Annuaire des structures
Deux classes-pilotes de 2nde s’apprêtent à suivre des séances sur la gestion des émotions au lycée Samuel Raapoto.
« Être mal dans sa tête génère des comportements défavorables pour se maintenir en santé et en état de bien-être »
DR TEROROTUA – Chef de service CCHSS (Centre de consultations spécialisées en hygiène et santé scolaire)Agir sur le mal-être des élèves
Apprendre aux jeunes à gérer leurs émotions et leur faire développer des compétences psychosociales, ce sont les objectifs du projet initié par le lycée Samuel Raapoto suite au constat dressé par l’étude du « Global School-based Student Health Survey » 2016 :
- 13% des jeunes polynésiens âgés de 13 à 17 ans se sont sentis angoissés ou déprimés la plupart du temps,
- 14,4% ont envisagé sérieusement de se suicider,
- 43% des jeunes sont en surpoids, 44% ont bu de l’alcool
- 29% déclarent avoir consommé de la drogue.
Le lycée Samuel Raapoto a également mené une enquête en interne démontrant une cohérence avec les résultats du GSHS 2016.
Un programme riche en apprentissages sur soi et sur autrui
Avec l’aide de deux infirmiers du Centre de Consultations Spécialisées en Hygiène et Santé Scolaire (CCSHS), plusieurs ateliers ont étés préparés selon une approche ludique et participative pour l’élève.
Deux classes-pilotes composées d’élèves de 2nde développeront leurs compétences psychosociales au rythme d’une séance par semaine à travers l’utilisation d’outils fabriqués par les intervenants, le visionnage de vidéos, et les échanges qui se feront.
Ce projet permettra aux élèves de reconnaître leurs émotions, de les comprendre, de les accepter et de gérer les manifestations physiques qui leur sont rattachés. Ils apprendront à verbaliser leurs besoins non satisfaits et prendre le recul nécessaire pour trouver la ou les solutions à leurs problèmes. Ils pourront déceler les signes d’un possible mal-être chez un camarade, développer l’empathie, le respect, la cohésion et l’entraide.
Les élèves présenteront la roue des émotions qu’ils auront fabriquée avec leurs propres mots et expériences pendant la journée portes ouvertes de l’établissement.
À terme, ce projet souhaite bénéficier à tous les lycéens. Les compétences et outils développés serviront à des séances futures.
Communiqué de presse
Les nouveaux carnets de vaccination et certificats de l’enfant sont sortis.
La Direction de la santé publie le nouveau modèle du carnet et des certificats de santé de l’enfant. Ils entrent en vigueur le 1er janvier 2019.
Cette actualisation s’inscrit dans la mise en œuvre du schéma d’organisation sanitaire et du schéma de prévention et de promotion de la santé, qui préconisent une politique de promotion de la santé, incluant la prévention, dans tous les milieux et à tous les âges de la vie.
Les principales évolutions de la nouvelle édition concernent :
- Les messages de prévention, de nouvelles recommandations et l’identification de nouveaux risques
- L’introduction de nouvelles courbes pour le suivi de la croissance des enfants
- Les nouvelles recommandations vaccinales
Le carnet de santé est le document qui réunit tous les événements concernant la santé d’un enfant depuis sa naissance. Il est également le support du dialogue régulier entre les familles et les professionnels de santé qui interviennent pour la prévention et les soins. Les informations qu’il contient sont confidentielles et couvertes par le secret médical.
Il est délivré gratuitement par la maternité. Il s’accompagne de trois certificats de santé.
Les trois certificats de santé de l’enfant sont établis à l’occasion des examens obligatoires :
- Dans les premiers huit jours de vie,
- Au cours du neuvième mois,
- Et au cours du vingt-quatrième mois de vie de l’enfant.
Premier atterrissage sur l’hélistation de l’hôpital de Taravao.
L’hôpital de Taravao avait inauguré son hélistation en mars 2018 poursuivant le développement du transport sanitaire par hélicoptère en Polynésie française. En effet, après l’ouverture de l’hélistation au centre hospitalier de Taaone, le gouvernement a décidé de mettre en place d’autres hélistations dans les hôpitaux périphériques de Taravao et Afareaitu, à Moorea.
Ces hélistations permettront d’améliorer les évacuations sanitaires en étoffant les moyens de transport sanitaire du Centre d’appel 15 et en réduisant le délai de transport entre l’hôpital de Taravao et le CHPF à 18 minutes de vol.
Le séminaire des cellules de promotion de santé à Huahine
La direction de la santé a organisé un séminaire rassemblant toutes les cellules de promotion de santé (CPS) de Polynésie française sur l’île de Huahine du 3 au 7 décembre 2018.
L’objectif principal était de renforcer la stratégie communautaire pour lutter contre la filariose lymphatique à Huahine. D’autres objectifs ont été de mettre en place un regroupement des agents des CPS, utiliser leurs compétences dans le cadre de la création d’un plan d’action en partenariat avec les forces vives de Huahine et discuter de la mise en place d’un comité local de santé.
Depuis 2010 des campagnes de mise à disposition de comprimés associées à la prise observée directe (POD), ont été déployées dans tous les archipels. Cependant, une enquête d‘impact a montré que malgré une amélioration significative, les objectifs fixés par l’OMS n’ont pas encore été atteints dans l’ensemble du pays. Ainsi, la lutte contre la filariose lymphatique doit-elle continuer à Huahine et à Tahuata aux îles Marquises.
L’organisation du séminaire des CPS à Huahine a permis de regrouper plusieurs participants autour d’un objectif commun : les élus communaux, l’administrateur des îles sous le vent, les représentants des différents services du pays (éducation, environnement, agriculture…) et la population.
Durant toute la semaine, plusieurs actions ont été réalisées :
Le 1er jour ont eu lieu des séquences d’animation sur l’intelligence émotionnelle et des ateliers de team-building pour renforcer la cohésion de l’équipe « Te mau aito ha’a rau no te ea ».
Le 2ème jour a été présenté le contexte de la filariose et des résultats de la POD à Huahine, la situation environnementale locale, le concept de modernisation des soins de santé primaires – concept île en santé et comité local de santé – ainsi qu’un rappel des différentes phases d’une action communautaire. L’après-midi, a été élaboré en groupe, un questionnaire pour collecter les informations afin de dégager des pistes d’actions favorables à la baisse du portage filarien.
Le 3ème jour, le questionnaire a été soumis aux référents des populations de sept districts et l’analyse des données a été effectuée en fin de journée, dans laquelle ont été définies les grandes lignes du plan d’action.
Le 4ème jour, le plan d’action a été validé par les partenaires de Huahine, puis s’est déroulé des réunions publiques pour restituer les résultats du questionnaire et le plan d’action.
Le 5ème jour, ont été présentés les résultats au conseil municipal de la commune, le principe de la création du comité local de santé de Huahine avec la perspective d’un projet de délibération pour sa création, puis la présentation du calendrier des événements 2019 et une discussion autour des perspectives en promotion de la santé.
Au final, les objectifs fixés lors de ce séminaire ont été atteints de manière générale. Aussi, à travers ces divers travaux, les cellules de promotion de la santé ont démontré leur expertise en matière de promotion de santé. La première journée sur l’intelligence émotionnelle a permis de développer la cohésion d’équipe, la collaboration et la productivité qui ont été les clés de réussite de ce séminaire.
Il mérite d’être souligné le soutien très fort de Herehui THUNOT, Tavana hau des ISLV, l’implication dynamique du maire Marcelin LISAN et de la première adjointe au maire Tania TEREMATE, la participation active de Manutea LEROI et Mathias ELLACOTT du centre d’hygiène et de salubrité du pays avec celle du personnel du centre médical de Huahine et l’investissement des agents de cellules de promotion de santé.
Lancement de la campagne sur les addictions
La Direction de la santé présente sa nouvelle campagne de sensibilisation sur les addictions en Polynésie française, qui se déroulera du 17 décembre 2018 jusqu’à fin février 2019.
L’idée générale est de mettre en scène les conséquences de la consommation de stupéfiants sur un personnage auquel le spectateur puisse s’identifier et l’inviter ainsi à se poser des questions.
Cette campagne se décline sous forme de spots vidéo de 45 secondes diffusés sur nos chaînes de télévision, sur Facebook et Youtube, dans les salles de cinéma, et sur le Aremiti. Des spots radios de 30 secondes seront aussi diffusés.
« L’alcool, c’était juste par habitude ! »
Selon l’OMS, « L’alcool est à l’origine de problèmes très divers qui peuvent avoir des effets dévastateurs sur les individus et les familles et perturber gravement la vie des communautés ». La lutte pour réduire sa consommation excessive et ses conséquences néfastes représente un véritable challenge en Polynésie française puisque 66,8% de la population consomme de l’alcool.
À travers ce nouveau spot vidéo, la Direction de la santé souhaite sensibiliser le consommateur sur la dangerosité d’une consommation d’alcool régulière et excessive. Le spot met en scène une femme qui vit des situations dans lesquelles nous sommes amenés à boire, elle commence par des occasions festives et épisodiques. À l’adolescence, elle prend pour habitude de consommer de l’alcool jusqu’à devenir un besoin quotidien, puis ensuite s’engouffre dans l’alcoolisme.
« On apprend mieux lorsqu’on est en bonne santé. Lorsqu’on apprend mieux, cela favorise la santé. L’éducation et la santé sont indissociables ». Dr. Desmond O’Byrne, Promotion de la santé, Prévention et surveillance des maladies non transmissibles, OMS
Le label « école en santé » est parti du constat que les problèmes de santé constituent un obstacle à l’acquisition de nouvelles connaissances et compétences. Pour qu’un enfant apprenne de manière efficace, il doit être en bonne santé, capable de se concentrer et bénéficier d’un état affectif satisfaisant. Dans cette optique, les écoles qui s’attachent à promouvoir la santé peuvent favoriser la santé de leurs élèves aussi activement que l’apprentissage.
Le label « école en santé » est un projet qui souhaite inciter les écoles primaires à développer des actions « santé » grâce à la créativité et l’entraide des élèves et à l’appui du corps enseignant, des services du pays, de la commune, des associations, des parents d’élèves, etc…
En particulier, 10 actions « Santé » étaient attendues de la part des neuf écoles primaires de Moorea qui ont participé pour obtenir le label. Ces actions devaient s’inspirer de la lutte contre le tabac, l’hygiène corporelle, l’alimentation saine et équilibrée, la lutte anti vectorielle, le tri des déchets, la propreté, l’inclusion de tous, le patrimoine culturel et l’offre de soins à l’école.
Deux écoles primaires de Moorea, Maharepa et de Teavaro se sont vu décerner le label « école en santé » de l’Organisation Mondiale de la Santé et ont reçu pour leurs efforts un chèque de 380 000 cfp.
À terme, le souhait ultime et idéal serait la pérennisation et l’adoption de ce projet par l’ensemble des écoles primaires de Polynésie.
Le programme de modernisation des soins de santé primaire
Dans le cadre du schéma d’organisation sanitaire voté par l’assemblée de Polynésie en 2016, il a été convenu de créer un établissement de soins de santé primaire Polynésien afin de doter la Polynésie d’un outil de santé moderne, adapté aux spécificités du Pays et permettant de répondre au challenge sanitaire auquel nous sommes confronté.
Le concept des soins de santé primaire développé par l’OMS en 1978, a été mis en application en Polynésie Française dès les années 1980 avec succès sous la forme d’un réseau de structures de santé à proximité des populations, offrant des services étendus tels que la prise en charge des maladies, les vaccinations, la surveillances des maladies de la mère et de l’enfant, l’hygiène publique, l’éducation et la promotion pour la santé.
Cela a donné lieu a un certain nombre d’innovations : nouveau métiers (auxiliaire de santé, hygiéniste dentaire, éducatrice en santé, inspecteur d’hygiène..…) et nouveaux services (cellules de promotions de santé, service d’hygiène dentaire et de médecine scolaire, missions médicales dans les îles, SAMU aérien……).
Le contexte Polynésien a beaucoup évolué depuis avec l’apparition de nouveaux et nombreux facteurs influençant l’état de santé des habitants ainsi que le développement d’une offre hospitalière technique de bon niveau. Les soins de santé primaire Polynésien ont progressivement vu leur rôle, leur financement et leur efficacité décroître, situation responsable en partie de l’augmentation inquiétante des pathologies et de l’afflux de patients à l’hôpital.
Pourtant l’OMS recommande depuis 2008 que les Pays, même développés comme la Polynésie, modernisent leurs soins de santé primaire afin de faire face à la mondialisation et à l’explosion des maladies. Cette recommandation a été relancée avec force lors de la dernière conférence de l’OMS en septembre 2018.
Par suite, après deux années de recherche, de réflexion et d’expérimentations, le service santé a élaboré un programme de modernisation des soins de santé primaire, ambitieux et adapté à notre Pays, qui sera mis en œuvre sur une période de 5 ans à partir de 2019.
Ce programme est basé sur un certain nombre de principes :
Mission d’experts de l’OMS en Polynésie française
Sur la demande du Pays une mission d’experts de l’OMS en soins de santé primaire est organisée en Polynésie Française du 10 au 15 décembre 2018, afin de valider le programme de modernisation des soins de santé primaire qui sera proposé au gouvernement et à l’assemblée en février et mars 2019.
L’équipe de l’OMS comprend le Dr Denis PORIGNON expert international en soins de santé primaire OMS Genève, et Mme Martina PELLNY coordinatrice des systèmes de santé OMS Pacifique.
Afin d’effectuer de pouvoir évaluer le programme de soins de santé primaire, l’équipe d’experts de l’OMS rencontrera le Ministre de la santé, les autorités sanitaires du Pays, des professionnels de santé, des élus et assistera à la présentation de différentes actions pilotes en santé effectuées en 2018.
Communiqué de presse
Se vacciner, c’est se protéger et protéger les autres
La campagne de vaccination de la grippe saisonnière vient de débuter.
Du 6 décembre 2018 au 28 février 2019, la Direction de la santé approvisionne toutes les structures de soins du Pays et pharmacies d’officine en vaccin contre la grippe.
Il est important de rappeler que la grippe n’est pas une maladie bénigne et peut entraîner des complications surtout pour les personnes fragiles.
Lors du dernier trimestre 2017, le Bureau de Veille sanitaire de la Polynésie française a recensé 122 hospitalisations pour des complications liées à la grippe dont 3 personnes qui sont décédées.
Le virus de la grippe est très contagieux : il se transmet par la toux ou le contact avec les sécrétions bronchiques.
Vous correspondez à une des catégories de personnes suivantes, faites-vous vacciner en priorité :
Les vaccins sont gratuits pour ces personnes sur présentation d’un justificatif (carte CPS, « carnet rouge », carnet de grossesse, carte professionnelle) ou d’une
ordonnance du médecin traitant comportant la mention « remise gracieuse » pour les autres catégories.Adoptez les « mesures barrières », de petits gestes simples qui permettent de ne pas contaminer votre entourage :
Les polynésiens ont participé en grand nombre aux actions mises en oeuvre par la Direction de la santé dans la semaine du 12 au 18 novembre dédiée à la prévention contre le diabète.
Le diabète est une maladie chronique aux conséquences graves, qui s’installe sans faire de bruit et qui ne guérit pas. En Polynésie française, l’Atlas du diabète estime que 22,9% de la population est touchée, soit près de 45 000 personnes de 20 à 79 ans. La Direction de la santé pour sa campagne de prévention 2018 a mis l’accent sur la prévention et le dépistage précoce du diabète.
Toutes les structures de santé de Polynésie française se sont mobilisées permettant à tous de trouver un lieu d’information et de dépistage près de chez eux.
De nombreuses activités autour du thème du diabète ont étés organisées par la même occasion :
Mercredi 14 novembre a eu lieu la projection gratuite du film « Sugarland » au cinéma Majestic.
Le film australien « Sugarland » dénonce de manière convaincante et humoristique la présence des sucres cachés dans les aliments que l’on achète au quotidien et les effets que la consommation excessive de sucre entraîne sur le corps et l’esprit. 240 polynésiens étaient au rendez-vous témoignant d’un véritable intérêt envers la problématique. À la fin du film, les professionnels de santé, Dr Maire Tuheiava, Dr Sébastien Nunez, Anaelle Paupier et Taimai Maamatuaiahutapu ont répondu aux nombreuses questions des spectateurs.
L’Opération Caddie Santé fut lancée vendredi 16 et samedi 17 dans les grandes surfaces de Tahiti, tels que Carrefour Arue, Faa’a, Taravao et Hyper U Pirae.
Le Caddie Santé consistait à présenter aux arrivants un caddie qui contenait des produits bons pour la santé afin d’adopter de meilleures habitudes alimentaires. Les animatrices et animateurs remettaient également un livret de recettes saines et équilibrées à faire chez eux. Le livret est mis à disposition en téléchargement ici ou sur la page Facebook de Diabète en Polynésie.
EA’ttitude Healthy Night Fever, une soirée de folie !
Enfin, la semaine polynésienne de la prévention contre le diabète a inauguré la 5ème édition de la fameuse soirée EA’ttitude. Là encore, les polynésiens sont venus nombreux prendre part aux activités phares comme les cours collectifs de fitness ou bien les sessions RPM, le Yoga ou bien de nouvelles activités comme le Qi Gong, la marche nordique, l’aviron ou le surfset Fitness. Au parc « Tahua Autonomie » de Paofai, les participants ont pu se dépasser tout au long de la soirée mais aussi s’initier aux sports de combat et à la danse hip-hop et breakdanse. Les professionnels ont eux aussi eu leurs lots d’épreuves grâce aux challenges inter-entreprises et inter-administrations. Plus d’informations et toutes les photos sont disponibles sur la page Facebook EA’ttitude.
Ne rien lâcher ! Une troisième session de formation organisée à Wallis pour prévenir les Maladies Non Transmissibles (MNT) vient de s’achever
Ne rien lâcher ! Une troisième session de formation organisée à Wallis pour prévenir les Maladies non transmissibles vient de s’achever.
La CPS a voulu renforcer le savoir faire des agents de prévention des territoires francophones de la région en matière d’élaboration et de mise en œuvre d’interventions auprès des communautés.
En effet, les formations ont commencé en juin 2017 à Nouméa lors d’une première session où les professionnels de la prévention ont pu réaliser un questionnaire ciblant les jeunes femmes de 18 à 25 ans, une enquête de terrain et une étude de corpulence dans leurs territoires respectifs.
La 2ème session s’est déroulé en octobre 2017 à Tahiti, en partenariat avec la Direction de la santé, dans laquelle ils ont pu assimiler les méthodologies d’analyse de données et collecter des informations précises sur les comportements de la population cible.
La 3ème session d’octobre 2018 qui a eu lieu à Wallis s’est axée sur la présentation des résultats, ce qui a permis de mettre en lumière les habitudes de vie des jeunes femmes de 18 à 25 ans et envisager des pistes d’actions favorables à la prévention des MNT.
Les échanges ainsi que les discussions sur la problématique de chaque région démontrent une similitude des comportements à risques : les légumes sont absents des assiettes. Sylvana Tiatoa responsable de la cellule de promotion de la santé des Îles Sous- le-Vent, précise : « En croisant les résultats du questionnaire avec les données de la corpulence, 60% des femmes en surpoids n’aiment pas les légumes et ne font pas d’activités physiques ».
Les émotions : moteur de changement
Les émotions doivent être au cœur de nos interventions dans l’accompagnement de nos communautés vers une amélioration ou un changement de leurs comportements, la formatrice Gwendale BOURSIKO de l’association « Graines de vie » se donne les moyens pour y arriver : jeux de rôles, ateliers de réflexion, brainstorming, partage d’expériences et brise glace, autant de savoirs faire qui restent néanmoins insuffisant. « L’animateur ne doit pas se contenter du savoir-faire, il est important de regarder au fond de soi même, de ressentir les émotions et de l’exprimer par des mots. Le savoir- être passe par une écoute bienveillante ou encore par une position empathique. » Cette approche psychoaffective est une plus value dans la boîte à outils des participants. Trouver des solutions différentes pour accompagner les jeunes femmes à apprécier les légumes et à participer à des activités physiques, tel est le défi.
La 4ème et dernière session, prévue au Vanuatu permettra de partager les expériences des participants suite à la mise en place de ces nouvelles méthodes d’intervention ; et d’aborder la thématique de l’évaluation.
Crédit photos : JB GAUMERY