BULLETIN D’INFORMATION #23 – Cellule de crise de la Polynésie française

Sur les 43 dépistages effectués hier, aucune personne n’a été relevée positive au virus, pour 978 analyses effectuées depuis le début de l’épidémie. 55 personnes ont été dépistées positives depuis le début de l’épidémie. Une personne demeure hospitalisée, aucun décès n’est constaté.

Stratégie de dépistage

  • les équipes du bureau de veille sanitaire (BVS), qui se déplacent sur le terrain, et qui sont à l’origine de plusieurs dizaines de tests actuellement en cours d’analyse sur des zones ciblées (Papara, notamment) ;
  • les tests réalisés par les équipes de l’Institut Louis Malardé (ILM) sur la base d’une ordonnance médicale, qui ont installé un « drive » permettant aux personnes de se faire tester dans leur voiture.

On rajoutera également les dépistages spécifiques effectués au Centre hospitalier de la Polynésie française.

L’Institut Louis Malardé, principal opérateur des analyses, est aujourd’hui en capacité d’effectuer 120 tests par jour suite à l’arrivée des matériels spécifiques par le premier vol de continuité territoriale. A l’échelle nationale, cela correspondrait à plus de 28.000 personnes testées quotidiennement.

La stratégie de dépistage prend en compte plusieurs facteurs sociologiques, comme par exemple la transmission communautaire : les autorités sanitaires cherchent à savoir si le virus qui se répand partout sur le territoire, dans toutes les communautés – ce qui n’est pas le cas actuellement, suite aux mesures de confinement stricte adoptées par les autorités.

Enfin, la stratégie de dépistage repose enfin sur un ciblage spécifique : en premier lieu, les populations ayant été en contact avec des personnes atteintes du virus ; les personnes ayant voyagé hors de nos frontières, qui constituent près de la moitié des cas importés ; les personnels en première ligne du combat contre l’épidémie (personnels de santé, personnels municipaux, forces de l’ordre, pompiers, personnels navigants). Et également, toute personne présentant les symptômes évocateurs de la maladie.

Symptomatologie : surveiller son état de santé et se signaler

Le virus du COVID-19 se transmet par les voies aériennes (sous formes de gouttelettes) via la bouche, le nez et les yeux.

Parmi les symptômes de la maladie, certains peuvent s’apparenter à un rhume classique (fatigue générale, nez qui coule, gorge qui gratte et toux).

Si vous ressentez ces symptômes, appelez rapidement votre médecin traitant, ou l’une des structures de la santé publique à proximité de votre domicile (dispensaires, centre de la mère et de l’enfant, hôpitaux périphériques). Il convient d’appeler les numéros 444 789 ou 15 si les premiers contacts ne répondent pas.

D’autres symptômes plus graves peuvent être observés comme une gêne respiratoire, si votre état est alarmant, appelez le 15.

Enfin, une attitude est recommandée : la prise de température régulière, car comme tout dérèglement ou maladie, le virus peut provoquer de la fièvre, même si cela n’est pas systématique. Si vous ressentez de la fièvre, appelez votre médecin.

Vocabulaire de l’épidémie

L’épidémie de COVID-19 draine un nouveau vocabulaire qu’il n’est parfois pas facile d’adopter dans le langage courant.

Ce vocabulaire est pourtant important, car il permet, notamment, de ne pas stigmatiser les personnes atteintes du virus. On parle effectivement de « personnes atteintes du virus », quand les dépistages effectués sont déclarés positifs.

Enquête eCovid-Pf

La Direction de la santé lance une enquête auprès de la population concernant sa perception des messages de prévention liés à l’épidémie de Covid19.

Pour faire face à l’épidémie du Covid-19 à laquelle est confrontée la population de la Polynésie française depuis le mois de mars 2020, de nombreuses mesures ont été prises pour freiner la propagation du virus et protéger la population.

La communication relative à l’épidémie du Covid-19 vise à mieux informer la population sur l’évolution de la situation sur le territoire, l’inciter à adopter les gestes barrières et à rester confinée chez elle. Pour autant, nous ne savons pas comment et dans quelles conditions l’information est reçue et adoptée dans les foyers. Les gestes barrières et le confinement sont-ils bien appliqués ? Si non, pourquoi ? Nous avons conscience que le confinement de la population est une des mesures prises qui remet le plus en question le quotidien de chacun d’entre nous.

C’est la raison pour laquelle, la Direction de la santé, lance une enquête pour mieux identifier vos besoins et vos attentes, vos difficultés et les conditions dans lesquelles l’ensemble des mesures de protection sont appliquées. Cette enquête anonyme s’adresse à l’ensemble de la population résidant actuellement en Polynésie française (Tahiti et tous les archipels) et âgée d’au moins 18 ans au moment de l’enquête.

Participez à cette étude : https://www.service-public.pf/dsp/covid-19/ecovidpf-devenez-acteur-votre-sante-surveillance-epidemie-covid19-fenua/

ENSEMBLE, LUTTONS CONTRE LA PROPAGATION DU VIRUS EN APPLIQUANT LES GESTES BARRIÈRES.

PARAU FA’AARARA’A NĀ TE MAU VE’A #23

I te mahana no nanahi ra, mahana piti 14 nô Eperera, ‘ua ravehia 43 mâ’imira’a. Aore roa e ta’ata i ‘itehia e ua ro’ohia ratou i te ma’i COVID-19.

Mai te ‘omuara’a ‘o teie ma’i ‘i te fenua nei e tae roa mai ‘i teie mahana, teie te mau nûmera : 978 ta’ata tei hi’opo’ahia, 55 ta’ata tei ro’ohia ‘i te ma’i COVID-19. Hô’ê noa â ta’ata tei tapeahia ‘i te fare ma’i. ‘E te parau ‘oa’oa ra, ‘aore â ta’ata i fa’arue mai.

Te mau fa’anahora’a no te hi’opo’ara’a

‘Ua mara’a te rahira’a o te mau hi’opo’ara’a mai tei fa’a’arahia e te Tia Fa’atere o te Ea i Porînetia nei. E ravehia te mau hi’opo’ara’a mai teie te huru :

  • Te mau pûpu rave ‘ohipa a te Pû Aupuruaea, te haere atu i roto i te mau tuhaa o te mau oire (mai ia Papara), tei nia i te faito hanere hi’opo’ara’a tâ ratou e rave.
  • Te mau rave ‘ohipa a te Pû Malardé ma te fa’ari’i i te mau ta’ata tâ tô ratou taote i tono mai ; ei roto noa ratou i tô ratou pereo’o e hi’opo’ahja ai.
  • E te vai nei te mau hi’opo’ara’a e ravehia nei e te fare ma’i no Taoone, no te ta’ata ma’i tâ ratou e ra’apau.

Na roto i te taera’a mai te mau materia na nia i te manureva matamua i târahuhia e te Hau nui, e nehenehe atura ta te pû ma’imira’a Malarde e rave 120 hi’opo’ara’a i te mahana hô’ê.

I roto i te mau ravea hi’opo’ara’a, e hi’opo’ahia te pârarera’a o te ma’i i roto i te hô’ê pûpu ta’ata. Te imi nei te mau tia Fa’atere o te Ea,e nohea mai teie tirotiro e pârare nei i nia i tô tatou fenua.

Aita ra teie tirotiro e pârare nei i muri ae i te opaniopanira’a hia te ta’ata i roto i tô ratou mau utuafare.

Tei nia atura teie mau hi’opo’ara’a i te mau ta’ata o tei piripiri i te feia i ro’ohia i teie tirotiro, mai te mau ta’ata i reva i rapae i tô tatou fenua (o te afa rahi ia o te ta’ata ma’i).

I roto ia ratou, te mau utuutu ma’i, te feia rave ‘ohipa a te mau ‘oire, te mau mûto’i, te feia tûpohe auahi, te mau pairati manureva.

Te mau tapa’o o te ma’i

Te tirotiro o te ma’i Covid-19, e pe’e oia na roto mai i tô tatou vaha, te ihu e te mata. I roto i teie mau tapa’o, e piri ri’i i te ma’i hupe (Grippe) (paruparu te tino, tahe te hupe, maero te arapo’a, e te hota). No reira, ia ite outou teie mau tapa’o, a niuniu rû atu i tô outou taote e aore ra i te hô’ê pû utuutur’a ma’i fatata roa i tô outou nohora’a. E nehenehe atoa outou e niuniu i te nûmera 15.

Te fa’auera’a hopea, ia faito tâmau outou i tô outou fiva i te mea na teie tirotiro e fa’atupu i te fiva. I taua taime ra, a niuniu atu i tô outou taote.

Te mau ta’o o teiue ma’i

« Personnes atteintes du virus » : ta’ata i ro’ohia i teie tirotiro. E ta’ata teie o tei hi’opo’ahia e ua ite papuhia te tirotiro i roto iana.

Titorotorora’a

Te fa’atupu nei te Fa’aterera’a o te Ea i te hô’ê titorotoro huira’atira no nia i tana hiora’a i te mau poro’i pârurura’a i te ma’i COVID-19.

Te ARAIRA’A ‘i teie ma’i. ‘E mea faufa’a ‘ia fâaha’amana’ohia, ‘e’ita teie tirotiro ‘e parare noa, nā tātou ra ‘e ta’ita’i nei iana no reira tatou ’e titauhia ai, ia fa’aea ‘i te fare.

MĀURUURU E FA’AITOITO

BULLETIN D’INFORMATION #23 – Cellule de crise de la Polynésie française

Sur les 43 dépistages effectués hier, aucune personne n’a été relevée positive au virus, pour 978 analyses effectuées depuis le début de l’épidémie. 55 personnes ont été dépistées positives depuis le début de l’épidémie. Une personne demeure hospitalisée, aucun décès n’est constaté.

Stratégie de dépistage

  • les équipes du bureau de veille sanitaire (BVS), qui se déplacent sur le terrain, et qui sont à l’origine de plusieurs dizaines de tests actuellement en cours d’analyse sur des zones ciblées (Papara, notamment) ;
  • les tests réalisés par les équipes de l’Institut Louis Malardé (ILM) sur la base d’une ordonnance médicale, qui ont installé un « drive » permettant aux personnes de se faire tester dans leur voiture.

On rajoutera également les dépistages spécifiques effectués au Centre hospitalier de la Polynésie française.

L’Institut Louis Malardé, principal opérateur des analyses, est aujourd’hui en capacité d’effectuer 120 tests par jour suite à l’arrivée des matériels spécifiques par le premier vol de continuité territoriale. A l’échelle nationale, cela correspondrait à plus de 28.000 personnes testées quotidiennement.

La stratégie de dépistage prend en compte plusieurs facteurs sociologiques, comme par exemple la transmission communautaire : les autorités sanitaires cherchent à savoir si le virus qui se répand partout sur le territoire, dans toutes les communautés – ce qui n’est pas le cas actuellement, suite aux mesures de confinement stricte adoptées par les autorités.

Enfin, la stratégie de dépistage repose enfin sur un ciblage spécifique : en premier lieu, les populations ayant été en contact avec des personnes atteintes du virus ; les personnes ayant voyagé hors de nos frontières, qui constituent près de la moitié des cas importés ; les personnels en première ligne du combat contre l’épidémie (personnels de santé, personnels municipaux, forces de l’ordre, pompiers, personnels navigants). Et également, toute personne présentant les symptômes évocateurs de la maladie.

Symptomatologie : surveiller son état de santé et se signaler

Le virus du COVID-19 se transmet par les voies aériennes (sous formes de gouttelettes) via la bouche, le nez et les yeux.

Parmi les symptômes de la maladie, certains peuvent s’apparenter à un rhume classique (fatigue générale, nez qui coule, gorge qui gratte et toux).

Si vous ressentez ces symptômes, appelez rapidement votre médecin traitant, ou l’une des structures de la santé publique à proximité de votre domicile (dispensaires, centre de la mère et de l’enfant, hôpitaux périphériques). Il convient d’appeler les numéros 444 789 ou 15 si les premiers contacts ne répondent pas.

D’autres symptômes plus graves peuvent être observés comme une gêne respiratoire, si votre état est alarmant, appelez le 15.

Enfin, une attitude est recommandée : la prise de température régulière, car comme tout dérèglement ou maladie, le virus peut provoquer de la fièvre, même si cela n’est pas systématique. Si vous ressentez de la fièvre, appelez votre médecin.

Vocabulaire de l’épidémie

L’épidémie de COVID-19 draine un nouveau vocabulaire qu’il n’est parfois pas facile d’adopter dans le langage courant.

Ce vocabulaire est pourtant important, car il permet, notamment, de ne pas stigmatiser les personnes atteintes du virus. On parle effectivement de « personnes atteintes du virus », quand les dépistages effectués sont déclarés positifs.

Enquête eCovid-pf

La Direction de la santé lance une enquête auprès de la population concernant sa perception des messages de prévention liés à l’épidémie de Covid19.

Pour faire face à l’épidémie du Covid-19 à laquelle est confrontée la population de la Polynésie française depuis le mois de mars 2020, de nombreuses mesures ont été prises pour freiner la propagation du virus et protéger la population.

La communication relative à l’épidémie du Covid-19 vise à mieux informer la population sur l’évolution de la situation sur le territoire, l’inciter à adopter les gestes barrières et à rester confinée chez elle. Pour autant, nous ne savons pas comment et dans quelles conditions l’information est reçue et adoptée dans les foyers. Les gestes barrières et le confinement sont-ils bien appliqués ? Si non, pourquoi ? Nous avons conscience que le confinement de la population est une des mesures prises qui remet le plus en question le quotidien de chacun d’entre nous.

C’est la raison pour laquelle, la Direction de la santé, lance une enquête pour mieux identifier vos besoins et vos attentes, vos difficultés et les conditions dans lesquelles l’ensemble des mesures de protection sont appliquées. Cette enquête anonyme s’adresse à l’ensemble de la population résidant actuellement en Polynésie française (Tahiti et tous les archipels) et âgée d’au moins 18 ans au moment de l’enquête.

Participez à cette étude : https://www.service-public.pf/dsp/covid-19/ecovidpf-devenez-acteur-votre-sante-surveillance-epidemie-covid19-fenua/

ENSEMBLE, LUTTONS CONTRE LA PROPAGATION DU VIRUS EN APPLIQUANT LES GESTES BARRIÈRES.

PARAU FA’AARARA’A NĀ TE MAU VE’A #23

I te mahana no nanahi ra, mahana piti 14 nô Eperera, ‘ua ravehia 43 mâ’imira’a. Aore roa e ta’ata i ‘itehia e ua ro’ohia ratou i te ma’i COVID-19.

Mai te ‘omuara’a ‘o teie ma’i ‘i te fenua nei e tae roa mai ‘i teie mahana, teie te mau nûmera : 978 ta’ata tei hi’opo’ahia, 55 ta’ata tei ro’ohia ‘i te ma’i COVID-19. Hô’ê noa â ta’ata tei tapeahia ‘i te fare ma’i. ‘E te parau ‘oa’oa ra, ‘aore â ta’ata i fa’arue mai.

Te mau fa’anahora’a no te hi’opo’ara’a

‘Ua mara’a te rahira’a o te mau hi’opo’ara’a mai tei fa’a’arahia e te Tia Fa’atere o te Ea i Porînetia nei. E ravehia te mau hi’opo’ara’a mai teie te huru :

  • Te mau pûpu rave ‘ohipa a te Pû Aupuruaea, te haere atu i roto i te mau tuhaa o te mau oire (mai ia Papara), tei nia i te faito hanere hi’opo’ara’a tâ ratou e rave.
  • Te mau rave ‘ohipa a te Pû Malardé ma te fa’ari’i i te mau ta’ata tâ tô ratou taote i tono mai ; ei roto noa ratou i tô ratou pereo’o e hi’opo’ahja ai.
  • E te vai nei te mau hi’opo’ara’a e ravehia nei e te fare ma’i no Taoone, no te ta’ata ma’i tâ ratou e ra’apau.

Na roto i te taera’a mai te mau materia na nia i te manureva matamua i târahuhia e te Hau nui, e nehenehe atura ta te pû ma’imira’a Malarde e rave 120 hi’opo’ara’a i te mahana hô’ê.

I roto i te mau ravea hi’opo’ara’a, e hi’opo’ahia te pârarera’a o te ma’i i roto i te hô’ê pûpu ta’ata. Te imi nei te mau tia Fa’atere o te Ea,e nohea mai teie tirotiro e pârare nei i nia i tô tatou fenua.

Aita ra teie tirotiro e pârare nei i muri ae i te opaniopanira’a hia te ta’ata i roto i tô ratou mau utuafare.

Tei nia atura teie mau hi’opo’ara’a i te mau ta’ata o tei piripiri i te feia i ro’ohia i teie tirotiro, mai te mau ta’ata i reva i rapae i tô tatou fenua (o te afa rahi ia o te ta’ata ma’i).

I roto ia ratou, te mau utuutu ma’i, te feia rave ‘ohipa a te mau ‘oire, te mau mûto’i, te feia tûpohe auahi, te mau pairati manureva.

Te mau tapa’o o te ma’i

Te tirotiro o te ma’i Covid-19, e pe’e oia na roto mai i tô tatou vaha, te ihu e te mata. I roto i teie mau tapa’o, e piri ri’i i te ma’i hupe (Grippe) (paruparu te tino, tahe te hupe, maero te arapo’a, e te hota). No reira, ia ite outou teie mau tapa’o, a niuniu rû atu i tô outou taote e aore ra i te hô’ê pû utuutur’a ma’i fatata roa i tô outou nohora’a. E nehenehe atoa outou e niuniu i te nûmera 15.

Te fa’auera’a hopea, ia faito tâmau outou i tô outou fiva i te mea na teie tirotiro e fa’atupu i te fiva. I taua taime ra, a niuniu atu i tô outou taote.

Te mau ta’o o teiue ma’i

« Personnes atteintes du virus » : ta’ata i ro’ohia i teie tirotiro. E ta’ata teie o tei hi’opo’ahia e ua ite papuhia te tirotiro i roto iana.

Titorotorora’a

Te fa’atupu nei te Fa’aterera’a o te Ea i te hô’ê titorotoro huira’atira no nia i tana hiora’a i te mau poro’i pârurura’a i te ma’i COVID-19.

Te ARAIRA’A ‘i teie ma’i. ‘E mea faufa’a ‘ia fâaha’amana’ohia, ‘e’ita teie tirotiro ‘e parare noa, nā tātou ra ‘e ta’ita’i nei iana no reira tatou ’e titauhia ai, ia fa’aea ‘i te fare.

MĀURUURU E FA’AITOITO