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Ea’ttitude aux Tuamotu – Gambiers
EA’ttitude Amui dans les Tuamotu-Gambiers ça a déjà commencé !
Les habitants de Hikueru ont marché pour leur santé le 15 avril 2022 en arborant la Ea’ttitude tous ensemble. A Pukarua le 23 avril 2022 Ea’ttitude Amui était très physique mais pour tous les âges. Le tour du village en marchant s’est terminé sur le plateau sportif pour des matchs de volley-ball et de football.
Un goûter fruité a accompagné la marche et les jeux sportifs organisés pour les habitants de Rikitea, parents et enfants se sont bien amusés le 20 avril et 27 avril 2022. A Raraka une marche et un atelier potager ont bien occupé les familles les 20 et 22 avril 2022 Ea’ttitude aux Tuamotu – Gambiers
EA’ttitude Amui dans les Tuamotu-Gambiers ça a déjà commencé !
Les habitants de Hikueru ont marché pour leur santé le 15 avril 2022 en arborant la Ea’ttitude tous ensemble. A Pukarua le 23 avril 2022 Ea’ttitude Amui était très physique mais pour tous les âges. Le tour du village en marchant s’est terminé sur le plateau sportif pour des matchs de volley-ball et de football.
Un goûter fruité a accompagné la marche et les jeux sportifs organisés pour les habitants de Rikitea, parents et enfants se sont bien amusés le 20 avril et 27 avril 2022. A Raraka une marche et un atelier potager ont bien occupé les familles les 20 et 22 avril 2022 Moorea en santé : promotion de la santé avec les guides sanitaires
Le lundi 21 avril, la commune de Moorea a organisé une rencontre entre les guides sanitaires et la cellule de promotion de la santé de l’île afin d’échanger sur des projets visant à restaurer la santé de la population en période post-Covid. Ces actions de proximité, mises en œuvre par les guides sanitaires, s’inscrivent dans le cadre du dispositif « Commune en santé ». Ce dispositif est actuellement développé par le Pays en collaboration avec les communes, afin de restaurer la santé de la population après l’épidémie de COVID, la santé étant indispensable au développement familial, économique et social.
Répartis en groupe, les guides sanitaires ont élaboré des projets par commune associée.
Par exemple, le projet « Jardin partagé » déployé au sein de la commune de Afareaitu, où une famille a mis à disposition un de leur terrain dans le quartier prioritaire de Pahani. Les guides sanitaires chargés du projet ont déjà entamé la mise en place et la préparation du terrain à l’aide de leurs propres moyens, mais aussi grâce au soutien et au savoir-faire de leur formateur. A terme, ce projet est destiné aux habitants du quartier afin qu’ils puissent apprendre à cultiver et à entretenir un fa’a’apu pour profiter des récoltes tout au long de l’année.
Dans la commune de Teavaro, les guides sanitaires ont choisi de mettre en place un projet contre l’addiction aux écrans. Ils ont axé leur démarche sur la création de jeux de société en rapport avec certains livres éducatifs pour permettre aux enfants de se détacher des écrans. Ces moments de partage seraient proposés dans les écoles tous les mercredi et vendredi après-midi, en cohérence avec les emplois du temps scolaires.
D’autres projets sont également en cours d’élaboration dans les autres communes portant sur « le bien-être et la santé mentale » dans la commune de Haapiti, « la sécurité, l’hygiène et l’environnement » à Paopao ou encore « l’activité physique et les modes de vie actifs » à Papetoai.
Tous ces projets sont élaborés et mis en œuvre par les guides sanitaires de Moorea, avec l’appui technique et matériel de la cellule de promotion de la santé. Une collaboration fructueuse et encourageante entre la commune et la santé au bénéfice des habitants de Moorea. Il s’agit d’une évolution très intéressante des missions des guides sanitaires, qui permet de valoriser l’expérience de terrain de mobilisation communautaire en santé qu’ils ont acquises pendant l’épidémie de COVID. Bravo pour cette initiative de l’équipe communale de Moorea qui s’inscrit complètement dans l’esprit du dispositif commune en santé.
Moorea en santé : promotion de la santé avec les guides sanitaires
Le lundi 21 avril, la commune de Moorea a organisé une rencontre entre les guides sanitaires et la cellule de promotion de la santé de l’île afin d’échanger sur des projets visant à restaurer la santé de la population en période post-Covid. Ces actions de proximité, mises en œuvre par les guides sanitaires, s’inscrivent dans le cadre du dispositif « Commune en santé ». Ce dispositif est actuellement développé par le Pays en collaboration avec les communes, afin de restaurer la santé de la population après l’épidémie de COVID, la santé étant indispensable au développement familial, économique et social.
Répartis en groupe, les guides sanitaires ont élaboré des projets par commune associée.
Par exemple, le projet « Jardin partagé » déployé au sein de la commune de Afareaitu, où une famille a mis à disposition un de leur terrain dans le quartier prioritaire de Pahani. Les guides sanitaires chargés du projet ont déjà entamé la mise en place et la préparation du terrain à l’aide de leurs propres moyens, mais aussi grâce au soutien et au savoir-faire de leur formateur. A terme, ce projet est destiné aux habitants du quartier afin qu’ils puissent apprendre à cultiver et à entretenir un fa’a’apu pour profiter des récoltes tout au long de l’année.
Dans la commune de Teavaro, les guides sanitaires ont choisi de mettre en place un projet contre l’addiction aux écrans. Ils ont axé leur démarche sur la création de jeux de société en rapport avec certains livres éducatifs pour permettre aux enfants de se détacher des écrans. Ces moments de partage seraient proposés dans les écoles tous les mercredi et vendredi après-midi, en cohérence avec les emplois du temps scolaires.
D’autres projets sont également en cours d’élaboration dans les autres communes portant sur « le bien-être et la santé mentale » dans la commune de Haapiti, « la sécurité, l’hygiène et l’environnement » à Paopao ou encore « l’activité physique et les modes de vie actifs » à Papetoai.
Tous ces projets sont élaborés et mis en œuvre par les guides sanitaires de Moorea, avec l’appui technique et matériel de la cellule de promotion de la santé. Une collaboration fructueuse et encourageante entre la commune et la santé au bénéfice des habitants de Moorea. Il s’agit d’une évolution très intéressante des missions des guides sanitaires, qui permet de valoriser l’expérience de terrain de mobilisation communautaire en santé qu’ils ont acquises pendant l’épidémie de COVID. Bravo pour cette initiative de l’équipe communale de Moorea qui s’inscrit complètement dans l’esprit du dispositif commune en santé.
CHIFFRES CLÉS AU 20/04/2022, ARRÊTÉS À 12H
BULLETINS ÉPIDÉMIOLOGIQUES HEBDOMADAIRES
communicationds2022-07-28T13:47:02-10:00Bulletin épidémiologique hebdomadaire Covid-19 #101 du 11/07/2022
communicationds2022-07-28T13:10:24-10:00Bulletin épidémiologique hebdomadaire Covid-19 #102 du 28/07/2022
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CHIFFRES CLÉS AU 20/04/2022, ARRÊTÉS À 12H
BULLETINS ÉPIDÉMIOLOGIQUES HEBDOMADAIRES
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communicationds2022-07-28T13:10:24-10:00Bulletin épidémiologique hebdomadaire Covid-19 #102 du 28/07/2022
La Direction de la santé mène un programme de lutte contre les addictions en suivant les axes du Schéma d’organisation sanitaire (SOS 2016-2021) et met en place des enquêtes afin d’estimer et suivre la consommation de drogues sur son territoire. Pour cela, elle réalise entre autres:
– L’enquête Stepwise en population générale, reproduite tous les 5 à 10 ans, qui fournit notamment des indicateurs sur les comportements de consommation d’alcool, de tabac et de cannabis sur un échantillon représentatif de la population polynésienne.
– Le recueil RECAP au sein du Centre de Prévention et de Soin des Addictions de la Direction de la Santé (CPSA), qui fournit des indicateurs sur les patients en cours de traitement pour addiction (résultats diffusés en novembre 2020).
– L’enquête GSHS (Global school-based Student Health Survey) de l’OMS auprès de la population scolarisée
des 13/17 ans réalisée tous les 5 à 10 ans.L’enquête GSHS de 2015 révélait une proportion de jeunes de 13/17 ans consommant de l’alcool (au moins 1 jour dans le mois avant l’enquête) en Polynésie française dépassant significativement les taux observés dans d’autres pays de la zone Pacifique (p<0,000). Ils étaient près de 41% en Polynésie à déclarer, avoir déjà été ivres en
consommant de l’alcool alors que ce taux se trouvait entre 16 et 13% dans la même population au Vanuatu, à Tonga et aux Iles Fidji. En 2015/2016, 27% des jeunes scolarisés interrogés avaient déjà consommé du cannabis alors qu’ils n’étaient que 5% au Vanuatu et 10% aux Iles Cook. Parmi ces consommateurs, ils étaient 10% en Polynésie à avoir essayé le cannabis avant l’âge de 14 ans. Ces indicateurs viennent appuyer la nécessité de mettre en place des programmes de prévention des addictions dans la population des jeunes polynésiens.Afin d’augmenter l’efficacité des mesures de lutte contre les addictions chez les jeunes dans le contexte polynésien (axe 3 et 4.3 du SOS), il convient d’améliorer les connaissances sur la santé et les consommations de cette population. C’est pourquoi la Direction de la santé a mis en place l’enquête Ea taure’a auprès des jeunes participant à la Journée de Défense et Citoyenneté (JDC) en Polynésie française. L’objectif principal de cette enquête est d’estimer la fréquence des consommateurs de substances psychoactives (Alcool, Cannabis, Ice) parmi les jeunes participants à la JDC en Polynésie française. En parallèle, la santé affective et l’hygiène de vie des jeunes
est aussi abordée et permet d’envisager l’observation des consommations sous un angle socio-sanitaire. A l’issue d’une pré-étude, réalisée de septembre à novembre 2019, l’enquête Ea Taure’a a été menée sur l’ensemble des sessions de la JDC pour l’année 2020.Cette enquête s’inspire de la méthodologie de l’enquête sur la Santé et les Consommations lors de l’Appel de Préparation À la Défense (ESCAPAD) de l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT). Les
questions de l’enquête portant sur les consommations, permettent d’estimer et de suivre des indicateurs standardisés
au niveau de l’OFDT et à l’échelle européenne à savoir :– Expérimentation : au moins 1 usage au cours de la vie
– Usage répété : au moins 3 usages dans les 30 derniers jours précédents l’enquête
– Usage régulier : au moins 10 usages dans les 30 derniers jours précédents l’enquête
– Alcoolisation ponctuelle importante (API) : avoir bu au moins 5 verres en une seule occasion
– Ivresse répétée : au moins 3 ivresses dans l’année
– Ivresse régulière : au moins 10 ivresses dans l’année.La JDC est organisée par le Centre du Service National de la Polynésie française (CSN-PF). L’équipe du CSN-PF, composée de 4 personnes, coordonne la JDC et se déplace sur les différents sites de Polynésie française afin de
réaliser les quelques 130 sessions réparties sur l’année. Après l’enseignement de défense en collège et lycée puis le recensement en mairie à 16 ans, la JDC constitue la dernière étape du parcours de citoyenneté. Cette journée concerne essentiellement des jeunes âgés de 16 à 17 ans, mais elle peut être réalisée jusqu’à 25 ans.Lire le rapport pour découvrir la méthode utilisée, les résultats et l’analyse de l’enquête.
Enquête Ea Taure’a 2020
La Direction de la santé mène un programme de lutte contre les addictions en suivant les axes du Schéma d’organisation sanitaire (SOS 2016-2021) et met en place des enquêtes afin d’estimer et suivre la consommation de drogues sur son territoire. Pour cela, elle réalise entre autres:
– L’enquête Stepwise en population générale, reproduite tous les 5 à 10 ans, qui fournit notamment des indicateurs sur les comportements de consommation d’alcool, de tabac et de cannabis sur un échantillon représentatif de la population polynésienne.
– Le recueil RECAP au sein du Centre de Prévention et de Soin des Addictions de la Direction de la Santé (CPSA), qui fournit des indicateurs sur les patients en cours de traitement pour addiction (résultats diffusés en novembre 2020).
– L’enquête GSHS (Global school-based Student Health Survey) de l’OMS auprès de la population scolarisée
des 13/17 ans réalisée tous les 5 à 10 ans.L’enquête GSHS de 2015 révélait une proportion de jeunes de 13/17 ans consommant de l’alcool (au moins 1 jour dans le mois avant l’enquête) en Polynésie française dépassant significativement les taux observés dans d’autres pays de la zone Pacifique (p<0,000). Ils étaient près de 41% en Polynésie à déclarer, avoir déjà été ivres en
consommant de l’alcool alors que ce taux se trouvait entre 16 et 13% dans la même population au Vanuatu, à Tonga et aux Iles Fidji. En 2015/2016, 27% des jeunes scolarisés interrogés avaient déjà consommé du cannabis alors qu’ils n’étaient que 5% au Vanuatu et 10% aux Iles Cook. Parmi ces consommateurs, ils étaient 10% en Polynésie à avoir essayé le cannabis avant l’âge de 14 ans. Ces indicateurs viennent appuyer la nécessité de mettre en place des programmes de prévention des addictions dans la population des jeunes polynésiens.Afin d’augmenter l’efficacité des mesures de lutte contre les addictions chez les jeunes dans le contexte polynésien (axe 3 et 4.3 du SOS), il convient d’améliorer les connaissances sur la santé et les consommations de cette population. C’est pourquoi la Direction de la santé a mis en place l’enquête Ea taure’a auprès des jeunes participant à la Journée de Défense et Citoyenneté (JDC) en Polynésie française. L’objectif principal de cette enquête est d’estimer la fréquence des consommateurs de substances psychoactives (Alcool, Cannabis, Ice) parmi les jeunes participants à la JDC en Polynésie française. En parallèle, la santé affective et l’hygiène de vie des jeunes
est aussi abordée et permet d’envisager l’observation des consommations sous un angle socio-sanitaire. A l’issue d’une pré-étude, réalisée de septembre à novembre 2019, l’enquête Ea Taure’a a été menée sur l’ensemble des sessions de la JDC pour l’année 2020.Cette enquête s’inspire de la méthodologie de l’enquête sur la Santé et les Consommations lors de l’Appel de Préparation À la Défense (ESCAPAD) de l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT). Les
questions de l’enquête portant sur les consommations, permettent d’estimer et de suivre des indicateurs standardisés
au niveau de l’OFDT et à l’échelle européenne à savoir :– Expérimentation : au moins 1 usage au cours de la vie
– Usage répété : au moins 3 usages dans les 30 derniers jours précédents l’enquête
– Usage régulier : au moins 10 usages dans les 30 derniers jours précédents l’enquête
– Alcoolisation ponctuelle importante (API) : avoir bu au moins 5 verres en une seule occasion
– Ivresse répétée : au moins 3 ivresses dans l’année
– Ivresse régulière : au moins 10 ivresses dans l’année.La JDC est organisée par le Centre du Service National de la Polynésie française (CSN-PF). L’équipe du CSN-PF, composée de 4 personnes, coordonne la JDC et se déplace sur les différents sites de Polynésie française afin de
réaliser les quelques 130 sessions réparties sur l’année. Après l’enseignement de défense en collège et lycée puis le recensement en mairie à 16 ans, la JDC constitue la dernière étape du parcours de citoyenneté. Cette journée concerne essentiellement des jeunes âgés de 16 à 17 ans, mais elle peut être réalisée jusqu’à 25 ans.Lire le rapport pour découvrir la méthode utilisée, les résultats et l’analyse de l’enquête.
NOS ACTUALITÉS
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Prendre soin de sa santé, une priorité en Polynésie française.
La Polynésie Française est classée parmi les pays les plus touchés par les Maladies Non Transmissibles (MNT). Il s’agit d’un phénomène qui touche l’ensemble de la population polynésienne. En effet, selon une étude STEPwise de l’organisation mondiale de la santé réalisée en 2010, 70% des adultes sont en surpoids, dont 40% en situation d’obésité.
Les enfants ne sont pas épargnés puisqu’une étude menée par la Direction de la santé en 2014 puis en 2018, a démontré que 36% des enfants âgés de 7 à 9 ans sont en surpoids et dont 16% au stade de l’obésité. En ce qui concerne les adolescents âgés de 13 à 17 ans, 43% des jeunes sont en surpoids dont 20% en obésité. Il apparaît donc urgent de mener des actions afin de réduire la prépondérance de ces affections au sein de la population générale.
Les MNT telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires chroniques ainsi que les cancers représentent la cause principale de décès au sein des Etats et Territoires insulaires océaniens. Quatre facteurs de risque ont été recensés à l’origine cette situation : la mauvaise alimentation, le manque d’activité physique, l’abus de l’alcool ainsi que le tabagisme. De plus, la non prise en charge de l’obésité chez l’enfant est un facteur de risque susceptible d’entraîner l’apparition de pathologies à l’âge adulte. Il apparaît que la moitié de la population polynésienne (45%) présente un risque majeur de développer une MNT.
Dans ce contexte, la Direction de la Santé s’inscrit dans une démarche de promotion de la santé dans le respect des objectifs de la charte d’Ottawa. Il s’agit de créer un environnement favorable à la santé dans le but de faciliter les choix bénéfiques à la santé.
EA’TTITUDE AMUI 2022 – PARC PAOFAI 9H A 20H – 23 AVRIL 2022
L’évènement Ea’ttitude mis en place par le Ministère et la Direction de la santé depuis 2016, s’articule autour d’activités de prévention et de promotion de la santé dans toute la Polynésie Française.
Les messages de prévention portés lors de cet évènement sont positifs, non moralisateurs ni culpabilisants, dans le but d’inciter toute la population polynésienne (enfants, adolescents, adultes, seniors) à adopter des habitudes de vie saines.
Pour l’édition 2022 de cet évènement, la Direction de la santé entend valoriser le bien-être et la santé sous tous ses aspects et ainsi agir sur différents leviers tels que l’alimentation, l’activité physique mais aussi le rythme de vie et la cohésion familiale.
Le thème retenu pour l’édition 2022 est « Amui » – « Ensemble » en langue tahitienne – après la crise sanitaire il était important que l’on puisse retrouver notre santé, tous ensemble. C’est un événement qui se veut « familial » au sens large du terme au regard de l’importance que représente la sphère familiale dans la culture polynésienne, et ainsi permettre d’avoir des répercussions positives sur chacun de ses membres.
Cette année Ea’ttitude se tiendra le samedi 23 avril 2022 au Parc Paofai de 9h à 20h. Les objectifs sont les suivants :
- Donner des clés pour améliorer son quotidien
- Découvrir de nouvelles activités, de nouvelles façons de consommer
- Souder le lien familial, et le lien avec la terre
- Réaliser l’influence de nos choix individuels sur notre santé et celle de nos choix en famille
- Comprendre qu’être en bonne santé, ce n’est pas uniquement faire du sport et ne pas avoir de maladie
Programme
LIRE LE DOSSIER DE PRESSE
Prendre soin de sa santé, une priorité en Polynésie française.
La Polynésie Française est classée parmi les pays les plus touchés par les Maladies Non Transmissibles (MNT). Il s’agit d’un phénomène qui touche l’ensemble de la population polynésienne. En effet, selon une étude STEPwise de l’organisation mondiale de la santé réalisée en 2010, 70% des adultes sont en surpoids, dont 40% en situation d’obésité.
Les enfants ne sont pas épargnés puisqu’une étude menée par la Direction de la santé en 2014 puis en 2018, a démontré que 36% des enfants âgés de 7 à 9 ans sont en surpoids et dont 16% au stade de l’obésité. En ce qui concerne les adolescents âgés de 13 à 17 ans, 43% des jeunes sont en surpoids dont 20% en obésité. Il apparaît donc urgent de mener des actions afin de réduire la prépondérance de ces affections au sein de la population générale.
Les MNT telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires chroniques ainsi que les cancers représentent la cause principale de décès au sein des Etats et Territoires insulaires océaniens. Quatre facteurs de risque ont été recensés à l’origine cette situation : la mauvaise alimentation, le manque d’activité physique, l’abus de l’alcool ainsi que le tabagisme. De plus, la non prise en charge de l’obésité chez l’enfant est un facteur de risque susceptible d’entraîner l’apparition de pathologies à l’âge adulte. Il apparaît que la moitié de la population polynésienne (45%) présente un risque majeur de développer une MNT.
Dans ce contexte, la Direction de la Santé s’inscrit dans une démarche de promotion de la santé dans le respect des objectifs de la charte d’Ottawa. Il s’agit de créer un environnement favorable à la santé dans le but de faciliter les choix bénéfiques à la santé.
EA’TTITUDE AMUI 2022 – PARC PAOFAI 9H A 20H – 23 AVRIL 2022
L’évènement Ea’ttitude mis en place par le Ministère et la Direction de la santé depuis 2016, s’articule autour d’activités de prévention et de promotion de la santé dans toute la Polynésie Française.
Les messages de prévention portés lors de cet évènement sont positifs, non moralisateurs ni culpabilisants, dans le but d’inciter toute la population polynésienne (enfants, adolescents, adultes, seniors) à adopter des habitudes de vie saines.
Pour l’édition 2022 de cet évènement, la Direction de la santé entend valoriser le bien-être et la santé sous tous ses aspects et ainsi agir sur différents leviers tels que l’alimentation, l’activité physique mais aussi le rythme de vie et la cohésion familiale.
Le thème retenu pour l’édition 2022 est « Amui » – « Ensemble » en langue tahitienne – après la crise sanitaire il était important que l’on puisse retrouver notre santé, tous ensemble. C’est un événement qui se veut « familial » au sens large du terme au regard de l’importance que représente la sphère familiale dans la culture polynésienne, et ainsi permettre d’avoir des répercussions positives sur chacun de ses membres.
Cette année Ea’ttitude se tiendra le samedi 23 avril 2022 au Parc Paofai de 9h à 20h. Les objectifs sont les suivants :
- Donner des clés pour améliorer son quotidien
- Découvrir de nouvelles activités, de nouvelles façons de consommer
- Souder le lien familial, et le lien avec la terre
- Réaliser l’influence de nos choix individuels sur notre santé et celle de nos choix en famille
- Comprendre qu’être en bonne santé, ce n’est pas uniquement faire du sport et ne pas avoir de maladie
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Teuanui Hauata, infirmière aux petits soins des plus isolés
TAHITI INFOS 30 Mars 2022
Après avoir été infirmière en poste aux Tuamotu pendant quatre années, Teuanui Hauata est devenue infirmière itinérante. Ils sont 18 comme elle à se déplacer partout en Polynésie pour prendre soin des résidents éloignés. Un métier qui exige réactivité, disponibilité, adaptabilité et écoute.
Elle rentre tout juste de Rimatara. Teuanui Hauata, infirmière, a travaillé trois semaines dans cette île des Australes qu’elle a beaucoup appréciée. « La population là-bas est géniale, c’est très vivant, convivial et tous les habitants sont extrêmement dynamiques. Tout le monde est occupé, les gens sont dans le fa’a’apu, ils sont dans l’artisanat. Ils semblent heureux. Je voyais les femmes assisses à tresser du matin au soir, parfois jusque tard dans la nuit. Ils vivent bien. »
Elle devait repartir le 10 avril pour Tikehau. Finalement, elle a reçu un appel et devra sans doute s’envoler pour Tiputa, à Rangiroa, le 1er avril. « Quand tu es itinérant, il faut être très réactif, souple et disponible. Il faut accepter de faire des compromis même quand tu a des impératifs. Avant de s’engager dans cette voie, il faut bien réfléchir. » Toutefois, aujourd’hui, elle n’échangerait sa place pour rien au monde
[…]
Seule à Takapoto
Pour démarrer, Teuanui Hauata a été infirmière à Takapoto. Il n’y avait pas de médecine, elle avait avec elle un auxiliaire de santé. Les auxiliaires de santé sont précieux. « Ils sont recrutés dans les îles et formés spécialement pour les missions qui leur sont confiées. Ce sont des disques-durs ambulants, ils connaissent bien l’île dans laquelle ils vivent et tous les habitants. » Ils font le lien entre infirmier et/ou médecin quand ils arrivent et la population. « Je dirais qu’il faut au moins une année pour prendre ses marques, connaître les gens », a constaté Teuanui Hauata qui est restée quatre ans à Takapoto.
Takapoto dispose d’un aéroport, mais il n’y a qu’un seul vol par semaine. « C’est sûr qu’il vaut mieux ne pas tomber malade », s’amuse-t-elle. En quatre années, elle a assuré toutes les missions de son poste. « Une seule fois, j’ai dû prendre un jour de repos, dans ce cas le remplacement n’est pas possible, l’infirmerie est rétrogradée en poste de santé. » Elle a, pendant neuf mois d’affilé, été d’astreinte 24 heures sur 24. Il lui est arrivé d’enchaîner plusieurs nuits blanches.
Dans les îles, « les gens savent qu’ils sont loin de tout. Ils considèrent avoir de la chance de pouvoir compter sur un infirmier quand il y en a, ils ne se plaignent jamais et ne sollicitent les soignants qu’en dernier recours, il faut en être conscient. » Aussi, les soignants doivent être vigilants et attentifs. « Si quelqu’un vient demander un doliprane un week-end par exemple, en dehors des horaires, il ne faut jamais le donner sans aller fouiller, sans discuter et questionner pour comprendre. Il faut être dans l’éveil. »
Au quotidien, 70% de l’activité des soignants restent du suivi de pathologie chronique, des consultations scolaires… Il y a également une grosse part d’administratif à gérer. Les urgences ne constituent pas la majorité des actes. Mais elles surviennent. « Dans ce cas, nous sommes toujours en contact avec un médecin, nous ne prenons aucune décision seul. » Les évasans sont cependant décidées par le médecin sur la base des observations, examens et dires des professionnels sur place.
[….]En 2018, un poste d’itinérant s’est libéré. Teuanui Hauata a sauté sur l’occasion. Elle est envoyée depuis aux quatre coins de la Polynésie pour des séjours de deux semaines à trois mois. « On remplace des infirmiers ou bien on est placé sur des postes vacants », précise-t-elle. Un déplacement l’a particulièrement marqué, c’était à Rapa. « Quand tu t’approches de cette île après deux jours de pleine mer, tu sens que les gens vont bien t’accueillir. Tu vois approcher et grossir ce petit point sur l’horizon, c’était incroyable. » L’accueil a été à la hauteur. « Il y a de nombreux et réguliers regroupement, il y a une vraie vie en collectivité. »
Teuanui Hauata entend rester à son poste encore quelques années. Ses enfants sont jeunes, scolarisés à Tahiti. Mais plus tard, elle aimerait retrouver un poste isolé aux Tuamotu.
Lire l’article de Tahiti Infos en entier : https://www.tahiti-infos.com/Teuanui-Hauata-infirmiere-aux-petits-soins-des-plus-isoles_a208220.htmlTeuanui Hauata, infirmière aux petits soins des plus isolés
TAHITI INFOS 30 Mars 2022
Après avoir été infirmière en poste aux Tuamotu pendant quatre années, Teuanui Hauata est devenue infirmière itinérante. Ils sont 18 comme elle à se déplacer partout en Polynésie pour prendre soin des résidents éloignés. Un métier qui exige réactivité, disponibilité, adaptabilité et écoute.
Elle rentre tout juste de Rimatara. Teuanui Hauata, infirmière, a travaillé trois semaines dans cette île des Australes qu’elle a beaucoup appréciée. « La population là-bas est géniale, c’est très vivant, convivial et tous les habitants sont extrêmement dynamiques. Tout le monde est occupé, les gens sont dans le fa’a’apu, ils sont dans l’artisanat. Ils semblent heureux. Je voyais les femmes assisses à tresser du matin au soir, parfois jusque tard dans la nuit. Ils vivent bien. »
Elle devait repartir le 10 avril pour Tikehau. Finalement, elle a reçu un appel et devra sans doute s’envoler pour Tiputa, à Rangiroa, le 1er avril. « Quand tu es itinérant, il faut être très réactif, souple et disponible. Il faut accepter de faire des compromis même quand tu a des impératifs. Avant de s’engager dans cette voie, il faut bien réfléchir. » Toutefois, aujourd’hui, elle n’échangerait sa place pour rien au monde
[…]
Seule à Takapoto
Pour démarrer, Teuanui Hauata a été infirmière à Takapoto. Il n’y avait pas de médecine, elle avait avec elle un auxiliaire de santé. Les auxiliaires de santé sont précieux. « Ils sont recrutés dans les îles et formés spécialement pour les missions qui leur sont confiées. Ce sont des disques-durs ambulants, ils connaissent bien l’île dans laquelle ils vivent et tous les habitants. » Ils font le lien entre infirmier et/ou médecin quand ils arrivent et la population. « Je dirais qu’il faut au moins une année pour prendre ses marques, connaître les gens », a constaté Teuanui Hauata qui est restée quatre ans à Takapoto.
Takapoto dispose d’un aéroport, mais il n’y a qu’un seul vol par semaine. « C’est sûr qu’il vaut mieux ne pas tomber malade », s’amuse-t-elle. En quatre années, elle a assuré toutes les missions de son poste. « Une seule fois, j’ai dû prendre un jour de repos, dans ce cas le remplacement n’est pas possible, l’infirmerie est rétrogradée en poste de santé. » Elle a, pendant neuf mois d’affilé, été d’astreinte 24 heures sur 24. Il lui est arrivé d’enchaîner plusieurs nuits blanches.
Dans les îles, « les gens savent qu’ils sont loin de tout. Ils considèrent avoir de la chance de pouvoir compter sur un infirmier quand il y en a, ils ne se plaignent jamais et ne sollicitent les soignants qu’en dernier recours, il faut en être conscient. » Aussi, les soignants doivent être vigilants et attentifs. « Si quelqu’un vient demander un doliprane un week-end par exemple, en dehors des horaires, il ne faut jamais le donner sans aller fouiller, sans discuter et questionner pour comprendre. Il faut être dans l’éveil. »
Au quotidien, 70% de l’activité des soignants restent du suivi de pathologie chronique, des consultations scolaires… Il y a également une grosse part d’administratif à gérer. Les urgences ne constituent pas la majorité des actes. Mais elles surviennent. « Dans ce cas, nous sommes toujours en contact avec un médecin, nous ne prenons aucune décision seul. » Les évasans sont cependant décidées par le médecin sur la base des observations, examens et dires des professionnels sur place.
[….]En 2018, un poste d’itinérant s’est libéré. Teuanui Hauata a sauté sur l’occasion. Elle est envoyée depuis aux quatre coins de la Polynésie pour des séjours de deux semaines à trois mois. « On remplace des infirmiers ou bien on est placé sur des postes vacants », précise-t-elle. Un déplacement l’a particulièrement marqué, c’était à Rapa. « Quand tu t’approches de cette île après deux jours de pleine mer, tu sens que les gens vont bien t’accueillir. Tu vois approcher et grossir ce petit point sur l’horizon, c’était incroyable. » L’accueil a été à la hauteur. « Il y a de nombreux et réguliers regroupement, il y a une vraie vie en collectivité. »
Teuanui Hauata entend rester à son poste encore quelques années. Ses enfants sont jeunes, scolarisés à Tahiti. Mais plus tard, elle aimerait retrouver un poste isolé aux Tuamotu.
Lire l’article de Tahiti Infos en entier : https://www.tahiti-infos.com/Teuanui-Hauata-infirmiere-aux-petits-soins-des-plus-isoles_a208220.htmlLa Direction de la santé soutient les initiatives innovantes
Pour la nouvelle édition du Village Alimentation Innovation (VAI), la Direction de la santé continue de soutenir cette initiative. En effet, chaque année la Direction de la santé finance une partie de cet événement grand public qui mêle ateliers interactifs, concours divers et conférences autour de l’alimentation. Il se tiendra au Fare Tahiti Nui (OTAC) – la maison de la culture du 31 mars 2022 au 03 avril 2022.
La Direction de la santé y est présente et anime un stand autour de l’alimentation équilibrée avec notre diététicienne Caroline Vinet et les cellules de promotion de la santé de tous les archipels.
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Prestations de conception et/ou de réalisation graphiques, de webmastering et de community management pour la Direction de la santé
OBJET : Prestations de conception et/ou de réalisation graphiques, de webmastering et de community management pour la direction de la santé
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