Annuaire des structures

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    L’allaitement: le fondement de la vie 

    La semaine mondiale de l’allaitement maternel est célébrée tous les ans partout dans le monde pour encourager les femmes à allaiter leur bébé.

    En Polynésie française, un programme pour la promotion de l’allaitement maternel et d’une nutrition saine chez le jeune enfant existe depuis 1996. Celui-ci propose des lignes directrices pour guider les acteurs du domaine en vue de promouvoir, atteindre et maintenir les meilleurs taux d’allaitement.

    Une enquête réalisée en 2011 montre que seule une mère sur trois poursuit l’allaitement maternel au-delà de trois mois et que le taux d’allaitement maternel exclusif à six mois est de seulement 21%.

    Cette situation amène la Polynésie française à se doter pour 2015-2020 d’un programme pour continuer la promotion de l’allaitement maternel avec deux objectifs:

    1 – Sensibiliser la population aux bienfaits de l’allaitement maternel

    2- Développer des environnements favorables à l’allaitement

    Ainsi, chaque année, dans le cadre de la semaine mondiale de promotion de l’allaitement maternel, la Direction de la santé met en place un programme d’actions visant à informer le grand public des bienfaits de l’allaitement maternel et à encourager les futures mères à allaiter leur futur enfant.

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    Les agents de l’administration se mobilisent pour lutter contre le cancer du sein 

    La Direction de la santé, le Ministère de la santé et de la prévention, et le Ministère du tourisme et du travail se mobilisent pour lutter contre le cancer du sein.

  • Trois promotions d’étudiants en soins infirmiers commencent leur rentrée

     

    Le ministre de la santé et de la prévention, en charge de la protection sociale généralisée Jacques Raynal et la Directrice de la santé, Laurence Bonnac-Théron ont procédé lundi 3 septembre 2018 à 8h à l’ouverture de la rentrée scolaire 2018-2019 des trois promotions des étudiants en soins infirmiers de l’institut de formation des professions de santé Mathilde FREBAULT et notamment à l’accueil des étudiants de 1er année.

    Pour cette année, 30 étudiants constituent la promotion des 1 er année, 32 celle de la promotion des 2ème année et 33 celle de la promotion des 3ème année. Ils seront encadrés tout au long de leur cursus de formation par 8  cadres formateurs.

    Ces étudiants infirmiers s’engagent  pour une formation en alternance qui  dure trois ans au cours desquelles seront dispensées 4200 heures de formation sur la base de 35 heures par semaine :

    • 2100 heures de formation théorique (unités d’enseignement, unités d’intégration)
    • 2100 heures de formation clinique (stages). Ces stages sont effectués dans les structures sanitaires de la direction de la santé, au Centre hospitalier du Taaone, les établissements médico-sociaux ainsi que les établissements privés.

    A l’issue de leur cursus de formation, ces étudiants infirmiers seront amenés à exercer dans les établissements publics de santé de la Polynésie Française.

    Source: La Présidence

  • Dr Célia Basurko rejoint la Direction de la santé

     

    Prise de fonction au 1er août 2018, du Docteur Célia BASURKO, médecin spécialiste en santé publique et responsable du Bureau d’observation de la santé (BOS), accueillie par son collaborateur, Monsieur Teiva PEAUCELLIER, biostatisticien et le Docteur François LAUDON, chargé de mission auprès de la Directrice de la santé.

  • Le Président reçoit les étudiants polynésiens en médecine

     

    Les étudiants polynésiens qui suivent des études de médecine en France, en vacances au Fenua actuellement, ont été reçus, jeudi après-midi, par le Président du Pays, Edouard Fritch, pour évoquer leurs perspectives d’avenir.

    Les ministres de la Santé, Jacques Raynal, et de l’Education, Christelle Lehartel, présents à cet entretien, ont pu les rassurer quant aux possibilités de retour sur le territoire à l’issue de leurs études, notamment en ce qui concerne un certain nombre de spécialités pour lesquelles les besoins sont importants.

    Le ministre de la Santé leur a communiqué les nouvelles dispositions prises par la Direction de la Santé afin que chaque étudiant se fasse connaitre avec son projet professionnel sur le site dédié www.service-public.pf/dsp ou sur le mail direction@sante.gov.pf  afin de sécuriser leur retour.

    Source: La Présidence

  • Premier séminaire sport santé de la Polynésie française

     

    L’expérience pilote :

    A quoi çà sert ? Evaluer le bénéfice du sport santé chez nos patients

    Quand ? De novembre 2017 à juin  2018

    Qui sont concernés ? Les patients présentant soit une surcharge pondérale, ou un  diabète de type 2, une hypertension artérielle, un cancer, une pathologie pulmonaire ou une perte d’autonomie, en sachant que certains patients cumulent plusieurs pathologies.

    Combien ont participé ? 145 patients

    Pour quelles activités? ateliers de remise en forme, Qi Gong, natation, marche nordique, basket, aviron, karaté et multisports.

    Où ? Ces APA, mises en place sur la zone du grand Papeete (Punaauia à Mahina) se réalisent par groupe de 10 personnes à raison de 2 à 3 fois par semaine.

    Comment çà marche ? Cette expérience pilote est porté par le réseau Maita’i sport santé.

    Basé à l’IJSPF, il met en lien les patients,  les professionnels de santé et les éducateurs sportifs.

    • Christian Weislocker, régulateur du réseau, suit le patient tout au long de votre parcours de soins.
    • Dr Pierre Aufrère, médecin du sport, veille à la partie médicale du parcours.
    • Cédrik Thibault et les éducateurs sport-santé coachent les patients dans la pratique des activités physiques adaptées à votre santé.
    • Dr Bruno Cojan anime le réseau.

    Le séminaire sport santé :

    Ce séminaire sport santé est l’occasion pour chacun de:

    • s’informer sur les définitions, les recommandations nationales et internationales en matière de sport santé et d’Activités physiques adaptées ;
    • de partager les expériences des réseaux de sport santé ;
    • de prévoir au travers d’ateliers les modalités d’intégration des partenaires (professionnels de santé, professionnels de sport, communes, institutions…) dans le réseau Maita’i sport-santé
    • de créer un langage commun sport santé sur notre territoire.

    Douze thèmes seront abordés par des conférenciers-experts venant de métropole et du Pacifique.

    Accédez au programme du séminaire

  • Santé publique France publie les nouveautés 2018 des recommandations sanitaires pour les voyageurs

     

    Santé Publique France publie les nouveautés 2018 des recommandations sanitaires pour les voyageurs à l’attention des professionnels de santé.

    Editorial (Source: Bulletin épidémiologique hebdomadaire Hors-série du 25 mai 2018)

    Le Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire (BEH) consacré aux recommandations sanitaires pour les voyageurs s’enrichit d’année en année en fonction des évolutions épidémiologiques des maladies, de l’avancée des connaissances et de l’introduction de nouvelles réglementations.

    Les pratiques des professionnels de santé évoluent également pour répondre aux évolutions comportementales de voyageurs en quête d’exotisme, d’aventure et de séjours inoubliables hors les sentiers (touristiques) battus. Le corollaire de ces comportements est une exposition accrue à des risques sanitaires, avec de possibles conséquences cliniques le plus souvent désagréables mais parfois graves, d’autant que certaines destinations représentent un véritable voyage dans le temps en plongeant le voyageur dans des conditions d’hygiène proches de celles du Moyen Âge. Ce n’est, bien entendu, pas une raison pour décourager les voyageurs, mais la consultation pré-voyage doit intégrer tous les paramètres du voyage et du voyageur afin d’apporter à ce dernier une information claire, loyale et appropriée.

    Le conseil médical aux voyageurs a largement bénéficié, depuis plusieurs années maintenant, de la mise à disposition de banques de données informatisées fiables sur la situation des pays, voire aussi, très souvent, sur celle des régions d’un pays. La possibilité de disposer d’informations en temps réel pourrait rendre caduque l’édition de ce BEH, mais l’expérience montre que les professionnels lui sont attachés, car ce travail du Haut Conseil de la santé publique sollicite de nombreux experts qui débattent des recommandations à formuler, en basant leurs réflexions sur une analyse factuelle. Les points forts de la mise à jour de 2018 touchent de nombreux sujets, notamment :

    • l’encéphalite japonaise (EJ). À la carte rapportant les zones d’endémie d’EJ s’est substitué un tableau définissant, pour les pays concernés, les zones à risque et les saisons de transmission afin d’étayer la décision vaccinale ;
    • la fièvre jaune (FJ). Il existe 16 situations différentes de prescription de la vaccination de la FJ si l’on prend en compte les risques de transmission, l’obligation en fonction de la provenance, les escales au cours du voyage et l’âge. La carte d’endémicité de la FJ qui était publiée jusqu’alors ne prenait pas en compte la variété de ces situations. Un tableau par pays est donc maintenant proposé, précisant pour chacun l’exposition au risque et les obligations réglementaires. Toujours au chapitre de la FJ sont également précisées les restrictions d’utilisation du vaccin chez les femmes qui allaitent et chez les personnes immunodéprimées ;
    • les vaccins en général. Les recommandations spécifiques ne doivent pas occulter la nécessité pour le voyageur d’être à jour des vaccinations du calendrier vaccinal ;
    • le paludisme. L’évolution épidémiologique du paludisme en Asie et en Amérique tropicales amène à considérer que dans la majorité des cas, pour les séjours conventionnels dans les zones à faible risque d’Amérique et d’Asie tropicales, la chimioprophylaxie n’est plus justifiée ; mais la protection personnelle antivectorielle demeure plus que jamais recommandée. La balance bénéfice/risque de certains médicaments prescrits pour la chimioprophylaxie fait l’objet d’attentions redoublées, et les prescripteurs sont invités à consulter régulièrement les résumés des caractéristiques des produits (RCP) ;
    • les répulsifs. Les produits à base de DEET doivent maintenant posséder une Autorisation de mise sur le marché (AMM). En conséquence, les posologies recommandées sont celles indiquées dans l’AMM. Les produits à base d’IR3535 n’ont pas encore tous une AMM mais pour ceux qui en ont une, ce sont les indications qui y figurent qui s’imposent. Par ailleurs, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a rendu publique une note relative à l’efficacité des biocides répulsifs contre les tiques et aux modalités de leur utilisation ;
    • les diarrhées. La modification majeure qui touche ce chapitre concerne l’antibiothérapie : médicaments disponibles et choix thérapeutiques, notamment dans les formes cliniques modérées ou graves de diarrhées du voyageur ;
    • les risques de portage de bactéries multirésistantes (BMR) et notamment des entérobactéries ( coli le plus souvent) productrices de bêtalactamases à spectre étendu (BLSE) et de bactéries productrices de carbapénémases (EPC), associé aux voyages (principalement en Asie, en particulier dans le sous-continent indien), à la survenue d’une diarrhée et à la prise d’antibiotiques pendant le séjour, à une hospitalisation et au type de voyage ;
    • les jeunes filles mineures. Il a été considéré indispensable de rappeler le risque de mutilation sexuelle (excision, infibulation) ou de mariage forcé lors du séjour, la nécessité de l’identification de ces situations et l’information des familles sur la gravité et l’interdit juridique de ces gestes, qui sont passibles d’amende et d’emprisonnement en France ;
      • le transport de médicaments. Voyager avec des médicaments obéit à des règles strictes et qu’il est utile de garder à l’esprit, que le voyage se déroule à l’intérieur ou à l’extérieur de l’espace Schengen.

    Au total, ce BEH s’étoffe sensiblement par rapport aux versions précédentes, mais ce n’est pas un handicap car il doit être considéré comme un outil de travail qui se consulte en tant que de besoin ; le principal étant que chacun, dans sa pratique, y trouve les éléments indispensables à un conseil de qualité aux voyageurs. Si son accès est libre, il convient de rappeler qu’il est destiné à un public médical capable d’analyser les données et d’adapter les recommandations à chaque voyageur et à chaque voyage, qui sont autant de cas particuliers. C’est dire l’importance de cette consultation spécialisée qu’est celle du voyageur.

    Consultez le document ici.

  • Le Centre hospitalier de la Polynésie française lance sa campagne d’information et de promotion du don d’organes

     

    Le Centre hospitalier de la Polynésie française lance sa campagne d’information et de promotion du don d’organes en corrélation avec celle organisée en métropole le 22 juin autour de la « Journée nationale de réflexion pour le don d’organes et la greffe, et de reconnaissance aux donneurs ».

    Consultez les documents d’information de cette campagne ici.

  • L’hôpital de Taravao ouvre son unité d’hospitalisation de jour de chimiothérapie de proximité

     

    Le Ministre de la santé, Dr Jacques Raynal, a inauguré ce matin le nouveau service d’hospitalisation de jour de chimiothérapie de proximité dans le service de médecine de l’hôpital de Taravao, conformément au SOS dans son axe 3.3: « adapter l’offre de santé à l’évolution des besoins –  Expérimenter l’administration de la chimiothérapie en proximité ».

    Ce service doit répondre aux attentes des patients atteints d’un cancer résidents sur Tahiti Iti, offrant un gain de temps, de confort et de qualité de soins encadré grâce à une collaboration étroite entre la Direction de la santé et le CHPF. Il vient compléter l’offre de soins dans le domaine de la cancérologie en Polynésie Française.

    Le Pays poursuit ainsi l’élaboration de son programme de mise en œuvre du Plan Cancer 2016-2021. Le Ministère de la Santé franchit une nouvelle étape, après l’inauguration du mammographe de l’Hôpital de Louis ROLLIN de Taiohae, en offrant quatre lits d’hospitalisation de jour pour l’administration de chimiothérapie à Taravao. L’Etat , dans le cadre de la convention Etat/Pays relative au développement de la filière de prise en charge du patient atteint de cancer en Polynésie française, a permis de financer les travaux et les équipements nécessaires à hauteur de 46000 euros, la CPS au travers d’un contrat d’objectif et de moyen relatif à la mise en place d’un soutien oncologique, a financé le personnel et les formations à hauteur de 27.5 millions XFP, le CHPF en mettant à disposition ses services et son expertise, le Pays assumant le reste au travers de ses services de la santé et de l’informatique.

    L’unité d’hospitalisation de jour de chimiothérapie permet aux patients, qui sont suivis par les médecins spécialistes du service d’oncologie du CHPF, de bénéficier de leurs cures de chimiothérapies au plus près de leur domicile par délégation d’administration de soins prescrits au CHPF. Les personnels ont été formés au CHPF, dans le service d’oncologie, à la pharmacie du CHPF, à l’utilisation des outils numériques et au transport en sécurité des produits.

    Informations pratiques :

    Unité d’hospitalisation de jour, ligne directe : 40.54.77.40  – Fax : 40.54.77.42

    Ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 15h30

  • Installation d’un appareil de mammographie à l’hôpital Louis Rollin de Taiohae

     

    Le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a inauguré samedi un appareil de mammographie destiné à la prévention du cancer du sein de l’hôpital Louis Rollin de Taiohae.

    Le Président, accompagné du Ministre de la santé, Jacques Raynal et de la Directrice de la santé, Laurence Bonnac-Théron, a également visité l’hôpital et les parties en cours de rénovation, notamment les chambres de la maternité.

    Le dépistage des cancers est un des axes clés de la Stratégie polynésienne de lutte contre le cancer et du Plan cancer 2018-2022. Ces deux documents sont des composantes des récents documents de cadrage de la politique de santé du Pays que sont les Orientations stratégiques 2016-2025 et le Schéma d’organisation sanitaire 2016-2021.

    L’objectif principal de la stratégie de dépistage proposée est de réduire le taux de mortalité spécifique par cancer. Pour cela, il est nécessaire que le taux de participation de la population cible s’améliore.

    Dans le cadre du dépistage du cancer du sein, l’objectif est de faciliter l’accès au dépistage à l’ensemble des femmes de la Polynésie française âgées de 50 à 74 ans. Ces femmes peuvent bénéficier d’un examen gratuit tous les deux ans dans le cadre de la prévention du cancer du sein. Peuvent aussi bénéficier de cette prise en charge, toutes les femmes qui ont une suspicion de cancer du sein ou celles suivies dans le cadre d’une prise en charge.

    La Stratégie polynésienne de lutte contre le cancer et le Plan cancer 2018-2022 portent une attention particulière aux femmes des îles.

    Jusqu’à aujourd’hui, les femmes de l’archipel des Marquises ne pouvaient bénéficier de cet examen que dans le cadre d’une évacuation sanitaire pour un autre motif, ou d’un déplacement personnel à Papeete.

    La convention relative au développement de la filière de prise en charge du patient atteint du cancer en Polynésie française entre l’État et la Polynésie française a permis, aujourd’hui, d’équiper l’hôpital de Taiohae d’un mammographe.

    Le coût de cet équipement s’élève à 25 millions XPF. Son installation a nécessité des travaux au sein de l’hôpital de Taiohae. Désormais, les femmes de l’archipel des Marquises pourront bénéficier d’un meilleur accès au dépistage du cancer du sein. Des missions seront organisées dans un cadre conventionnel afin qu’un radiologue soit présent pour assurer l’interprétation de l’examen.

    Source: La Présidence.