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Semaine mondiale de l’allaitement maternel 2021
La Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel (SMAM) est célébrée tous les ans dans le monde, pour encourager les femmes à allaiter leur bébé. Cette année la SMAM aura lieu du 11 au 17 octobre avec pour thème mondial : « Protéger l’allaitement : une responsabilité partagée »
L’allaitement s’inscrit dans la continuité de la grossesse et de l’accouchement. Il constitue la meilleure alimentation pour les nouveaux-nés et ceci dès les premières minutes qui suivent la naissance. Il contient tous les nutriments dont le nourrisson a besoin pendant les six premiers mois de vie et il le protège contre les maladies infectieuses. Il présente également des bienfaits à plus long terme, en réduisant la prévalence de l’obésité et du diabète qui sont des problématiques majeures de santé publique.
Bien qu’instinctif, l’allaitement demande à être protégé par tous ceux et celles qui entourent la mère allaitante pour qu’elle puisse répondre sereinement à son instinct.
Une mère qui allaite peut être influencée positivement ou négativement par :
- son tane qui peut s’associer ou pas à la démarche de l’allaitement maternel.
- sa mère, sa grand mère, sa belle-mère, une parente ou une amie proches, qui vont transposer leur propre expérience (positive ou négative) et encourager parfois des pratiques inadaptées.
- l’équipe de la maternité car la qualité de l’ accompagnement au démarrage de l’allaitement est essentielle.
- l’équipe de l’hôpital, si son enfant est hospitalisé, qui s’emploiera ou pas , à poursuivre l’allaitement malgré l’hospitalisation.
- les politiques en vigueur qui favorisent un temps suffisant pour initier et poursuivre l’allaitement, considérant que c’est un bénéfice de santé publique.
- son employeur qui respecte la législation et lui donne les moyens de poursuivre l’allaitement après la reprise du travail.
- les pédiatres, les PMI, les médecins de ville, les consultantes en lactation, les sages-femmes et les pharmaciens qui sont un recours précieux de proximité.
- les réseaux sociaux capables du pire et du meilleur comme la page « allaitement en Polynésie » que nous recommandons.
Le Ministère et la Direction de la santé, conformément aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé, incitent les futures mères à choisir l’allaitement maternel et encouragent toutes les mamans allaitantes à poursuivre de façon exclusive jusqu’à 6 mois l’allaitement au sein de leur enfant.
Allaitement et COVID-19
Il est important d’encourager l’allaitement maternel même pendant la pandémie.
Le lait maternel fournit à tous les bébés des anticorps qui leur permettent d’être en bonne santé et les aident à se protéger contre de nombreuses infections. Les anticorps et les facteurs bioactifs présents dans le lait maternel peuvent donc les aider à combattre l’infection à la COVID-19 en cas d’exposition au virus.
À ce jour, aucune transmission de virus actif (pouvant provoquer une infection) par le lait maternel et l’allaitement n’a été observée.
Si la maman est malade : Une femme allaitante infectée ou soupçonnée d’être infectée par la COVID-19 doit continuer d’allaiter en prenant les mesures de précaution nécessaires : porter un masque pendant la tétée, se laver les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique avant et après chaque contact avec bébé, nettoyer et désinfecter systématiquement les surfaces touchées. Il n’est pas nécessaire de se laver les seins avant chaque tétée (sauf si contamination directe de la surface cutanée des seins par expectoration).
Si la femme allaitante contaminée est trop fatiguée pour donner le sein, il est possible de tirer son lait et de le donner à l’enfant à l’aide d’un gobelet ou d’une cuillère. Le fait de tirer le lait permettra à la maman de continuer de produire du lait maternel et de reprendre l’allaitement dès qu’elle se sentira mieux. Il n’y a aucune période d’interruption à respecter avant de reprendre l’allaitement après avoir été infectée ou soupçonnée d’être infectée par la COVID-19.
Si l’enfant est malade : Il est essentiel de poursuivre l’allaitement de l’enfant s’il tombe malade, que ce soit la COVID-19 ou une autre maladie. Le lait maternel renforce son système immunitaire et lui transmet les anticorps de la mère, ce qui l’aide à combattre les infections.
Semaine mondiale de l’allaitement maternel 2021
La Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel (SMAM) est célébrée tous les ans dans le monde, pour encourager les femmes à allaiter leur bébé. Cette année la SMAM aura lieu du 11 au 17 octobre avec pour thème mondial : « Protéger l’allaitement : une responsabilité partagée »
L’allaitement s’inscrit dans la continuité de la grossesse et de l’accouchement. Il constitue la meilleure alimentation pour les nouveaux-nés et ceci dès les premières minutes qui suivent la naissance. Il contient tous les nutriments dont le nourrisson a besoin pendant les six premiers mois de vie et il le protège contre les maladies infectieuses. Il présente également des bienfaits à plus long terme, en réduisant la prévalence de l’obésité et du diabète qui sont des problématiques majeures de santé publique.
Bien qu’instinctif, l’allaitement demande à être protégé par tous ceux et celles qui entourent la mère allaitante pour qu’elle puisse répondre sereinement à son instinct.
Une mère qui allaite peut être influencée positivement ou négativement par :
- son tane qui peut s’associer ou pas à la démarche de l’allaitement maternel
- sa mère , sa grand mère , sa belle-mère, une parente ou une amie proches, qui vont transposer leur propre expérience( positive ou négative) et encourager parfois des pratiques inadaptées.
- l’équipe de la maternité car la qualité de l’ accompagnement au démarrage de l’allaitement est essentielle
- l’équipe de l’hôpital, si son enfant est hospitalisé, qui s’emploiera ou pas , à poursuivre l’allaitement malgré l’hospitalisation
- les politiques en vigueur qui favorisent un temps suffisant pour initier et poursuivre l’allaitement, considérant que c’est un bénéfice de santé publique
- son employeur qui respecte la législation et lui donne les moyens de poursuivre l’allaitement après la reprise du travail
- les pédiatres, les PMI, les médecins de ville, les consultantes en lactation, les sages-femmes et les pharmaciens qui sont un recours précieux de proximité
- les réseaux sociaux capables du pire et du meilleur comme la page « allaitement en Polynésie » que nous recommandons
Le Ministère et la Direction de la santé, conformément aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé, incitent les futures mères à choisir l’allaitement maternel et encouragent toutes les mamans allaitantes à poursuivre de façon exclusive jusqu’à 6 mois l’allaitement au sein de leur enfant.
Allaitement et COVID-19
Il est important d’encourager l’allaitement maternel même pendant la pandémie.
Le lait maternel fournit à tous les bébés des anticorps qui leur permettent d’être en bonne santé et les aident à se protéger contre de nombreuses infections. Les anticorps et les facteurs bioactifs présents dans le lait maternel peuvent donc les aider à combattre l’infection à la COVID-19 en cas d’exposition au virus.
À ce jour, aucune transmission de virus actif (pouvant provoquer une infection) par le lait maternel et l’allaitement n’a été observée.
Si la maman est malade : Une femme allaitante infectée ou soupçonnée d’être infectée par la COVID-19 doit continuer d’allaiter en prenant les mesures de précaution nécessaires : porter un masque pendant la tétée, se laver les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique avant et après chaque contact avec bébé, nettoyer et désinfecter systématiquement les surfaces touchées. Il n’est pas nécessaire de se laver les seins avant chaque tétée (sauf si contamination directe de la surface cutanée des seins par expectoration).
Si la femme allaitante contaminée est trop fatiguée pour donner le sein, il est possible de tirer son lait et de le donner à l’enfant à l’aide d’un gobelet ou d’une cuillère. Le fait de tirer le lait permettra à la maman de continuer de produire du lait maternel et de reprendre l’allaitement dès qu’elle se sentira mieux. Il n’y a aucune période d’interruption à respecter avant de reprendre l’allaitement après avoir été infectée ou soupçonnée d’être infectée par la COVID-19.
Si l’enfant est malade : Il est essentiel de poursuivre l’allaitement de l’enfant s’il tombe malade, que ce soit la COVID-19 ou une autre maladie. Le lait maternel renforce son système immunitaire et lui transmet les anticorps de la mère, ce qui l’aide à combattre les infections.
2ème campagne vaccinale aux Tuamotu-Gambier : un taux vaccinal en nette augmentation
Dans le cadre de la 2ème campagne vaccinale aux Tuamotu-Gambier, les agents de la Direction de la santé sont retournés sur 17 atolls de l’archipel à bord du Twin Otter de la compagnie « Air Tetiaroa ». Les auxiliaires de santé présents sur chaque site ont bénéficié d’une formation à la vaccination afin de les préparer aux prochaines campagnes.
Suite au succès de la 1ère campagne vaccinale aux Tuamotu-Gambier organisée du 20 mai au 17 juin 2021 grâce au soutien des moyens maritimes et aériens des FAPF, les communes de l’archipel ont fait appel à la Direction de la santé pour renouveler l’opération. Pour rappel, cette 1ère tournée avait permis d’engager la vaccination sur 26 atolls et d’atteindre des taux de vaccination COVID-19 satisfaisants sur plusieurs îles : Tematangi (79%), Pukarua (80%), Puka Puka (80%) et Tepoto Nord (82%).
La 2ème campagne de vaccination a donc été déployée à partir du 23 septembre, menée par le subdivisionnaire de santé, François Laudon, 2 infirmières et 1 adjointe de soin. Ils ont sillonné 17 atolls disposant tous d’un aérodrome à bord du Twin Otter de la compagnie « Air Tetiaroa ». Le vaccin utilisé était principalement le Janssen, sauf pour les cas particuliers comme les femmes enceintes, les adolescents ou les rappels vaccinaux des personnes de plus de 65 ans, qui ont été vaccinées avec le Pfizer.
La 1ère mission a eu lieu du 23 au 25 septembre sur 3 atolls, l’équipe vaccinale du DTG s’est déplacée d’abord sur Vahitahi, augmentant considérablement le taux de vaccination de 4% à 65 %. Le retour sur Tureia a permis d’atteindre 59% et sur Pukurua qui est composé de 128 habitants, un taux vaccinal « record » a été atteint de 96%.
La 2ème mission s’est déroulée sur 2 jours du 1er au 2 octobre comptabilisant 4 atolls. La population de Niau a enregistré un taux global de vaccination de 61%. Celui de l’atoll de Kauehi est passé de 35% à 60%. À noter que 5 habitants de Raraka, l’atoll voisin, se sont déplacés par bateau vers Kauehi augmentant le taux vaccinal de Raraka à 69%. Sur Aratika, le taux vaccinal est monté à 55% et enfin, celui de l’atoll de Mataiva est passé de 31% à 58%.
Pour la 3ème mission du 9 au 12 octobre, l’équipe vaccinale du DTG a parcouru 7 atolls. Les habitants de 2 atolls sans aérodrome (Takume, Marokau) ont pu rejoindre l’atoll voisin par Kau pour se faire vacciner. L’île de PukuPuka a enregistré le meilleur taux de vaccination des Tuamotu-Gambier atteignant 98%. Le déplacement sur Katiu, a permis d’atteindre un taux vaccinal à 72 % et sur Raroia, le taux vaccinal global a atteint 70%. Sur Hikueru, la participation a été importante avec un taux vaccinal de 71%. Tatakoto a pu augmenter son taux vaccinal à 55 %. Enfin, les taux vaccinaux ont augmenté à 73% sur Fakahina et 89% sur Fangatau.
En moyenne, le taux vaccinal global des îles concernées par cette campagne a atteint les 72 % . On constate que cette 2ème tournée a permis une augmentation significative du taux vaccinal de chaque atoll.
Autre objectif, durant cette 2ème campagne, les agents de la Direction ont profité de ce déplacement pour former les auxiliaires de santé présents à réaliser l’examen, préparer les doses, injecter le vaccin et surveiller les personnes vaccinées. Les auxiliaires de santé de 7 atolls ont été formés par les 4 infirmières de Tahiti. Dans cette optique, ils seront prêts pour une prochaine campagne de vaccination.
La Direction de la santé remercie tous les acteurs communaux, associatifs et les agents de santé de proximité, pour leur mobilisation lors de cette campagne de vaccination.
Vaccination à Tureia
Vaccination à Pukarua
Vaccination à Vahitahi
Vaccination à Nukutavake
Vaccination à Niau
Vaccination à Kauehi
Vaccination à Aratika
Vaccination à Mataiva
Vaccination à Katiu
Vaccination à Raroia
Vaccination à Hikueru
Vaccination à Tatakoto
Vaccination à Fangatau
Vaccination à Fakahina
Vaccination à Puka Puka
2ème campagne vaccinale aux Tuamotu-Gambier : un taux vaccinal en nette augmentation
Dans le cadre de la 2ème campagne vaccinale aux Tuamotu-Gambier, les agents de la Direction de la santé sont retournés sur 17 atolls de l’archipel à bord du Twin Otter de la compagnie « Air Tetiaroa ». Les auxiliaires de santé présents sur chaque site ont bénéficié d’une formation à la vaccination afin de les préparer aux prochaines campagnes.
Suite au succès de la 1ère campagne vaccinale aux Tuamotu-Gambier organisée du 20 mai au 17 juin 2021 grâce au soutien des moyens maritimes et aériens des FAPF, les communes de l’archipel ont fait appel à la Direction de la santé pour renouveler l’opération. Pour rappel, cette 1ère tournée avait permis d’engager la vaccination sur 26 atolls et d’atteindre des taux de vaccination COVID-19 satisfaisants sur plusieurs îles : Tematangi (79%), Pukarua (80%), Puka Puka (80%) et Tepoto Nord (82%).
La 2ème campagne de vaccination a donc été déployée à partir du 23 septembre, menée par le subdivisionnaire de santé, François Laudon, 2 infirmières et 1 adjointe de soin. Ils ont sillonné 17 atolls disposant tous d’un aérodrome à bord du Twin Otter de la compagnie « Air Tetiaroa ». Le vaccin utilisé était principalement le Janssen, sauf pour les cas particuliers comme les femmes enceintes, les adolescents ou les rappels vaccinaux des personnes de plus de 65 ans, qui ont été vaccinées avec le Pfizer.
La 1ère mission a eu lieu du 23 au 25 septembre sur 3 atolls, l’équipe vaccinale du DTG s’est déplacée d’abord sur Vahitahi, augmentant considérablement le taux de vaccination de 4% à 65 %. Le retour sur Tureia a permis d’atteindre 59% et sur Pukurua qui est composé de 128 habitants, un taux vaccinal « record » a été atteint de 96%.
La 2ème mission s’est déroulée sur 2 jours du 1er au 2 octobre comptabilisant 4 atolls. La population de Niau a enregistré un taux global de vaccination de 61%. Celui de l’atoll de Kauehi est passé de 35% à 60%. À noter que 5 habitants de Raraka, l’atoll voisin, se sont déplacés par bateau vers Kauehi augmentant le taux vaccinal de Raraka à 69%. Sur Aratika, le taux vaccinal est monté à 55% et enfin, celui de l’atoll de Mataiva est passé de 31% à 58%.
Pour la 3ème mission du 9 au 12 octobre, l’équipe vaccinale du DTG a parcouru 7 atolls. Les habitants de 2 atolls sans aérodrome (Takume, Marokau) ont pu rejoindre l’atoll voisin par Kau pour se faire vacciner. L’île de PukuPuka a enregistré le meilleur taux de vaccination des Tuamotu-Gambier atteignant 98%. Le déplacement sur Katiu, a permis d’atteindre un taux vaccinal à 72 % et sur Raroia, le taux vaccinal global a atteint 70%. Sur Hikueru, la participation a été importante avec un taux vaccinal de 71%. Tatakoto a pu augmenter son taux vaccinal à 55 %. Enfin, les taux vaccinaux ont augmenté à 73% sur Fakahina et 89% sur Fangatau.
En moyenne, le taux vaccinal global des îles concernées par cette campagne a atteint les 72 % . On constate que cette 2ème tournée a permis une augmentation significative du taux vaccinal de chaque atoll.
Autre objectif, durant cette 2ème campagne, les agents de la Direction ont profité de ce déplacement pour former les auxiliaires de santé présents à réaliser l’examen, préparer les doses, injecter le vaccin et surveiller les personnes vaccinées. Les auxiliaires de santé de 7 atolls ont été formés par les 4 infirmières de Tahiti. Dans cette optique, ils seront prêts pour une prochaine campagne de vaccination.
La Direction de la santé remercie tous les acteurs communaux, associatifs et les agents de santé de proximité, pour leur mobilisation lors de cette campagne de vaccination.
Vaccination à Tureia
Vaccination à Pukarua
Vaccination à Vahitahi
Vaccination à Nukutavake
Vaccination à Niau
Vaccination à Kauehi
Vaccination à Aratika
Vaccination à Mataiva
Vaccination à Katiu
Vaccination à Raroia
Vaccination à Hikueru
Vaccination à Tatakoto
Vaccination à Fangatau
Vaccination à Fakahina
Vaccination à Puka Puka
Journée mondiale de la santé mentale
Célébrons la journée mondiale de la santé mentale ! Chaque année, la journée mondiale de la santé mentale est célébrée le 10 octobre, sous l’égide de l’Organisation Mondiale de la Santé. Cette journée est consacrée à la sensibilisation de tous sur les diverses problématiques que pose le sujet de la santé mentale en population générale.
La santé mentale, c’est quoi ?
Selon l’OMS, la santé mentale est un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté. En tant qu’individu, notre état de santé dépend de plusieurs facteurs internes comme : la bonne santé physique, l’hygiène de vie ou l’estime de soi mais aussi de facteurs externes comme : notre environnement de vie, les relations familiales et amicales que nous entretenons ou les politiques publiques du pays dans lequel nous vivons, etc. La santé mentale n’est donc pas qu’une histoire de maladie ! Elle agit au niveau individuel mais englobe également l’individu dans un environnement avec lequel il interagit.
Favoriser une bonne santé mentale en population générale c’est aider le citoyen à entretenir des relations saines, à évoluer dans un environnement de qualité, à lui permettre de prendre part à la vie en communauté et à être reconnu par ses pairs.
En situation exceptionnelle, telle que nous le vivons avec la pandémie liée à la COVID-19, le changement brusque des politiques publiques et l’adoption de mesures restrictives peuvent entrainer un sentiment d’oppression au sein de la population. En tant qu’individu, nous pouvons nous sentir amputés d’une part de nos libertés comme celle de circuler librement, d’entretenir des relations sociales et amicales de qualité, d’exercer une activité professionnelle épanouissante, etc… La perte de repères, ajoutée au stress aigu lié au risque épidémique, a une multitude de conséquences qui vont créer un climat anxiogène au sein de la population. Cette situation peut mener à des débordements, comme observé dans le quartier de La Mission dans la nuit du 25 septembre 2021, durant lequel des riverains s’en seraient pris aux forces de l’ordre après une intervention dans le but de faire respecter le couvre-feu.
Rétablir une santé mentale optimale après la pandémie, est-ce possible ?
Nous l’avons constaté : avec la diminution des cas de contamination liés à la COVID-19, les politiques publiques ont évolué et les mesures restrictives se sont allégées dès que la situation l’a permis. Pour autant, va-t-on bien au sein de la population ?
A la sortie du pic épidémique, de nombreuses pertes humaines sont à déplorer. Les familles en sont ressorties endeuillées, les matahiapo se disent plus isolés, le personnel de première ligne tels que les pompiers, policiers municipaux et gendarmes, ou encore le personnel soignant est épuisé et, pour certains, en état de stress post-traumatique. La crise a laissé sur les individus des séquelles qui peuvent s’avérer durables.
En réponse, le service public a augmenté la création de dispositifs de prise en charge des personnes vulnérables, au plus près du public. Dès le début de la crise, les communes se sont fortement mobilisées pour venir en aide aux familles en situation de précarité par la distribution de denrées alimentaires ou la mise à disposition des bus pour la distribution de supports pédagogiques dans les quartiers prioritaires en période de confinement. Au plus fort de la crise, les cellules d’écoute et lignes d’appels se sont multipliées, créées par les communes, les établissements administratifs tel que le Fare Tama Hau ou encore les services administratifs tels que la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité. De son côté, la Direction de la santé a misé sur un partenariat avec les psychologues de l’Education Nationale et le CHPF en créant un dispositif d’écoute et de prise en charge psychologique d’urgence du personnel de première ligne et de la population générale. Pour sa part, le tissu associatif a maintenu son action d’écoute et de soutien aux personnes vulnérables, notamment par le maintien de ses lignes téléphoniques en pleine période de crise.
C’est aussi un mouvement de solidarité qui a été engendré par la population, pour la population. Des initiatives privées de dons alimentaires et de vêtements ont vu le jour en faveur des familles les plus fragilisées. Des initiatives qui créent du lien et qui font se sentir appartenir à la communauté. A titre d’exemple, nous pouvons mentionner l’élan de solidarité suscité autour des quatre familles victimes d’un incendie dans la commune de Arue le dimanche 26 septembre dernier. Le mouvement de solidarité créé autour de cet événement et médiatisé par la commune témoigne d’une démarche communautaire de soutien des familles sinistrées.
Nous l’aurons compris, notre situation sanitaire est encore fragile. La prise en charge des personnes vulnérables passe avant tout par une action coordonnée des services publics mais aussi et surtout par des initiatives communautaires au sein des populations locales. Faire face ensemble, ensemble dans l’épreuve, c’est la nature du peuple polynésien. Il ne tient qu’à nous de cultiver la solidarité qui fait de nous qui nous sommes en tant que peuple maohi.
Contacts :
Besoin de parler ? De vous confier à un professionnel ? Vous pouvez contacter les numéros d’appel suivants :
- Ligne d’écoute Direction de la santé : 40 46 00 47
- Ligne d’appel SOS Suicide : 40 44 47 67
Besoin de rencontrer un professionnel ? Rapprochez-vous des cellules suivantes :
- Fare Tama Hau : 49 48 80 50 ou au 40 48 80 30
Journée mondiale de la santé mentale
Célébrons la journée mondiale de la santé mentale ! Chaque année, la journée mondiale de la santé mentale est célébrée le 10 octobre, sous l’égide de l’Organisation Mondiale de la Santé. Cette journée est consacrée à la sensibilisation de tous sur les diverses problématiques que pose le sujet de la santé mentale en population générale.
La santé mentale, c’est quoi ?
Selon l’OMS, la santé mentale est un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté. En tant qu’individu, notre état de santé dépend de plusieurs facteurs internes comme : la bonne santé physique, l’hygiène de vie ou l’estime de soi mais aussi de facteurs externes comme : notre environnement de vie, les relations familiales et amicales que nous entretenons ou les politiques publiques du pays dans lequel nous vivons, etc. La santé mentale n’est donc pas qu’une histoire de maladie ! Elle agit au niveau individuel mais englobe également l’individu dans un environnement avec lequel il interagit.
Favoriser une bonne santé mentale en population générale c’est aider le citoyen à entretenir des relations saines, à évoluer dans un environnement de qualité, à lui permettre de prendre part à la vie en communauté et à être reconnu par ses pairs.
En situation exceptionnelle, telle que nous le vivons avec la pandémie liée à la COVID-19, le changement brusque des politiques publiques et l’adoption de mesures restrictives peuvent entrainer un sentiment d’oppression au sein de la population. En tant qu’individu, nous pouvons nous sentir amputés d’une part de nos libertés comme celle de circuler librement, d’entretenir des relations sociales et amicales de qualité, d’exercer une activité professionnelle épanouissante, etc… La perte de repères, ajoutée au stress aigu lié au risque épidémique, a une multitude de conséquences qui vont créer un climat anxiogène au sein de la population. Cette situation peut mener à des débordements, comme observé dans le quartier de La Mission dans la nuit du 25 septembre 2021, durant lequel des riverains s’en seraient pris aux forces de l’ordre après une intervention dans le but de faire respecter le couvre-feu.
Rétablir une santé mentale optimale après la pandémie, est-ce possible ?
Nous l’avons constaté : avec la diminution des cas de contamination liés à la COVID-19, les politiques publiques ont évolué et les mesures restrictives se sont allégées dès que la situation l’a permis. Pour autant, va-t-on bien au sein de la population ?
A la sortie du pic épidémique, de nombreuses pertes humaines sont à déplorer. Les familles en sont ressorties endeuillées, les matahiapo se disent plus isolés, le personnel de première ligne tels que les pompiers, policiers municipaux et gendarmes, ou encore le personnel soignant est épuisé et, pour certains, en état de stress post-traumatique. La crise a laissé sur les individus des séquelles qui peuvent s’avérer durables.
En réponse, le service public a augmenté la création de dispositifs de prise en charge des personnes vulnérables, au plus près du public. Dès le début de la crise, les communes se sont fortement mobilisées pour venir en aide aux familles en situation de précarité par la distribution de denrées alimentaires ou la mise à disposition des bus pour la distribution de supports pédagogiques dans les quartiers prioritaires en période de confinement. Au plus fort de la crise, les cellules d’écoute et lignes d’appels se sont multipliées, créées par les communes, les établissements administratifs tel que le Fare Tama Hau ou encore les services administratifs tels que la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité. De son côté, la Direction de la santé a misé sur un partenariat avec les psychologues de l’Education Nationale et le CHPF en créant un dispositif d’écoute et de prise en charge psychologique d’urgence du personnel de première ligne et de la population générale. Pour sa part, le tissu associatif a maintenu son action d’écoute et de soutien aux personnes vulnérables, notamment par le maintien de ses lignes téléphoniques en pleine période de crise.
C’est aussi un mouvement de solidarité qui a été engendré par la population, pour la population. Des initiatives privées de dons alimentaires et de vêtements ont vu le jour en faveur des familles les plus fragilisées. Des initiatives qui créent du lien et qui font se sentir appartenir à la communauté. A titre d’exemple, nous pouvons mentionner l’élan de solidarité suscité autour des quatre familles victimes d’un incendie dans la commune de Arue le dimanche 26 septembre dernier. Le mouvement de solidarité créé autour de cet événement et médiatisé par la commune témoigne d’une démarche communautaire de soutien des familles sinistrées.
Nous l’aurons compris, notre situation sanitaire est encore fragile. La prise en charge des personnes vulnérables passe avant tout par une action coordonnée des services publics mais aussi et surtout par des initiatives communautaires au sein des populations locales. Faire face ensemble, ensemble dans l’épreuve, c’est la nature du peuple polynésien. Il ne tient qu’à nous de cultiver la solidarité qui fait de nous qui nous sommes en tant que peuple maohi.
Contacts :
Besoin de parler ? De vous confier à un professionnel ? Vous pouvez contacter les numéros d’appel suivants :
- Ligne d’écoute Direction de la santé : 40 46 00 47
- Ligne d’appel SOS Suicide : 40 44 47 67
Besoin de rencontrer un professionnel ? Rapprochez-vous des cellules suivantes :
- Fare Tama Hau : 49 48 80 50 ou au 40 48 80 30
CHIFFRES CLÉS AU 08/10/2021, ARRÊTÉS À 8H
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Campagne de vaccination à Niau, Kauehi, Aratika et Mataiva
Une équipe de vaccination contre la covid-19, composée du docteur François Laudon et de quatre infirmières du dispensaire des Tuamotu-Gambier s’est rendue, en fin de semaine dernière, sur 4 atolls de l’archipel des Tuamotu, à Niau, Kauehi, Aratika et Mataiva.
De nombreux volontaires à la vaccination se sont inscrits auprès des autorités communales. Ainsi, à Niau, 25 personnes ont reçu une dose du vaccin Janssen et 15 personnes ont été vaccinées au Pfizer, avec pour résultat un taux global de vaccination de 61% pour la population éligible de plus de 18 ans présente sur l’atoll. Deux personnes grabataires et alitées ont également été vaccinées à domicile.
Sur l’atoll de Kauehi, 22 habitants se sont faits vacciner au Janssen et 19 au Pfizer, soit un taux vaccinal de 60%. En outre, 5 habitants de Raraka, l’atoll voisin, se sont déplacés par bateau vers Kauehi. Le taux vaccinal à Raraka est désormais de 69%.
Sur Aratika, 29 habitants se sont faits vacciner au Janssen et 21 au Pfizer, soit un taux vaccinal de 55%. Enfin, à Mataiva, 32 habitants se sont faits vacciner au Janssen et 21 au Pfizer, soit un taux vaccinal de 58%.
L’équipe vaccinale remercie tous les acteurs communaux, associatifs et les agents de santé de proximité, pour leur mobilisation ayant permis cette opération de vaccination contre la covid-19.
Vaccination à Niau
Vaccination à Kauehi
Vaccination à Aratika
Vaccination à Mataiva
Campagne de vaccination à Niau, Kauehi, Aratika et Mataiva
Une équipe de vaccination contre la covid-19, composée du docteur François Laudon et de quatre infirmières du dispensaire des Tuamotu-Gambier s’est rendue, en fin de semaine dernière, sur 4 atolls de l’archipel des Tuamotu, à Niau, Kauehi, Aratika et Mataiva.
De nombreux volontaires à la vaccination se sont inscrits auprès des autorités communales. Ainsi, à Niau, 25 personnes ont reçu une dose du vaccin Janssen et 15 personnes ont été vaccinées au Pfizer, avec pour résultat un taux global de vaccination de 61% pour la population éligible de plus de 18 ans présente sur l’atoll. Deux personnes grabataires et alitées ont également été vaccinées à domicile.
Sur l’atoll de Kauehi, 22 habitants se sont faits vacciner au Janssen et 19 au Pfizer, soit un taux vaccinal de 60%. En outre, 5 habitants de Raraka, l’atoll voisin, se sont déplacés par bateau vers Kauehi. Le taux vaccinal à Raraka est désormais de 69%.
Sur Aratika, 29 habitants se sont faits vacciner au Janssen et 21 au Pfizer, soit un taux vaccinal de 55%. Enfin, à Mataiva, 32 habitants se sont faits vacciner au Janssen et 21 au Pfizer, soit un taux vaccinal de 58%.
L’équipe vaccinale remercie tous les acteurs communaux, associatifs et les agents de santé de proximité, pour leur mobilisation ayant permis cette opération de vaccination contre la covid-19.
Vaccination à Niau
Vaccination à Kauehi
Vaccination à Aratika
Vaccination à Mataiva