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Larguez les amarres ! Cap vers de nouvelles habitudes de vie !
« Les trois séjours thérapeutiques de rupture prévus en 2019 ont pour objectif d’éloigner les jeunes de leurs automatismes de vie, notamment la consommation quotidienne de cannabis, et de leur offrir de nouveaux repères, de nouvelles expériences sportives, culturelles, relationnelles enrichissantes et valorisantes. »
Du 18 au 21 février 2019, un groupe de sept adolescents, âgés entre treize et dix sept ans, accompagnés par la psychomotricienne du Centre de Consultations Spécialisées en Alcoologie et Toxicomanie (CCSAT-Direction de la Santé) et trois éducateurs du service de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) se sont rendus sur la presqu’île de Tahiti. Le séjour avait pour mission d’apprendre à mieux vivre ensemble et de rompre avec la consommation de drogues.
Ce projet a demandé une longue préparation en amont. Les jeunes ont participé à plusieurs ateliers de prévention des addictions, de prévention de la violence, et de temps de cohésion. Sur le plan médical, les jeunes ont eu une consultation avec un médecin du CCSAT afin d’évaluer leur problématique et amorcer un suivi. Les parents ont aussi été associés à ce projet, en s’investissant dans le suivi médical, en étant présents à la réunion de présentation et en signant avec leur enfant une « Charte de bonne conduite ».
L’apprentissage de la voile a été l’activité principale du séjour ; les jeunes ont appris à naviguer sur des catamarans hobie cat. Ce sport demande en effet une capacité d’attention, un respect des consignes, de la coordination et de la cohésion. Les avaries climatiques ont créé quelques situations de stress où les nerfs ont été mis à rude épreuve ! Aussi bien pour les jeunes que pour l’équipe encadrante ! Ces situations tendues mais aussi cocasses ont contribué à renforcer la cohésion de l’équipe, ainsi que la bonne ambiance !
Cette complicité s’est confirmée sur le lieu d’hébergement, mis à disposition gracieusement par la Paroisse Protestante de Taravao. En effet les tâches du quotidien étaient assurées par tous et les veillées étaient propices aux échanges : ukulele, chants, jeux, visionnage de films…
Au terme du séjour, tous les jeunes étaient enthousiastes et souhaitent renouveler l’expérience. Ce sera chose faite car deux autres séjours sont prévus cette année. En effet, cette action s’inscrit dans la continuité pour permettre aux jeunes de réfléchir à leurs habitudes et apporter du changement dans leurs attitudes et leurs consommations.
« On s’est fait de nouvelles amitiés, on a fait du sport, ça nous a plu, c’était top…c’était bien, on a hâte de recommencer ». Témoignage d’un adolescent.
« Les points positifs c’est qu’il est moins renfermé, avant il était tout le temps dans son coin, il s’énerve moins, il s’emporte moins parce qu’avant il fallait se ménager sur ce qu’on allait lui dire, il s’énervait facilement, là ça va mieux. Il y a plus de discipline… ». Témoignage d’une mère.
Un grand merci aux partenaires qui ont participé et/ ou subventionné ce séjour : la paroisse protestante de taravao, le Lion’s club, les jus « Rotui » et le club nautique de la baie de Phaëton de Taravao.
Communiqué de presse
Un cas de dengue 2 autochtone a été diagnostiqué à Tahiti le 19/03/2019. Un cas importé de Nouvelle-Calédonie avait été diagnostiqué le 10/02/2019.
Ces deux cas peuvent être liés épidémiologiquement sans qu’on n’en ait la certitude. L’état d’alerte arbovirose de niveau 2 déclaré sur Tahiti le 10/02/2019 est donc prolongé.
Ce sérotype n’ayant pas circulé sur le territoire depuis l’an 2000, la population est faiblement immunisée et cet évènement pourrait entraîner une épidémie de grande ampleur.
Des mesures de lutte anti-vectorielle et une recherche active de cas vont être entreprises dans les jours à venir.
Au-delà des actions mises en œuvre par la Direction de la santé, chacun peut être acteur pour contrôler et limiter l’ampleur d’une épidémie, par les actions suivantes :
– éliminer chaque semaine les gîtes larvaires autour de son domicile et de son lieu de travail
– se protéger des piqûres de moustiques (répulsifs, moustiquaire, diffuseurs…)
– consulter un médecin en cas de fièvre supérieure à 38°C.Le nouveau cas est une personne qui réside à Papeete dans le quartier Taunoa. Ainsi, la Direction de la santé annonce des traitements insecticides prévus ce vendredi 22 mars et le lundi 25 mars à partir de 6 heures du matin aux alentours du secteur de Patutoa. Ils peuvent être repoussés en cas de pluie ou de vent forts. L’objectif de ces traitements est d’éviter la diffusion de la dengue de type 2 et une épidémie de grande ampleur.
Le Centre d’hygiène et de salubrité publique entreprend plusieurs mesures pour contrôler et limiter l’épidémie de dengue, dont des opérations de porte-à-porte qui seront menées dans les prochains jours en collaboration avec la commune de Papeete, comme l’explique la directrice du Centre d’hygiène, Glenda Melix.
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Le bus médicalisé a opéré 66 dépistages lors de l’élection Miss Vahine-Tane.
Le vendredi 15 mars, le camion de l’espoir s’est rendu à partir de 18h30 devant l’entrée du restaurant Captain Blight pour l’élection de Miss Vahine Tane. Des médecins et infirmiers bénévoles ont procédé pendant la soirée a des dépistages IST (Infections Sexuellement Transmissibles).
Malgré la timidité des passants, au total ce sont 66 tests qui ont été réalisés, dont 2 personnes surprises par le résultat positif à la syphilis. Les cas positifs peuvent choisir de se faire traiter ultérieurement, ainsi ils sont rappelés plus tard pour convenir d’un rendez-vous et pouvoir compléter les recherches d’éventuelles autres IST et traiter la syphilis d’une manière plus confidentielle, plus discrètement.
La pluie était au RDV mais elle n’est pas restée bien longtemps ! Ce fut une très très belle soirée avec de belles rencontres, de beaux échanges, des questions pertinentes sur les IST et la prévention.
Stéphane ALARCON, infirmier au centre de consultations spécialisées en maladies infectieuses et tropicales (CCSMIT).
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Révisions des procédures d’accueil et de protection des femmes victimes de violences de l’hôpital de Moorea.
Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, les forces de sécurité, la commune, le service social, les associations et la santé se sont réunis à l’hôpital de Moorea afin de procéder à la révision de ses procédures d’accueil et de protection des femmes victimes de violences.
En effet, une des missions de l’hôpital de Moorea est d’accueillir les femmes victimes de violences. Ceci afin de mettre en place un projet de soins adapté, comprenant des thérapeutiques médicamenteuses et non médicamenteuses, d’accompagner les femmes dans leurs démarches auprès des autorités judiciaires et sociales, et de leur offrir un hébergement, protecteur et compassionnel, avec leurs enfants si nécessaire, pendant le temps qu’elles souhaitent, nécessaire à leur reconstruction morale et physique.
Le Dr Phillipe Biarez remercie toute l’équipe des formations sanitaires de Moorea-Maiao pour le travail effectué ainsi que les partenaires pour leur collaboration.
Communiqué de presse
Le ministre de la Santé et de la prévention, Jacques Raynal, a officiellement présenté, jeudi après-midi, à la Direction de la santé, le nouveau bus IST (Infections sexuellement transmissibles) pour les populations précaires.
A la fin de 2014, devant la ré-émergence rapide d’infections sexuellement transmises, le centre de consultations spécialisées en maladies infectieuses et tropicales a lancé le projet de suivi des populations précaires. Il s’agit principalement des travailleurs du sexe et des personnes sans domicile fixe qui sont souvent sortis du système de soins normal car étant marginalisés. Ce projet visait à offrir une prise en charge rapide de ces personnes vulnérables devant ces pathologies et mal suivies médicalement. L’objectif initial était de ralentir, voire empêcher la diffusion de ces pathologies dans ces populations et, par extension, dans la population en général.
Ces populations sont non seulement en situation sociale précaire, mais elles sont aussi difficiles à atteindre sur le plan médical car souvent invisibles dans le système médical. La nécessité de pouvoir les suivre sur le terrain et dans des bonnes conditions (respect de secret médical, respect du standard de soins et d’accès rapides aux informations médicales) implique un outil adapté : un camion spécifique pour effectuer ces consultations mobiles.
Par ailleurs, devant les difficultés croissantes et l’augmentation des personnes sans domicile fixe, le ministère de la Santé et la direction de la Santé ont donné une impulsion décisive à ce projet en élargissant ses actions et ses moyens pour la prise en charge dans ces populations des personnes souffrant de troubles psychiatriques.
Le camion de consultation mobile est équipé pour pouvoir mener un entretien médical en toute discrétion, effectuer des prélèvements et des traitements dans des conditions médicalement adéquates et pouvoir suivre ces populations extrêmement mouvantes et dispersées. L’objectif principal est d’établir une relation de confiance avec ces personnes et d’apporter une réponse médicale rapide à ces populations isolées socialement et médicalement. Dans un 2ème temps, un des objectifs est de les réinsérer dans un système de soins classique et les orienter vers les structures sanitaires les plus adaptées pour leur suivi. Dans ce sens, ce camion de consultation mobile ne se substitue pas aux structures de soins classiques mais travaille en complémentarité et en synergie avec ces structures.
A moyen et à long terme il s’agit de favoriser la réinsertion médicale, et si possible, sociale de ces personnes par une approche multi disciplinaire de terrain impliquant différents partenaires médico-sociaux.
De façon plus globale, les autorités sanitaires veulent souligner la spécificité des besoins de ces personnes précaires et proposent des réponses adaptées à leur situation. Il s’agit de réduire les inégalités à l’accès aux soins et de favoriser la réinsertion médico-sociale de ces personnes.
Communiqué de presse
L’Institut de formation des professions de santé Mathilde Frébault (IFPS) de la Direction de la santé, ouvre ses inscriptions pour la rentrée 2019.
Le dossier d’inscription « papier » sera téléchargeable sur le site internet de la Direction de la santé – https//www.service-public.pf/dsp/ifps/ – ou à retirer au secrétariat de l’IFPS à partir du lundi 4 mars 2019 dès 08h00.
Il devra impérativement être déposé complet, de 08h00 à 15h00 à l’IFPS, au plus tard le mercredi 3 avril 2019. Tout dossier incomplet ou reçu postérieurement à la date et l’heure des clôture des inscriptions ne sera pas pris en considération.
En ce qui concerne les dossiers d’inscriptions qui seront acheminés par voie postale à l’adresse de l’IFPS – B.P. 1984 Papeete 98713 Tahiti – et réceptionnés après le délai réglementaire, seul le cachet de la poste fera foi.
Conventions pour les consultations spécialisées avancées, le soutien oncologique, et le dépistage des cancers gynécologiques
Le Président Edouard Fritch, le ministre de la Santé et de la prévention, Jacques Raynal, et le directeur de la CPS, Yvonnick Raffin ont signé, lundi matin, à la Présidence, plusieurs conventions portant sur les consultations spécialisées avancées dans les iles, sur le soutien oncologique et du dépistage organisé des cancers gynécologiques.
La première convention porte sur la mise en place du réseau de consultations spécialisées avancées dans les îles, organisées par la Direction de la santé, qui sera réalisée par des sages-femmes et des médecins spécialistes de la Direction de la santé, du Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF) ainsi que de sages-femmes et médecins libéraux.
La deuxième convention porte sur un contrat d’objectifs et de moyens relatif à la mise en place d’un soutien oncologique entre la Caisse de prévoyance sociale (CPS) et la Polynésie française, qui a permis d’installer rapidement les soins oncologiques de proximité, au sein des hôpitaux périphériques (Taravao et Uturoa), dans le cadre d’un partenariat entre le Pays, le CHPF et la CPS.
Pour l’année 2019, la participation financière des régimes de protection sociale a été arrêtée à un montant de 59 millions Fcfp. Cette activité a été inaugurée dans ces deux structures et, aujourd’hui, les patients éligibles ont la possibilité de recevoir leur traitement à proximité de leur lieu de résidence.
La troisième convention découle du constat qu’en Polynésie française le cancer du sein représente à lui seul la moitié des nouveaux cas de cancer chez la femme, avec une moyenne de 130 nouveaux cas par an. Il constitue la première cause de mortalité par cancer chez la femme, alors que détecté précocement, il se soigne plus facilement et permet de limiter les séquelles.
Un programme de dépistage gratuit intensifié des cancers gynécologiques a été institué en novembre 2003. La Direction de la santé s’est vue confier l’organisation de ce programme. Dans ce cadre la Polynésie française et la CPS ont décidé d’investir dans cette prise en charge précoce par des moyens humains et financiers à hauteur de 35,8 millions Fcfp.
Présidence de la Polynésie française
Communiqué de presse
À la suite de la détection le 10 février 2019 à Tahiti d’un porteur de dengue de type 2 en provenance de Nouvelle-Calédonie, des opérations de lutte contre les moustiques par insecticide sont prévues dans le quartier indiqué par le plan ci-dessous. Quelques recommandations sont aussi fournies dans l’avis de passage qui l’accompagne. Ces informations sont par ailleurs diffusées en porte à porte sur place avec l’aide de la commune de Mahina.
Les traitements insecticides sont prévus ce mardi 12 février et le vendredi 15 février à partir de 6 heures du matin. Ils peuvent être repoussés en cas de pluie ou de vent forts.
L’objectif de ces traitements est d’éviter la diffusion de la dengue de type 2 et une épidémie de grande ampleur. En effet, une forte proportion de la population est à risque de contracter cette maladie si elle se diffuse.
Si vous habitez dans la zone traitée ou à proximité et que vous ressentez une forte fièvre dans les semaines qui viennent, consultez rapidement un médecin, et signalez lui que vous habitez dans la zone et protégez vous des piqûres de moustiques.
Merci de votre collaboration.
Communiqué de presse
L’entreprise Lactalis Nutrition Santé a pris la décision « par précaution » de procéder au rappel du produit Picot AR, ce produit étant fabriqué dans la même usine espagnole que celle dont sont issus les produits ayant fait l’objet d’un rappel, en date du 24 janvier 2019, susceptibles d’être contaminés par Salmonella Poona.
Le retrait/rappel concerne 16 300 boites de lait Picot AR vendues exclusivement en pharmacie depuis le 29 novembre 2018.
Les autorités sanitaires demandent aux parents qui disposeraient de boîtes concernées par cette mesure de rappel de ne pas les utiliser dans la mesure du possible, quelles soient neuves ou déjà entamées, et de les rapporter, si possible, au point de vente où elles ont été achetées.
Les parents concernés doivent prendre contact avec leur pédiatre ou leur médecin pour se voir conseiller ponctuellement un lait de remplacement, notamment pour les bébés allergiques aux protéines de lait.
Dans l’attente, ils peuvent se rendre en pharmacie où un lait de substitution leur sera proposé, ces points de vente disposant par ailleurs de toutes les informations relatives au rappel de produit effectué.
En attendant de trouver une alternative, les parents peuvent préparer les biberons avec le lait qu’ils possèdent, en faisant bouillir le lait pendant 2 minutes puis en le laissant refroidir avant de le verser dans le biberon.
Dans tous les cas, si un enfant présente des symptômes de toxi-infection alimentaire (diarrhée éventuellement accompagnée de fièvre), les parents sont invités à contacter un médecin dans les meilleurs délais. En attendant, un soluté de réhydratation, disponible en pharmacie, pourra être donné à l’enfant pour éviter une déshydratation en raison de pertes liquidiennes importantes (selles liquides nombreuses).
Communiqué de presse
Rappel de produits de nutrition infantile à base de protéines de riz de la marque MODILAC en raison d’une suspicion d’infection à la Salmonella Poona
A la suite du signalement d’un nombre inhabituel, en métropole, de salmonelloses à Salmonella poona chez des nourrissons de moins de 2 ans ayant consommé des produits de nutrition infantile à base de protéines de riz de marque MODILAC, il est procédé au rappel des produits suivants sans distinction de lot ni de date de fabrication.
À ce jour, aucun cas de salmonellose lié à la consommation de ces produits n’a été déclaré en Polynésie française.
Liste des produits concernés par le rappel :
DÉSIGNATION DE PRODUITS MODILAC EXPERT RIZ 1 âge MODILAC EXPERT RIZ AR 1 âge MODILAC EXPERT RIZ AR 2 AGE MODILAC EXPERT RIZ 2 AGE MODILAC EXPERT RIZ CROISSANCE MODILAC EXPERT PREMA PREMODILAC EXPERT MODILAC EXPERT SL MODILAC EXPERT HA MODILAC EXPERT TRANSIT + MODILAC EXPERT AR 1 AGE MODILAC EXPERT AR 2 AGE MODILAC – MON PREMIER DESSERT SANS-LAIT CACAO MODILAC – MON PREMIER DESSERT SANS-LAIT CARAMEL MODILAC – MON PREMIER DESSERT SANS-LAIT VANILLE MODILAC – MON PREMIER DESSERT SANS-LAIT BANANE MODILAC 1 AGE distribués par les associations caritatives MODILAC 2 AGE distribués par les associations caritatives Les autorités sanitaires demandent aux parents qui disposeraient de boîtes concernées par cette mesure de rappel de ne pas les utiliser dans la mesure du possible, quelles soient neuves ou déjà entamées, et de les rapporter, si possible, au point de vente où elles ont été achetées.
Les parents concernés doivent prendre contact avec leur pédiatre ou leur médecin pour se voir conseiller ponctuellement un lait de remplacement, notamment pour les bébés allergiques aux protéines de lait.
Dans l’attente, ils peuvent se rendre en pharmacie où un lait de substitution leur sera proposé, ces points de vente disposant par ailleurs de toutes les informations relatives au rappel de produit effectué.
En attendant de trouver une alternative, les parents peuvent préparer les biberons avec le lait qu’ils possèdent, en faisant bouillir le lait pendant 2 minutes puis en le laissant refroidir avant de le verser dans le biberon.
Dans tous les cas, si un enfant présente des symptômes de toxi-infection alimentaire (diarrhée éventuellement accompagnée de fièvre), les parents sont invités à contacter un médecin dans les meilleurs délais. En attendant, un soluté de réhydratation, disponible en pharmacie, pourra être donné à l’enfant pour éviter une déshydratation en raison de pertes liquidiennes importantes (selles liquides nombreuses).