BULLETIN D’INFORMATION #45 – Cellule de crise de la Polynésie française

4021 tests ont été effectués depuis le début de l’épidémie en Polynésie française. Il n’y a aucun nouveau cas confirmé de Covid-19 dans la population polynésienne. L’état général de santé du patient hospitalisé au centre hospitalier de Polynésie française (CHPF) est en nette voie d’amélioration.

Le suivi sanitaire des personnes sans domiciles fixes

Suite aux mesures de confinement général décidé au mois de mars 2020 sur la totalité du Fenua, les autorités du Pays avaient choisi de prendre en charge les personnes sans domiciles fixes dans des structures d’hébergement d’urgence. Au total, à Papeete, ce sont près de 120 personnes qui ont été orientées dans quatre lieux dédiés, gérés grâce au concours de la mairie de Papeete, la direction des solidarités, de la famille et de l’égalité (DSFE), de l’association Te Torea et du Pays.

L’hébergement dans des lieux dédiés et définis, pendant près de deux mois, a permis aux professionnels de santé d’effectuer un travail de soin auprès de ces personnes sans domiciles fixes. Cela a permis de proposer un encadrement social, psychologique et sanitaire, d’ordinaire difficile à envisager. Ainsi, deux à trois fois par jour, infirmiers et médecins de santé publique se sont rendus dans ces centres d’hébergement d’urgence afin de remettre en place un suivi médical et hygiénique adéquate aux problématiques de santé individuelles.

Les professionnels de santé ont pu constater la grande capacité d’adaptation et de résilience d’une majorité des SDF de la ville de Papeete. Si certains sont en voie d’insertion sociale et professionnelle, certains sont repartis vivre dans la rue, où une augmentation du nombre de personnes démunies suite à la crise a été notée. Des solutions de suivi médical sur un plus long terme sont à l’étude pour améliorer l’accès aux soins et à l’hygiène, de ces personnes.

FIRIORA, une plateforme pour assurer le suivi épidémiologique

La crise du Covid-19 a fait émerger la nécessité de se doter d’outils numériques performants pour améliorer le suivi des épidémies, assuré par le bureau de veille sanitaire (BVS) et les professionnels de santé, en Polynésie française.

Depuis plusieurs semaines, les équipes de la Cellule de crise Covid-19, de la direction de la Santé, de l’agence de régulation pour l’action sanitaire et sociale (ARASS) et du service informatique du Pays, travaillent à l’adaptation au contexte sanitaire polynésien d’un logiciel spécialisé dans la prévention et le suivi des épidémies. L’outil développé s’inspire du logiciel DAMOC de la société Epiconcept, qui a fait ses preuves pour le suivi des cas de tuberculose, en métropole.

Cet outil est une plateforme strictement réservée aux professionnels de santé et aux autorités sanitaires, dont le but est d’améliorer la communication entre les professionnels de santé pour le suivi des patients, dans le respect total du secret médical et des libertés individuelles. Seuls les professionnels directement impliqués dans la prise en charge des patients pourront accéder aux fiches de suivi des patients. Seules les informations relatives au coronavirus seront renseignées sur celle-ci, et les données seront détruites après la durée définie par le cadre légal (actuellement de 3 mois).

La plateforme FIRIORA est destinée uniquement au suivi de l’enquête épidémiologique du Covid-19 en Polynésie. Elle permettra dans les jours qui arrivent d’optimiser la surveillance virologique des personnes arrivant sur le territoire.

Et, dans l’hypothèse où le virus serait à nouveau en circulation dans la population, le logiciel permettra une gestion plus complète et plus sécurisée de l’enquête épidémiologique autour des cas : identifier les clusters infectieux, les personnes à risque d’infection et les personnes contacts (cette information ne sera accessible que par les équipes médicales du bureau de veille sanitaire, exclusivement).

Il ne s’agit en aucun cas d’un outil permettant de géolocaliser les personnes, ni d’enregistrer de manière systématique les contacts entre les personnes.

Son usage pourrait être réadapté dans un second temps pour le suivi d’autres épidémies au Fenua.

Le numéro vert 444.789 ferme le 31 mai

Pour faire face aux interrogations et aux inquiétudes de la population concernant le coronavirus, la Direction de la Santé avait ouvert une ligne spécifique : 444.789. Ce numéro gratuit permettait aux personnes présentant des symptômes, ayant des questions ou étant en souffrance d’entrer en contact avec un professionnel de santé. Depuis l’annonce de l’allègement du confinement puis du déconfinement total, le nombre d’appels au 444.789 a drastiquement diminué. Aussi, la Direction de la Santé a décidé de fermer la ligne, à la fin du mois de mai.

A partir du 1er juin, les personnes ayant des questions d’ordre administrative, sur la continuité territoriale pourront joindre le Haut-Commissariat au : 40 46 87 00.

Les personnes présentant des symptômes évocateurs de la maladie doivent appeler leur médecin, ou le 15 si leur état de santé est alarmant.

Pour d’autres questions relatives à l’épidémie de Covid-19 en Polynésie française, il est possible de joindre le bureau de veille sanitaire au 40.488.246 du lundi au jeudi de 7H30 à 15h30 et le vendredi de 7H30 à 14H30.

BULLETIN D’INFORMATION #43 – Cellule de crise de la Polynésie française

3873 tests ont été effectués depuis le début de l’épidémie en Polynésie française. Il n’y a aucun nouveau cas confirmé de Covid-19 dans la population polynésienne.

29 personnes ont été dépistées positives au virus sur un bateau de pêche équatorien le 20 mai 2020. Ces personnes sont considérées en transit et n’ayant pas été en contact avec la communauté, l’une d’elle est actuellement hospitalisée à l’hôpital du Taaone, et isolée selon les protocoles mis en place, afin de garantir la sécurité sanitaire du personnel et des autres patients de l’hôpital.

Retour des résidents et sortie de quarantaine

Le vol de continuité territoriale, arrivé vendredi soir, a amené 152 passagers, dont 4 médecins d’Europassistance et 110 résidents polynésiens qui ont accepté d’effectuer une quarantaine dans un lieu dédié et entièrement pris en charge par le Pays (transport, hébergement, restauration et test à l’issue des 14 jours). Certaines personnes ont été autorisées à ne pas faire leur quarantaine, justifiant d’avoir déjà contracté le Covid-19 et ne présentant plus de signes de la maladie depuis plus de 14 jours.

Dimanche 24 mai, 47 personnes hébergées au centre d’hébergement étudiant (CHE) et à Tibériade ont été autorisées à sortir de leur quarantaine, suite à leur rapatriement de métropole le 10 mai 2020. Tous ont effectué un test de dépistage du Covid-19, analysé négatif, obligatoire pour lever la quarantaine.

Les personnes rapatriées d’Australie et revenues le 16 mai dans l’avion de l’Etat A400M, devraient être autorisées à sortir le 30 mai prochain.

Masques et gants à usage unique

Malgré la levée du confinement annoncé par une allocution conjointe Etat / Pays, mercredi 20 mai, les autorités sanitaires rappellent l’importance de poursuivre l’application des gestes de protection : hygiène des mains, distanciation physique et port du masque. Il est essentiel de continuer à respecter ces comportements qui ont permis de limiter la propagation du virus, la vigilance reste de mise.

Par ailleurs, si le masque en tissu ou « paruru vaha » est fortement recommandé, ce n’est pas le cas des gants à usage unique. Il est préférable de se laver les mains régulièrement pour garantir une bonne hygiène des mains. En effet, le port de gants ne protège pas toujours des virus, et mal porter des gants peut être pire que de ne rien porter du tout, notamment si l’on met des gants sans se laver les mains, ou que l’on se touche le visage avec.

Les autorités sanitaires rappellent également que les masques et les gants à usage unique doivent être immédiatement jetés dans une poubelle, sans contact, après utilisation, pour éviter toute dissémination potentielle du virus et aussi pour ne pas polluer notre environnement.

Quand cela est possible, il est préférable d’opter pour des masques en tissu, réutilisables et fabriqués localement.

Vol de Shanghai

Un vol de fret a atterri hier, dimanche 24 mai à l’aéroport de Tahiti-Faa’a. L’avion a débarqué une commande d’équipements de protection individuels (EPI) du centre hospitalier de Polynésie française (CHPF) de près de 60 mètres cube, en plus d’un reliquat de la commande effectuée par le Pays lors du premier vol de Shanghai. Se trouvait également à bord des dons de la Chine à destination des communes de Faa’a et Papeete, ainsi que des dons (essentiellement des EPI) de la Fondation Jack Ma à la Polynésie française, récupéré à Fidji.

Suivi des dépistages effectués

Depuis le début de la crise, la majorité des dépistages, soit 89%, a été réalisée dans les Îles du Vent.

Un travail de suivi des dépistages a été effectué. Au total, à la fin de la 20eme semaine de l’année (S20), le 17 mai 2020, 3330 personnes avaient été dépistées sur l’ensemble des 5 archipels.

BULLETIN D’INFORMATION #44 – Cellule de crise de la Polynésie française

3 964 hi’opo’ara’a tei ravehia mai te omuara’a o teie ma’i. Aore roa ta’ata ma’i fa’ahou nô te fenua nei. Teie ra 29 ihita’i i nia i te pahi rava’ai no te fenua Etuatoria tei hi’opo’ahia i te 20 nô Mê 2020. ‘Ua fa’arue mai teie pahi i tô tâtou otia moana i te mahana mâ’a ra i te tapera’a mahana i muri ‘ae i tôna faa’arara’a i te Pû ‘ohipa a te Hau Nui. Tei roto noa â o te hô’ê o te ihita’i nô teie pahi i roto i te rima o te mau taote nô te Fare Ma’i nô Taaone. Mea huru matai oia i teie mahana.

ô reira, ia tâmau noa â i te fa’a’ohipa i te mau ravea pârurura’a i teie tirotiro Corona.

Te mau terera’a manureva tei târahuhia e te Hau Nui

‘Ua ho’i mai te feia nô te fenua nei i reva atu i te fenua Fârâni. Te manureva i târahuhia e te Hau Fârâni (Continuité Territoriale), ‘ua tapae mai oia i te a’ahi’ata mahana mâ’a ra. 152 horopatete i nia i taua manureva ra. I rotopu ia râtou e 4 taote nô te Tâ’atira’a Europeassistance. 110 feia nô te fenua nei tei fa’ari’i i te hô’ê tau hi’opo’ara’a e 2 hepetoma, i roto i te hô’ê hotera tei târahuhia e te Hau Fenua (te mau ha’amauara’a no te utara’a, te nohora’a, te mâ’a e te mau hi’opo’ara’a nô na mahana 14). E rave rahi ta’ata o tei ani e ho’i i roto i tô râtou mau utuafare, inaha ‘ua ro’ohia na râtou i te ma’i Covid-19, e i teie mahana i muri ‘ae i te mau hi’opo’ara’a aita tô râtou e tirotiro fa’ahou.

I nanahi ra tapati 24 nô Mê, 47 ta’ata i noho na i roto i te mau fare o te mau piahi nô te Ha’apirira’a Tua Toru nô Outumaoro (CHE) e tae noa atu i te feia o tei hi’opo’ahia ana i Mitirapa (Tibériade) o tei fa’ati’ahia i te ho’i i roto i tô râtou mau utuafare i muri ’ae i tô râtou hi’opo’ara’ahia 14 mahana. Aita e tirotiro fa’ahou i roto ia râtou.

Te mau ta’ata i fa’aho’ihia mai, mai te fenua Auteraria e tei ho’i mai i te 16 nô Mê na nia i te manureva a te Nu’u A400M, o râtou ato’a o te fa’ati’ahia ia ho’i i roto i tô râtou mau utuafare i te 30 nô Mê i muri nei.

Te mau pâruru vaha e te mau rimarima

A ta’a noa atu te parau nô te fa’aorera’ahia te vai ‘opanipanira’a i faa’ara amuihia e te Hau Fenua e te Tomitera Teitei i te mahana 20 nô Mê 2020, te tâmau nei ia te mau Tia mana nô te Ea i te fa’aha’amana’o ia tâtou i te faufa’a rahi nô te fa’aturara’a i te mau fa’a’ohipara’a i te mau ravea pâruru. Na te reira ho’i i fa’a’iti roa i te pârarera’a o te tirotiro i roto i tô tâtou nei fenua.

Mai te peu e, e titauhia tâtou i te fa’a’ohipa i te pâruru vaha i nirahia e tô tâtou mau Mama, te faa’arahia nei tâtou e mea matai ‘ae nô tâtou i te horoi pinepine i tô tâtou nâ rima i te omono i te rimarima. Inaha, ‘ua pâpû i teie mahana e aita te rimarima e pâruru nei ia tâtou i teie tirotiro.

Ia hope te fa’a’ohipara’a i te pâruru vaha e tae noa atu i te mau rimarima, e mea tîtauhia tâtou ia fa’aru’e i te reira i roto i te hô’ê fari’i pehu nô te araira’a i te pârarera’a o teie tirotioro e nô te pârurura’a i te arutaimareva.

Te faa’ara ato’a hia nei tâtou, e mea hau ‘ae i te fa’a’ohipa i te hô’ê pâruru vaha o tei nirahia, inaha e nehenehe â teie mau pâruru vaha i te fa’a’ohipa fa’ahouhia i muri ‘ae i te pu’ara’a iâna

Te tere manureva nô Shanghai

‘Ua ho’i mai teie manureva i nanahi avatea ra, tapati 24 nô Mê i Tahiti-Faa’a. I nia i teie manureva e rave rahi tauihaa (60 metera afata) mai te mau pâruru vaha, matini hutira’a aho, te mau rave’a hi’opo’ara’a. Te rahira’a o teie mau tao’a nô te Fare Ma’i nô Taaone ia, mai te mau tauihaa pâruru.

Te vai ato’a nei te mau ô tâ te fenua Tinito i fa’ata’a nô te ‘Oire nô Papete e Fa’aa, e te tahi atoa mau ô nô Te Ta’atira’a Jack Ma i te fenua nei e o tei ohihia mai i te fenua Fiti.

Te parau nô te mau mau hi’opo’ara’a

Mai te omuara’a o teie ma’i i te fenua nei, te rahira’a o te mau hi’opo’ara’a (89 i nia i te hanere), ‘ua ravehia te reira i nia Mata’i nei. I te 17 nô Mê, 3 330 ta’ata tei hi’opo’ahia i nia i nâ ta’a motu e pae.

IA VAI ARA NOA Â TÂTOU. A TÂMAU NOA A I TE FA’A’OHIPA I TE MAU RAVEA PÂRURU. MĀURUURU E FA’AITOITO