont été remobilisées sur le dispositif École en santé, avec l’appui du conseiller pédagogique de Bora Bora. Les directeurs d’école ont exprimé leur volonté d’adopter une démarche de promotion de santé au sein de leurs établissements. Plus de 300 élèves et leurs familles seront concernés par cette démarche !
Les élus communaux se sont également mobilisés pour une première présentation du dispositif territorial de promotion de la santé: Commune en santé. L’accueil a donné la tonalité de l’intervention qui s’est déroulée dans une ambiance sereine de partages et de retours d’expériences.
Un bilan positif peut être dressé de ces deux jours d’échanges avec les écoles et les communes qui ont manifesté une volonté de s’engager dans les dispositifs de promotion de la santé pour les habitants des Ratomatai.
Manuia ! – Commune et école en santé
Deuxième journée de rencontres pour la Direction de la santé. Deux écoles de Vaitape ont été remobilisées sur le dispositif École en santé, avec l’appui du conseiller pédagogique de Bora Bora. Les directeurs d’école ont exprimé leur volonté d’adopter une démarche de promotion de santé au sein de leurs établissements. Plus de 300 élèves et leurs familles seront concernés par cette démarche !
Les élus communaux se sont également mobilisés pour une première présentation du dispositif territorial de promotion de la santé: Commune en santé. L’accueil a donné la tonalité de l’intervention qui s’est déroulée dans une ambiance sereine de partages et de retours d’expériences.
Un bilan positif peut être dressé de ces deux jours d’échanges avec les écoles et les communes qui ont manifesté une volonté de s’engager dans les dispositifs de promotion de la santé pour les habitants des Ratomatai.
Prendre soin de sa santé, une priorité en Polynésie française.
La Polynésie Française est classée parmi les pays les plus touchés par les Maladies Non Transmissibles (MNT). Il s’agit d’un phénomène qui touche l’ensemble de la population polynésienne. En effet, selon une étude STEPwise de l’organisation mondiale de la santé réalisée en 2010, 70% des adultes sont en surpoids, dont 40% en situation d’obésité.
Les enfants ne sont pas épargnés puisqu’une étude menée par la Direction de la santé en 2014 puis en 2018, a démontré que 36% des enfants âgés de 7 à 9 ans sont en surpoids et dont 16% au stade de l’obésité. En ce qui concerne les adolescents âgés de 13 à 17 ans, 43% des jeunes sont en surpoids dont 20% en obésité. Il apparaît donc urgent de mener des actions afin de réduire la prépondérance de ces affections au sein de la population générale.
Les MNT telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires chroniques ainsi que les cancers représentent la cause principale de décès au sein des Etats et Territoires insulaires océaniens. Quatre facteurs de risque ont été recensés à l’origine cette situation : la mauvaise alimentation, le manque d’activité physique, l’abus de l’alcool ainsi que le tabagisme. De plus, la non prise en charge de l’obésité chez l’enfant est un facteur de risque susceptible d’entraîner l’apparition de pathologies à l’âge adulte. Il apparaît que la moitié de la population polynésienne (45%) présente un risque majeur de développer une MNT.
Dans ce contexte, la Direction de la Santé s’inscrit dans une démarche de promotion de la santé dans le respect des objectifs de la charte d’Ottawa. Il s’agit de créer un environnement favorable à la santé dans le but de faciliter les choix bénéfiques à la santé.
EA’TTITUDE AMUI 2022 – PARC PAOFAI 9H A 20H – 23 AVRIL 2022
L’évènement Ea’ttitude mis en place par le Ministère et la Direction de la santé depuis 2016, s’articule autour d’activités de prévention et de promotion de la santé dans toute la Polynésie Française.
Les messages de prévention portés lors de cet évènement sont positifs, non moralisateurs ni culpabilisants, dans le but d’inciter toute la population polynésienne (enfants, adolescents, adultes, seniors) à adopter des habitudes de vie saines.
Pour l’édition 2022 de cet évènement, la Direction de la santé entend valoriser le bien-être et la santé sous tous ses aspects et ainsi agir sur différents leviers tels que l’alimentation, l’activité physique mais aussi le rythme de vie et la cohésion familiale.
Le thème retenu pour l’édition 2022 est « Amui » – « Ensemble » en langue tahitienne – après la crise sanitaire il était important que l’on puisse retrouver notre santé, tous ensemble. C’est un événement qui se veut « familial » au sens large du terme au regard de l’importance que représente la sphère familiale dans la culture polynésienne, et ainsi permettre d’avoir des répercussions positives sur chacun de ses membres.
Cette année Ea’ttitude se tiendra le samedi 23 avril 2022 au Parc Paofai de 9h à 20h. Les objectifs sont les suivants :
- Donner des clés pour améliorer son quotidien
- Découvrir de nouvelles activités, de nouvelles façons de consommer
- Souder le lien familial, et le lien avec la terre
- Réaliser l’influence de nos choix individuels sur notre santé et celle de nos choix en famille
- Comprendre qu’être en bonne santé, ce n’est pas uniquement faire du sport et ne pas avoir de maladie
Programme
LIRE LE DOSSIER DE PRESSE
Prendre soin de sa santé, une priorité en Polynésie française.
La Polynésie Française est classée parmi les pays les plus touchés par les Maladies Non Transmissibles (MNT). Il s’agit d’un phénomène qui touche l’ensemble de la population polynésienne. En effet, selon une étude STEPwise de l’organisation mondiale de la santé réalisée en 2010, 70% des adultes sont en surpoids, dont 40% en situation d’obésité.
Les enfants ne sont pas épargnés puisqu’une étude menée par la Direction de la santé en 2014 puis en 2018, a démontré que 36% des enfants âgés de 7 à 9 ans sont en surpoids et dont 16% au stade de l’obésité. En ce qui concerne les adolescents âgés de 13 à 17 ans, 43% des jeunes sont en surpoids dont 20% en obésité. Il apparaît donc urgent de mener des actions afin de réduire la prépondérance de ces affections au sein de la population générale.
Les MNT telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires chroniques ainsi que les cancers représentent la cause principale de décès au sein des Etats et Territoires insulaires océaniens. Quatre facteurs de risque ont été recensés à l’origine cette situation : la mauvaise alimentation, le manque d’activité physique, l’abus de l’alcool ainsi que le tabagisme. De plus, la non prise en charge de l’obésité chez l’enfant est un facteur de risque susceptible d’entraîner l’apparition de pathologies à l’âge adulte. Il apparaît que la moitié de la population polynésienne (45%) présente un risque majeur de développer une MNT.
Dans ce contexte, la Direction de la Santé s’inscrit dans une démarche de promotion de la santé dans le respect des objectifs de la charte d’Ottawa. Il s’agit de créer un environnement favorable à la santé dans le but de faciliter les choix bénéfiques à la santé.
EA’TTITUDE AMUI 2022 – PARC PAOFAI 9H A 20H – 23 AVRIL 2022
L’évènement Ea’ttitude mis en place par le Ministère et la Direction de la santé depuis 2016, s’articule autour d’activités de prévention et de promotion de la santé dans toute la Polynésie Française.
Les messages de prévention portés lors de cet évènement sont positifs, non moralisateurs ni culpabilisants, dans le but d’inciter toute la population polynésienne (enfants, adolescents, adultes, seniors) à adopter des habitudes de vie saines.
Pour l’édition 2022 de cet évènement, la Direction de la santé entend valoriser le bien-être et la santé sous tous ses aspects et ainsi agir sur différents leviers tels que l’alimentation, l’activité physique mais aussi le rythme de vie et la cohésion familiale.
Le thème retenu pour l’édition 2022 est « Amui » – « Ensemble » en langue tahitienne – après la crise sanitaire il était important que l’on puisse retrouver notre santé, tous ensemble. C’est un événement qui se veut « familial » au sens large du terme au regard de l’importance que représente la sphère familiale dans la culture polynésienne, et ainsi permettre d’avoir des répercussions positives sur chacun de ses membres.
Cette année Ea’ttitude se tiendra le samedi 23 avril 2022 au Parc Paofai de 9h à 20h. Les objectifs sont les suivants :
- Donner des clés pour améliorer son quotidien
- Découvrir de nouvelles activités, de nouvelles façons de consommer
- Souder le lien familial, et le lien avec la terre
- Réaliser l’influence de nos choix individuels sur notre santé et celle de nos choix en famille
- Comprendre qu’être en bonne santé, ce n’est pas uniquement faire du sport et ne pas avoir de maladie
Programme
LIRE LE DOSSIER DE PRESSE
Teuanui Hauata, infirmière aux petits soins des plus isolés
TAHITI INFOS 30 Mars 2022
Après avoir été infirmière en poste aux Tuamotu pendant quatre années, Teuanui Hauata est devenue infirmière itinérante. Ils sont 18 comme elle à se déplacer partout en Polynésie pour prendre soin des résidents éloignés. Un métier qui exige réactivité, disponibilité, adaptabilité et écoute.
Elle rentre tout juste de Rimatara. Teuanui Hauata, infirmière, a travaillé trois semaines dans cette île des Australes qu’elle a beaucoup appréciée. « La population là-bas est géniale, c’est très vivant, convivial et tous les habitants sont extrêmement dynamiques. Tout le monde est occupé, les gens sont dans le fa’a’apu, ils sont dans l’artisanat. Ils semblent heureux. Je voyais les femmes assisses à tresser du matin au soir, parfois jusque tard dans la nuit. Ils vivent bien. »
Elle devait repartir le 10 avril pour Tikehau. Finalement, elle a reçu un appel et devra sans doute s’envoler pour Tiputa, à Rangiroa, le 1er avril. « Quand tu es itinérant, il faut être très réactif, souple et disponible. Il faut accepter de faire des compromis même quand tu a des impératifs. Avant de s’engager dans cette voie, il faut bien réfléchir. » Toutefois, aujourd’hui, elle n’échangerait sa place pour rien au monde
[…]
Seule à Takapoto
Pour démarrer, Teuanui Hauata a été infirmière à Takapoto. Il n’y avait pas de médecine, elle avait avec elle un auxiliaire de santé. Les auxiliaires de santé sont précieux. « Ils sont recrutés dans les îles et formés spécialement pour les missions qui leur sont confiées. Ce sont des disques-durs ambulants, ils connaissent bien l’île dans laquelle ils vivent et tous les habitants. » Ils font le lien entre infirmier et/ou médecin quand ils arrivent et la population. « Je dirais qu’il faut au moins une année pour prendre ses marques, connaître les gens », a constaté Teuanui Hauata qui est restée quatre ans à Takapoto.
Takapoto dispose d’un aéroport, mais il n’y a qu’un seul vol par semaine. « C’est sûr qu’il vaut mieux ne pas tomber malade », s’amuse-t-elle. En quatre années, elle a assuré toutes les missions de son poste. « Une seule fois, j’ai dû prendre un jour de repos, dans ce cas le remplacement n’est pas possible, l’infirmerie est rétrogradée en poste de santé. » Elle a, pendant neuf mois d’affilé, été d’astreinte 24 heures sur 24. Il lui est arrivé d’enchaîner plusieurs nuits blanches.
Dans les îles, « les gens savent qu’ils sont loin de tout. Ils considèrent avoir de la chance de pouvoir compter sur un infirmier quand il y en a, ils ne se plaignent jamais et ne sollicitent les soignants qu’en dernier recours, il faut en être conscient. » Aussi, les soignants doivent être vigilants et attentifs. « Si quelqu’un vient demander un doliprane un week-end par exemple, en dehors des horaires, il ne faut jamais le donner sans aller fouiller, sans discuter et questionner pour comprendre. Il faut être dans l’éveil. »
Au quotidien, 70% de l’activité des soignants restent du suivi de pathologie chronique, des consultations scolaires… Il y a également une grosse part d’administratif à gérer. Les urgences ne constituent pas la majorité des actes. Mais elles surviennent. « Dans ce cas, nous sommes toujours en contact avec un médecin, nous ne prenons aucune décision seul. » Les évasans sont cependant décidées par le médecin sur la base des observations, examens et dires des professionnels sur place.
[….]En 2018, un poste d’itinérant s’est libéré. Teuanui Hauata a sauté sur l’occasion. Elle est envoyée depuis aux quatre coins de la Polynésie pour des séjours de deux semaines à trois mois. « On remplace des infirmiers ou bien on est placé sur des postes vacants », précise-t-elle. Un déplacement l’a particulièrement marqué, c’était à Rapa. « Quand tu t’approches de cette île après deux jours de pleine mer, tu sens que les gens vont bien t’accueillir. Tu vois approcher et grossir ce petit point sur l’horizon, c’était incroyable. » L’accueil a été à la hauteur. « Il y a de nombreux et réguliers regroupement, il y a une vraie vie en collectivité. »
Teuanui Hauata entend rester à son poste encore quelques années. Ses enfants sont jeunes, scolarisés à Tahiti. Mais plus tard, elle aimerait retrouver un poste isolé aux Tuamotu.
Lire l’article de Tahiti Infos en entier : https://www.tahiti-infos.com/Teuanui-Hauata-infirmiere-aux-petits-soins-des-plus-isoles_a208220.htmlTeuanui Hauata, infirmière aux petits soins des plus isolés
TAHITI INFOS 30 Mars 2022
Après avoir été infirmière en poste aux Tuamotu pendant quatre années, Teuanui Hauata est devenue infirmière itinérante. Ils sont 18 comme elle à se déplacer partout en Polynésie pour prendre soin des résidents éloignés. Un métier qui exige réactivité, disponibilité, adaptabilité et écoute.
Elle rentre tout juste de Rimatara. Teuanui Hauata, infirmière, a travaillé trois semaines dans cette île des Australes qu’elle a beaucoup appréciée. « La population là-bas est géniale, c’est très vivant, convivial et tous les habitants sont extrêmement dynamiques. Tout le monde est occupé, les gens sont dans le fa’a’apu, ils sont dans l’artisanat. Ils semblent heureux. Je voyais les femmes assisses à tresser du matin au soir, parfois jusque tard dans la nuit. Ils vivent bien. »
Elle devait repartir le 10 avril pour Tikehau. Finalement, elle a reçu un appel et devra sans doute s’envoler pour Tiputa, à Rangiroa, le 1er avril. « Quand tu es itinérant, il faut être très réactif, souple et disponible. Il faut accepter de faire des compromis même quand tu a des impératifs. Avant de s’engager dans cette voie, il faut bien réfléchir. » Toutefois, aujourd’hui, elle n’échangerait sa place pour rien au monde
[…]
Seule à Takapoto
Pour démarrer, Teuanui Hauata a été infirmière à Takapoto. Il n’y avait pas de médecine, elle avait avec elle un auxiliaire de santé. Les auxiliaires de santé sont précieux. « Ils sont recrutés dans les îles et formés spécialement pour les missions qui leur sont confiées. Ce sont des disques-durs ambulants, ils connaissent bien l’île dans laquelle ils vivent et tous les habitants. » Ils font le lien entre infirmier et/ou médecin quand ils arrivent et la population. « Je dirais qu’il faut au moins une année pour prendre ses marques, connaître les gens », a constaté Teuanui Hauata qui est restée quatre ans à Takapoto.
Takapoto dispose d’un aéroport, mais il n’y a qu’un seul vol par semaine. « C’est sûr qu’il vaut mieux ne pas tomber malade », s’amuse-t-elle. En quatre années, elle a assuré toutes les missions de son poste. « Une seule fois, j’ai dû prendre un jour de repos, dans ce cas le remplacement n’est pas possible, l’infirmerie est rétrogradée en poste de santé. » Elle a, pendant neuf mois d’affilé, été d’astreinte 24 heures sur 24. Il lui est arrivé d’enchaîner plusieurs nuits blanches.
Dans les îles, « les gens savent qu’ils sont loin de tout. Ils considèrent avoir de la chance de pouvoir compter sur un infirmier quand il y en a, ils ne se plaignent jamais et ne sollicitent les soignants qu’en dernier recours, il faut en être conscient. » Aussi, les soignants doivent être vigilants et attentifs. « Si quelqu’un vient demander un doliprane un week-end par exemple, en dehors des horaires, il ne faut jamais le donner sans aller fouiller, sans discuter et questionner pour comprendre. Il faut être dans l’éveil. »
Au quotidien, 70% de l’activité des soignants restent du suivi de pathologie chronique, des consultations scolaires… Il y a également une grosse part d’administratif à gérer. Les urgences ne constituent pas la majorité des actes. Mais elles surviennent. « Dans ce cas, nous sommes toujours en contact avec un médecin, nous ne prenons aucune décision seul. » Les évasans sont cependant décidées par le médecin sur la base des observations, examens et dires des professionnels sur place.
[….]En 2018, un poste d’itinérant s’est libéré. Teuanui Hauata a sauté sur l’occasion. Elle est envoyée depuis aux quatre coins de la Polynésie pour des séjours de deux semaines à trois mois. « On remplace des infirmiers ou bien on est placé sur des postes vacants », précise-t-elle. Un déplacement l’a particulièrement marqué, c’était à Rapa. « Quand tu t’approches de cette île après deux jours de pleine mer, tu sens que les gens vont bien t’accueillir. Tu vois approcher et grossir ce petit point sur l’horizon, c’était incroyable. » L’accueil a été à la hauteur. « Il y a de nombreux et réguliers regroupement, il y a une vraie vie en collectivité. »
Teuanui Hauata entend rester à son poste encore quelques années. Ses enfants sont jeunes, scolarisés à Tahiti. Mais plus tard, elle aimerait retrouver un poste isolé aux Tuamotu.
Lire l’article de Tahiti Infos en entier : https://www.tahiti-infos.com/Teuanui-Hauata-infirmiere-aux-petits-soins-des-plus-isoles_a208220.htmlLa Direction de la santé soutient les initiatives innovantes
Pour la nouvelle édition du Village Alimentation Innovation (VAI), la Direction de la santé continue de soutenir cette initiative. En effet, chaque année la Direction de la santé finance une partie de cet événement grand public qui mêle ateliers interactifs, concours divers et conférences autour de l’alimentation. Il se tiendra au Fare Tahiti Nui (OTAC) – la maison de la culture du 31 mars 2022 au 03 avril 2022.
La Direction de la santé y est présente et anime un stand autour de l’alimentation équilibrée avec notre diététicienne Caroline Vinet et les cellules de promotion de la santé de tous les archipels.
La Direction de la santé soutient les initiatives innovantes
Pour la nouvelle édition du Village Alimentation Innovation (VAI), la Direction de la santé continue de soutenir cette initiative. En effet, chaque année la Direction de la santé finance une partie de cet événement grand public qui mêle ateliers interactifs, concours divers et conférences autour de l’alimentation. Il se tiendra au Fare Tahiti Nui (OTAC) – la maison de la culture du 31 mars 2022 au 03 avril 2022.
La Direction de la santé y est présente et anime un stand autour de l’alimentation équilibrée avec notre diététicienne Caroline Vinet et les cellules de promotion de la santé de tous les archipels.
Mission de la Direction de la santé à Huahine
Le lundi 28 mars 2022, la Direction de la santé a effectué quatre réunions d’information sur l’ile de Huahine. La journée de mission a commencé avec la rencontre de la directrice de l’école de Fiti’i et du conseiller pédagogique de Huahine. Au programme : remobiliser le partenariat entre l’école et la Direction de la santé, ce qui a permis de remotiver l’équipe pédagogique dans la mise en œuvre du dispositif École en santé. Une démarche similaire a été proposée à la directrice de l’école de Haapu en fin de matinée. Les deux écoles ont exprimé la volonté de s’inscrire dans la démarche d’École en santé. Affaire à suivre…
Une présentation du dispositif Commune en santé a été proposée aux élus du conseil municipal de Huahine en début d’après-midi. Les élus présents ont exprimé leur intérêt pour le dispositif et une volonté de s’inscrire dans cette démarche. La journée s’est achevée par une présentation du dispositif au Comité Local de santé, entité pressentie au pilotage du dispositif au sein de la commune. Le personnel du centre médical a manifesté son intérêt à suivre les projets portés par les associations. Ces rencontres ont permis de relancer la dynamique au sein de équipes communales et des agents de proximité de la Direction de la santé.
Mission de la Direction de la santé à Huahine
Le lundi 28 mars 2022, la Direction de la santé a effectué quatre réunions d’information sur l’ile de Huahine. La journée de mission a commencé avec la rencontre de la directrice de l’école de Fiti’i et du conseiller pédagogique de Huahine. Au programme : remobiliser le partenariat entre l’école et la Direction de la santé, ce qui a permis de remotiver l’équipe pédagogique dans la mise en œuvre du dispositif École en santé. Une démarche similaire a été proposée à la directrice de l’école de Haapu en fin de matinée. Les deux écoles ont exprimé la volonté de s’inscrire dans la démarche d’École en santé. Affaire à suivre…
Une présentation du dispositif Commune en santé a été proposée aux élus du conseil municipal de Huahine en début d’après-midi. Les élus présents ont exprimé leur intérêt pour le dispositif et une volonté de s’inscrire dans cette démarche. La journée s’est achevée par une présentation du dispositif au Comité Local de santé, entité pressentie au pilotage du dispositif au sein de la commune. Le personnel du centre médical a manifesté son intérêt à suivre les projets portés par les associations. Ces rencontres ont permis de relancer la dynamique au sein de équipes communales et des agents de proximité de la Direction de la santé.
Enquête de prévalence filariose à Moorea réussie
Les enfants de Moorea ont activement participé à la campagne de prévalence de la filariose lymphatique.
Ils ont été capables de répondre aux questions de l’équipe grâce ce qu’ils ont appris dans le cadre du dispositif Ecole en santé.
Ils ont été très courageux, et nous leur avons remis le document attestant du résultat, à garder dans le carnet de santé, ainsi qu’un diplôme du courage pour l’ensemble de la classe.
Notre équipe souhaite remercier l’ensemble des enseignants, des directeurs des établissements scolaires, les parents et bien sûrs les enfants nous permettant d’attester que la filariose lymphatique ne circule pas à Moorea.
Une enquête est prévue sur Maiao prochainement.
Enquête de prévalence filariose à Moorea réussie
Les enfants de Moorea ont activement participé à la campagne de prévalence de la filariose lymphatique.
Ils ont été capables de répondre aux questions de l’équipe grâce ce qu’ils ont appris dans le cadre du dispositif Ecole en santé.
Ils ont été très courageux, et nous leur avons remis le document attestant du résultat, à garder dans le carnet de santé, ainsi qu’un diplôme du courage pour l’ensemble de la classe.
Notre équipe souhaite remercier l’ensemble des enseignants, des directeurs des établissements scolaires, les parents et bien sûrs les enfants nous permettant d’attester que la filariose lymphatique ne circule pas à Moorea.
Une enquête est prévue sur Maiao prochainement.
Enquête de prévalence de la filariose chez les enfants à Moorea
Les équipes de la Direction de la santé et de l’hôpital de Moorea se déplaceront dans chaque école pour y effectuer une enquête de prévalence de la filariose lymphatique du 21 au 24 mars.
Tous les enfants de 6 et 7 ans, en classe de CP et CE1, de toutes les écoles de Moorea-Maiao, avec un accord parental vont se faire tester par un test antigénique rapide (comme un test de glycémie).
Les objectifs de l’enquête :
- vérifier l’absence de transmission récente de la filariose lymphatique,
- évaluer l’efficacité de la POD des années précédentes
- adapter les campagnes POD pour l’année prochaine
Rappel : Les parents sont priés d’amener le carnet de santé de l’enfant afin d’y noter le résultat du test ou le test non fait en cas de refus.
Enquête de prévalence de la filariose chez les enfants à Moorea
Les équipes de la Direction de la santé et de l’hôpital de Moorea se déplaceront dans chaque école pour y effectuer une enquête de prévalence de la filariose lymphatique du 21 au 24 mars.
Tous les enfants de 6 et 7 ans, en classe de CP et CE1, de toutes les écoles de Moorea-Maiao, avec un accord parental vont se faire tester par un test antigénique rapide (comme un test de glycémie).
Les objectifs de l’enquête :
- vérifier l’absence de transmission récente de la filariose lymphatique,
- évaluer l’efficacité de la POD des années précédentes
- adapter les campagnes POD pour l’année prochaine
Rappel : Les parents sont priés d’amener le carnet de santé de l’enfant afin d’y noter le résultat du test ou le test non fait en cas de refus.
Mission ministérielle MATAIVA RANGIROA
Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, la directrice de la Santé, Merehau Mervin, le chef de la subdivision de la santé des Tuamotu Gambier, accompagnés du docteur François Laudon responsable de la circonscription Tuamotu-Gambier de la direction de la santé, du chirurgien-dentiste en chef de Papeete, Pierre Tasseti, et de deux techniciens, Olivier Marrenc et Teva Le Calvic, se sont rendus ce jeudi, sur Mataiva, puis Rangiroa, dans le cadre d’une mission « Santé » aux Tuamotu.
Dans un premier temps, la délégation s’est rendue à Mataiva, où elle a procédé au paramétrage de la valise de télémédecine PARSY, et à la formation de deux auxiliaires de santé pour maitriser la manipulation de cet outil. Le Tavana, Edgard Tetua, les autorités communales, et les représentant de l’Assemblée de Polynésie française ont pu assister à la démonstration sur la possibilité de visio-consultation avec le médecin de Rangiroa, ou encore le SAMU de Tahiti.
Avant la réception officielle du poste de santé, le Tavana a souhaité que le ministre découvre l’école primaire de l’île. A l’occasion, ils ont évoqué le suivi médical et dentaire des écoliers, qui se fera par l’équipe de santé de Rangiroa, et non plus par les équipes itinérantes de Tahiti, avec une fréquence plus rapprochée (biannuelle).
Le nouveau poste de santé financé sur fonds propres à hauteur de 5 millions Fcfp, a ensuite été inauguré. Il comporte une grande salle de soins, deux salles de consultation, et une salle de bain. Les travaux ayant débuté au second semestre 2021, la livraison à la direction de la Santé s’est faite en début du mois de février, et fait l’objet d’une convention et d’un bail locatif entre la commune et le Pays.
Dans la même journée, le ministre, Jacques Raynal, et la délégation de la santé, se sont rendu à Rangiroa, dans le village de Tiputa, pour la présentation du plan architectural de l’abri de survie. En effet, le ministre des Outremers, Sebastien Lecornu, le Président du Pays, Edouard Fritch, ainsi que les Tavana des Tuamotu (Anaa, Arutua, Fakarava, Manihi, Nukutavake, Rangiroa, Tureia) ont signé en mai 2021, la convention de construction de 17 abris de survie, dont un à Tiputa. Cet abri de survie hébergera l’infirmerie. Le démarrage des travaux est projeté en fin 2022, pour une durée estimée à 2ans. Dans l’attente, une mise à niveau de l’actuelle infirmerie (climatisation, réseau électrique) est prévue.
Enfin, c’est à Avatoru que le ministre Jacques Raynal a visité le Fare Covid, situé dans les locaux de l’ancienne école de la perliculture. Une réunion de travail avec tous les agents du centre médical et dentaire s’est tenue à cette occasion. Quelques conseillers municipaux étaient aussi présents, et ont débattu avec la délégation sur le développement de la santé de proximité.
Le centre médical sera le point focal des atolls de la commune (Tiputa, Mataiva, Makatea, Tikehau). Deux nouveaux médecins seront affectés à Avatoru au 3e trimestre 2022, au vu de l’augmentation de l’activité de soins. Ce doublement médical facilitera les avis de télémédecine, ainsi que les tournées médicales plus fréquentes vers les 3 autres atolls de la commune.
Mission ministérielle MATAIVA RANGIROA
Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, la directrice de la Santé, Merehau Mervin, le chef de la subdivision de la santé des Tuamotu Gambier, accompagnés du docteur François Laudon responsable de la circonscription Tuamotu-Gambier de la direction de la santé, du chirurgien-dentiste en chef de Papeete, Pierre Tasseti, et de deux techniciens, Olivier Marrenc et Teva Le Calvic, se sont rendus ce jeudi, sur Mataiva, puis Rangiroa, dans le cadre d’une mission « Santé » aux Tuamotu.
Dans un premier temps, la délégation s’est rendue à Mataiva, où elle a procédé au paramétrage de la valise de télémédecine PARSY, et à la formation de deux auxiliaires de santé pour maitriser la manipulation de cet outil. Le Tavana, Edgard Tetua, les autorités communales, et les représentant de l’Assemblée de Polynésie française ont pu assister à la démonstration sur la possibilité de visio-consultation avec le médecin de Rangiroa, ou encore le SAMU de Tahiti.
Avant la réception officielle du poste de santé, le Tavana a souhaité que le ministre découvre l’école primaire de l’île. A l’occasion, ils ont évoqué le suivi médical et dentaire des écoliers, qui se fera par l’équipe de santé de Rangiroa, et non plus par les équipes itinérantes de Tahiti, avec une fréquence plus rapprochée (biannuelle).
Le nouveau poste de santé financé sur fonds propres à hauteur de 5 millions Fcfp, a ensuite été inauguré. Il comporte une grande salle de soins, deux salles de consultation, et une salle de bain. Les travaux ayant débuté au second semestre 2021, la livraison à la direction de la Santé s’est faite en début du mois de février, et fait l’objet d’une convention et d’un bail locatif entre la commune et le Pays.
Dans la même journée, le ministre, Jacques Raynal, et la délégation de la santé, se sont rendu à Rangiroa, dans le village de Tiputa, pour la présentation du plan architectural de l’abri de survie. En effet, le ministre des Outremers, Sebastien Lecornu, le Président du Pays, Edouard Fritch, ainsi que les Tavana des Tuamotu (Anaa, Arutua, Fakarava, Manihi, Nukutavake, Rangiroa, Tureia) ont signé en mai 2021, la convention de construction de 17 abris de survie, dont un à Tiputa. Cet abri de survie hébergera l’infirmerie. Le démarrage des travaux est projeté en fin 2022, pour une durée estimée à 2ans. Dans l’attente, une mise à niveau de l’actuelle infirmerie (climatisation, réseau électrique) est prévue.
Enfin, c’est à Avatoru que le ministre Jacques Raynal a visité le Fare Covid, situé dans les locaux de l’ancienne école de la perliculture. Une réunion de travail avec tous les agents du centre médical et dentaire s’est tenue à cette occasion. Quelques conseillers municipaux étaient aussi présents, et ont débattu avec la délégation sur le développement de la santé de proximité.
Le centre médical sera le point focal des atolls de la commune (Tiputa, Mataiva, Makatea, Tikehau). Deux nouveaux médecins seront affectés à Avatoru au 3e trimestre 2022, au vu de l’augmentation de l’activité de soins. Ce doublement médical facilitera les avis de télémédecine, ainsi que les tournées médicales plus fréquentes vers les 3 autres atolls de la commune.
Formation professionnelle – une collaboration entre la Direction de la santé et le Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de TOURS dans le cadre du Diplôme interuniversitaire d’échographie gynéco-obstétricale
La Direction de la santé a accueilli lundi 21 février 2022 le Pr Franck PERROTIN – Professeur des Universités – Praticien Hospitalier, Chef du pôle Gynécologie, Obstétrique, Médecine fœtale et Reproduction du Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de TOURS, pour une semaine de formation théorique et pratique à l’attention des médecins et sages-femmes de la direction de la santé dans le cadre du diplôme interuniversitaire d’échographie gynéco-obstétricale . Ces professionnels exercent leurs missions sur plusieurs archipels : îles du Vent et sous le vent, Australes et Tuamotu-Gambier
Cette formation diplômante d’une durée d’un an, sera reconduite durant deux années universitaires consécutives, afin de former le plus grand nombre de spécialistes de la grossesse à l’échographie anténatale.
En effet, il est obligatoire de réaliser au moins trois échographies à différents stades de la grossesse afin de surveiller le bon développement du fœtus et détecter toute anomalie avant la naissance.
A l’issue de cette formation et sous réserve de validation de leur diplôme, les professionnels seront habilités au plan national à réaliser ces échographies : la première durant le troisième mois de grossesse ; la seconde lors du cinquième mois et la troisième à la fin du septième mois.
L’objectif de la direction de la santé est ainsi de permettre un suivi clinique et échographique de qualité des femmes enceintes au plus proche de leur lieu de vie sur l’ensemble du territoire.
Formation professionnelle – une collaboration entre la Direction de la santé et le Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de TOURS dans le cadre du Diplôme interuniversitaire d’échographie gynéco-obstétricale
La Direction de la santé a accueilli lundi 21 février 2022 le Pr Franck PERROTIN – Professeur des Universités – Praticien Hospitalier, Chef du pôle Gynécologie, Obstétrique, Médecine fœtale et Reproduction du Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de TOURS, pour une semaine de formation théorique et pratique à l’attention des médecins et sages-femmes de la direction de la santé dans le cadre du diplôme interuniversitaire d’échographie gynéco-obstétricale . Ces professionnels exercent leurs missions sur plusieurs archipels : îles du Vent et sous le vent, Australes et Tuamotu-Gambier
Cette formation diplômante d’une durée d’un an, sera reconduite durant deux années universitaires consécutives, afin de former le plus grand nombre de spécialistes de la grossesse à l’échographie anténatale.
En effet, il est obligatoire de réaliser au moins trois échographies à différents stades de la grossesse afin de surveiller le bon développement du fœtus et détecter toute anomalie avant la naissance.
A l’issue de cette formation et sous réserve de validation de leur diplôme, les professionnels seront habilités au plan national à réaliser ces échographies : la première durant le troisième mois de grossesse ; la seconde lors du cinquième mois et la troisième à la fin du septième mois.
L’objectif de la direction de la santé est ainsi de permettre un suivi clinique et échographique de qualité des femmes enceintes au plus proche de leur lieu de vie sur l’ensemble du territoire.
Prévention primaire dans le domaine des addictions
Une collaboration entre la Direction de la santé, la Direction générale de l’éducation et des enseignements (DGEE) et la Croix Rouge française délégation de la Polynésie française.
La Direction de la santé a accueilli lundi 21 février 2022 la Croix Rouge française délégation de la Polynésie française et le Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) Pierre-Nicole (Paris) dans le cadre du premier Comité de Pilotage pour le déploiement du marché public d’externalisation de la prévention primaire dans le domaine des addictions.
Ce projet répond à deux objectifs. Le premier est de déployer des interventions de sensibilisation aux addictions dans les collèges, lycées et CJA de la Polynésie française. Le second est de proposer des formations à destination des personnels enseignants pour repérer les conduites addictives chez les plus jeunes.
Suite au travail collaboratif mené par la Direction de la Santé, la DGEE, le Centre de Prévention et de Soins des Addictions (CPSA) de la direction de la santé, la Croix Rouge française délégation de la Polynésie française, et le CSAPA Pierre-Nicole (Paris), 135 ateliers se tiendront sur les mois de mars, avril et mai auprès de plusieurs établissements scolaires de Tahiti.
Ainsi 1500 élèves bénéficieront du programme Turumono : ateliers sur les thématiques du tabac, de l’alcool ou du paka.
Prévention primaire dans le domaine des addictions
Une collaboration entre la Direction de la santé, la Direction générale de l’éducation et des enseignements (DGEE) et la Croix Rouge française délégation de la Polynésie française.
La Direction de la santé a accueilli lundi 21 février 2022 la Croix Rouge française délégation de la Polynésie française et le Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) Pierre-Nicole (Paris) dans le cadre du premier Comité de Pilotage pour le déploiement du marché public d’externalisation de la prévention primaire dans le domaine des addictions.
Ce projet répond à deux objectifs. Le premier est de déployer des interventions de sensibilisation aux addictions dans les collèges, lycées et CJA de la Polynésie française. Le second est de proposer des formations à destination des personnels enseignants pour repérer les conduites addictives chez les plus jeunes.
Suite au travail collaboratif mené par la Direction de la Santé, la DGEE, le Centre de Prévention et de Soins des Addictions (CPSA) de la direction de la santé, la Croix Rouge française délégation de la Polynésie française, et le CSAPA Pierre-Nicole (Paris), 135 ateliers se tiendront sur les mois de mars, avril et mai auprès de plusieurs établissements scolaires de Tahiti.
Ainsi 1500 élèves bénéficieront du programme Turumono : ateliers sur les thématiques du tabac, de l’alcool ou du paka.