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La ministre de l’Education rappelle les précautions à prendre dans le domaine des pratiques sportives
Suite aux allocutions du Haut-commissaire de la République en Polynésie française, Dominique Sorain, et du président de la Polynésie française, Edouard Fritch, mardi, aux annonces effectuées visant à renforcer les mesures permettant d’éviter la propagation du virus Covid-19, et à l’émergence de nouveaux « clusters », la ministre de l’Education, de la jeunesse et des sports, Christelle Lehartel, souhaite rappeler les précautions à prendre dans le domaine des pratiques sportives.
En premier lieu, la mesure visant à soumettre à déclaration préalable auprès du Haut-commissariat les rassemblements de plus de 50 personnes doit conduire les organisateurs de manifestations sportives à s’interroger sur leur capacité effective à faire respecter les gestes barrières pour le public et à fournir les équipements (solution hydroalcoolique) en quantité suffisante.
Par conséquent, les manifestations sportives pour lesquelles il ne serait pas possible d’estimer le nombre de personnes susceptibles d’assister à l’évènement ou pour lesquelles l’organisateur pourrait ne pas être en mesure de faire respecter les gestes barrières doivent être reportées ou annulées. En outre, les manifestations qui viendraient à ne pas être autorisées à se dérouler par décision de l’autorité administrative pourraient mettre en difficulté l’association sportive, au regard des engagements, notamment financiers, pris.
Les rassemblements sportifs ne dépassant pas les 50 personnes ne sont pas soumis à une déclaration préalable, toutefois, l’organisateur se doit de veiller à ce que les modalités d’organisation permettent le respect des gestes barrières, notamment la distanciation physique.
En second lieu, ainsi que le précisent les arrêtés du haut-commissaire du 13 août 2020 et du Conseil des ministres du 16 juillet 2020 modifié portant mesures de
prévention pour faire face à l’épidémie de covid-19, le port du masque est rendu obligatoire dans les lieux clos et les établissements recevant du public. Lorsque, par sa nature même, une activité professionnelle, quel que soit son lieu d’exercice, ne permet pas de maintenir la distanciation entre le professionnel et le client ou l’usager et le port du masque, le professionnel concerné met en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir les risques de propagation du virus.SOURCE OFFICIELLE : https://www.presidence.pf/la-ministre-de-leducation-rappelle-les-precautions-a-prendre-dans-le-domaine-des-pratiques-sportives/
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La ministre de l’Education rappelle les précautions à prendre dans le domaine des pratiques sportives
Suite aux allocutions du Haut-commissaire de la République en Polynésie française, Dominique Sorain, et du président de la Polynésie française, Edouard Fritch, mardi, aux annonces effectuées visant à renforcer les mesures permettant d’éviter la propagation du virus Covid-19, et à l’émergence de nouveaux « clusters », la ministre de l’Education, de la jeunesse et des sports, Christelle Lehartel, souhaite rappeler les précautions à prendre dans le domaine des pratiques sportives.
En premier lieu, la mesure visant à soumettre à déclaration préalable auprès du Haut-commissariat les rassemblements de plus de 50 personnes doit conduire les organisateurs de manifestations sportives à s’interroger sur leur capacité effective à faire respecter les gestes barrières pour le public et à fournir les équipements (solution hydroalcoolique) en quantité suffisante.
Par conséquent, les manifestations sportives pour lesquelles il ne serait pas possible d’estimer le nombre de personnes susceptibles d’assister à l’évènement ou pour lesquelles l’organisateur pourrait ne pas être en mesure de faire respecter les gestes barrières doivent être reportées ou annulées. En outre, les manifestations qui viendraient à ne pas être autorisées à se dérouler par décision de l’autorité administrative pourraient mettre en difficulté l’association sportive, au regard des engagements, notamment financiers, pris.
Les rassemblements sportifs ne dépassant pas les 50 personnes ne sont pas soumis à une déclaration préalable, toutefois, l’organisateur se doit de veiller à ce que les modalités d’organisation permettent le respect des gestes barrières, notamment la distanciation physique.
En second lieu, ainsi que le précisent les arrêtés du haut-commissaire du 13 août 2020 et du Conseil des ministres du 16 juillet 2020 modifié portant mesures de
prévention pour faire face à l’épidémie de covid-19, le port du masque est rendu obligatoire dans les lieux clos et les établissements recevant du public. Lorsque, par sa nature même, une activité professionnelle, quel que soit son lieu d’exercice, ne permet pas de maintenir la distanciation entre le professionnel et le client ou l’usager et le port du masque, le professionnel concerné met en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir les risques de propagation du virus.SOURCE OFFICIELLE : https://www.presidence.pf/la-ministre-de-leducation-rappelle-les-precautions-a-prendre-dans-le-domaine-des-pratiques-sportives/
Situation au 14/08/2020 à 8h00 et à/c du 15/07/2020
Un total de 104 cas a été confirmé entre le 2 et le 14 août 2020.
Les cas sont isolés à domicile ou en centre d’hébergement dédié
3 personnes sont hospitalisées au CHPf, aucune en service de réanimation.
3 cas sont sortis d’isolement et considérés comme guéris.
Il est essentiel pour toute la population d’appliquer systématiquement les gestes barrières, en particulier dans tous les lieux publics.
Rappel du bilan au premier semestre 2020
- Le premier cas de Covid 19 en Pf a été confirmé le 10/03/2020.
- Un total de 62 cas, dont 32 cas importés, a été confirmé depuis le 10/03/2020 et jusqu’au 25/06/2020.
Maintien de la vigilance et renforcement des gestes barrières au sein des établissements accueillant des enfants hors structures scolaires
Les mesures au sein des établissements accueillant des enfants hors structures scolaires sont renforcés. Le port du masque devient obligatoire pour le personnel, et pour toute personne âgée d’au moins 11 ans, dans tous les lieux clos et établissements recevant du public.
Un cas confirmé a été localisé au sein d’une crèche et garderie. A l’issue d’un recensement auprès des établissements agréés, l’ARASS a pu constater le respect des mesures barrières préconisées par le ministre de la Santé et de la prévention le 6 mai dernier (notice disponible sur le site de l’ARASS : https://www.service- public.pf/arass/).
Aussi, compte tenu de l’évolution épidémiologique et afin de limiter la propagation de la Covid-19, ces mesures viennent d’être renforcées. Le port du masque devient obligatoire pour le personnel, et pour toute personne âgée d’au moins 11 ans, dans tous les lieux clos et établissements recevant du public. Le lavage des mains régulier et la distanciation physique restent de rigueur.
Pour rappel de la réglementation, « seuls les enfants non atteints de maladies contagieuses sont admis à fréquenter ces établissements ». En cas de symptômes évocateurs de la Covid-19, se rapprocher des autorités sanitaires au 40 455 000 (du lundi au vendredi de 8h à 18h et le week-end de 8h à 13h) ou de votre médecin traitant.
A défaut, et si votre état est alarmant, appeler le 15. Pour tout complément d’information, il est possible de joindre l’ARASS au 40.48.82.28 ou au 40.48.82.35 (Standard). Plus d’informations sont également disponibles sur le site de la direction de la santé : https://www.service-public.pf/dsp/
SOURCE OFFICIELLE : https://www.presidence.pf/maintien-de-la-vigilance-et-renforcement-des-gestes-barrieres-au-sein-des-etablissements-accueillant-des-enfants-hors-structures-scolaires/
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Maintien de la vigilance et renforcement des gestes barrières au sein des établissements accueillant des enfants hors structures scolaires
Les mesures au sein des établissements accueillant des enfants hors structures scolaires sont renforcés. Le port du masque devient obligatoire pour le personnel, et pour toute personne âgée d’au moins 11 ans, dans tous les lieux clos et établissements recevant du public.
Un cas confirmé a été localisé au sein d’une crèche et garderie. A l’issue d’un recensement auprès des établissements agréés, l’ARASS a pu constater le respect des mesures barrières préconisées par le ministre de la Santé et de la prévention le 6 mai dernier (notice disponible sur le site de l’ARASS : https://www.service- public.pf/arass/).
Aussi, compte tenu de l’évolution épidémiologique et afin de limiter la propagation de la Covid-19, ces mesures viennent d’être renforcées. Le port du masque devient obligatoire pour le personnel, et pour toute personne âgée d’au moins 11 ans, dans tous les lieux clos et établissements recevant du public. Le lavage des mains régulier et la distanciation physique restent de rigueur.
Pour rappel de la réglementation, « seuls les enfants non atteints de maladies contagieuses sont admis à fréquenter ces établissements ». En cas de symptômes évocateurs de la Covid-19, se rapprocher des autorités sanitaires au 40 455 000 (du lundi au vendredi de 8h à 18h et le week-end de 8h à 13h) ou de votre médecin traitant.
A défaut, et si votre état est alarmant, appeler le 15. Pour tout complément d’information, il est possible de joindre l’ARASS au 40.48.82.28 ou au 40.48.82.35 (Standard). Plus d’informations sont également disponibles sur le site de la direction de la santé : https://www.service-public.pf/dsp/
SOURCE OFFICIELLE : https://www.presidence.pf/maintien-de-la-vigilance-et-renforcement-des-gestes-barrieres-au-sein-des-etablissements-accueillant-des-enfants-hors-structures-scolaires/
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Point de situation au 12/08/2020 à 8h00 et à/c du 15/07/2020
Un total de 77 cas a été confirmé entre le 2 et le 11 août 2020. Parmi ces cas, 11 sont des cas importés ; tous les autres ont été contaminés localement, essentiellement par contact étroit dans des regroupements festifs. Tous les cas identifiés sont épidémiologiquement liés.
Les cas sont isolés à domicile ou en centre d’hébergement dédié (3 cas). Un deuxième cas suivi auparavant à domicile a été hospitalisé au CHPf par précaution.
Deux cas sont sortis d’isolement et considérés comme guéris.
Il est essentiel pour toute la population d’appliquer systématiquement les gestes barrières, en particulier dans tous les lieux publics.
Rappel du bilan au premier semestre 2020
- Le premier cas de Covid 19 en Pf a été confirmé le 10/03/2020.
- Un total de 62 cas, dont 32 cas importés, a été confirmé depuis le 10/03/2020 et jusqu’au 25/06/2020.
Allocution du Président de la Polynésie française sur la situation sanitaire au 11 août 2020
Le Haut-commissaire de la République en Polynésie française, Dominique Sorain, et le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, ont fait un point, mardi après-midi, sur la situation sanitaire de la Covid-19 en Polynésie française.
Mesdames, messieurs,
71 nouveaux cas positifs en 4 jours. C’en est trop.
Je suis profondément consterné, scandalisé et en colère face à cette réalité.
Nous avions enregistré 62 cas en 5 mois, et aujourd’hui 71 cas en 4 jours. C’est de la décadence.
Aujourd’hui, je constate avec beaucoup d’amertume que tout l’investissement et tous les sacrifices que nous avions consentis ces derniers mois, sont partis en fumée, par l’irresponsabilité de quelques personnes.
Je constate aussi que ce ne sont pas les touristes qui sont à mettre en cause dans cette propagation du virus. Ils suivent les protocoles avec soin. Même la touriste américaine qui a été testée positive sur le Paul-Gauguin avait parfaitement suivi les procédures, respecté les gestes barrières, et c’est ce qui a permis sa détection rapide et qu’il n’y ait pas d’autres personnes contaminées sur le bateau.
Le mot central de notre affaire est : IRRESPONSABILITE.
Les plaisirs personnels de quelques-uns vont mettre à mal la rentrée scolaire, vont mettre à mal une partie de notre économie et mettre à mal la cohésion et le bien vivre ensemble de notre société.
La bringue, la fête, l’alcool ont favorisé la propagation du virus apporté de l’extérieur par nos résidents ou des fonctionnaires affectés en Polynésie.
Je constate que les engagements signés par certains passagers arrivant de l’extérieur ne sont pas du tout respectés. Certains passagers se sont mis à faire la fête dans des rassemblements, dès leur arrivée en Polynésie, alors qu’ils se sont engagés à respecter strictement les gestes barrières avant leur second test. C’est de l’indiscipline et de l’irresponsabilité
Je constate également que des tenanciers de lieux festifs se sont manifestés par eux-mêmes sur les réseaux sociaux en interpelant les pouvoirs publics en disant que « le risque ne peut être assumé sous l’unique responsabilité des établissements recevant du public ».
Je réponds non. Non, les pouvoirs publics ne sont pas responsables de vos soirées de fête tenues dans vos lieux privés dont vous avez l’entière et unique responsabilité.
Avons-nous commandé ces bringues organisées dans vos établissements ?
Avons-nous commandé ces soirées privées organisées dans des salles étriquées et louées à Papeete ?
Avons-nous autorisé le groupage de plus de 100 personnes dans des espaces autorisés pour 50 personnes ?Je vais paraphraser la citation du jour de la Dépêche, « Si je n’avais pas bu, tout cela aurait été évité ». Oui, encore une fois, l’alcool est au centre de ces rassemblements qui dérapent en catastrophe sanitaire.
Aussi, le gouvernement a décidé :
de prendre des sanctions à l’égard des personnes et des établissements en situation de faute ;
de prendre des mesures de restrictions à l’encontre des lieux de rassemblements festifs ;
et de prendre des mesures de précautions dans tous les lieux recevant du public.Les sanctions
J’ai demandé à ce que les personnes que nous avons identifiées et qui sont à l’origine des clusters de propagation du virus soient sévèrement sanctionnées. Je serais intraitable sur ces sanctions car j’ai moi-même déjà sanctionné un fonctionnaire à l’origine d’un important cluster en avril dernier.
J’ai également demandé à ce que les établissements dont le Piment rouge, soient sanctionnés parce qu’ils ont enfreint délibérément la réglementation.
Ces personnes ou ces établissements ont mis la vie des personnes en danger.
Mais il ne faut pas non plus exonérer les clients qui ont fait preuve d’une totale irresponsabilité si l’on en juge par les images qui ont été diffusées sur les réseaux sociaux.
Notre rentrée scolaire
Je voudrais revenir sur la rentre scolaire car c’est ce qui me préoccupe aujourd’hui.
L’épidémie que nous subissons actuellement tombe en période de rentrée scolaire. Tous les parents de Polynésie s’’interrogent et sont préoccupés par la sécurité de leurs enfants.
C’est pourquoi, la ministre de l’éducation et ses services sont mobilisés pour assurer cette rentrée scolaire dans les meilleures conditions de protection et de sécurité pour les enfants et pour les enseignants.
Ainsi, notre priorité est d’assurer une rentrée scolaire avec toutes les précautions sanitaires nécessaires c’est à dire l’obligation du port du masque pour tous les personnels et les jeunes à partir de la classe 6ème et les mesures d’hygiène prévues dans les protocoles sanitaires.
Après consultation des représentants des personnels et des parents la semaine dernière, la ministre en charge de l’éducation a élaboré en coordination avec le ministre de la santé, différents scenarios dans les écoles, collèges et lycées en fonction de l’évolution de la COVID.
Les Tavana, la commission de l’éducation et de la jeunesse de l’assemblée de Polynésie française, les inspecteurs pédagogiques, les chefs d’établissements, les directeurs d’école, les parents d’élèves ont été informés de ces dispositions.
Les parents d’élèves doivent être rassurés. Les personnels arrivés de métropole qu’ils soient mis à disposition ou résidents partis en vacances hors fenua ont tous été testés deux fois et ne rejoindront pas leur établissement scolaire tant que leur test n’est pas négatif et donc non porteurs du virus.
Il en sera de même pour tous les personnels identifiés comme des cas contact par le Bureau de la veille sanitaire. Ils ne retournent pas en établissement tant que leur test n’est pas négatif.
A fortiori, tous les personnels enseignants affectés dans les îles seront soumis aux mêmes obligations. Ils ne rejoindront leur poste dans les îles qu’après les résultats négatifs de leur second test. Je veux clairement protéger nos îles.
Aussi , le respect du port du masque et des règles d’hygiène, le suivi des personnes en provenance de vols internationaux et des cas contacts, l’interdiction de rejoindre l’école ou l’établissement scolaire tant que le test n’est pas négatif… sont autant de mesures qui vont perturber quelque peu la rentrée scolaire mais qui doivent rassurer parents, élèves et personnels. Il est temps que nos enfants reprennent leur scolarité, avec la garantie d’une sécurité sanitaire.
J’en profite pour rappeler à tous les fonctionnaires, quels qu’ils soient, qu’ils doivent tenir leurs engagements signés dans l’interface ETIS en respectant scrupuleusement les gestes barrière en attendant les résultats de leur second test. Je rappelle que des procédures disciplinaires seront engagées en cas de non-respect des dispositions.
Chers amis, cette expérience malheureuse que nous vivons nous mènera à enregistrer d’autres cas positifs ces prochaines heures.
En effet, les enquêtes sanitaires se poursuivent autour de ce groupe de propagation qui s’est répandu dans d’autres lieux festifs, au-delà du Piment rouge.
L’objectif est « de circonscrire et de clôturer les clusters ». Pour cela, nous mettrons les moyens techniques et humains nécessaires à cet objectif.
J’envisage de poursuivre et de sanctionner les irresponsables qui sont à l’origine de cette crise actuelle.
Mes chers compatriotes, plus que jamais, continuons à nous protéger et à protéger les autres en respectant scrupuleusement les gestes barrières. Evitons les embrassades, les contacts et les sorties non indispensables à nos besoins quotidiens.
Mes chers compatriotes, je compte sur vous et je vous fais confiance.
SOURCE OFFICIELLE : https://www.presidence.pf/video-allocution-du-president-situation-sanitaire-du-covid-au-11-aout/
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Allocution du Président de la Polynésie française sur la situation sanitaire au 11 août 2020
Le Haut-commissaire de la République en Polynésie française, Dominique Sorain, et le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, ont fait un point, mardi après-midi, sur la situation sanitaire de la Covid-19 en Polynésie française.
Mesdames, messieurs,
71 nouveaux cas positifs en 4 jours. C’en est trop.
Je suis profondément consterné, scandalisé et en colère face à cette réalité.
Nous avions enregistré 62 cas en 5 mois, et aujourd’hui 71 cas en 4 jours. C’est de la décadence.
Aujourd’hui, je constate avec beaucoup d’amertume que tout l’investissement et tous les sacrifices que nous avions consentis ces derniers mois, sont partis en fumée, par l’irresponsabilité de quelques personnes.
Je constate aussi que ce ne sont pas les touristes qui sont à mettre en cause dans cette propagation du virus. Ils suivent les protocoles avec soin. Même la touriste américaine qui a été testée positive sur le Paul-Gauguin avait parfaitement suivi les procédures, respecté les gestes barrières, et c’est ce qui a permis sa détection rapide et qu’il n’y ait pas d’autres personnes contaminées sur le bateau.
Le mot central de notre affaire est : IRRESPONSABILITE.
Les plaisirs personnels de quelques-uns vont mettre à mal la rentrée scolaire, vont mettre à mal une partie de notre économie et mettre à mal la cohésion et le bien vivre ensemble de notre société.
La bringue, la fête, l’alcool ont favorisé la propagation du virus apporté de l’extérieur par nos résidents ou des fonctionnaires affectés en Polynésie.
Je constate que les engagements signés par certains passagers arrivant de l’extérieur ne sont pas du tout respectés. Certains passagers se sont mis à faire la fête dans des rassemblements, dès leur arrivée en Polynésie, alors qu’ils se sont engagés à respecter strictement les gestes barrières avant leur second test. C’est de l’indiscipline et de l’irresponsabilité
Je constate également que des tenanciers de lieux festifs se sont manifestés par eux-mêmes sur les réseaux sociaux en interpelant les pouvoirs publics en disant que « le risque ne peut être assumé sous l’unique responsabilité des établissements recevant du public ».
Je réponds non. Non, les pouvoirs publics ne sont pas responsables de vos soirées de fête tenues dans vos lieux privés dont vous avez l’entière et unique responsabilité.
Avons-nous commandé ces bringues organisées dans vos établissements ?
Avons-nous commandé ces soirées privées organisées dans des salles étriquées et louées à Papeete ?
Avons-nous autorisé le groupage de plus de 100 personnes dans des espaces autorisés pour 50 personnes ?Je vais paraphraser la citation du jour de la Dépêche, « Si je n’avais pas bu, tout cela aurait été évité ». Oui, encore une fois, l’alcool est au centre de ces rassemblements qui dérapent en catastrophe sanitaire.
Aussi, le gouvernement a décidé :
de prendre des sanctions à l’égard des personnes et des établissements en situation de faute ;
de prendre des mesures de restrictions à l’encontre des lieux de rassemblements festifs ;
et de prendre des mesures de précautions dans tous les lieux recevant du public.Les sanctions
J’ai demandé à ce que les personnes que nous avons identifiées et qui sont à l’origine des clusters de propagation du virus soient sévèrement sanctionnées. Je serais intraitable sur ces sanctions car j’ai moi-même déjà sanctionné un fonctionnaire à l’origine d’un important cluster en avril dernier.
J’ai également demandé à ce que les établissements dont le Piment rouge, soient sanctionnés parce qu’ils ont enfreint délibérément la réglementation.
Ces personnes ou ces établissements ont mis la vie des personnes en danger.
Mais il ne faut pas non plus exonérer les clients qui ont fait preuve d’une totale irresponsabilité si l’on en juge par les images qui ont été diffusées sur les réseaux sociaux.
Notre rentrée scolaire
Je voudrais revenir sur la rentre scolaire car c’est ce qui me préoccupe aujourd’hui.
L’épidémie que nous subissons actuellement tombe en période de rentrée scolaire. Tous les parents de Polynésie s’’interrogent et sont préoccupés par la sécurité de leurs enfants.
C’est pourquoi, la ministre de l’éducation et ses services sont mobilisés pour assurer cette rentrée scolaire dans les meilleures conditions de protection et de sécurité pour les enfants et pour les enseignants.
Ainsi, notre priorité est d’assurer une rentrée scolaire avec toutes les précautions sanitaires nécessaires c’est à dire l’obligation du port du masque pour tous les personnels et les jeunes à partir de la classe 6ème et les mesures d’hygiène prévues dans les protocoles sanitaires.
Après consultation des représentants des personnels et des parents la semaine dernière, la ministre en charge de l’éducation a élaboré en coordination avec le ministre de la santé, différents scenarios dans les écoles, collèges et lycées en fonction de l’évolution de la COVID.
Les Tavana, la commission de l’éducation et de la jeunesse de l’assemblée de Polynésie française, les inspecteurs pédagogiques, les chefs d’établissements, les directeurs d’école, les parents d’élèves ont été informés de ces dispositions.
Les parents d’élèves doivent être rassurés. Les personnels arrivés de métropole qu’ils soient mis à disposition ou résidents partis en vacances hors fenua ont tous été testés deux fois et ne rejoindront pas leur établissement scolaire tant que leur test n’est pas négatif et donc non porteurs du virus.
Il en sera de même pour tous les personnels identifiés comme des cas contact par le Bureau de la veille sanitaire. Ils ne retournent pas en établissement tant que leur test n’est pas négatif.
A fortiori, tous les personnels enseignants affectés dans les îles seront soumis aux mêmes obligations. Ils ne rejoindront leur poste dans les îles qu’après les résultats négatifs de leur second test. Je veux clairement protéger nos îles.
Aussi , le respect du port du masque et des règles d’hygiène, le suivi des personnes en provenance de vols internationaux et des cas contacts, l’interdiction de rejoindre l’école ou l’établissement scolaire tant que le test n’est pas négatif… sont autant de mesures qui vont perturber quelque peu la rentrée scolaire mais qui doivent rassurer parents, élèves et personnels. Il est temps que nos enfants reprennent leur scolarité, avec la garantie d’une sécurité sanitaire.
J’en profite pour rappeler à tous les fonctionnaires, quels qu’ils soient, qu’ils doivent tenir leurs engagements signés dans l’interface ETIS en respectant scrupuleusement les gestes barrière en attendant les résultats de leur second test. Je rappelle que des procédures disciplinaires seront engagées en cas de non-respect des dispositions.
Chers amis, cette expérience malheureuse que nous vivons nous mènera à enregistrer d’autres cas positifs ces prochaines heures.
En effet, les enquêtes sanitaires se poursuivent autour de ce groupe de propagation qui s’est répandu dans d’autres lieux festifs, au-delà du Piment rouge.
L’objectif est « de circonscrire et de clôturer les clusters ». Pour cela, nous mettrons les moyens techniques et humains nécessaires à cet objectif.
J’envisage de poursuivre et de sanctionner les irresponsables qui sont à l’origine de cette crise actuelle.
Mes chers compatriotes, plus que jamais, continuons à nous protéger et à protéger les autres en respectant scrupuleusement les gestes barrières. Evitons les embrassades, les contacts et les sorties non indispensables à nos besoins quotidiens.
Mes chers compatriotes, je compte sur vous et je vous fais confiance.
SOURCE OFFICIELLE : https://www.presidence.pf/video-allocution-du-president-situation-sanitaire-du-covid-au-11-aout/
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Déclaration du Haut-Commissaire de la République en Polynésie française
Le Haut-commissaire de la République en Polynésie française, Dominique Sorain, et le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, ont fait un point, mardi après-midi, sur la situation sanitaire de la Covid-19 en Polynésie française.
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Chers polynésiens,
Bonjour,
Comme vous le savez, la crise Covid-19 a nécessité depuis le début la mise en place de mesures sanitaires fortes dès le mois de mars.
Cela nous a permis d’éviter la propagation du virus sur notre territoire. Il en a été de même quand il a fallu rouvrir nos frontières.
Nous n’avons pas baissé notre garde à travers le système mis en œuvre : 1 test RT-PCR 3 jours avant de partir, un auto prélèvement 4 jours après l’arrivée, la mise en place du protocole ETIS. Tout ceci fonctionne. Ce sont donc des mesures fortes et nous sommes très certainement l’un des seuls territoires à avoir mis en place un dispositif de cette envergure.
Tracer, dépister, isoler, telle a été notre ligne de conduite ! C’est une réalité !
Avec le Pays, nous avons mis en place un protocole de dépistage strict, un outil de traçage efficace qui a fait ses preuves et permis d’isoler rapidement les personnes détectées positives.
Cependant, je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, le risque zéro n’existe pas, et ce dispositif ne peut pas réussir pleinement sans l’adhésion de tous et la responsabilité individuelle et collective qui va avec.
Force est de constater que comme dans d’autres territoires, et notre premier ministre vient de le rappeler ce matin, des manquements importants viennent de se produire, et le terme est faible.
– Ils concernent certains établissements recevant du public qui ont accueilli un nombre important de personnes dans des espaces réduits, dans des conditions totalement irresponsables, c’est-à-dire sans application, aucune, des gestes barrières et sans distanciation physique. Je rappelle que les restaurants n’ont pas vocation à être un lieu de dancing et à être un lieu de grand rassemblement festif.
Ceci est totalement inadmissible dans la situation sanitaire que le monde traverse actuellement. C’est le monde entier qui est concerné.
– Ces manquements concernent également ceux qui arrivent de l’extérieur sur le territoire. Il faut rappeler que sans montrer les signes de la maladie, on peut être contaminant. Cela suppose que dans les premiers jours de présence sur le territoire, il ne faut pas se mêler à des rassemblements et adopter avec encore plus de rigueur les gestes barrières. Cela a été rappelé à plusieurs reprises, cela a été martelé à chacune de nos interventions, à chaque prise de parole. Force est de constater là aussi que les gestes barrières et la distanciation sociale n’ont pas été respectées par tous, y compris lorsque les résultats des auto-test n’étaient pas été encore connus ou lorsque les auto-tests n’ont pas encore été réalisés. Tout ceci est également inadmissible.
La conjonction de ces manquements et le relâchement de la vigilance expliquent en grande partie la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement.
En effet, depuis le 15 juillet, nous faisons face à une très forte augmentation de cas, 71 cas. Ceux-ci ont pour origine deux clusters importants qui ont généré de nombreuses contaminations locales.
Les services de santé travaillent depuis maintenant plusieurs jours pour identifier ces cas contacts. Ce sont des enquêtes sanitaires complexes pour dépister l’ensemble de ces personnes qui ont été réalisées en très peu de temps (près de 850 tests pratiqués ce week-end). Et d’autres dépistages et analyses sont en cours.
Vous l’aurez compris, la situation est vraiment très préoccupante mais elle n’est pas irréversible et spécifique au fenua. C’est un phénomène mondial qui touche tous les pays. Il peut y avoir des rebonds de l’épidémie. Et même, des pays qui ont mis en place des mesures drastiques comme les nôtres sont confrontés aujourd’hui à l’apparition de nouveaux cas.
L’apparition de nouveaux cas était donc prévisible et aujourd’hui notre préoccupation première est donc de combattre les conséquences de l’émergence de ces deux clusters importants.
OBJECTIFS
Aussi, avec le Président du Pays, nous fixons deux objectifs immédiats :
1- Le premier et le plus important c’est fermer les deux clusters en cours pour casser et arrêter la chaîne de transmission locale.
C’est un objectif primordial. Face à cette situation, ce qui compte avant tout c’est que le bureau de veille sanitaire puisse terminer les enquêtes autour de tous les cas contacts.
2- Le deuxième objectif, c’est de renforcer les gestes barrières et d’aider à les respecter. Cela nécessite la prise de mesures encadrant les rassemblements.
ANNONCE DES MESURES
Pour cela, nous avons décidé, avec le Président du Pays, de prendre des décisions ciblées pour une première durée de 14 jours. Ces mesures pourront être reconductibles si cela est nécessaire.
Il s’agit d’éviter de renouveler les mesures de confinement général tel que nous l’avons fait au début de la crise ou de remettre en cause les mesures d’ouvertures du territoire qui sont nécessaires pour assurer la survie économique et sociale de notre Pays, ou la rentrée scolaire. Tout ceci doit se faire avec les mesures de précautions appliquées par tous.
1 – Rassemblements
Aussi, tout rassemblement de plus de 50 personnes, sur la voie publique ou dans tout lieu ouvert au public, sera soumis à déclaration préalable en lien avec les maires. Cette déclaration devra préciser les mesures sanitaires qui seront prises par les organisateurs et qui seront fixées par un arrêté. Si la manifestation ne remplit pas les conditions nécessaires, elle sera interdite.
2- Fermeture des discothèques et des boites de nuit
Ce sont des environnements clos propices au non-respect de la distanciation sociale et donc à une forte propagation du virus. Ces mesures seront précisées au tant que de besoin.
3- Les restaurants et débits de boissons (bars)
Pour éviter un nouveau « Piment rouge », les clients devront être assis, avec une distance d’un mètre entre chaque table et porter le masque lors de leur déplacement dans l’établissement. Les détails seront précisés dans un arrêté.
4 – renforcer le port du masque
Par ailleurs, le port du masque sera obligatoire dans tous les commerces de Polynésie française, comme cela est déjà le cas à l’aéroport, à la gare maritime et dans les navettes maritimes ainsi que dans les transports publics. J’insiste sur ce point, le masque est un complément des gestes barrières qui doivent être appliquées par tous, en tout lieu et toute circonstance. Nous devons apprendre à vivre avec le virus et ses gestes doivent faire partie de notre vie quotidienne pour se protéger et protéger nos proches.
D’ailleurs, pour lutter aussi contre l’irresponsabilité de certains, j’ai demandé aux forces de l’ordre de renforcer les contrôles du port masque obligatoire dans ces lieux. Les contrevenants seront sanctionnés par une amende de 89 000 francs. Nous serons intraitables sur ce point.
CONCLUSION
Vous le comprendrez, nous avons un cadre cohérent qui permet de faire face à l’arrivée de ce virus, et il s’agit de la conforter et de le renforcer, de façon, je le répète, à assurer la vie économique et sociale de notre territoire, en toute sécurité. Il faut redonner de la confiance à tout le monde.
Toutefois, tous ces dispositifs, quelle que soit leur qualité, quelle que soit leur performance, ne sont rien sans la responsabilité individuelle et collective qui doit tous nous animer.
Nous sommes dans une situation de crise, il ne faut jamais l’oublier.
Et ce qui vient de se produire, doit nous rappeler que rien n’est acquis. Il faut donc rester vigilants sur les rassemblements, sur nos gestes quotidiens, qui peuvent, à cause d’un dérapage absurde mais au combien réel générer des clusters et donc une diffusion rapide du virus qu’il faut absolument stopper.
Si nous insistons depuis le début sur les gestes barrières, c’est qu’il y a une raison. Nous devons tous nous mobiliser pour combattre ce fléau.
Ce qui nous menace c’est le relâchement de nos comportements.
Nous devons faire preuve d’une très grande vigilance collective.
Car se mettre en danger personnellement c’est une chose mais c’est surtout un manque de respect pour les autres.
J’en appelle à la responsabilité de tous, nous comptons sur vous pour surmonter cette épreuve et protéger notre fenua.
Et si cela s’avère nécessaire, nous serons amenés à prendre d’autres mesures en fonction de l’évolution de la situation.
SOURCE OFFICIELLE : http://www.polynesie-francaise.pref.gouv.fr/Actualites/Communiques-de-presse/2020/Declaration-du-Haut-Commissaire-de-la-Republique-en-Polynesie-francaise
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Déclaration du Haut-Commissaire de la République en Polynésie française
Le Haut-commissaire de la République en Polynésie française, Dominique Sorain, et le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, ont fait un point, mardi après-midi, sur la situation sanitaire de la Covid-19 en Polynésie française.
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Chers polynésiens,
Bonjour,
Comme vous le savez, la crise Covid-19 a nécessité depuis le début la mise en place de mesures sanitaires fortes dès le mois de mars.
Cela nous a permis d’éviter la propagation du virus sur notre territoire. Il en a été de même quand il a fallu rouvrir nos frontières.
Nous n’avons pas baissé notre garde à travers le système mis en œuvre : 1 test RT-PCR 3 jours avant de partir, un auto prélèvement 4 jours après l’arrivée, la mise en place du protocole ETIS. Tout ceci fonctionne. Ce sont donc des mesures fortes et nous sommes très certainement l’un des seuls territoires à avoir mis en place un dispositif de cette envergure.
Tracer, dépister, isoler, telle a été notre ligne de conduite ! C’est une réalité !
Avec le Pays, nous avons mis en place un protocole de dépistage strict, un outil de traçage efficace qui a fait ses preuves et permis d’isoler rapidement les personnes détectées positives.
Cependant, je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, le risque zéro n’existe pas, et ce dispositif ne peut pas réussir pleinement sans l’adhésion de tous et la responsabilité individuelle et collective qui va avec.
Force est de constater que comme dans d’autres territoires, et notre premier ministre vient de le rappeler ce matin, des manquements importants viennent de se produire, et le terme est faible.
– Ils concernent certains établissements recevant du public qui ont accueilli un nombre important de personnes dans des espaces réduits, dans des conditions totalement irresponsables, c’est-à-dire sans application, aucune, des gestes barrières et sans distanciation physique. Je rappelle que les restaurants n’ont pas vocation à être un lieu de dancing et à être un lieu de grand rassemblement festif.
Ceci est totalement inadmissible dans la situation sanitaire que le monde traverse actuellement. C’est le monde entier qui est concerné.
– Ces manquements concernent également ceux qui arrivent de l’extérieur sur le territoire. Il faut rappeler que sans montrer les signes de la maladie, on peut être contaminant. Cela suppose que dans les premiers jours de présence sur le territoire, il ne faut pas se mêler à des rassemblements et adopter avec encore plus de rigueur les gestes barrières. Cela a été rappelé à plusieurs reprises, cela a été martelé à chacune de nos interventions, à chaque prise de parole. Force est de constater là aussi que les gestes barrières et la distanciation sociale n’ont pas été respectées par tous, y compris lorsque les résultats des auto-test n’étaient pas été encore connus ou lorsque les auto-tests n’ont pas encore été réalisés. Tout ceci est également inadmissible.
La conjonction de ces manquements et le relâchement de la vigilance expliquent en grande partie la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement.
En effet, depuis le 15 juillet, nous faisons face à une très forte augmentation de cas, 71 cas. Ceux-ci ont pour origine deux clusters importants qui ont généré de nombreuses contaminations locales.
Les services de santé travaillent depuis maintenant plusieurs jours pour identifier ces cas contacts. Ce sont des enquêtes sanitaires complexes pour dépister l’ensemble de ces personnes qui ont été réalisées en très peu de temps (près de 850 tests pratiqués ce week-end). Et d’autres dépistages et analyses sont en cours.
Vous l’aurez compris, la situation est vraiment très préoccupante mais elle n’est pas irréversible et spécifique au fenua. C’est un phénomène mondial qui touche tous les pays. Il peut y avoir des rebonds de l’épidémie. Et même, des pays qui ont mis en place des mesures drastiques comme les nôtres sont confrontés aujourd’hui à l’apparition de nouveaux cas.
L’apparition de nouveaux cas était donc prévisible et aujourd’hui notre préoccupation première est donc de combattre les conséquences de l’émergence de ces deux clusters importants.
OBJECTIFS
Aussi, avec le Président du Pays, nous fixons deux objectifs immédiats :
1- Le premier et le plus important c’est fermer les deux clusters en cours pour casser et arrêter la chaîne de transmission locale.
C’est un objectif primordial. Face à cette situation, ce qui compte avant tout c’est que le bureau de veille sanitaire puisse terminer les enquêtes autour de tous les cas contacts.
2- Le deuxième objectif, c’est de renforcer les gestes barrières et d’aider à les respecter. Cela nécessite la prise de mesures encadrant les rassemblements.
ANNONCE DES MESURES
Pour cela, nous avons décidé, avec le Président du Pays, de prendre des décisions ciblées pour une première durée de 14 jours. Ces mesures pourront être reconductibles si cela est nécessaire.
Il s’agit d’éviter de renouveler les mesures de confinement général tel que nous l’avons fait au début de la crise ou de remettre en cause les mesures d’ouvertures du territoire qui sont nécessaires pour assurer la survie économique et sociale de notre Pays, ou la rentrée scolaire. Tout ceci doit se faire avec les mesures de précautions appliquées par tous.
1 – Rassemblements
Aussi, tout rassemblement de plus de 50 personnes, sur la voie publique ou dans tout lieu ouvert au public, sera soumis à déclaration préalable en lien avec les maires. Cette déclaration devra préciser les mesures sanitaires qui seront prises par les organisateurs et qui seront fixées par un arrêté. Si la manifestation ne remplit pas les conditions nécessaires, elle sera interdite.
2- Fermeture des discothèques et des boites de nuit
Ce sont des environnements clos propices au non-respect de la distanciation sociale et donc à une forte propagation du virus. Ces mesures seront précisées au tant que de besoin.
3- Les restaurants et débits de boissons (bars)
Pour éviter un nouveau « Piment rouge », les clients devront être assis, avec une distance d’un mètre entre chaque table et porter le masque lors de leur déplacement dans l’établissement. Les détails seront précisés dans un arrêté.
4 – renforcer le port du masque
Par ailleurs, le port du masque sera obligatoire dans tous les commerces de Polynésie française, comme cela est déjà le cas à l’aéroport, à la gare maritime et dans les navettes maritimes ainsi que dans les transports publics. J’insiste sur ce point, le masque est un complément des gestes barrières qui doivent être appliquées par tous, en tout lieu et toute circonstance. Nous devons apprendre à vivre avec le virus et ses gestes doivent faire partie de notre vie quotidienne pour se protéger et protéger nos proches.
D’ailleurs, pour lutter aussi contre l’irresponsabilité de certains, j’ai demandé aux forces de l’ordre de renforcer les contrôles du port masque obligatoire dans ces lieux. Les contrevenants seront sanctionnés par une amende de 89 000 francs. Nous serons intraitables sur ce point.
CONCLUSION
Vous le comprendrez, nous avons un cadre cohérent qui permet de faire face à l’arrivée de ce virus, et il s’agit de la conforter et de le renforcer, de façon, je le répète, à assurer la vie économique et sociale de notre territoire, en toute sécurité. Il faut redonner de la confiance à tout le monde.
Toutefois, tous ces dispositifs, quelle que soit leur qualité, quelle que soit leur performance, ne sont rien sans la responsabilité individuelle et collective qui doit tous nous animer.
Nous sommes dans une situation de crise, il ne faut jamais l’oublier.
Et ce qui vient de se produire, doit nous rappeler que rien n’est acquis. Il faut donc rester vigilants sur les rassemblements, sur nos gestes quotidiens, qui peuvent, à cause d’un dérapage absurde mais au combien réel générer des clusters et donc une diffusion rapide du virus qu’il faut absolument stopper.
Si nous insistons depuis le début sur les gestes barrières, c’est qu’il y a une raison. Nous devons tous nous mobiliser pour combattre ce fléau.
Ce qui nous menace c’est le relâchement de nos comportements.
Nous devons faire preuve d’une très grande vigilance collective.
Car se mettre en danger personnellement c’est une chose mais c’est surtout un manque de respect pour les autres.
J’en appelle à la responsabilité de tous, nous comptons sur vous pour surmonter cette épreuve et protéger notre fenua.
Et si cela s’avère nécessaire, nous serons amenés à prendre d’autres mesures en fonction de l’évolution de la situation.
SOURCE OFFICIELLE : http://www.polynesie-francaise.pref.gouv.fr/Actualites/Communiques-de-presse/2020/Declaration-du-Haut-Commissaire-de-la-Republique-en-Polynesie-francaise
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Point de situation au 09/08/2020 à 10h00 et à/c du 15/07/2020
43 nouveaux cas ont été confirmés entre le 7 et le 9 août. Au total, 50 cas ont été confirmés depuis le 15 juillet 2020. Tous les cas sont en isolement strict dont 3 en centre dédié à Tahiti. Un patient avec facteur de risque de gravité a été hospitalisé.
Parmi les 50 cas, 10 cas ont été contaminés à l’étranger et 38 cas ont été contaminés localement au contact de cas confirmés ; pour 2 cas, aucun lien épidémiologique avec d’autres cas n’a pour l’instant été retrouvé.
La majorité des cas sont regroupés dans des « clusters » où les contaminations se sont faites au sein de lieux publics fermés et sans respect des gestes barrières.
Les cas ont été localisés principalement à Tahiti. Certains cas ont initialement été diagnostiqués à Bora-Bora, Moorea et Rangiroa.
Il est essentiel pour toute la population d’appliquer systématiquement les gestes barrières, en particulier dans tous les lieux publics.
Rappel du bilan au premier semestre 2020
- Le premier cas de Covid 19 en Pf a été confirmé le 10/03/2020.
- Un total de 62 cas, dont 32 cas importés, a été confirmé depuis le 10/03/2020 et jusqu’au 25/06/2020.
Aucun nouveau cas de covid-19 à bord du Paul Gauguin : les passagers vont pouvoir débarquer
Le Haut-commissaire de la République, Dominique Sorain, et le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, ont annoncé lundi après-midi les résultats des prélèvements de la totalité des passagers et membres d’équipage. Les résultats des test RT-PCR sont tous négatifs.
En conséquence, les passagers pourront débarquer du Paul Gauguin dans les heures qui viennent et rejoindre un lieu de confinement.
Avant le débarquement, tous les passagers devront signer une attestation sur l’honneur les engageant à respecter une période de quarantaine.
Toutes ces personnes feront ensuite l’objet d’une quarantaine d’une durée de sept jours, soit à domicile pour les résidents, soit dans une structure d’hébergement individuelle pour les non-résidents.
Cette période de quarantaine sera assortie d’un suivi sanitaire assuré par le bureau de veille sanitaire (BVS).
Par ailleurs, la plateforme téléphonique du Haut-Commissariat assurera un contact quotidiennement avec toutes les personnes en quarantaine afin de vérifier l’évolution de leur état de santé, le respect des mesures de confinement et leur présence sur le lieu indiqué pour effectuer la quarantaine.
Afin de ne prendre aucun risque, à l’issue de cette période d’observation, chaque personne suivie sera à nouveau testée par un test RT- PCR.
Le protocole sanitaire mis en œuvre et les mesures précoces appliquées par la compagnie maritime ont permis de détecter rapidement et d’isoler le cas confirmé de covid+, ce qui a permis de limiter la chaine de transmission à bord du navire.
Ce protocole sanitaire sera renforcé avec l’obligation pour tous les passagers de croisière d’effectuer un auto-test avant de monter à bord du navire.
SOURCE OFFICIELLE : https://www.presidence.pf/aucun-nouveau-cas-de-covid-19-a-bord-du-paul-gauguin-les-passagers-vont-pouvoir-debarquer/
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Aucun nouveau cas de covid-19 à bord du Paul Gauguin : les passagers vont pouvoir débarquer
Le Haut-commissaire de la République, Dominique Sorain, et le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, ont annoncé lundi après-midi les résultats des prélèvements de la totalité des passagers et membres d’équipage. Les résultats des test RT-PCR sont tous négatifs.
En conséquence, les passagers pourront débarquer du Paul Gauguin dans les heures qui viennent et rejoindre un lieu de confinement.
Avant le débarquement, tous les passagers devront signer une attestation sur l’honneur les engageant à respecter une période de quarantaine.
Toutes ces personnes feront ensuite l’objet d’une quarantaine d’une durée de sept jours, soit à domicile pour les résidents, soit dans une structure d’hébergement individuelle pour les non-résidents.
Cette période de quarantaine sera assortie d’un suivi sanitaire assuré par le bureau de veille sanitaire (BVS).
Par ailleurs, la plateforme téléphonique du Haut-Commissariat assurera un contact quotidiennement avec toutes les personnes en quarantaine afin de vérifier l’évolution de leur état de santé, le respect des mesures de confinement et leur présence sur le lieu indiqué pour effectuer la quarantaine.
Afin de ne prendre aucun risque, à l’issue de cette période d’observation, chaque personne suivie sera à nouveau testée par un test RT- PCR.
Le protocole sanitaire mis en œuvre et les mesures précoces appliquées par la compagnie maritime ont permis de détecter rapidement et d’isoler le cas confirmé de covid+, ce qui a permis de limiter la chaine de transmission à bord du navire.
Ce protocole sanitaire sera renforcé avec l’obligation pour tous les passagers de croisière d’effectuer un auto-test avant de monter à bord du navire.
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Enquête eCovid-Pf : Analyse des réponses aux deux sessions d’enquête menées auprès des Polynésiens pendant le confinement
Dans ce rapport d’étude, la Direction de la santé présente les résultats de l’analyse de l’ensemble des réponses obtenues lors des deux sessions de l’enquête eCovid-Pf, réalisées pendant le confinement (du 15 au 17 avril et du 22 au 26 avril 2020) auprès des Polynésiens majeurs, confinés sur l’île de Tahiti.
Face à l’épidémie de Coronavirus (COVID-19) qui a touché la Polynésie française, de nombreuses mesures ont été mises en place pour freiner la propagation du virus, en particulier le confinement de la population, du 20 mars au 29 avril 2020.
Afin d’évaluer le niveau de connaissance des gestes et mesures barrières et leur application au sein de la population, mais aussi d’appréhender la façon dont le confinement était vécu par les Polynésiens, l’enquête « eCovid-Pf – Devenez acteur de votre santé et de la surveillance de l’épidémie du Covid-19 au fenua », a été élaborée par le Dispositif d’exploitation des données de santé et le Département des programmes de prévention de la Direction de la santé. Celle-ci s’adressait à l’ensemble de la population âgée d’au moins 18 ans et résidant en Polynésie française au moment de sa diffusion. Trois sessions d’enquête ont été réalisées ; deux pendant le confinement et une à la sortie du confinement.
Les résultats présentés dans ce rapport d’étude de la Direction de la santé concernent l’ensemble des 1959 Polynésiens, confinés sur l’île de Tahiti, ayant répondu à l’une ou l’autre des deux sessions de l’enquête eCovid-Pf.
Sans prétendre être représentatives de la population polynésienne, les réponses collectées permettent déjà d’apprécier les grandes tendances qui se dessinaient au sein de la population, en matière de compréhension et d’application des mesures de protections contre la propagation du COVID-19, pendant le confinement à Tahiti.
Tous les rapports de l’enquête eCovid-Pf sont accessibles sur ce lien.
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Enquête eCovid-Pf : Analyse des réponses aux deux sessions d’enquête menées auprès des Polynésiens pendant le confinement
Dans ce rapport d’étude, la Direction de la santé présente les résultats de l’analyse de l’ensemble des réponses obtenues lors des deux sessions de l’enquête eCovid-Pf, réalisées pendant le confinement (du 15 au 17 avril et du 22 au 26 avril 2020) auprès des Polynésiens majeurs, confinés sur l’île de Tahiti.
Face à l’épidémie de Coronavirus (COVID-19) qui a touché la Polynésie française, de nombreuses mesures ont été mises en place pour freiner la propagation du virus, en particulier le confinement de la population, du 20 mars au 29 avril 2020.
Afin d’évaluer le niveau de connaissance des gestes et mesures barrières et leur application au sein de la population, mais aussi d’appréhender la façon dont le confinement était vécu par les Polynésiens, l’enquête « eCovid-Pf – Devenez acteur de votre santé et de la surveillance de l’épidémie du Covid-19 au fenua », a été élaborée par le Dispositif d’exploitation des données de santé et le Département des programmes de prévention de la Direction de la santé. Celle-ci
s’adressait à l’ensemble de la population âgée d’au moins 18 ans et résidant en Polynésie française au moment de sa diffusion. Trois sessions d’enquête ont été réalisées ; deux pendant le confinement et une à la sortie du confinement.Les résultats présentés dans ce rapport d’étude de la Direction de la santé concernent l’ensemble des 1959 Polynésiens, confinés sur l’île de Tahiti, ayant répondu à l’une ou l’autre des deux sessions de l’enquête eCovid-Pf.
Sans prétendre être représentatives de la population polynésienne, les réponses collectées permettent déjà d’apprécier les grandes tendances qui se dessinaient au sein de la population, en matière de compréhension et d’application des mesures de protections contre la propagation du COVID-19, pendant le confinement à Tahiti.
Tous les rapports de l’enquête eCovid-Pf sont accessibles sur ce lien.
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Vous présentez des symptômes évocateurs du COVID ? Un N° unique : 40 455 000
Fièvre, sensation de fièvre, fatigue brutale, maux de tête, perte du goût ou de l’odorat, toux, maux de gorge, courbatures, gêne respiratoire, diarrhées ? Signalez-vous rapidement auprès de votre médecin traitant ou au centre d’appel du bureau de veille sanitaire de la Direction de la santé : 40 455 000.
Des professionnels de santé sont à votre écoute et vous orientent vers un lieu de prélèvement si nécessaire, en fonction de votre état de santé et de l’évaluation du risque de contraction du virus (voyage dans une zone de circulation virale hors Polynésie, contact avec une personne détectée positive…).
Ce centre d’appel est ouvert 7 jours sur 7 du lundi au vendredi de 8h à 18h et le week-end de 8h à 13h. En cas de signe de gravité, appelez le directement le centre 15.
Pour toute autre information, vous pouvez envoyer un mail à renseignements.COVID19@sante.gov.pf.
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