Annuaire des structures de la Direction de la santé
[ACTUALITÉS]
Qualité des eaux destinées à la consommation à Tahiti et dans les îles en 2023
Le Centre de santé environnementale (CSE) de la Direction de la santé a poursuivi en 2023, sa mission de contrôle sanitaire de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine distribuées par les réseaux et fontaines publics.
En parallèle, 20 communes et le syndicat intercommunal Te Oropaa ont initié un programme de contrôle de la qualité de l’eau sur tout ou partie de leurs ressources, fontaines publiques et/ou réseaux de distribution et 7 communes des Tuamotu (Anaa, Arutua, Hao, Manihi, Rangiroa, Reao et Takaroa) ont initié leurs autocontrôles sur tout ou partie de leurs ressources et/ou fontaines à carte prépayée. Il est à relever les efforts mis en place par les communes éloignées pour lesquelles la logistique (du fait des faibles fréquences aériennes) est complexe et le coût de transport (du fait de l’éloignement) est plus important.
Au total, 1584 prélèvements ont été effectués sur des réseaux de distribution, 29 prélèvements sur des fontaines de distribution à carte prépayée (Tuamotu), 313 prélèvements sur des fontaines publiques et 97 prélèvements sur des ressources.
Les résultats de la qualité des eaux distribuées sont établis à partir de l’ensemble des résultats obtenus. Ils sont synthétisés dans les documents ci-joints et notamment sur les cartes ci-jointes.
Il apparaît que 63% de la population a accès à l’eau potable en Polynésie française en 2023. Au sein de chaque archipel, la part de population ayant accès à l’eau potable est :
– 69% aux Iles du Vent ;
– 77% aux Iles Sous-le-Vent ;
– 23% aux Australes ;
– 1% aux Tuamotu-Gambier ;
– 0% aux Marquises.
Les principaux résultats sont les suivants :
- En 2023, 12 communes ont distribué de l’eau potable sur l’ensemble de leur territoire : Arue, Faa’a, Mahina, Papeete, Pirae, Punaauia, Papara, Bora Bora, Huahine, Tumaraa, Taputapuatea et Uturoa.
- 3 communes ont délivré de l’eau potable sur une partie de leur territoire : Taiarapu Est (réseaux Lucas, Hélène Auffray et Van Bastolaer), Moorea (réseaux Nuuroa, Papetoai, Temae, Maharepa 1 et 2 et Haumi) et Rurutu (réseaux Hauti et Moerai).
- A Tahiti, l’excellente qualité de l’eau desservie dans la zone urbaine (sauf à Paea) et Papara se maintient. Concernant les communes de la zone rurale (hormis les réseaux Lucas, Hélène Auffray et Van Bastolaer de Taiarapu Est), l’eau distribuée est toujours non potable.
- A Moorea, seuls 6 réseaux sur 22 sont potables. Néanmoins, leur extension régulière permet d’augmenter la part de la population ayant accès à l’eau potable d’année en année.
- Aux îles Sous-le-Vent, la régularité de Bora Bora, Tumaraa et Uturoa dont l’eau est potable depuis 2017. Pour Taputapuatea la qualité de l’eau reste variable mais présente d’excellents résultats pour 2023, comme pour Huahine. La qualité de l’eau reste variable avec encore des non-conformités sur Tahaa.
- Aux Australes, la qualité de l’eau reste variable, avec des efforts maintenus notamment sur Rurutu.
- Quant aux archipels des Marquises et des Tuamotu-Gambier, encore beaucoup de mauvais résultats, voire l’absence d’analyses, qui imposent réglementairement de déclarer leurs eaux non potables.
Les raisons de la mauvaise qualité de l’eau distribuée sont connues : l’utilisation exclusive de captages d’eaux superficielles, la mauvaise exploitation des installations de traitement d’eau potable, la vétusté des ouvrages existants, l’absence de traitement adapté et de désinfection des ressources, le non fonctionnement d’installations de traitement d’eau alors qu’elles ont été réceptionnées.
Sur les 272 résultats non conformes relevés sur les réseaux, 261 (soit 96%) montraient la présence de germes témoins de contamination fécale. A noter que 128 analyses présentaient des Escherichia coli, bactéries pathogènes pour l’homme. 58 analyses (21%) présentaient des non-conformités physico-chimiques, et notamment une forte turbidité, signe du recours à des eaux de surface connues pour être vulnérables aux apports terrigènes.
En 2023, sur les 23 fontaines publiques contrôlées (hors Tuamotu), seules les fontaines Papemato à Papara, Van Bastolaer et Hélène Auffray à Taiarapu Est et Temae, Paopao, Nuuroa, Afareaitu et Vaiare à Moorea ont délivré une eau potable. Pour certaines fontaines publiques pourtant équipées de systèmes de traitement de l’eau, les résultats s’avèrent variables et généralement non potables. C’est également le constat qui est fait aux Tuamotu sur les 23 fontaines à cartes prépayées contrôlées, bien que le peu de résultats ne permette pas de généraliser la situation.
Les efforts et les investissements doivent se poursuivre. En outre, le recours à des outils d’aide peut également s’avérer utile, tels que la mise en œuvre des Plans de Sécurité Sanitaire des Eaux (PSSE), outil préconisé par l’OMS depuis 2004. Il convient de relever que 4 PSSE ont été établis par les communes de Bora Bora, Papeete, Pirae et Moorea et que dans le cadre du programme PROTEGE (Projet régional océanien des Territoires pour la gestion durable des écosystèmes), 6 PSSE supplémentaires ont été finalisés (Rimatara, Paea, Tumaraa, Mahina, Hao et Tubuai). Grâce au projet PROTEGE, des outils d’aide et de communication ont également pu être réalisés et un atelier interrégional s’est tenu en avril 2024 pour présenter notamment les PSSE aux maires de Polynésie française.
Le rapport 2023 et les cartes de qualité des eaux de consommation sont disponibles sous les liens suivants :
- Descriptif des ressources en eau et des travaux réalisés et programmés sur les réseaux de distribution par les communes de Polynésie française au 31 décembre 2023
- Carte présentant la qualité de l’eau distribuée à Tahiti et Moorea en 2023
- Carte présentant la qualité de l’eau distribuée aux îles Sous-le-Vent en 2023
- Carte présentant la qualité de l’eau distribuée aux Australes et Marquises en 2023
- Carte présentant la qualité de l’eau distribuée aux Tuamotu-Gambier en 2023
- Qualité des eaux distribuées par les réseaux publics de distribution en 2023
- Qualité des eaux distribuées par les fontaines publiques en 2023
- Qualité des ressources en eau exploitées en 2023
- Evolution de la qualité de l’eau par réseau public de distribution
Qualité des eaux destinées à la consommation à Tahiti et dans les îles en 2023
Le Centre de santé environnementale (CSE) de la Direction de la santé a poursuivi en 2023, sa mission de contrôle sanitaire de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine distribuées par les réseaux et fontaines publics.
En parallèle, 20 communes et le syndicat intercommunal Te Oropaa ont initié un programme de contrôle de la qualité de l’eau sur tout ou partie de leurs ressources, fontaines publiques et/ou réseaux de distribution et 7 communes des Tuamotu (Anaa, Arutua, Hao, Manihi, Rangiroa, Reao et Takaroa) ont initié leurs autocontrôles sur tout ou partie de leurs ressources et/ou fontaines à carte prépayée. Il est à relever les efforts mis en place par les communes éloignées pour lesquelles la logistique (du fait des faibles fréquences aériennes) est complexe et le coût de transport (du fait de l’éloignement) est plus important.
Au total, 1584 prélèvements ont été effectués sur des réseaux de distribution, 29 prélèvements sur des fontaines de distribution à carte prépayée (Tuamotu), 313 prélèvements sur des fontaines publiques et 97 prélèvements sur des ressources.
Les résultats de la qualité des eaux distribuées sont établis à partir de l’ensemble des résultats obtenus. Ils sont synthétisés dans les documents ci-joints et notamment sur les cartes ci-jointes.
Il apparaît que 63% de la population a accès à l’eau potable en Polynésie française en 2023. Au sein de chaque archipel, la part de population ayant accès à l’eau potable est :
– 69% aux Iles du Vent ;
– 77% aux Iles Sous-le-Vent ;
– 23% aux Australes ;
– 1% aux Tuamotu-Gambier ;
– 0% aux Marquises.
Les principaux résultats sont les suivants :
- En 2023, 12 communes ont distribué de l’eau potable sur l’ensemble de leur territoire : Arue, Faa’a, Mahina, Papeete, Pirae, Punaauia, Papara, Bora Bora, Huahine, Tumaraa, Taputapuatea et Uturoa.
- 3 communes ont délivré de l’eau potable sur une partie de leur territoire : Taiarapu Est (réseaux Lucas, Hélène Auffray et Van Bastolaer), Moorea (réseaux Nuuroa, Papetoai, Temae, Maharepa 1 et 2 et Haumi) et Rurutu (réseaux Hauti et Moerai).
- A Tahiti, l’excellente qualité de l’eau desservie dans la zone urbaine (sauf à Paea) et Papara se maintient. Concernant les communes de la zone rurale (hormis les réseaux Lucas, Hélène Auffray et Van Bastolaer de Taiarapu Est), l’eau distribuée est toujours non potable.
- A Moorea, seuls 6 réseaux sur 22 sont potables. Néanmoins, leur extension régulière permet d’augmenter la part de la population ayant accès à l’eau potable d’année en année.
- Aux îles Sous-le-Vent, la régularité de Bora Bora, Tumaraa et Uturoa dont l’eau est potable depuis 2017. Pour Taputapuatea la qualité de l’eau reste variable mais présente d’excellents résultats pour 2023, comme pour Huahine. La qualité de l’eau reste variable avec encore des non-conformités sur Tahaa.
- Aux Australes, la qualité de l’eau reste variable, avec des efforts maintenus notamment sur Rurutu.
- Quant aux archipels des Marquises et des Tuamotu-Gambier, encore beaucoup de mauvais résultats, voire l’absence d’analyses, qui imposent réglementairement de déclarer leurs eaux non potables.
Les raisons de la mauvaise qualité de l’eau distribuée sont connues : l’utilisation exclusive de captages d’eaux superficielles, la mauvaise exploitation des installations de traitement d’eau potable, la vétusté des ouvrages existants, l’absence de traitement adapté et de désinfection des ressources, le non fonctionnement d’installations de traitement d’eau alors qu’elles ont été réceptionnées.
Sur les 272 résultats non conformes relevés sur les réseaux, 261 (soit 96%) montraient la présence de germes témoins de contamination fécale. A noter que 128 analyses présentaient des Escherichia coli, bactéries pathogènes pour l’homme. 58 analyses (21%) présentaient des non-conformités physico-chimiques, et notamment une forte turbidité, signe du recours à des eaux de surface connues pour être vulnérables aux apports terrigènes.
En 2023, sur les 23 fontaines publiques contrôlées (hors Tuamotu), seules les fontaines Papemato à Papara, Van Bastolaer et Hélène Auffray à Taiarapu Est et Temae, Paopao, Nuuroa, Afareaitu et Vaiare à Moorea ont délivré une eau potable. Pour certaines fontaines publiques pourtant équipées de systèmes de traitement de l’eau, les résultats s’avèrent variables et généralement non potables. C’est également le constat qui est fait aux Tuamotu sur les 23 fontaines à cartes prépayées contrôlées, bien que le peu de résultats ne permette pas de généraliser la situation.
Les efforts et les investissements doivent se poursuivre. En outre, le recours à des outils d’aide peut également s’avérer utile, tels que la mise en œuvre des Plans de Sécurité Sanitaire des Eaux (PSSE), outil préconisé par l’OMS depuis 2004. Il convient de relever que 4 PSSE ont été établis par les communes de Bora Bora, Papeete, Pirae et Moorea et que dans le cadre du programme PROTEGE (Projet régional océanien des Territoires pour la gestion durable des écosystèmes), 6 PSSE supplémentaires ont été finalisés (Rimatara, Paea, Tumaraa, Mahina, Hao et Tubuai). Grâce au projet PROTEGE, des outils d’aide et de communication ont également pu être réalisés et un atelier interrégional s’est tenu en avril 2024 pour présenter notamment les PSSE aux maires de Polynésie française.
Le rapport 2023 et les cartes de qualité des eaux de consommation sont disponibles sous les liens suivants :
- Descriptif des ressources en eau et des travaux réalisés et programmés sur les réseaux de distribution par les communes de Polynésie française au 31 décembre 2023
- Carte présentant la qualité de l’eau distribuée à Tahiti et Moorea en 2023
- Carte présentant la qualité de l’eau distribuée aux îles Sous-le-Vent en 2023
- Carte présentant la qualité de l’eau distribuée aux Australes et Marquises en 2023
- Carte présentant la qualité de l’eau distribuée aux Tuamotu-Gambier en 2023
- Qualité des eaux distribuées par les réseaux publics de distribution en 2023
- Qualité des eaux distribuées par les fontaines publiques en 2023
- Qualité des ressources en eau exploitées en 2023
- Evolution de la qualité de l’eau par réseau public de distribution
[ACTUALITÉS]
Qualité bactériologique des eaux de baignade 2022-2023
Dans le cadre de ses missions de protection et de promotion de la santé de la population, le Centre de santé environnementale (CSE), structure rattachée à la Direction de la santé, a poursuivi en 2022 et 2023 son programme de contrôle de la qualité sanitaire des eaux de baignade en mer, aux embouchures de rivières et en eau douce, mis en place depuis 1985.
En 2023, 1559 prélèvements ont été réalisés, dont 218 par la commune de Bora Bora, 61 par la commune de Punaauia et 154 par la communauté de communes Terehēamanu, permettant le classement de 128 points de contrôle sur les îles de Tahiti, Moorea, Bora Bora, Raiatea, Nuku Hiva, Hiva Oa et Tubuai.
Les conclusions du rapport sur la qualité des eaux de baignade, pour 2023, sont les suivantes :
- Concernant Tahiti, sur les 62 points en mer classés, 52% sont propres à la baignade, avec une différence de moins en moins marquée entre la zone urbaine (53% propres à la baignade) et la zone rurale (50% propres à la baignade). Quant aux points de baignade en embouchure de rivière, sur les 16 points contrôlés, hormis l’embouchure de la Vaiiha, aucun n’est propre à la baignade déjà depuis 2019. La qualité des eaux de baignade en embouchure de rivière reste très préoccupante que ce soit en zone urbaine (100% en qualité insuffisante depuis 2019) ou rurale (90% de qualité insuffisante en 2023 et 2022). Concernant les eaux douces, la source Vaima reste de qualité excellente.
- Concernant Moorea, sur les 11 points classés en mer en 2023, 55% sont propres à la baignade en 2023. La qualité des eaux de baignade en mer reste très moyenne. Quant aux trois embouchures classées, elles restent impropres à la baignade depuis 2010.
- Concernant Bora Bora, la qualité des eaux de baignade reste excellente.
- Concernant Raiatea, la qualité des eaux en mer reste propre à la baignade. Par contre le dernier point contrôlé en eau douce (rivière Faaroa) reste de qualité insuffisante depuis 2018.
- Concernant Nuku Hiva, sur les 2 points en mer classés en 2022 et 2023, un est de qualité suffisante à bonne et l’autre est de qualité insuffisante. Malgré l’éloignement de l’île, des sources de pollutions impactent donc la qualité de ces eaux.
- Concernant Hiva Oa, la qualité des eaux de baignade reste bonne.
- Concernant Tubuai, la qualité des eaux de baignade reste bonne.
Les principales causes de pollution sont souvent identifiées et la mise en place de mesures correctives et préventives permettrait d’améliorer sensiblement la qualité des eaux de baignade, notamment via la collecte et le traitement de l’ensemble des eaux usées des zones urbanisées par la collectivité publique ou encore par un traitement des eaux pluviales chargées d’apports terrigènes ou autres polluants avant leur rejet.
Le rapport 2022-2023 et la carte de qualité des eaux de baignade sont disponibles sous les liens suivants :
Qualité bactériologique des eaux de baignade 2022-2023
Dans le cadre de ses missions de protection et de promotion de la santé de la population, le Centre de santé environnementale (CSE), structure rattachée à la Direction de la santé, a poursuivi en 2022 et 2023 son programme de contrôle de la qualité sanitaire des eaux de baignade en mer, aux embouchures de rivières et en eau douce, mis en place depuis 1985.
En 2023, 1559 prélèvements ont été réalisés, dont 218 par la commune de Bora Bora, 61 par la commune de Punaauia et 154 par la communauté de communes Terehēamanu, permettant le classement de 128 points de contrôle sur les îles de Tahiti, Moorea, Bora Bora, Raiatea, Nuku Hiva, Hiva Oa et Tubuai.
Les conclusions du rapport sur la qualité des eaux de baignade, pour 2023, sont les suivantes :
- Concernant Tahiti, sur les 62 points en mer classés, 52% sont propres à la baignade, avec une différence de moins en moins marquée entre la zone urbaine (53% propres à la baignade) et la zone rurale (50% propres à la baignade). Quant aux points de baignade en embouchure de rivière, sur les 16 points contrôlés, hormis l’embouchure de la Vaiiha, aucun n’est propre à la baignade déjà depuis 2019. La qualité des eaux de baignade en embouchure de rivière reste très préoccupante que ce soit en zone urbaine (100% en qualité insuffisante depuis 2019) ou rurale (90% de qualité insuffisante en 2023 et 2022). Concernant les eaux douces, la source Vaima reste de qualité excellente.
- Concernant Moorea, sur les 11 points classés en mer en 2023, 55% sont propres à la baignade en 2023. La qualité des eaux de baignade en mer reste très moyenne. Quant aux trois embouchures classées, elles restent impropres à la baignade depuis 2010.
- Concernant Bora Bora, la qualité des eaux de baignade reste excellente.
- Concernant Raiatea, la qualité des eaux en mer reste propre à la baignade. Par contre le dernier point contrôlé en eau douce (rivière Faaroa) reste de qualité insuffisante depuis 2018.
- Concernant Nuku Hiva, sur les 2 points en mer classés en 2022 et 2023, un est de qualité suffisante à bonne et l’autre est de qualité insuffisante. Malgré l’éloignement de l’île, des sources de pollutions impactent donc la qualité de ces eaux.
- Concernant Hiva Oa, la qualité des eaux de baignade reste bonne.
- Concernant Tubuai, la qualité des eaux de baignade reste bonne.
Les principales causes de pollution sont souvent identifiées et la mise en place de mesures correctives et préventives permettrait d’améliorer sensiblement la qualité des eaux de baignade, notamment via la collecte et le traitement de l’ensemble des eaux usées des zones urbanisées par la collectivité publique ou encore par un traitement des eaux pluviales chargées d’apports terrigènes ou autres polluants avant leur rejet.
Le rapport 2022-2023 et la carte de qualité des eaux de baignade sont disponibles sous les liens suivants :
[ACTUALITÉS]
Information : vigilance au risque de violation de données personnelles
Le centre de santé scolaire de la Direction de la santé a été victime du vol, dans ses locaux, de plusieurs ordinateurs ayant conduit au vol d’informations sur des personnes suivies par cette structure. De ce fait, des données sont susceptibles d’être divulguées ou utilisées de manière illégale.Cette violation a été notifiée à la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL), comme prévu par l’article 33 du règlement européen sur la protection des données (RGPD).Une plainte a été déposée par la Direction de la santé et des investigations sont en cours.Nous faisons tout notre possible pour identifier les auteurs et limiter les impacts de ce vol que nous déplorons.A ce jour, nous ne sommes pas informés d’une utilisation malveillante des données mais nous ne pouvons pas l’exclure.Nous vous invitons à rester vigilants et à vous méfier des sollicitations inhabituelles ou messages suspects.Vous trouverez des conseils sur Comment réagir en cas de fuite ou violation de données personnelles ?Nous restons à votre disposition pour toute question ou information. Vous pouvez nous contacter à rgpd.dsp@administration.gov.pf.[ACTUALITÉS]
Le Moi(s) Sans Tabac, ça commence le 1er juillet !
Le Ministère de la Santé et la Direction de la santé lancent la deuxième édition de la campagne « Moi(s) Sans Tabac ». Comme lors de sa première édition en 2023, qui avait su réunir plus de 500 participants, celle-ci débutera le 1er juillet prochain.
Le « Moi(s) Sans Tabac » a pour but d’accompagner les fumeurs quotidiens ou occasionnels, désireux d’arrêter de fumer, à relever le défi de se libérer du tabac en 30 jours.
Pour participer à ce challenge collectif, il suffit de s’inscrire sur le site www.aita-tabac.pf et de compléter le formulaire en ligne. Une fois l’inscription validée, le participant reçoit par mail un « bon » lui permettant de retirer son kit « aita tabac » dans une structure de santé de proximité. Ce kit comprend un programme détaillé des 30 jours sans tabac ainsi que divers supports permettant de soutenir les inscrits tout au long de leur sevrage tabagique.Pour rappel, le Moi(s) Sans Tabac vient soutenir la politique définie par le Ministère et la Direction de la santé, qui vise à réduire la consommation de tabac en Polynésie française en s’appuyant sur quatre axes stratégiques :
- Informer et sensibiliser le public sur les avantages de l’arrêt du tabac.
- Former les professionnels de santé au sevrage tabagique pour mieux accompagner les fumeurs dans leur démarche.
- Rendre accessible le sevrage partout en Polynésie en s’assurant que tous aient accès à des ressources et à un soutien pour arrêter de fumer.
- Mettre en place des mesures réglementaires pour encourager les fumeurs à renoncer au tabac.
En complément de cette initiative, les participants au challenge sont invités à rejoindre la page Facebook « Aita Tabac », pensée comme un espace d’échange et de soutien entre les participants.
Au cours du mois de juillet, plusieurs actions seront menées par les agents de la Direction de la santé :
- Tahiti : Taravao, Fare Ora (situé dans l’Hyper U), tous les jours en journée continue : stand de sensibilisation à disposition de la population
- Moorea : Hôpital de Moorea, tous les lundis matin de 7h à 11h30, stand de promotion de santé incluant la possibilité d’échanger sur le sevrage tabagique
- Raiatea : Uturoa, Place To’a Huri Nihi, le samedi 13 juillet 2024 de 8h30 à 12h30 : Tu’aro Ma’ohi pour une « vie sans tabac »
- Marquises : Nuku Hiva, stand itinérant de sensibilisation sur les addictions en général, présent dans différentes vallées.
Pour plus de renseignement :
Mail : communication.dsp@administration.gov.pf
Tel : 40 46 61 79/40 46 61 83Le Moi(s) Sans Tabac, ça commence le 1er juillet !
Le Ministère de la Santé et la Direction de la santé lancent la deuxième édition de la campagne « Moi(s) Sans Tabac ». Comme lors de sa première édition en 2023, qui avait su réunir plus de 500 participants, celle-ci débutera le 1er juillet prochain.
Le « Moi(s) Sans Tabac » a pour but d’accompagner les fumeurs quotidiens ou occasionnels, désireux d’arrêter de fumer, à relever le défi de se libérer du tabac en 30 jours.
Pour participer à ce challenge collectif, il suffit de s’inscrire sur le site www.aita-tabac.pf et de compléter le formulaire en ligne. Une fois l’inscription validée, le participant reçoit par mail un « bon » lui permettant de retirer son kit « aita tabac » dans une structure de santé de proximité. Ce kit comprend un programme détaillé des 30 jours sans tabac ainsi que divers supports permettant de soutenir les inscrits tout au long de leur sevrage tabagique.Pour rappel, le Moi(s) Sans Tabac vient soutenir la politique définie par le Ministère et la Direction de la santé, qui vise à réduire la consommation de tabac en Polynésie française en s’appuyant sur quatre axes stratégiques :
- Informer et sensibiliser le public sur les avantages de l’arrêt du tabac.
- Former les professionnels de santé au sevrage tabagique pour mieux accompagner les fumeurs dans leur démarche.
- Rendre accessible le sevrage partout en Polynésie en s’assurant que tous aient accès à des ressources et à un soutien pour arrêter de fumer.
- Mettre en place des mesures réglementaires pour encourager les fumeurs à renoncer au tabac.
En complément de cette initiative, les participants au challenge sont invités à rejoindre la page Facebook « Aita Tabac », pensée comme un espace d’échange et de soutien entre les participants.
Au cours du mois de juillet, plusieurs actions seront menées par les agents de la Direction de la santé :
- Tahiti : Taravao, Fare Ora (situé dans l’Hyper U), tous les jours en journée continue : stand de sensibilisation à disposition de la population
- Moorea : Hôpital de Moorea, tous les lundis matin de 7h à 11h30, stand de promotion de santé incluant la possibilité d’échanger sur le sevrage tabagique
- Raiatea : Uturoa, Place To’a Huri Nihi, le samedi 13 juillet 2024 de 8h30 à 12h30 : Tu’aro Ma’ohi pour une « vie sans tabac »
- Marquises : Nuku Hiva, stand itinérant de sensibilisation sur les addictions en général, présent dans différentes vallées.
Pour plus de renseignement :
Mail : communication.dsp@administration.gov.pf
Tel : 40 46 61 79/40 46 61 83[ACTUALITÉS]
Ouverture des inscriptions aux formations d’infirmier et d’aide-soignant
Les inscriptions pour les formations au diplôme d’État d’infirmier (DEI) ainsi qu’au diplôme d’État d’aide-soignant (DEAS) se feront en ligne et seront ouvertes à compter de début avril 2024 sur le site internet de l’Université de la Polynésie française.Pour les candidats d’ores et déjà intéressés, les pièces justificatives à fournir pour remplir un dossier d’admissibilité seront les suivantes :
- copie de la carte d’identité
- justificatif de domicile (facture EDT de moins de 3 mois)
- détails du parcours scolaire (incluant la copie de tous les diplômes)
- Pour la filière post-bac ou réorientation enseignement supérieur : copie de tous les bulletins scolaires du second cycle
- Pour les salariés ou personnes en recherche d’emploi : Informations employeur, emploi occupé (copie de certificat de travail/ ou attestation d’inscription au Sefi)
- curriculum vitae
- lettre de motivation de deux pages maximum
- document de deux pages maximum intitulé « Note de présentation -Projet de formation », décrivant
- Une situation vécue personnelle ou professionnelle pour laquelle le candidat a réalisé des soins liés au maintien, à la continuité de la vie auprès d’une personne en perte d’autonomie mettant en évidence ses aptitudes, ses valeurs et ses besoins en formation.
- OU le projet professionnel du candidat mettant en évidence ses aptitudes, ses valeurs et ses besoins en formation
Pour s’inscrire au diplôme d’État d’infirmier (DEI) veuillez cliquer sur ce lien : https://www.forco.upf.pf/fr/formations/diplome-detat-dinfirmier
Les inscriptions au diplôme d’État d’aide-soignant (DEAS) se feront très prochainement.
Ouverture des inscriptions aux formations d’infirmier et d’aide-soignant
Les inscriptions pour les formations au diplôme d’État d’infirmier (DEI) ainsi qu’au diplôme d’État d’aide-soignant (DEAS) se feront en ligne et seront ouvertes à compter de début avril 2024 sur le site internet de l’Université de la Polynésie française.Pour les candidats d’ores et déjà intéressés, les pièces justificatives à fournir pour remplir un dossier d’admissibilité seront les suivantes :
- copie de la carte d’identité
- justificatif de domicile (facture EDT de moins de 3 mois)
- détails du parcours scolaire (incluant la copie de tous les diplômes)
- Pour la filière post-bac ou réorientation enseignement supérieur : copie de tous les bulletins scolaires du second cycle
- Pour les salariés ou personnes en recherche d’emploi : Informations employeur, emploi occupé (copie de certificat de travail/ ou attestation d’inscription au Sefi)
- curriculum vitae
- lettre de motivation de deux pages maximum
- document de deux pages maximum intitulé « Note de présentation -Projet de formation », décrivant
- Une situation vécue personnelle ou professionnelle pour laquelle le candidat a réalisé des soins liés au maintien, à la continuité de la vie auprès d’une personne en perte d’autonomie mettant en évidence ses aptitudes, ses valeurs et ses besoins en formation.
- OU le projet professionnel du candidat mettant en évidence ses aptitudes, ses valeurs et ses besoins en formation
Pour s’inscrire au diplôme d’État d’infirmier (DEI) veuillez cliquer sur ce lien : https://www.forco.upf.pf/fr/formations/diplome-detat-dinfirmier
Les inscriptions au diplôme d’État d’aide-soignant (DEAS) se feront très prochainement.
[ACTUALITÉS]
Enquête sur la santé en milieu scolaire en Polynésie française
Porté par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le modèle d’enquête GSHS (Global Student Health Survey) vise à collecter anonymement des données sur la santé des jeunes scolarisés de 13 à 17 ans afin de pouvoir les comparer au niveau mondial et d’orienter les politiques internationales et locales de santé publique à destination de la jeunesse. En Polynésie française, les ministères de la Santé et de l’Education collaborent de nouveau en 2024 pour réaliser cette enquête auprès d’un échantillon d’élèves du second degré.
Grâce au concours de la Direction Générale de l’Enseignement et de l’Education (DGEE) et des directeurs d’établissements, 3906 élèves de 32 collèges et lycées, du public et du privé de tout le territoire, ont été sélectionnés pour y participer.
Comme lors de la dernière grande enquête de ce type, réalisée en 2016, l’enquête GSHS 2024 a pour objectif principal de mieux comprendre les comportements et les facteurs contribuant à la santé des jeunes scolarisés. Ainsi du 26 février au 28 mars 2024, les jeunes de 169 classes de la 5ème à la 1ère seront invités, durant une heure de cours classique, à répondre à un questionnaire totalement anonyme de 45 questions.
Focalisée sur les facteurs et comportements influençant leur santé, l’enquête vise à fournir des données cruciales pour établir des priorités et élaborer les programmes et les ressources en santé scolaire, ainsi que les politiques de santé spécifiquement dédiés aux jeunes. Les domaines explorés par cette enquête incluent l’alimentation, l’activité physique, l’hygiène, le bien-être mental, les actes de violences, les relations amoureuses, la consommation d’alcool, de tabac et de drogues ainsi que les actes de violences involontaires.
Les résultats de cette enquête, coordonnée par le bureau d’études et d’évaluation des programmes en santé de la Direction de la santé avec le support du Département de la vie des élèves, des écoles et des établissements de la DGEE, permettront non seulement de comparer les différentes prévalences des déterminants en santé chez les jeunes à l’échelle internationale et communautaire du Pacifique, mais également d’établir des tendances au fil des années.
Enquête sur la santé en milieu scolaire en Polynésie française
Porté par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le modèle d’enquête GSHS (Global Student Health Survey) vise à collecter anonymement des données sur la santé des jeunes scolarisés de 13 à 17 ans afin de pouvoir les comparer au niveau mondial et d’orienter les politiques internationales et locales de santé publique à destination de la jeunesse. En Polynésie française, les ministères de la Santé et de l’Education collaborent de nouveau en 2024 pour réaliser cette enquête auprès d’un échantillon d’élèves du second degré.
Grâce au concours de la Direction Générale de l’Enseignement et de l’Education (DGEE) et des directeurs d’établissements, 3906 élèves de 32 collèges et lycées, du public et du privé de tout le territoire, ont été sélectionnés pour y participer.
Comme lors de la dernière grande enquête de ce type, réalisée en 2016, l’enquête GSHS 2024 a pour objectif principal de mieux comprendre les comportements et les facteurs contribuant à la santé des jeunes scolarisés. Ainsi du 26 février au 28 mars 2024, les jeunes de 169 classes de la 5ème à la 1ère seront invités, durant une heure de cours classique, à répondre à un questionnaire totalement anonyme de 45 questions.
Focalisée sur les facteurs et comportements influençant leur santé, l’enquête vise à fournir des données cruciales pour établir des priorités et élaborer les programmes et les ressources en santé scolaire, ainsi que les politiques de santé spécifiquement dédiés aux jeunes. Les domaines explorés par cette enquête incluent l’alimentation, l’activité physique, l’hygiène, le bien-être mental, les actes de violences, les relations amoureuses, la consommation d’alcool, de tabac et de drogues ainsi que les actes de violences involontaires.
Les résultats de cette enquête, coordonnée par le bureau d’études et d’évaluation des programmes en santé de la Direction de la santé avec le support du Département de la vie des élèves, des écoles et des établissements de la DGEE, permettront non seulement de comparer les différentes prévalences des déterminants en santé chez les jeunes à l’échelle internationale et communautaire du Pacifique, mais également d’établir des tendances au fil des années.
[ACTUALITÉS]
Alerte Dengue
10 cas autochtones de Dengue de type 2, domiciliés dans les communes de Papeete, Mahina, Faa’a, Punaauia et Moorea, ont été confirmés depuis le début de l’alerte le 27 novembre 2023, dont 2 début février. En conséquence pour Tahiti et Moorea la situation correspond à la phase d’alerte de niveau 2 du plan de lutte contre la dengue.
Cela signifie donc que celle-ci circule en Polynésie française alors qu’elle n’avait pas circulé depuis trois ans et cela, malgré la présence de moustiques vecteurs de la maladie à travers tous les archipels.
Les mesures de prévention individuelles sont indispensables pour se protéger et éviter la propagation du virus. Pour ce faire, la recherche et l’élimination des gites larvaires en évacuant les eaux stagnantes de son environnement (pots de fleurs, gouttières, pneus…) au moins une fois par semaine et l’utilisation de traitements insecticides quotidiens sont nécessaires.
Pour rappel, les symptômes de la dengue se manifestent au bout de 3 à 14 jours après la piqûre infectante. Les signes cliniques les plus courants sont : une forte fièvre, des maux de tête, des courbatures, des nausées et une éruption cutanée. En cas d’apparition de ces symptômes, il est recommandé de consulter rapidement un médecin qui prescrira le test de diagnostic.


Alerte Dengue
10 cas autochtones de Dengue de type 2, domiciliés dans les communes de Papeete, Mahina, Faa’a, Punaauia et Moorea, ont été confirmés depuis le début de l’alerte le 27 novembre 2023, dont 2 début février. En conséquence pour Tahiti et Moorea la situation correspond à la phase d’alerte de niveau 2 du plan de lutte contre la dengue.
Cela signifie donc que celle-ci circule en Polynésie française alors qu’elle n’avait pas circulé depuis trois ans et cela, malgré la présence de moustiques vecteurs de la maladie à travers tous les archipels.
Les mesures de prévention individuelles sont indispensables pour se protéger et éviter la propagation du virus. Pour ce faire, la recherche et l’élimination des gites larvaires en évacuant les eaux stagnantes de son environnement (pots de fleurs, gouttières, pneus…) au moins une fois par semaine et l’utilisation de traitements insecticides quotidiens sont nécessaires.
Pour rappel, les symptômes de la dengue se manifestent au bout de 3 à 14 jours après la piqûre infectante. Les signes cliniques les plus courants sont : une forte fièvre, des maux de tête, des courbatures, des nausées et une éruption cutanée. En cas d’apparition de ces symptômes, il est recommandé de consulter rapidement un médecin qui prescrira le test de diagnostic.


[ACTUALITÉS]
Le dispensaire d’Uturoa reçoit l’appellation Fare Ea
La Direction de la santé convie les médias à la cérémonie d’appellation Fare Ea du dispensaire d’Uturoa à Raiatea le mardi 23 janvier à 8h30. Celle-ci se déroulera en présence de Cédric Mercadal ministre de la santé en charge de la prévention et de la protection sociale généralisée, accompagné du directeur de la santé Philippe Biarez, du tavana Matahi Brotherson et des adjoints aux maires de Taputapuatea et Tumaraa.
Portée par la Direction de la santé, l’appellation Fare Ea s’inscrit dans un programme ambitieux de modernisation des soins de santé primaire.
Le concept de soins de santé primaires, tel que défini par l’OMS, garantit que les personnes reçoivent des soins complets et de qualité, au plus près possible de leur environnement quotidien. Ces soins incluent des actions de promotion de santé (connaître les facteurs qui influencent la santé pour pouvoir la maîtriser et l’améliorer), de prévention (réduire les risques de maladies) jusqu’au traitement, à la rééducation et aux soins palliatifs.
Cette appellation est le gage de la mise en œuvre par l’établissement de soins d’un ensemble de services promotionnels de santé, préventifs et curatifs, visant à améliorer la santé physique, mentale et sociale de la population.
Pour obtenir cette appellation, la structure de santé doit remplir trois critères : – Mettre en œuvre les principes de soins de santé primaire ; – Créer ou renforcer des partenariats avec les acteurs locaux (commune, association…) ; – Mettre en place des actions de cohésion d’équipe entre professionnels de santé.
Par l’attribution de son appellation Fare Ea, le dispensaire d’Uturoa officialise sa volonté d’intégrer une vision globale de la santé et de proposer des soins complets et continus, en plaçant l’individu et sa famille au centre des prises en charge.
Pour les professionnels de santé de la structure, la notion de soins centrés sur la personne est plus complète que celle de soins centrés sur le patient et permet ainsi de prendre en compte les facteurs qui influent sur la santé de la population de Raiatea comme l’alimentation, l’isolement géographique, le mode de vie, la culture, l’accessibilité des soins…
Suite à cette cérémonie, qui permettra de présenter les différentes actions et projets menés par l’équipe du dispensaire de Uturoa et partenaires concernés, le ministre s’immergera dans le fonctionnement et la dynamique du dispositif « Commune en santé » à Uturoa, autre dispositif communautaire porté par la Direction de la santé. Les professionnels engagés auront ainsi l’occasion de présenter les divers dispositifs mis en place et leur impact.
Le dispensaire d’Uturoa reçoit l’appellation Fare Ea
La Direction de la santé convie les médias à la cérémonie d’appellation Fare Ea du dispensaire d’Uturoa à Raiatea le mardi 23 janvier à 8h30. Celle-ci se déroulera en présence de Cédric Mercadal ministre de la santé en charge de la prévention et de la protection sociale généralisée, accompagné du directeur de la santé Philippe Biarez, du tavana Matahi Brotherson et des adjoints aux maires de Taputapuatea et Tumaraa.
Portée par la Direction de la santé, l’appellation Fare Ea s’inscrit dans un programme ambitieux de modernisation des soins de santé primaire.
Le concept de soins de santé primaires, tel que défini par l’OMS, garantit que les personnes reçoivent des soins complets et de qualité, au plus près possible de leur environnement quotidien. Ces soins incluent des actions de promotion de santé (connaître les facteurs qui influencent la santé pour pouvoir la maîtriser et l’améliorer), de prévention (réduire les risques de maladies) jusqu’au traitement, à la rééducation et aux soins palliatifs.
Cette appellation est le gage de la mise en œuvre par l’établissement de soins d’un ensemble de services promotionnels de santé, préventifs et curatifs, visant à améliorer la santé physique, mentale et sociale de la population.
Pour obtenir cette appellation, la structure de santé doit remplir trois critères : – Mettre en œuvre les principes de soins de santé primaire ; – Créer ou renforcer des partenariats avec les acteurs locaux (commune, association…) ; – Mettre en place des actions de cohésion d’équipe entre professionnels de santé.
Par l’attribution de son appellation Fare Ea, le dispensaire d’Uturoa officialise sa volonté d’intégrer une vision globale de la santé et de proposer des soins complets et continus, en plaçant l’individu et sa famille au centre des prises en charge.
Pour les professionnels de santé de la structure, la notion de soins centrés sur la personne est plus complète que celle de soins centrés sur le patient et permet ainsi de prendre en compte les facteurs qui influent sur la santé de la population de Raiatea comme l’alimentation, l’isolement géographique, le mode de vie, la culture, l’accessibilité des soins…
Suite à cette cérémonie, qui permettra de présenter les différentes actions et projets menés par l’équipe du dispensaire de Uturoa et partenaires concernés, le ministre s’immergera dans le fonctionnement et la dynamique du dispositif « Commune en santé » à Uturoa, autre dispositif communautaire porté par la Direction de la santé. Les professionnels engagés auront ainsi l’occasion de présenter les divers dispositifs mis en place et leur impact.
[ACTUALITÉS]
Conduites à tenir face aux risques sanitaires liés aux fortes pluies et aux inondations
Le ministère de la Santé, en charge de la Prévention appelle toutes les familles et les personnes à une forte vigilance et à la prudence.
Les intempéries ces derniers jours et leurs conséquences sur la salubrité des habitats (inondations, boue, détritus, coupure d’eau…) sont extrêmement favorables à la transmission d’agents infectieux et aux accidents. Ces risques persistent même lorsque les conditions climatiques s’améliorent.
1. La leptospirose est le risque infectieux le plus fréquent. Marcher pieds nus dans l’eau sale ou la boue augmente les risques de contact entre la peau et ces germes infectieux.
La leptospirose est une maladie grave causée par des bactéries (leptospires) qui pénètrent à travers la peau, les muqueuses ou par des blessures (même petites), lors de contact prolongés avec la boue ou de l’eau sale, souillée par les urines d’animaux (rats, cochons, vaches, chiens…).
Après une incubation en moyenne de 10 jours (pouvant aller de 5 à 12 jours), la maladie débute comme une forte grippe avec une fièvre élevée, des maux de têtes, des douleurs musculaires et articulaires. Une consultation médicale doit avoir lieu le plus tôt possible.
Si le traitement n’est pas débuté assez tôt, des signes de complications peuvent apparaître : atteintes du foies et des reins (jaunisse, urines rouges foncé), hémorragies… Le décès peut survenir dans 5 à 10 % des cas.
La leptospirose est soignée efficacement par des antibiotiques, à condition de consulter un médecin dès les premiers signes.
Consultez rapidement un médecin dès les premiers signes suivants, surtout s’il y a eu de contacts avec de l’eau ou de la boue potentiellement souillées durant les 3 semaines précédentes :
- Fièvre élevée et brutale, avec malaise,
- Douleurs dans les muscles, les articulations, le ventre
- Forts maux de tête.
2. Les fortes pluies favorisent également le risque de propagation des germes fécaux ( à partir de fosses septiques défectueuses) ainsi que d’autres germes pathogènes.
Assurez-vous que l’eau que vous buvez est propre à la consommation. Il est possible de récupérer de l’eau des fontaines publiques ou chez des personnes.
De même, cuisinez bien les aliments et veillez à une bonne hygiène corporelle.
3. La saison des pluies est propice à la prolifération des gîtes larvaires et des moustiques. Depuis le 27 novembre 2023, la Polynésie française est en alerte dengue de type II suite à la détection d’un cas autochtone. Pour éviter les risques de dengue, maladie à potentiel épidémie, protégez-vous contre les piqûre de moustiques. Éliminez les gîtes larvaires.
Recommandations particulièrement importantes à suivre :
- Ne marchez pas pieds nus dans la boue et dans des eaux susceptibles d’être souillées
- Ne vous baignez pas à la rivière ou à la mer lors de fortes pluies
- Lavez-vous les mains fréquemment, gardez une peau propre
- Désinfectez rapidement toute blessure au niveau de la peau
- Assurez-vous que l’eau que vous consommez est potable : buvez de l’eau embouteillée, faites bouillir de l’eau du robinet pendant 10 à 15 minutes, si vous récupérez de l’eau des fontaines publiques ou chez des personnes utilisez des contenants propres et uniquement pour contenir de l’eau (bouteilles, bonbonnes d’eau…). Ces eaux doivent être bouillies pendant 10 à 15 minutes avant de les consommer.
- Cuisinez bien les aliments avant de les consommer
- Contre les piqûres de moustiques, appliquez un répulsif cutané efficace.Utilisez des moustiquaires de lits, des diffuseurs insecticides, des raquettes électriques…
- Recherchez et éliminez les gîtes larvaires au moins une fois par semaine : eaux stagnantes, seaux à boutures, vases, sous-pots, récipients, pneus, gouttières, caniveaux…
- En cas de fièvres brutales, de douleurs musculaires ou articulaires, n’attendez pas pour consulter un médecin. Redoublez de vigilance pour les personnes âgées, bébés et enfants, femmes enceintes, malades chroniques.
Contacts :
Agence de régulation de l’action sanitaire et sociales (ARASS) : Bureau de la Veille Sanitaire et de l’Observation (BVSO) – 40 48 82 01
Direction de la santé : Centre de Santé Environnementale (CSE) : 40 50 37 45
Conduites à tenir face aux risques sanitaires liés aux fortes pluies et aux inondations
Le ministère de la Santé, en charge de la Prévention appelle toutes les familles et les personnes à une forte vigilance et à la prudence.
Les intempéries ces derniers jours et leurs conséquences sur la salubrité des habitats (inondations, boue, détritus, coupure d’eau…) sont extrêmement favorables à la transmission d’agents infectieux et aux accidents. Ces risques persistent même lorsque les conditions climatiques s’améliorent.
1. La leptospirose est le risque infectieux le plus fréquent. Marcher pieds nus dans l’eau sale ou la boue augmente les risques de contact entre la peau et ces germes infectieux.
La leptospirose est une maladie grave causée par des bactéries (leptospires) qui pénètrent à travers la peau, les muqueuses ou par des blessures (même petites), lors de contact prolongés avec la boue ou de l’eau sale, souillée par les urines d’animaux (rats, cochons, vaches, chiens…).
Après une incubation en moyenne de 10 jours (pouvant aller de 5 à 12 jours), la maladie débute comme une forte grippe avec une fièvre élevée, des maux de têtes, des douleurs musculaires et articulaires. Une consultation médicale doit avoir lieu le plus tôt possible.
Si le traitement n’est pas débuté assez tôt, des signes de complications peuvent apparaître : atteintes du foies et des reins (jaunisse, urines rouges foncé), hémorragies… Le décès peut survenir dans 5 à 10 % des cas.
La leptospirose est soignée efficacement par des antibiotiques, à condition de consulter un médecin dès les premiers signes.
Consultez rapidement un médecin dès les premiers signes suivants, surtout s’il y a eu de contacts avec de l’eau ou de la boue potentiellement souillées durant les 3 semaines précédentes :
- Fièvre élevée et brutale, avec malaise,
- Douleurs dans les muscles, les articulations, le ventre
- Forts maux de tête.
2. Les fortes pluies favorisent également le risque de propagation des germes fécaux ( à partir de fosses septiques défectueuses) ainsi que d’autres germes pathogènes.
Assurez-vous que l’eau que vous buvez est propre à la consommation. Il est possible de récupérer de l’eau des fontaines publiques ou chez des personnes.
De même, cuisinez bien les aliments et veillez à une bonne hygiène corporelle.
3. La saison des pluies est propice à la prolifération des gîtes larvaires et des moustiques. Depuis le 27 novembre 2023, la Polynésie française est en alerte dengue de type II suite à la détection d’un cas autochtone. Pour éviter les risques de dengue, maladie à potentiel épidémie, protégez-vous contre les piqûre de moustiques. Éliminez les gîtes larvaires.
Recommandations particulièrement importantes à suivre :
- Ne marchez pas pieds nus dans la boue et dans des eaux susceptibles d’être souillées
- Ne vous baignez pas à la rivière ou à la mer lors de fortes pluies
- Lavez-vous les mains fréquemment, gardez une peau propre
- Désinfectez rapidement toute blessure au niveau de la peau
- Assurez-vous que l’eau que vous consommez est potable : buvez de l’eau embouteillée, faites bouillir de l’eau du robinet pendant 10 à 15 minutes, si vous récupérez de l’eau des fontaines publiques ou chez des personnes utilisez des contenants propres et uniquement pour contenir de l’eau (bouteilles, bonbonnes d’eau…). Ces eaux doivent être bouillies pendant 10 à 15 minutes avant de les consommer.
- Cuisinez bien les aliments avant de les consommer
- Contre les piqûres de moustiques, appliquez un répulsif cutané efficace.Utilisez des moustiquaires de lits, des diffuseurs insecticides, des raquettes électriques…
- Recherchez et éliminez les gîtes larvaires au moins une fois par semaine : eaux stagnantes, seaux à boutures, vases, sous-pots, récipients, pneus, gouttières, caniveaux…
- En cas de fièvres brutales, de douleurs musculaires ou articulaires, n’attendez pas pour consulter un médecin. Redoublez de vigilance pour les personnes âgées, bébés et enfants, femmes enceintes, malades chroniques.
Contacts :
Agence de régulation de l’action sanitaire et sociales (ARASS) : Bureau de la Veille Sanitaire et de l’Observation (BVSO) – 40 48 82 01
Direction de la santé : Centre de Santé Environnementale (CSE) : 40 50 37 45
[ACTUALITÉS]
Prévention des risques pendant le Matavaa o te Enana
A l’occasion du Matavaa o te Enana, le festival des arts et de la cultures des Marquises, plusieurs milliers de participants sont attendus à Nuku Hiva du 14 au 26 décembre 2023.
Les équipes de la Direction de la santé, en particulier celle de l’hôpital de Nuku Hiva se sont préparées depuis plusieurs mois afin d’avoir la capacité de répondre à tout phénomène de santé ou urgence pendant ce temps de festivités.
Afin d’optimiser la réponse aux aléas de santé potentiels, la Direction de la santé invite les professionnels de santé volontaires présents pendant le festival en ta,t que visiteurs, à se signaler auprès de l’équipe médicale de l’hôpital de Taiohae. L’objectif est ‘établir une petite réserve sanitaire bénévole en cas de besoin de renfort.
Par ailleurs, la Direction de la santé appelle les visiteurs et la population de Nuku Hiva à la plus grande prudence pendant ces festivités afin de profiter pleinement de la culture, des arts et du lien social au cours des deux semaines de festivités.
Notre santé est l’affaire de tous !
Prévention des risques pendant le Matavaa o te Enana
A l’occasion du Matavaa o te Enana, le festival des arts et de la cultures des Marquises, plusieurs milliers de participants sont attendus à Nuku Hiva du 14 au 26 décembre 2023.
Les équipes de la Direction de la santé, en particulier celle de l’hôpital de Nuku Hiva se sont préparées depuis plusieurs mois afin d’avoir la capacité de répondre à tout phénomène de santé ou urgence pendant ce temps de festivités.
Afin d’optimiser la réponse aux aléas de santé potentiels, la Direction de la santé invite les professionnels de santé volontaires présents pendant le festival en ta,t que visiteurs, à se signaler auprès de l’équipe médicale de l’hôpital de Taiohae. L’objectif est ‘établir une petite réserve sanitaire bénévole en cas de besoin de renfort.
Par ailleurs, la Direction de la santé appelle les visiteurs et la population de Nuku Hiva à la plus grande prudence pendant ces festivités afin de profiter pleinement de la culture, des arts et du lien social au cours des deux semaines de festivités.
Notre santé est l’affaire de tous !






